15 resultados para Espagnol comme langue d’origine
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L’acquisition de l’anglais comme langue seconde est faite pour diverses raisons et atteinte par plusieurs moyens. Au Québec, il est enseigné obligatoirement dans les écoles primaires et secondaires ainsi que dans les institutions collégiales. L’approche privilégiée dans tous les cours d’anglais, langue seconde aux niveaux primaire et secondaire, est l’approche communicative. Cependant, bien que le programme de formation doive être respecté dans toutes les écoles de la province, les étudiantes et étudiants ne commencent pas leurs études collégiales avec le même niveau de compétences en anglais. En fait, quatre niveaux d’anglais langue, seconde, sont offerts, permettant à ceux et celles qui sont plus faibles de suivre des cours d’anglais, langue seconde, adaptés à leur niveau de compétence. L’approche communicative vise l’apprentissage d’une langue de la même manière dont on apprend sa langue maternelle. On croit qu’en plaçant les étudiantes et étudiants dans des situations de communication avec leurs pairs, ils se rendent compte de leurs propres erreurs et s’autocorrigent tout au long du cours. Cependant, bien que cette façon d’apprendre soit efficace pour un certain nombre d’étudiantes et d’étudiants, des statistiques démontrent qu’entre 20 % et 25 % d’étudiantes et d’étudiants sont incapables de réussir l’anglais de base au niveau collégial. Or, cette recherche s’est basée sur la prémisse que pour plusieurs étudiantes et étudiants, l’approche communicative au détriment des approches favorisant un enseignement explicite n’est pas suffisante pour apprendre l’anglais adéquatement. Ainsi, nous avons exploré la conception de cartes conceptuelles pour soutenir un enseignement explicite et favoriser un apprentissage significatif, plus précisément des temps de verbes de base visés dans le cours d’anglais de base, soit le Niveau I. Notre recherche-développement se fonde sur un cadre de référence contenant quatre principaux éléments. Premièrement, nous avons examiné deux courants actuels en éducation au Québec, soit l’approche par compétence implantée dans toutes les écoles primaire et secondaire ainsi qu’au niveau collégial, puis l’approche communicative qui est utilisée dans les cours d’anglais langue seconde. En deuxième lieu, nous avons présenté une recension des écrits relatifs à un enseignement explicite et enfin, en troisième lieu, une recension des écrits relatifs à un apprentissage significatif. Finalement, notre cadre de référence porte sur l’usage de cartes conceptuelles en enseignement. Notre méthodologie s’est inscrite dans un devis de recherche-développement qui est qualitative et interprétative. En se basant sur un modèle de Loiselle et Harvey (2001, 2007), notre processus de conception, de mise à l’essai et de validation a été noté dans un journal de bord. La mise à l’essai a été réalisée dans deux classes de niveau de base en anglais, langue seconde, dans un cégep francophone de la région de Québec. Cette étape a été suivie par une validation par voie d’entrevues individuelles et de groupes de discussion auprès d’expertes et d’experts et auprès d’étudiantes et d’étudiants. Les résultats de notre recherche-développement proviennent de constats à la suite d’un examen de notre journal de bord et des commentaires reçus lors de la validation. Principalement, nous avons remarqué un intérêt de la part d’autres enseignantes et enseignants à trouver des façons complémentaires d’enseigner explicitement les temps de verbes de base. De plus, un certain nombre d’étudiantes et d’étudiants ont soutenu avoir appris de façon plus significative des temps de verbes grâce aux cartes conceptuelles. Cette première exploration d’usage de cartes conceptuelles nous a permis de tirer des conclusions positives, mais il est à noter que notre recherche a été limitée en temps et en nombre de participantes et participants. Nous croyons qu’il serait pertinent de continuer à explorer l’usage des cartes conceptuelles pour un enseignement explicite et un apprentissage significatif dans les cours d’anglais langue seconde en faisant des mises à l’essai et des validations plus systématiques.
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Dans le département des Pyrénées orientales, nombreux sont ceux qui apprennent le catalan, langue régionale aux côtés du français. Cet espace géographique plurilingue se rattache à l’entité plus vaste de la Catalogne, berceau de conflits diglossique virulents, au coeur de revendications d’autonomie qui secouent le climat politique actuel en Espagne. Cet article rend compte d’une enquête réalisée dans le cadre du projet «Représentations des langues et des identités en Méditerranée en contexte plurilingue» (EA 739 Dipralang). Il s’agit de mettre en évidence les représentations du catalan et du français chez les apprenants de catalan, qu’ils soient locuteurs natifs, étudiants à l’université, dans les filières spécifiques ou comme option, ou encore qu’ils se destinent à l’enseigner dans les classes bilingues. Nous faisons l’hypothèse que ces représentations diffèrent en fonction de l’implication dans la diglossie français-catalan et qu’elles sont un écho au conflit linguistique propre à la Catalogne. Pour la vérifier, nous utilisons la méthode d’analyse combinée mise au point par Bruno Maurer.
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Ce mémoire aborde le traitement de l'erreur à l'oral entre apprenants dans une classe de français langue seconde de l'Université de Sherbrooke (Québec). Dans les classes de français langue seconde de cette institution, les étudiants travaillent la plupart du temps en équipes du fait que l'approche communicative est utilisée comme modèle pédagogique. L'objectif général de cette recherche a été d'explorer, à partir du moment où une erreur est produite, les relations entre les types de rétroactions utilisées par les apprenants dans le but de corriger leurs collègues et les réponses suivant ces rétroactions. Principalement, cette étude sur le traitement de l'erreur à l'oral dans un contexte de travail en équipe a révélé que la correction faite par un pair ne passe pas inaperçue et qu'elle est fréquemment suivie par une réparation immédiate de l'énoncé fautif initial ou encore, d'une tentative de correction.
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La tradition lexicographique de langue française opère, en théorie, une séparation stricte entre noms communs et noms propres. Or, dans les faits, cette séparation touche surtout les noms propres de lieux et de personnes. En effet, l'observation des articles du vocabulaire politique révèle un nombre important de noms propres d'une autre nature dans les pages de dictionnaires, comme des noms propres d'institutions, de partis politiques ou d'événements et de périodes historiques. Qui plus est, ces noms propres reçoivent souvent un traitement lexicographique comparable à celui des noms communs. Toutefois, ce traitement n'a pas encore fait l'objet d'une étude approfondie. Afin de faire la lumière sur le traitement lexicographique des noms propres du vocabulaire politique, nous avons procédé à une analyse de ces noms propres à travers quatre dictionnaires généraux de langue française : Le Nouveau Petit Robert 2007 (version électronique), Le Petit Larousse Illustré 2007 (version électronique), le Dictionnaire du français Plus - À l'intention des francophones d'Amérique (1988) et le Dictionnaire québécois d'aujourd'hui (1992). Nous avons d'abord mis sur pied une typologie des noms propres du vocabulaire politique susceptibles d'être définis dans les dictionnaires généraux de langue française; puis nous avons relevé ces noms propres dans les dictionnaires à l'étude. Il ressort de ce relevé que le nombre de noms propres du vocabulaire politique dans les dictionnaires est assez élevé pour nécessiter une caractérisation de la pratique lexicographique les entourant. En outre, la description du vocabulaire politique passe par une description de certains types de noms propres en plus des mots du lexique commun. Nous nous sommes penchée sur la manière dont sont présentés les noms propres dans les dictionnaires, pour conclure que leur intégration et leur identification n'obéissent pas à une méthode systématique.La majuscule initiale n'est pas systématiquement utilisée pour les noms propres de même type.La nomenclature des noms propres à inclure dans le dictionnaire de langue à été étudiée à travers l'exemple des noms de partis politiques.La méthode servant à dresser cette nomenclature devrait se baser sur l'observation d'un corpus (fréquence) et l'importance dans un système socioculturel de référence - pour les noms de partis politiques, les noms des partis représentés dans les instances officielles devraient être décrits dans les dictionnaires généraux. Nous avons ensuite analysé les catégories de noms propres les plus représentées dans notre corpus d'articles du vocabulaire politique (les noms propres d'événements et de périodes historiques, les noms de partis politiques, dont les sigles, et les noms propres d'institutions). À la suite de cette analyse, nous proposons une liste d'éléments que le traitement lexicographique devrait inclure afin de permettre une circonscription efficace du référent (c'est-à-dire les traits distinctifs que devrait contenir une définition suffisante pour ces types de noms propres). Un point commun à toutes les catégories concerne l'explicitation du contexte référentiel : en contexte francophone particulièrement, le lieu doit être précisé par le traitement lexicographique. L'étude se termine par une analyse de l'arrimage entre noms propres et lexique commun dans les dictionnaires où ils sont intégrés dans un même ouvrage (PLI) ou dans une même nomenclature ( Dictionnaire Hachette, Dixel ). Nous arrivons à la conclusion que ces particularités dictionnairiques n'ont pas pour l'instant permis de corriger certaines faiblesses dans l'intégration des noms propres du vocabulaire politique, surtout en ce qui a trait à leur présence (nomenclature) et à leur traitement en terme de définition suffisante.
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L’enseignement de l’anglais, langue seconde a connu de nombreux changements au courant des 20 dernières années, du primaire au collégial, afin d’assurer une meilleure maîtrise de cette langue par les élèves au Québec. Ainsi, à la fin du parcours secondaire, le niveau visé par le Programme de formation de l’école québécoise et sanctionné par le ministère à l’épreuve unique de secondaire cinq à l’égard de la connaissance de l’anglais, langue seconde se compare au niveau intermédiaire (Intermediate Mid ou High) de l’échelle de l’American Council on the Teaching of Foreign Languages. En somme, l’élève qui possède son diplôme d’études secondaires a normalement une connaissance de niveau intermédiaire de l’ALS lorsqu’il s’inscrit dans un collège d’enseignement général et professionnel (cégep). Or, 20 ans après l’instauration des cours obligatoires d’ALS, les cégeps accueillent toujours 30 à 40 % des étudiants en 604-100 Anglais de base alors que ce cours n’était que temporaire au départ (Commission d’évaluation de l’enseignement collégial, 2001; Fournier 2007). Cet état de fait nous a amenée à proposer une recherche ayant pour objet les caractéristiques des étudiants des cours 604-100 Anglais de base et 604-101 Langue anglaise et communication du Cégep de St-Hyacinthe dans le but de comprendre l’écart entre les deux niveaux quant à leur maîtrise de la langue anglaise. Notre recherche est descriptive avec un volet comparatif afin d’atteindre les deux objectifs suivants: (1) identifier les caractéristiques des étudiants inscrits dans les cours collégiaux de niveau 604-100 Anglais de base et 604-101 Langue anglaise et communication du Cégep de St-Hyacinthe; (2) comparer les réponses des étudiants des deux niveaux pour voir quelles caractéristiques se distinguent et pourraient expliquer l’écart de maîtrise de la langue anglaise entre les étudiants classés au niveau attendu (604-101 Langue anglaise et communication) et ceux du niveau de base (604-100 Anglais de base). Nous avons construit un questionnaire électronique spécifiquement pour cette étude, composé de questions fermées comprenant cinq sections (profil scolaire, attitude et intérêt envers l’ALS, la motivation, l’anxiété linguistique et l’utilisation de stratégies d’apprentissage) que nous avons envoyé à 907 répondants potentiels du Cégep de St-Hyacinthe à l’automne 2015. Nous n’avons retenu que les étudiants qui satisfaisaient à nos trois critères de sélection, soit (1) être inscrit dans le niveau 604-100 Anglais de base ou 604-101 Langue anglaise et communication, (2) avoir fait toutes ses études primaires et secondaires en français au Québec, et (3) être en continuité de formation (sans interruption entre la fin du secondaire et l’entrée au cégep). Au final, notre recherche compte 294 sujets, 108 étudiants de niveau 604-100 et 186 étudiants de niveau 604-101. Nous avons utilisé l’approche quantitative et réalisé des statistiques descriptives et inférentielles pour analyser nos données. Les analyses ont révélé une différence significative entre les deux niveaux sur plusieurs points, que nous avons regroupés en quatre caractéristiques principales qui peuvent expliquer l’écart quant à leur maîtrise de la langue anglaise. La première est d’avoir un intérêt intégratif et instrumental à apprendre l’anglais, car celui-ci supporte les efforts pour atteindre une maîtrise satisfaisante de la langue. La deuxième est le développement d’une confiance en ses capacités à communiquer dans la langue puisque cette confiance réduit l’anxiété linguistique qui gêne l’apprentissage. La troisième est une préparation adéquate aux études supérieures, tant au niveau des compétences spécifiques (moyenne générale, programmes enrichis) que transversales (comme l’utilisation des stratégies d’apprentissage) au secondaire, car elle offre un bagage de connaissances nécessaires à la maîtrise d’une langue. Finalement, la présence de difficultés liées à l’apprentissage comme les troubles d’apprentissage et des faiblesses dans la langue maternelle est un frein au développement d’une compétence en langue seconde puisqu’elles touchent précisément des compétences essentielles à l’apprentissage soit la lecture et l’écriture. Outre la recherche de Fournier (2007) sur les prédicteurs de réussite, peu ou pas d’études ont porté sur les étudiants collégiaux par rapport à leur profil d’apprenant d’une L2. Nos résultats contribuent donc à documenter une situation peu étudiée, et permettent de quantifier ce que les enseignants constatent sur le terrain depuis des années. Ce faisant, nos données sont utiles tant au niveau de l’organisation scolaire des collèges que des départements de langue et de l’enseignement, car elles permettent l’amélioration du contexte dans lequel ces cours sont offerts et du coup, d’avoir des retombées sur la réussite des étudiants.
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Les infirmières et les infirmiers qui s'engagent comme enseignantes et enseignants en soins infirmiers passent du statut d'infirmière et d'infirmier expert à celui d'enseignante et d'enseignant novice sans vraiment être préparés. Le manque de connaissances en pédagogie, l'absence de modèles de référence et la lourdeur de la tâche contribuent à leur incertitude quant au désir de persévérer dans le domaine de l'enseignement. Cette situation s'avère critique puisqu'en ce moment on prévoit une pénurie d'infirmières et d'infirmiers et une pénurie de professeurs pour les former. Comment leur venir en aide à travers un horaire déjà chargé? Un programme de mentorat serait-il la solution? Notre recherche a visé à dégager les points de vue des enseignantes et des enseignants expérimentés en soins infirmiers, susceptibles d'être mentors, sur les défis à relever dans la pratique du mentorat auprès d'enseignantes et d'enseignants novices ainsi que les points de vue des novices sur le sujet.
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De 1900 à 1966, Lionel Groulx, prêtre, historien, écrivain, conférencier, professeur, a signé 176 textes d'une vingtaine de pseudonymes différents. Le premier chapitre du mémoire résume d'abord les positions théoriques qu'ont adoptées des chercheurs comme Genette, Laugaa et Jeandillou en ce qui concerne la pseudonymie. Le récit de l'aventure pseudonyme de Groulx commence au deuxième chapitre, alors que le jeune professeur du College de Valleyfield, surtout pour éviter les représailles de son évêque, recourra à la pseudonymie pour signer des textes patriotiques. En 1915, Groulx quitte Valleyfield pour Montréal. Dès 1917, il collabore à l'Action française, dont il devient le directeur en 1920. Sans contredit, l'étude de la pseudonymie de Groulx de 1917 a 1929 prouve qu'il est bel et bien "L'Homme à tout faire" de la revue, comme le démontre le troisième chapitre. Le quatrième et dernier chapitre analyse la période 1930 à 1966. [Résumé abrégé par UMI]
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Le principal objectif de notre mémoire de maîtrise, de type production, visait à enrichir le contenu du didacticiel Des médias et des mots par la production d'une série de fiches traitant de difficultés d'ordre orthographique et syntaxique ainsi que des mots touchés par les Rectifications orthographiques. Ce didacticiel, hébergé dans le site ayant pour adresse http://catifq.usherbrooke.ca/didacticielmedia, a été créé pour répondre aux besoins des journalistes, rédacteurs et animateurs de la presse écrite et présente de façon ludique des fiches d'exercice concernant des difficultés langagières tirées de contextes réels d'utilisation et accompagnées de solutions de rechange et d'un commentaire explicatif. Afin de respecter le critère de contextes réels d'emploi, nous avons procédé, avant le travail de rédaction des fiches, au repérage dans un corpus représentatif de textes journalistiques québécois des principales difficultés orthographiques et syntaxiques, c'est-à-dire celles qui posent problème par rapport à la"norme" du français écrit et dont l'utilisation était récurrente. Cette étape a été effectuée au moyen d'une liste d'écarts constituée à partir des difficultés de la langue française abordées dans les cours de français normatif que nous donnons au Département des lettres et communications de l'Université de Sherbrooke et regroupées dans 22 catégories différentes. L'inventaire des difficultés langagières rencontrées dans le discours journalistique québécois nous a, par la suite, amenée à analyser les usages linguistiques observés. Ainsi, nous avons pu établir que l'utilisation de la préposition représente le problème le plus récurrent dans les textes journalistiques. L'emploi du verbe (accord et conjugaison), des participes passés des verbes pronominaux et du trait d'union apparaît aussi comme une difficulté très importante dans ce genre de discours. Enfin, les données recueillies concernant le genre des substantifs, quelques cas d'orthographe d'usage de même que l'emploi de l'apostrophe, des adjectifs de couleur, des adjectifs verbaux, des déterminants numéraux, de demi, de même, des participes passés autres que ceux des pronominaux, de quel que/ quelque, de quoi que/ quoique, et de tout confirment le fait que ces notions posent problème aux journalistes.
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Cette étude qualitative a pour objectif de comprendre comment les interventions verbales des apprenantes et apprenants contribuent à la résolution effective des tâches linguistiques orales dans une classe d'anglais langue seconde selon la théorie Vygotskienne. La recherche a montré que les apprenantes et apprenants passent un temps considérable à discuter les énoncés ainsi que de la meilleure façon de résoudre les tâches linguistiques orales. Or, la recension des écrits a révélé que peu d'études ont tenté de comprendre ce que font les apprenantes et apprenants quand ils sont appelés à résoudre des tâches orales. Dans notre étude nous avons donc essayé de jeter la lumière sur ce phénomène. Les interactions verbales de 10 apprenantes et apprenants ont été enregistrées pendant la résolution de tâches linguistiques orales dans une classe d'anglais langue seconde de l'université de Sherbrooke. Pour analyser les données, nous avons utilisé des éléments de trois méthodes d'analyse, notamment la méthode microgénétique de Vygotsky, l'analyse interactionnelle et l'analyse des conversations. Les résultats ont révélé que les apprenantes et apprenants utilisent un nombre important de stratégies afin de mieux comprendre et résoudre les tâches linguistiques orales de façon efficace. Ils recourent notamment à leur langue maternelle, la répétition et la co-construction de phrases. La discussion de ces résultats a montré que la meilleure compréhension des stratégies utilisées par les apprenantes et apprenants ainsi que comment celle-ci [i.e. celles-ci] sont utilisées pourrait contribuer positivement à l'amélioration des techniques d'enseignement par tâches des langues secondes.
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Le gouvernement québécois souhaite intégrer ses immigrants afin d'en faire une tranche active de la population. Cette intégration passe à la fois par l'apprentissage de la langue et par la connaissance et l'appartenance à notre culture. Les classes de français langue seconde, où transitent chaque année un bon nombre d'immigrants, sont un vecteur de choix pour la transmission des valeurs québécoises et des éléments qui fondent la culture du Québec. Or, pour permettre aux enseignants de transmettre des éléments culturels en classe, il faut un consensus, relayé sous forme de programme pédagogique ou de guides d'enseignement. Au milieu des années 1990, le ministère de l'Immigration et des Communautés culturelles du Québec a justement élaboré une vaste collection, Québec Atout, qui vise à la fois l'apprentissage du français et l'apprentissage de diverses composantes culturelles. Quinze ans plus tard, cette collection est délaissée par les intervenants en francisation, faute de mises à jour de son contenu et de son approche pédagogique. La pertinence de ce matériel n'est pas à remettre en cause. Pour actualiser Québec Atout, il faudrait cependant revoir certaines dimensions, dont les valeurs et les codes communicationnels et y intégrer une approche actionnelle. Il faudrait surtout tirer profit des technologies émergentes, qui se doivent d'être intégrées en salle de classe et qui peuvent, lorsqu'elles sont bien utilisées, devenir un puissant véhicule d'intégration.
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Ce mémoire fait état de la mise en place d'un dispositif d'apprentissage du vocabulaire en contexte, soutenu par les TIC au service du développement de la communication orale en langue seconde (L2) auprès d'élèves et d'enseignants haïtiens. Réalisé dans le cadre de nos études de maîtrise en Sciences de l'éducation à l'Université de Sherbrooke, ce mémoire a permis de répondre à une question souvent traitée sommairement, en ce qui concerne la situation linguistique haïtienne : la communication orale en français, langue seconde. L'animation pédagogique, inspirée de l'approche communicative et de l'approche par compétence, s'est réalisée sous forme de situations d'apprentissage et de micro activités de pratique de l'oral en six étapes. Les données, collectées auprès des participants au moyen d'entrevues semi-dirigées et de présentations orales, permettent d'avancer que le dispositif, tel qu'élaboré, est favorable au développement de la communication orale en français langue seconde des élèves haïtiens.
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Ce mémoire étudie l'institution collégiale comme espace de vie au tournant du XXe siècle par le biais d'une étude de cas, le Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière. Plus concrètement, nous tentons de répondre aux questions suivantes. Comment pense-t-on et aménage-t-on l'espace dans ce collège pour garçons entre 1860-1922? Comment façonne-t-il les identités sociales et que nous révèle-t-il sur celles-ci? Autrement dit, nous nous intéressons aux valeurs qui sont transmises et aux normes sociales qui influencent l'aménagement. Nous cherchons à connaître leur évolution au cours de la période étudiée. Nous soutenons que l'architecture, l'ordonnance spatial, de même que le décor des lieux concourent à inculquer à la jeunesse un système de valeurs qui s'accordent avec l'idéal catholique : le retrait du monde, la piété, le classicisme et le patriotisme sont celles les plus évidemment exhibées au sein du Collège. L'aménagement de l'espace collégial revêt également des fonctions de régulation sociale : il sert à différencier et à hiérarchiser la population collégiale, autant les écoliers, le corps professoral que les employés d'entretien et d'approvisionnement. À un troisième niveau, il apparaît que le Collège de Sainte-Anne se modernise au cours des soixante années examinées. En portant une attention à la sécurité de l'établissement, à l'hygiène corporelle et à l'assainissement des espaces, les nouvelles théories de la pédagogie scolaire à la fin du XIXe siècle, notamment en ce qui concerne les études dites "utilitaires", les sciences, l'exercice physique et les loisirs, affectent et transforment l'institution collégiale de Sainte-Anne. Faire ressortir les effets de l'espace sur la formation identitaire et remettre en cause l'imperméabilité et l'intemporalité de cet espace dit traditionnel constituent donc les premières préoccupations de cette recherche. Le mémoire vise ultimement à mieux comprendre les objectifs d'éducation de l'Église catholique au moment où elle connaît son âge d'or dans la Belle province.
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Les plus récentes études sur l'auteur se sont intéressées à plusieurs aspects de sa figure. Elles ont questionné ses représentations dans la fiction. Elles l'ont étudiée comme une fabrication du champ littéraire. Elles ont réfléchi aux croyances et aux mythes dont cette image est porteuse. Elles se sont penchées sur le rapport que les lecteurs entretiennent avec la biographie de l'auteur. Elles ont même cherché à comprendre à quelles conditions un individu en arrive à se dire écrivain. Aucune étude ne s'est toutefois intéressée à la conservation posthume des figures d'auteur par ces fascinants musées que constitue leur maison personnelle, lorsqu'elle est ouverte au public.Dans une perspective chronologique, le premier objectif de la Thèse consiste à situer et à comparer les maisons d'écrivains en France et au Québec. Dans une perspective synchronique, le deuxième objectif est d'étudier les représentations des écrivains que les maisons-musées véhiculent.L'ouverture des premières maisons d'hommes célèbres en Europe à la fin du XIXe siècle est tributaire du culte des grands hommes. La première partie de la Thèse est consacrée à ce phénomène, notamment étudié par Jean-Claude Bonnet. En France, les maisons-musées gagnent en popularité tout au long du XXe siècle et connaissent un âge d'or dans les années 1980 et 1990, sous le coup de politiques gouvernementales qui témoignent désormais d'une conception élargie de la culture. Au Québec, l'émergence du phénomène n'est pas beaucoup plus tardive, mais connait une expansion beaucoup moins importante. La deuxième partie de la Thèse s'intéresse aux politiques culturelles qui favorisent l'ouverture au public de maisons d'écrivains dans ces pays de la Francophonie. Elle présente également les monographies des six maisons d'écrivains qui composent le corpus restreint de la Thèse : en France, la Maison de Balzac à Paris, la Maison de Tante Léonie-Musée Marcel-Proust à Illiers-Combray et la Maison Elsa-Triolet-Aragon à Saint-Amoult-en-Yvelines; au Québec, la Maison Samuel-Bédard-Musée Louis-Hémon à Péribonka, l'Espace Félix-Leclerc à l'île d'Orléans et l'Espace Claude-Henri-Grignon à Saint-Jérome. Enfin, la troisième partie de la Thèse porte sur les représentations des écrivains dans les maisons d'écrivains, en s'intéressant à une particularité importante de ces lieux semi-privés et semi-publics : l'opposition entre familiarité et grandeur sur laquelle ils reposent.
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