3 resultados para Fillmore, Millard, 1800-1874.

em Savoirs UdeS : plateforme de diffusion de la production intellectuelle de l’Université de Sherbrooke - Canada


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Le 8 septembre 1760, la Nouvelle-France s’incline devant son opposant, la Grande-Bretagne, après six années de conflits armés. La fin des hostilités en Europe, concrétisée par la signature du traité de Paris le 10 février 1763, marque un tournant pour les habitants de la vallée du Saint-Laurent qui ont désormais un nouveau souverain. Le changement de régime est lourd de répercussions, particulièrement pour la noblesse canadienne. Étant donné qu’ils sont dépendants des dirigeants afin d’obtenir des postes de choix, les membres de ce groupe privilégié ayant décidé de rester dans la colonie doivent s’adapter s’ils désirent maintenir leur statut social. L’arrivée des nouvelles élites militaires, administratives et commerciales britanniques oblige la noblesse à se renouveler. Les familles nobles ont-elles usé de stratégies matrimoniales en mariant leurs enfants à des individus non francophones dans le but de se rapprocher des autorités? En contrepartie, ces alliances interethniques ont-elles permis aux conjoints « étrangers » de s’insérer dans les réseaux seigneuriaux? Les unions mixtes impliquant un membre de la noblesse sont peu nombreuses (38) et concernent surtout les filles nobles. La présence de fils nobles n’est pas pour autant inexistante, bien que les comportements de ceux-ci se distinguent de leurs compatriotes féminines. Ayant des caractéristiques hétérogènes, les mariages mixtes perpétuent tout de même les pratiques en place sous le régime français, notamment sur le plan sociodémographique. Les parcours religieux variés sont toutefois le reflet de la période de transition que constitue la deuxième moitié du XVIIIe siècle. Sur le plan socioprofessionnel, les conjoints non francophones ont relativement bien tiré profit de leur alliance avec une noble canadienne, contrairement aux pères nobles. Malgré leur nombre restreint, l’étude des mariages mixtes permet de documenter un phénomène jusque là méconnu, en plus d’approfondir les connaissances en histoire de la famille et du genre pour les quarante années qui suivent la Conquête.

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Depuis les deux dernières décennies, le monde occidental se trouve face à un tout nouveau problème: celui du vieillissement des populations. Les principaux pays industrialisés ont des taux de natalité alarmants. Les démographes prédisent un renversement des pyramides des âges au cours du prochain siècle. Le Québec d'aujourd'hui n'échappe pas à la situation. Le vieillissement de la population met en évidence de nombreux problèmes pour la société québécoise tout en créant de toutes pièces un groupe distinct et homogène, celui des personnes âgées. Notre société de consommation avait fait très peu place à ce groupe. Cependant, les penseurs de l'économie, les industriels, les commerçants commencent à se rendre compte de l'importance de ce segment du marché. De nombreux témoignages fournis par les journaux font état de cette nouvelle attitude. Le vieillissement de notre population pose une problématique nouvelle concernant le sort de nos aînés. Les conditions économiques de logement et d'entretien de ces vieilles gens commencent à peine à intéresser nos politiciens. Nos mentalités doivent changer, notre société doit s'adapter à une situation jusqu'alors inconnue dans l'histoire. [...]

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Le diocèse de Sherbrooke fut érigé par le Pape Pie IX. La bulle d'érection, datée de Rome le 28 août 1874, confirmait ainsi le voeu de l'épiscopat de la province ecclésiastique de Québec, émis au cinquième concile provincial du 23 mai 1873. Le nouveau diocèse comprenait un démembrement des diocèses de Québec, de St-Hyacinthe et des Trois-Rivières; Québec cédait trois cantons plus une paroisse; St-Hyacinthe, dix-huit cantons; et Trois-Rivières, vingt-quatre. Moins de la moitié de la population de ce territoire était catholique, soit seulement 30,255 sur une population totale de 68,283 habitants, d'après le recensement de 1870. Par une bulle romaine du premier septembre 1874, Antoine Racine, prêtre desservant de l'église Saint-Jean-Baptiste de Québec, était nommé premier évêque du nouveau diocèse. L'évêque élu avait été prévenu quelques jours auparavant par une lettre de Rome. Consacré à Québec, le 18 octobre 1874, des mains de Mgr Elzéar Alexandre Taschereau, archevêque de Québec, Mgr Antoine Racine prit possession du siège de Sherbrooke le 20 du même mois. Pendant dix-neuf ans, soit jusqu'à sa mort survenue le 17 juillet 1893, l'évêque de Sherbrooke conduisit son diocèse avec prudence, le dotant d'institutions stables. Ses nécrologistes et ses biographes le considèrent comme un des principaux artisans de la pénétration catholique et française dans les Cantons de l'Est. […]