10 resultados para Banques

em Savoirs UdeS : plateforme de diffusion de la production intellectuelle de l’Université de Sherbrooke - Canada


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L’objectif global de cette étude est de déterminer l’impact de la crise de la dette souveraine européenne sur les titres boursiers des six banques d’importance systémique (D-Sibs) canadiennes et celles des pays PIIGS (Portugal, Irlande, Italie, Grèce & Espagne). À cet effet, nous avons échantillonné nos données entre le 1er janvier 2002 au 31 décembre 2015 pour séparer notre fenêtre temporelle en cinq sous-périodes et ce, dans le but d’isoler certains événements d’envergure systémique. Un des sous-objectifs vise à déterminer s’il y a eu un effet de contagion transfrontalier entre les institutions canadiennes et européennes. Pour chacune des cinq sous-périodes, nous avons donc construit des réseaux basés sur les relations de cointégration entre les prix hebdomadaires des titres boursiers des D-Sibs étudiées. Le second sous-objectif consiste à détecter la présence d’un comportement grégaire auprès des investisseurs, en temps de crise, à l’aide de régressions basées sur la dispersion moyenne entre les rendements de chaque titre et ceux d’un portefeuille de marché composé des D-Sibs canadiennes et des pays PIIGS. Cette étude démontre que la crise financière de 2008-2009 a davantage impacté les banques d’importance systémique intérieure canadiennes et des pays PIIGS, contrairement à la crise de la dette souveraine européenne. En effet, l’effet de contagion transfrontalier est davantage notable lors de la faillite de Lehman Brothers, alors que les turbulences de la crise européenne se sont, en général, limitées à ses frontières. De plus, le comportement grégaire est uniquement détectable lors de la crise des subprimes. Ceci implique que les investisseurs n’ont pas perçu les D-Sibs comme étant menacées par la situation financière précaire de la zone euro.

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Cet ouvrage comporte d'abords une mise en situation décrivant le contexte économique qui mena à la crise du début des années 1980 et à la mise sur pieds de nouveaux mécanismes financiers visant le ré-équilibre des économies en difficulté. Parmi l'ensemble des nouveaux types de transactions, les conversions de titres de dette en prise de participation (Debt for Equity Swaps: DES) sont étudiées en particulier à cause des nombreux avantages qu'elles comportent. Dans un contexte de déséquilibres interne et externe graves tel ceux vécus par certains pays d'Amérique latine, ces conversions semblent en effet très appropriées grâce à leur contribution à réduire l'encours de la dette extérieure et à augmenter le niveau des investissements, tout en limitant les pertes des banques prêteuses. L'analyse des programmes DES de l'Argentine, du Chili et du Mexique est faite à trois niveaux: le comportement des principaux indicateurs économiques est observé avant et après la mise en application des programmes, les avantages que les investisseurs et les pays débiteurs ont pu tirer des transactions sont ensuite mesurés en termes monétaires, et finalement, une étude des clauses particulières à chaque programme permet de terminer l'étude de l'efficacité des démarches de chaque pays pour retrouver un certain équilibre économique. Chacun des trois pays étudiés a démontré une certaine force en particulier. L'Argentine est le pays qui a le mieux profité de la décote de sa dette sur le marché secondaire et ainsi réussit à réduire son encours avec des escomptes considérables. Le volume des transactions fut cependant minime. C'est le Chili qui a pu radier la plus forte proportion de sa dette totale grâce aux transactions DES. Finalement, le Mexique s'est démarqué par l'importance des avantages qu'il a offerts aux investisseurs lors de la conversion des titres. L'étude permet de conclure que les transactions DES ont en effet un potentiel très intéressant comme outil de redressement pour un pays ne pouvant plus assumer le niveau de sa dette, mais ce, à condition que la mise sur pieds des programmes coïncide avec une prise en charge globale des économies. Le succès d'un programme dépend en grande partie de la confiance des investisseurs internationaux et des banques en la volonté de chaque état à adopter les mesures d'ajustement qu'impose leur situation critique.

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La recherche qui a été effectuée dans le présent document, porte sur l'écart appliqué par les banques aux swaps de taux d'intérêt. Les éléments hors-bilan des banques dont fait partie les swaps de taux d'intérêt ont connu ces dernières années une croissance très importante, à cause principalement d'une volatilité des taux d'intérêt élevée. Nous avons choisi d'analyser l'écart bancaire sur les swaps de taux d'intérêt dans le but d'identifier la nature des relations qui existent entre lui et certains facteurs pertinents. Étant donné que dans la littérature financière il n'y a aucune étude empirique relative à ce sujet, et qu'il y a un manque d'informations théoriques adéquates en ce qui concerne la forme des relations analysées, nous avons effectué ce travail dans une perspective exploratoire. Les facteurs pertinents retenus sont le taux des acceptations bancaires, la volatilité de ce taux, mesurée par l'écart-type des observations des trente derniers jours, la pente de la courbe de rendement, et l'échéance du swap. La période d'étude va du 17/02/89 au 11/02/91 et compte 493 observations; elle a été subdivisée en quatre sous-périodes chronologiques égales. Ainsi chacune des analyses a-t-elle été effectuée de deux façons ; d'abord sur l'ensemble de l'échantillon et ensuite dans les sous-périodes. Deux types de swaps ont été considérés : les swaps de trois ans d'échéance et les swaps de cinq ans d'échéance. Les résultats de l'analyse des données sont les suivants : Dans une large mesure, il est plausible d'affirmer que l'écart bancaire sur les swaps de taux d'intérêt est une fonction négative du taux des acceptations bancaires. Mais cette relation est plus évidente lorsque le taux des acceptations bancaires est élevé que lorsqu'il est plus faible. Il est également soutenable d'affirmer que l'écart bancaire est une fonction positive de la volatilité des taux d'intérêt ainsi que de la pente de la courbe de rendement. L'écart bancaire augmente avec une augmentation de l'échéance du swap; néanmoins la relation entre les deux n'est pas une relation linéaire, c'est-à-dire de proportionnalité. Les résultats obtenus sont en général concordants avec la théorie économique et financière et leurs implications pratiques peuvent être utiles aussi bien pour la banque que pour les entreprises clientes.

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Les années soixante-dix furent décidément, on peut le dire, celles du triomphe du monétarisme. La conjoncture économique venait à peine de le sortir de l'ombre, avec la stagflation qui reléguait dorénavant au second plan le principe d'un arbitrage durable entre l'inflation et le chômage "combattu" par les monétaristes, que les autorités monétaires des pays industrialisés faisaient des principes monétaristes le point de mire de la politique économique au milieu de la décennie. En effet face à l'inflation aiguë qui sévissait à cette période, ces pays décidaient non seulement de donner dorénavant la priorité à la lutte contre l'inflation, mais décidaient aussi de centrer la politique monétaire sur l'annonce d'objectifs de croissance de la masse monétaire à long terme plutôt que sur des considérations liées aux événements purement conjoncturels. L'intention, disent-ils, était de rendre moins incertain l'environnement des agents économiques et de rendre la politique monétaire plus claire et plus crédible. Ceci a suffi à l'opinion publique et aux économistes pour qualifier tout de go cette prise de position d'"adhésion au monétarisme") ainsi Hilton Friedman disait "cela a pour résultat final l'adhésion, au moins verbale, d'un grand nombre de banques centrales du monde à ce qu'il est maintenant convenu d'appeler une politique monétariste". […]

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Le secteur des institutions financières en est un qui est particulièrement touché par le phénomène de mondialisation. Nous remarquons effectivement qu'au cours des dernières années, le nombres d'acquisitions et de fusions furent nombreuses, et ce, dans le but de maintenir une compétitivité respective à chacune d'entre elles, au sein d'un secteur dont la compétition est extrêmement féroce. Parmi les principaux joueurs qui composent le secteur des services financiers, on note la présence d'un acteur imposant au Québec qui se différencie de par son aspect coopératif, soit le Mouvement des Caisses populaires Desjardins. […] Malgré les nombreuses distinctions qui le caractérisent, le Mouvement des Caisses populaires Desjardins doit s'adapter et concurrencer ses compétiteurs au sein d'un environnement extrêmement exigeant qui ne lui est pas tout à fait favorable de par ces caractéristiques. Les Caisses populaires doivent, effectivement concurrencer quotidiennement avec les grandes banques canadiennes et autres, si elles veulent assurer leur pérennité respective. Toutefois, elles ne bénéficient et ne disposent pas, des mêmes outils et conditions pour l'élaboration de stratégies de développement, de par leur forme constitutive. En effet, les caisses, sont très actives et dynamiques dans leur collectivité afin de favoriser le développement et l'émergence de cette dernière, étant donné leurs racines locales. Pour ne nommer qu'un seul exemple, nous n'avons qu'à penser aux nombreuses interventions, à saveur socio-économique, que fait chacune des Caisses au sein de sa communauté respective. Il est bien évident que ces investissements sont, bien souvent, loin de pouvoir se justifier de par le seul critère de la rentabilité économique, mais est-ce pour autant de la charité ? Cette distinction, en ce qui concerne l'implication locale des Caisses, peut-elle être justifiée rationnellement et démontrer une rentabilité globale, au même titre que les autres formes d'investissements? C'est donc à partir de cette réflexion, que j'en suis venu à me questionner et à m'attarder davantage sur la pertinence de l'élaboration d'outils permettant l'évaluation globale des retombées des projets de développement local qui émergent des Caisses populaires. La question que je me pose est la suivante : Le développement d'indicateurs de rentabilité, en développement local au sein des Caisses populaires Desjardins, a-t-il sa raison d'être, si oui, quel outil pourrait satisfaire à ce besoin? […]

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Depuis l'année 1960, jusqu'au début des années '90, une institution financière, dite coopérative, s'est imposée sur le marché au Québec, accumulant durant cette période près de un milliard et demi de dollars (1 500 000 000,00 $) d'actifs. Presque jusqu'à sa "mort" coopérative, elle a connu des taux de croissance atteignant soixante pourcent (60%) par année. Beaucoup de personnes ont perdu des sommes importantes dans cette galère. L'image des coopératives en a pris pour son rhume et n'eût été du Mouvement Desjardins, nous doutons fort que la coopération aujourd'hui encore bénéficierait des mêmes appuis! Cette institution financière se nomme : le mouvement des caisses d'entraide économique. Pour éviter une situation semblable dans l'avenir, nous croyons pertinent de faire un retour dans le passé et d'analyser les comportements que ces caisses privilégiaient. À la lecture de ce travail, certains seront surpris de connaître les méthodes utilisées par elles et, à notre avis, le peu de dimension coopérative qu'on apportait avec les membres. Leur "faillite technique" en '81 a obligé le Gouvernement du Québec à réagir en conséquence. C'est alors que fut créé au Ministère des Institutions Financières un service d'inspection opérant avec des règles et des suivis relativement élaborés. On se rappelle qu'à cette époque aussi plusieurs banques à charte canadiennes ont connu des problèmes financiers majeurs, nécessitant l'intervention de l'État fédéral. Il a donc fallu des situations critiques avant qu'on apporte les correctifs requis, et cela même si le gouvernement de l'époque savait par un rapport secret depuis 1978, l'existence d'un problème potentiel! En 1979, alors que nous étions à l'emploi du Mouvement Desjardins, nous nous sommes intéressés à leurs techniques de ventes et à leur fonctionnement parce que certains dirigeants, gestionnaires et recruteurs des Caisses d'Entraide Économique laissaient courir le bruit que leur réseau était regroupé avec le Mouvement Desjardins, et aussi parce que leur agressivité causait des saignées de fonds très importantes dans les caisses populaires. On profitait ainsi de la grande crédibilité et confiance accordées à Desjardins pour accroître les ventes de leurs plans d'épargne. En collaboration avec certaines fédérations, nous avons compilé plusieurs informations pour fins d'analyse et de compréhension de leur système. Peu de temps après le début de ce travail, des problèmes majeurs au niveau de la liquidité, de la sécurité des fonds et de privilèges accordés à certains de leurs membres ont été soulevés au réseau TVA. Dès lors, étant donné la précarité de leur système financier, les membres n'avaient plus accès à leurs épargnes. La confiance en cette institution financière fut détruite presque sur le coup. […]

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Depuis longtemps, les femmes du monde entier en général et rwandaises en particulier sont restées et restent encore, sauf quelques rares exceptions, en marge des activités de développement économique ou s'y sont intéressées tardivement. Dépourvues de propriété et de biens, les femmes n'ont que le droit de l'usufruit sur le patrimoine familial dont seuls les garçons sont héritiers. Retenues par les travaux domestiques et agricoles non rémunérateurs, les femmes ne disposent pas d'argent, à part de petites sommes qui leur sont remises par leur mari, destinées à défrayer les dépenses courantes (achat de sel, pétrole, savon etc.). Depuis un certain temps, la terre arable se fait plus rare et de plus en plus improductive. Les femmes deviennent chefs de famille suite au veuvage, à l'abandon du toit conjugal par les hommes, à la tolérance des enfants illégitimes. Pour ces raisons certaines femmes abandonnent les activités agricoles ou les associent au petit commerce, à l'artisanat et aux divers métiers non structurés apportant un revenu monétaire immédiat pour faire vivre leurs familles. Cependant l'accès aux ressources de production n'est pas facile. Malgré la possession d'une capacité de travail admirable, les femmes se heurtent à l'acquisition des ressources naturelles et du capital de risque qui constitue une base importante pour la réussite de ce genre d'activité d'appoint. La majorité des femmes n'ayant pas de revenu salarial ou autres revenus permanents, l'accès au crédit se présente comme un tabou. Cela est dû à plusieurs facteurs dont les plus fréquents se résument par le manque de garantie, l'absence ou l'insuffisance d'information et de formation en matière de crédit, la sous-estimation par les banquiers des femmes dans les affaires, etc. Pour faire face à cette situation, les organisations non gouvernementales (ONG) extérieures ayant des projets de développement dans le pays octroyaient de temps en temps des crédits aux femmes ou les avalisaient auprès des banques. Mais une fois que le projet en question arrive à terme, cette activité d'appui aux femmes s'arrête sans laisser aucune structure de continuité. Le Centre de formation et de recherche coopératives et le ministère de la Jeunesse et du Mouvement associatif prennent la relève en avalisant les coopératives et les groupements (y compris ceux des femmes) auprès des banques populaires. Toutefois leur soutien reste encore insignifiant face au problème. C'est dans cette optique qu'en mai 1987, pour tenter de briser ce mythe à l'égard des femmes en matière d'accès au crédit, l'association «Duterimbere» («Allons de l'avant») fut créée par un groupe de femmes intellectuelles, en tant qu'organisation locale sans but lucratif. Celle-ci vient se joindre à d'autres intervenants qui déploient des efforts pour relever le défi d'inaccessibilité des femmes au crédit. Préoccupée par ce problème, nous partirons de l'analyse des services de l'association Duterimbere à l'égard des femmes pour pouvoir apprécier en quoi Duterimbere se distingue d'autres ONG ou structures d'appui aux femmes. Le projet de création d'un service d'épargne et de crédit que nous nous proposons d'intégrer parmi les services de Duterimbere serait, à notre avis, d'un apport non négligeable et viendrait parachever le soutien de Duterimbere aux femmes, au moins en ce qui concerne les petits crédits.

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La République du Zaïre est l'un des pays en développement qui traversent une crise économico-financière très profonde. De plus, les principales politiques de développement appliquées jusqu'à ce jour se sont révélées inappropriées et inefficaces. Les banques sont peu intéressées à collecter les petites épargnes des ménages, surtout lorsque ceux-ci sont situés dans des agglomérations rurales. Aux déficiences structurelles du marché de l'épargne, il faut ajouter le mur de méfiance auquel se heurtent les autorités monétaires du pays, les expériences du passé ayant découragé le public zaïrois. Enfin, le recours à l'endettement externe entraîne la prise de contrôle des leviers de la politique économique zaïroise par les super-structures financières internationales. Par conséquent, il s'impose l'utilité de penser à la conception de politiques plus appropriées en vue de rectifier la tendance actuelle. A cet égard, les coopératives d'épargne et de crédit devraient être un outil à privilégier dans la réorganisation des structures de la mobilisation et de la canalisation de l'épargne pour un meilleur autofinancement du développement local.

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Face aux difficultés auxquelles sont confrontées pratiquement toutes les économies mondiales, ce mémoire propose dans le cas spécifique du Cameroun une modeste solution visant à résorber l'état de crise qui traverse l'ensemble de notre système financier. La crise des institutions financières camerounaises est caractérisée à la fois par la défaillance et la dégradation du secteur bancaire moderne, ainsi que par l'insuffisance de mécanismes adaptés à la collecte de l'épargne intérieure. Compte tenu de cette situation on ne peut plus alarmante, il apparaît inévitable et propice en raison même du caractère concret des problèmes de dysfonctionnement, qu'il faille réorganiser en profondeur les mécanismes de gestion et de collecte de l'épargne traditionnelle en les adaptant plus sainement non seulement aux exigences réelles de développement, mais surtout aux mentalités et aux habitudes de la population camerounaise. En d'autres termes, il est temps que les autorités camerounaises, de concert avec les autres agents économiques songent à une nouvelle pratique bancaire qui corresponde véritablement à la majorité des préoccupations socio-économiques de la population. Dans cette perspective, la ligne directrice de notre sujet de recherche repose sur un processus de recyclage local de l'épargne privée, dans le but de créer un cadre monétaire et financier optimal pour l'épargne et le crédit. Comme c'est le cas dans les économies en voie de développement, nous pensons que les comportements d'épargne au Cameroun demandent aussi à être développés et surtout orientés, pour que nos décisions individuelles d'investissement correspondent aux objectifs globaux de la production nationale. C'est dans ce sens que les institutions monétaires et financières se doivent de jouer un rôle déterminant. Les pays membres de la zone BEAC ont cette particularité qu'ils coexistent dans leurs économies des secteurs financiers formels et informels, dualistes ou complémentaires. Au Cameroun en l'occurrence, le système financier formel comprend outre la Banque Centrale, des banques commerciales, des banques de développement, ainsi que des institutions financières non monétaires. En marge à ces systèmes formels, existent des systèmes financiers informels caractérisés principalement par les tontines. Les deux types d'organisations concourent à leur manière et suivant leurs pratiques de fonctionnement au financement de l'économie, tant au niveau de la mobilisation des ressources (collecte de l'épargne) que de la distribution des liquidités (octroi de crédit). Le défi de ce mémoire consiste à présenter une approche plausible de développement économique et social basée sur une liaison effective entre les deux systèmes financiers.

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La biodiversité est une ressource essentielle à la vie humaine sur terre. En effet, elle fournit une multitude de biens et de services dont la société moderne dépend. Toutefois, les pressions anthropiques grandissantes sur les milieux naturels constituent un réel danger pour la santé de la biodiversité mondiale. Parmi ces pressions, il y a l’industrie minière. Afin de diminuer cet impact négatif, plusieurs compagnies, gouvernements et organisations mettent en place des programmes de compensation de la biodiversité. Ces programmes peuvent se réaliser sous plusieurs formes, dont trois qui sont analysées dans cet essai : les projets sur mesure, les banques de compensation et les frais compensatoires. L’objectif de cet essai est d’évaluer la performance de ces trois types de programmes de compensation de la biodiversité afin de déterminer lequel a la meilleure performance selon les critères d’analyse choisis. Les résultats de l’analyse démontrent clairement que les projets sur mesure sont le type de programme qui performe le mieux parmi les trois types à l’étude et selon les critères d’analyse définis. En effet, les projets sur mesure se distinguent notamment en raison du lien direct entre le site dégradé et le site de compensation et par l’implication des parties prenantes qui accompagne normalement ces projets. Les deux autres types de programmes ont eu une moins bonne performance, surtout dans le cas des frais compensatoires. Ce dernier a eu le moins bon résultat, notamment en raison de la dissociation des compagnies minières quant à la réalisation des compensations et du manque d’encadrement des programmes. Les conclusions de l’analyse permettent donc de constater que, lorsque possible, les projets sur mesure sont le meilleur choix en matière de compensation de la biodiversité et qu’ils devraient être appliqués en priorité par rapport aux deux autres types de programmes. De façon générale, indépendamment du type de programme utilisé, quelques recommandations ont été suggérées. Il est notamment recommandé d’assurer l’implication des parties prenantes, d’adhérer à la hiérarchie de mitigation et de miser sur l’équivalence.