4 resultados para Comico-sérieux

em Savoirs UdeS : plateforme de diffusion de la production intellectuelle de l’Université de Sherbrooke - Canada


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L’objectif de cet essai est d’analyser l’applicabilité de différentes mesures réglementaires pour favoriser les changements de comportements citoyens en gestion des matières résiduelles, plus particulièrement afin de réduire l’élimination de ces matières. La prise de conscience de plus en plus généralisée à l’égard des enjeux environnementaux ne se reflète en effet pas toujours dans les comportements et actions citoyennes au quotidien et nombreux sont les facteurs qui freinent l’action environnementale. Cette situation se répercute également dans la manière dont les ménages, dans leur vie quotidienne, gèrent leurs matières résiduelles. La gestion de ces matières, dont une partie est destinée à l’élimination, soulève différents enjeux environnementaux, sociaux et économiques. Par ailleurs, parmi ce flot de matières, une quantité importante possède le potentiel d’être mise en valeur, ce qui est possible si ceux qui en ont la responsabilité à un moment ou à un autre, dont les citoyens, posent les bons gestes. Les pouvoirs publics provinciaux et municipaux peuvent utiliser trois principales approches afin de favoriser les bons comportements à cet égard. L’une d’entre elles consiste en l’utilisation de mesures législatives et réglementaires. Ces mesures, étudiées pour différents cas nord-américains, sont applicables en tenant compte des compétences provinciales et municipales. Couplées avec l’approche volontaire ou avec des instruments économiques, elles favorisent la performance des états, provinces ou municipalités qui les ont implantées sur leur territoire. Elles peuvent aussi appuyer sur certains leviers à l’action citoyenne, mais les comportements humains étant extrêmement complexes, ces mesures ne peuvent assurer, à elles seules, un changement rapide et durable des comportements. Les différentes approches, utilisées de façon complémentaire, sont plus à même d’entrainer ce changement. Pour assurer une participation maximale à la gestion des matières résiduelles, faciliter, encourager les bons comportements et favoriser l’engagement est essentiel. La réglementation à elle seule contribue peu à ces facteurs. Néanmoins, si elle s’accompagne d’un message fort, elle contribue à créer un sentiment de devoir partagé avec ses semblables et le sentiment d’une réelle adhésion et volonté politique. Pour une efficacité optimale des mesures en place, c’est l’ensemble des acteurs et générateurs de matières résiduelles qui doivent prendre leur rôle au sérieux, et non uniquement le citoyen. La mise en place de mesures favorisant des changements en amont de la problématique est aussi essentielle, bien que cet aspect ne soit pas élaboré en profondeur considérant les limites de cet essai.

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Au cours de la première moitié des années soixante-dix, on a vu naître dans quelques pays occidentaux un certain nombre d'initiatives en vue d'introduire dans le milieu scolaire une perspective non confessionnelle en éducation religieuse. Cette éducation religieuse non confessionnelle ou sécularisée véhicule dès lors des objectifs qui ne se définissent plus en fonction de la mission évangélisatrice des églises chrétiennes, mais en fonction des objectifs éducationnels de l'école. L'Angleterre est l'un des seuls pays où ces initiatives de sécularisation ont connu un succès relatif; tout au moins, il n'y a pas eu de sérieux ralentissements dans leur application à la fin des années soixante-dix et au début des années quatre-vingt, comme cela a pu être constaté ailleurs, par exemple, au Canada et aux États-Unis. D'où l'intérêt de se pencher plus particulièrement sur les caractéristiques de l'éducation religieuse en Angleterre. En Angleterre même, on a beaucoup discuté des caractéristiques originales, des objectifs, de la valeur éducative de cette nouvelle forme d'enseignement religieux et de sa spécificité face à l'enseignement religieux confessionnel. Au Québec, le Pr Fernand Ouellet a traité de ces questions de façon assez élaborée dans un récent ouvrage qui porte également sur l'éducation religieuse au Canada et aux États-Unis. Dans la partie de l'ouvrage consacrée à l'éducation religieuse en Angleterre, le Pr Ouellet aborde, outre le contexte institutionnel et légal dans lequel s'insère cette éducation religieuse, les différents éléments et problèmes discutés par nombre d'intervenants et spécialistes dans le domaine; les objectifs de l'éducation religieuse; le pourquoi de ce type d'éducation dans les écoles, c'est-à-dire les différents arguments pouvant justifier la présence de l'éducation religieuse à l'école; les attitudes des élèves face à l'étude des religions; la formation des professeurs et le matériel didactique. [...]

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Depuis le début du 20e siècle, plusieurs chercheurs (assez originaux il va s'en dire), provenant de disciplines différentes, ont exploré cette avenue de l'humour en démontrant certaines théories concernant son impact en intervention. De la psychanalyse à la sexologie en passant par la philosophie et la thérapie, pour n'en nommer que quelques-uns, tous ont mis leur grain de sel dans cet engrenage humoriste. Ainsi, dans le milieu hospitalier, on croit que les professionnels de la santé hésitent à utiliser l'humour avec les patients. Le contexte sérieux de la souffrance, l'image respectable du professionnel et la question du conservatisme religieux inhérent à la pratique infirmière constituent les trois facteurs expliquant ce fait. En psychanalyse, Freud (1929) indique que l'humour implique un processus de total défoulement. Bergson (1940), quant à lui, après l'avoir défini comme étant un geste social, nous explique que par l'humour, l'être humain réussit à se dégager émotivement de la dure réalité de l'existence, et en arrive, tout comme le mentionne la sexologue Claire Bouchard (1993), à dédramatiser les situations difficiles. Fry (1987) affirme pour sa part que le paradoxe fait partie intégrante de l'humour, et ce, dans le monde entier. Certains médecins, dont le Dr Drouin concluent quant à eux que l'humour, enfin le rire, en favorisant la synchronisation des deux hémisphères cérébraux, permet à l'humain de prendre des décisions à la fois logiques et intuitives. Et qu'en est-il de l'humour en lien avec la créativité ? Si pour Koestler (1964) l'humour constitue un type de créativité, Freud (1929) le relie au processus créateur par leur base commune, c'est-à-dire, le fantasme du retour à l’enfance. Le service social ne sera pas en reste, car aussi curieux, insolite et surtout paradoxal que cela puisse paraître aux yeux de certains, cet essai porte sur l'humour en protection de la jeunesse. Est-il possible ou illusoire de penser que cet outil qu'est l'humour peut contribuer, entre autres, à créer ou améliorer la relation de confiance entre l'intervenant et le client, et ce, dans le contexte tout à fait particulier qu'est la protection de la jeunesse ? À ce sujet, nous avons donné la parole à huit personnes (quatre clients et quatre intervenants) rattachés au Centre jeunesse de l'Estrie. Au terme de ces entrevues, nous avons analysé plusieurs éléments qui ont particulièrement capté notre attention. Nous avons relevé l’importance pour les intervenants de savoir doser l'humour. Nous avons donc défini quatre types de dosage l'humour, dont un dosage qualitatif, un dosage temporel, un dosage humaniste, et enfin, un dosage quantitatif. Nous avons également relevé un type de rapport à l'humour différent d'un participant à l'autre. Certains mettent ainsi l'emphase sur la complicité, d'autres sur le pouvoir que l'on peut obtenir par l'humour. Ah! Le pouvoir! L'humour implique donc, dans certaines situations une prise de pouvoir négative, mais aussi, et heureusement, dans certains cas, une prise de pouvoir positive. De même, l'humour procure à l'occasion une forme de protection positive ou négative (fuite) à son utilisateur, qu'il soit intervenant ou client. Enfin, ce qui ressort principalement de cette recherche exploratoire, c'est combien les participants, autant les clients que les intervenants ont un immense besoin d'humour dans leur vie. C'est une survie pour les clients face à ce qu'ils vivent par rapport à la protection de la jeunesse et à leur situation familiale, et pour les intervenants qui évitent entre autres l’épuisement professionnel.

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La violence conjugale est un problème social qui engendre des coûts sérieux (Statistique Canada, 2016). Son traitement est important. Les taux d’abandon thérapeutique observés dans les programmes de traitement en groupe pour les hommes auteurs de comportements violents en contexte conjugal se situent entre 15 et 58 % (Jewell & Wormith, 2010). Ces hauts taux d’abandon réduisent l’efficacité réelle des suivis pour violence conjugale (Bowen & Gilchrist, 2006). Des études montrent que l’âge, l’occupation, le statut conjugal, le faible revenu, l’expérience de violence physique à l’enfance, la consommation de drogue et d’alcool, ainsi que la personnalité colérique et la fréquence des comportements de violence sont des variables qui permettent de prédire l’abandon d’un programme de traitement de la violence conjugale en format de groupe et de type fermé (Jewell & Wormith, 2010). Aucune étude recensée n’a étudié les prédicteurs liés à l’abandon thérapeutique d’un traitement en format individuel de type ouvert. Cette étude visait à identifier quels sont les moments-clés où il y a cessation du suivi pour violence conjugale et à vérifier quelles variables sont associées à une cessation plus ou moins précoce du traitement individuel des hommes auteurs de violence conjugale. Une batterie de questionnaires auto-rapportés a été soumise à 206 hommes francophones qui amorcent une consultation individuelle pour un problème de violence conjugale dans un centre communautaire de la province de Québec. Parmi ceux-ci se trouvaient des questionnaires évaluant l’expérience de la colère, les comportements de violence conjugale, les insécurités d’attachement amoureux et la désirabilité sociable. Le nombre de séances complétées par chaque participant a également été obtenu par le biais de l’organisme. Une première analyse de survie a permis de produire une table de survie et d’identifier trois moments où la cessation du suivi est la plus fréquente, soient une cessation précoce (1 ou 2 séances), une cessation à court terme (3 à 5 séances) et une cessation à moyen terme (après la 11e séance). L’analyse de survie par régression de Cox a ensuite permis de montrer que l’âge, le fait d’avoir complété ou non des études post-secondaires, le fait d’avoir une occupation stable (emploi ou études à temps plein) ou non, le fait de consulter sous ordonnance légale, le niveau de violence psychologique émise, ainsi que les insécurités d’attachement (évitement de l’intimité, anxiété d’abandon) sont tous des prédicteurs significatifs du moment de cessation d’un suivi individuel de type ouvert pour violence conjugale. Plus précisément, les participants qui n’ont pas complété d’études post-secondaires, qui sont sans occupation stable, qui consultent sous ordonnance de la Cour ou de la DPJ et qui présentent peu d’évitement de l’intimité ont davantage tendance à cesser leur suivi de façon précoce; les participants qui ont complété des études post-secondaires et qui présentent peu d’anxiété d’abandon ont davantage tendance à cesser leur suivi à court terme; les clients qui posent moins d’actes de violence psychologique ont davantage tendance à mettre fin à leur suivi à moyen terme. Les implications cliniques de ces résultats sont discutées