143 resultados para intervention en milieu scolaire
Resumo:
En première partie de cette recherche, nous présentons la problématique des enfants en difficulté de comportement. D'une part, nous exposons les conséquences personnelles, éducatives et sociales des élèves ayant des difficultés de comportement et, d'autre part, les conséquences pour les pairs et les adultes qui doivent composer avec ces élèves. Ensuite, nous rapportons deux solutions possibles pour aider ces enfants : les programmes d'habiletés sociales destinés aux enfants ayant des difficultés de comportement ainsi que la recherche de solutions dans la pratique des enseignants. Par la suite, nous présentons une brève historique de la gestion de classe et des différents cadres théoriques pour finalement présenter le choix de notre cadre théorique.
Resumo:
Cette étude de clientèle avait comme premier objectif de décrire les caractéristiques personnelles et familiales pour l'ensemble des jeunes qui séjournent en foyer de groupe au Centre jeunesse de l'Estrie. Le deuxième objectif de cette étude était de d'identifier les caractéristiques personnelles et familiales des jeunes des foyers de groupe inscrits au programme des familles d'accueil associées. Les jeunes qui ont participé à cette étude ont été recrutés dans les trois foyers de groupe du Centre jeunesse de l'Estrie. La proportion des jeunes qui ont accepté de participer est de 88%. Au total, 22 jeunes soit 15 adolescents et 7 adolescentes âgés entre 12 et 17 ans ont été rencontrés dans le cadre d'une entrevue structurée pour répondre à nos questionnaires. Différents types de questionnaires ont été utilisés pour évaluer les caractéristiques sociofamiliales et personnelles de ces jeunes. Ces questionnaires portaient sur la composition de la famille, les relations parents-enfant (qualité de la relation, fréquence des contacts, soins et surprotection reçus), la violence conjugale, la présence de problèmes avec la justice, de consommation d'alcool ou de drogue chez les membres de la famille, les problèmes de comportement des jeunes, leur consommation d'alcool et de psychotropes, leur cheminement scolaire, leur histoire de placement, la composition de leur réseau social de soutien, la présence d'idéations suicidaires, d'abus sexuels et la violence qu'ils ont subie par les pairs et les adultes. Les principaux résultats obtenus nous apprennent que ces jeunes ont en moyenne 14,8 ans. La proportion de garçons placés en foyer de groupe est plus élevée (68,2%) que la proportion de filles (31,8%). La moitié des jeunes (50%) perçoivent présenter des troubles de comportements extériorisés (agirs délinquants, comportements agressifs). La proportion des jeunes qui présentent des troubles intériorisés (retrait social, complaintes somatiques, anxiété et dépression) est presque aussi élevée (45,5%). Cette constatation nous amène à nous préoccuper de l'importance accordée à ce type de troubles dans le suivi clinique des jeunes puisque ces troubles passent souvent inaperçus lorsqu'ils sont accompagnés d'agirs délinquants ou agressifs chez le jeune ou chez les autres jeunes du foyer de groupe. De plus, 31,8% des jeunes perçoivent présenter des troubles de comportements intériorisés et extériorisés. Du côté de la consommation de psychotropes, 95,2% des jeunes avouent en avoir déjà fait usage au cours de leur vie. De ce nombre, 65% des jeunes avouent en consommer sur une base occasionnelle et seulement 33,3% avouent en consommer sur une base régulière. Par ailleurs, ces jeunes ont un faible réseau social de soutien; ils ont en moyenne 6,3 personnes autour d'eux réparties dans 2,8 catégories. Les caractéristiques du passé des jeunes placés en foyer de groupe révèlent qu'ils ont vécu des événements lourds de conséquence. Tout d'abord, l'âge moyen des jeunes au premier placement est de 9,5 ans. Ils ont cumulé en moyenne 53,6 mois en milieux substituts et ils ont connu 6,1 milieux différents. La proportion des jeunes ayant des idéations suicidaires s'élève à 40,9%. Parmi les adolescentes interrogées, 71,4% ont vécu au moins un épisode d'abus sexuel. Une proportion de 40,9% des jeunes rapportent avoir subi de la violence d'une intensité importante (score de 10 points sur une possibilité de 20) de la part des adultes qui se sont occupés d'eux. Aussi, ces jeunes ont un passé scolaire empreint d'échec: 86,4% des jeunes ont doublé au moins une armée scolaire. De plus, ces jeunes fréquentent un centre de jour depuis 35,8 mois en moyenne. Enfin, 71,4 % des jeunes ont le projet de compléter au moins leurs études secondaires. L'étude des caractéristiques familiales nous apprend que la plupart des jeunes (81,8%) ont maintenu un contact fréquent avec au moins un parent. La moitié des jeunes désignent leur mère dans leur réseau social de soutien. En fait, les jeunes ont une meilleure relation avec leur mère qu'avec leur père. La relation avec leur père est soit détériorée ou absente pour la majorité des jeunes. Cependant, la qualité de la relation avec la mère est passable. En fait, la moitié des répondants (52,6%) ont reçu dans leur enfance des soins insatisfaisants de la part d'au moins un parent et ils ont aussi subi de la surprotection (80%) c'est-à-dire du contrôle, de l'intrusion ou du maintien de comportements dépendants de la part de leur parent. Enfin, la majorité des jeunes (68,2%) proviennent d'une famille non traditionnelle (soit monoparentale ou recomposée). Une proportion de 52,4% des jeunes ont été témoins assez fréquemment de violence conjugale. De plus, les familles de ces jeunes comptent au moins un membre de la famille aux prises avec des problèmes de justice (68,2%) et des problèmes de consommation de drogues (45,5%). Le deuxième objectif de cette étude visait à identifier les caractéristiques plus spécifiques d'un sous-groupe de jeunes qui participent déjà au nouveau projet de familles d'accueil associées. Quatre jeunes (groupe 2) avaient été ciblés à cause de leur difficulté d'insertion dans un milieu plus normalisant. Ces jeunes ont cumulé plusieurs échecs de placement vers des familles d'accueil. Les caractéristiques qui les distinguent des autres jeunes qui ne participent pas au programme (groupe 1) sont essentiellement liées à leur histoire de placement. Tout d'abord, ils étaient beaucoup plus jeunes au moment du premier placement (groupe 1= 10,8 ans, groupe 2= 3,8 ans). Ils ont connu 9 milieux substituts différents alors que les autres n'en ont connu que 5,4. Ils ont séjourné 105 mois en milieux substituts comparativement aux autres jeunes qui ont cumulé en moyenne 42,2 mois en milieux substituts. Aussi, la proportion du temps passé en milieux substituts au cours de leur vie est plus élevée (61,4%) chez les jeunes inscrits au programme que chez les autres jeunes des foyers de groupe qui ne sont pas inscrits dans ce programme (23,6%).
Resumo:
Croyant que la connaissance approfondie du style attributionnel des élèves inscrits au cégep pourrait être un pas de plus vers la connaissance des processus psycho-cognitifs de l'élève en situations d'apprentissage scolaire et également une piste d'intervention pour réduire les abandons et les échecs au collégial, nous avons élaboré et validé un questionnaire étudiant les attributions causales reliées à des situations scolaires, le QACSS. La présente recherche correspond à la première étape d'une étude portant sur le style attributionnel des cégépiens. Nous basant sur la théorie des attributions de Weiner et sur l'étude expérimentale de l'ASQ (Attributionnal Style Questionnaire) de Peterson et al. (1982), nous avons élaboré et procédé à l'expérimentation du QACSS auprès de 317 élèves de niveau collégial, inscrits dans divers programmes collégiaux, au secteur régulier. Nous présentons et analysons, dans ce rapport, les résultats obtenus lors de notre étude de validité et de fidélité et nous discutons des principales questions surgies lors de cette analyse. En conclusion, nous affirmons que le QACSS peut être considéré comme un outil fiable de la mesure des attributions causales reliées aux situations scolaires.
Resumo:
La réalité scolaire au Québec est un sujet d'actualité depuis quelques temps. En effet, on observe une préoccupation de plus en plus grande à remettre en question le fonctionnement scolaire lorsque l'on regarde les chiffres de décrochage scolaire au secondaire: quatre Québécois sur dix quittent aujourd'hui l'école sans diplôme d'études secondaires (Gruda, 1991). Phlegar (1987) identifie différents facteurs qui amènent les adolescents à délaisser l'école, lesquels se situent à quatre niveaux: académique, scolaire et social, familial et personnel. Selon l'auteure, dès l'entrée scolaire, nous pouvons observer certaines de ces caractéristiques chez les enfants. Pour favoriser une expérience de succès et ainsi développer une motivation à apprendre dans un cadre formel d'enseignement, quand peut-on dire alors qu'un enfant est prêt à intégrer l'école? Le ministre de l'éducation du Québec, monsieur Michel Pagé (Montpetit, 1991), considère l'importance de l'âge chronologique pour déterminer le temps propice à l'entrée scolaire selon un document préparé en 1988 par la Direction des études économiques et démographiques du ministère de l’Éducation. D'après cette recherche interne, l'enfant jeune (celui qui a commencé jeune sa scolarité par dérogation scolaire ou celui dont l'anniversaire se situe entre le premier juillet et le 30 septembre) démontre plus de probabilité de reprendre une année scolaire au primaire et la première année du secondaire que les autres enfants. Toujours selon cette étude, Gagnon (1991) rapporte que les enfants qui entrent à l'école à six ans précis (les enfants jeunes) seraient plus nombreux à persévérer. Malgré cette donnée, le ministre a envisagé l'éventualité de retarder l'entrée scolaire des enfants et de mettre la date d'admission au 31 mai plutôt qu'au 30 septembre comme c'est le cas actuellement (Projet, 1991; Lessard, 1991). Ce dernier considère, en effet, qu'un retard d'un an dans l'entrée à l'école de ces enfants contribuerait à réduire le nombre d'élèves qui redoublent de même que le nombre de ceux qui décrochent du système plus tard. Mais cette étude interne démontre aussi qu'il n'y a aucune relation entre le mois de naissance et la probabilité d'accéder au diplôme d'études secondaires. Ce désir de changement entraîne beaucoup de réactions dans le milieu éducatif, certaines favorables et d'autres non. M. Pagé, devant ces réactions, a ouvert la porte à la possibilité d'utiliser une formule d'évaluation individuelle pour les cas limites. Ce que la Fédération des Commissions Scolaires du Québec (F.C.S.Q.) et la Centrale de l'enseignement du Québec (C.E.Q.) qualifient d'utopie. L'âge d'admission est pour la F.C.S.Q. le seul critère objectif d'admission (1991). Nous remarquons donc que ce débat est principalement centré sur un critère unique de sélection concernant l'entrée scolaire: l'âge chronologique. Mais en existe-t-il d'autres? Ainsi, à partir de l'existence de différentes positions fermes des instances concernées par la formation académique des enfants et des modalités qui régissent l'entrée scolaire, cet essai a pour objectif l'identification des prédicteurs de réussite scolaire pour les enfants à leur entrée au primaire. Qu'il s'agisse d'enfants qui ont des risques de troubles d'apprentissage en lecture (Fedoruk, 1989), d'enfants qui sont doués et qui bénéficieraient d'une dérogation scolaire pour l'âge d'admission (Proctor,Black & Feldhusen, 1986; Proctor, Feldhusen & Black, 1988), ou des enfants qui répondent au critère chronologique d'admission scolaire (Phlegar, 1987), tous ces chercheurs s'entendent pour dire que les performances académiques sont influencées par différents facteurs qui concernent l'enfant et le milieu d'appartenance. De plus, les Gouverneurs et le Président américain adoptaient en février 1990 une série d'objectifs nationaux concernant l'éducation pour l'an 2000 aux États-Unis dont le premier étant que tous les enfants soient prêts à apprendre à leur entrée scolaire primaire (Haycock, 1991). L'équipe de recherche chargée de développer cet objectif (Prince, 1992) considère, dans ses recommandations qu'un système d'évaluation doit comprendre plusieurs dimensions s'intégrant dans les cinq sphères de développement de l'enfant (physique, socio-affectif, style d'apprentissage, langage, cognitions et connaissances) et son environnement (parents et professeurs). Et c'est justement ce que notre étude veut établir. Nous verrons, dans un premier temps, la nature du problème ainsi que l'objectif de la recherche et le cadre théorique qui servent de charpente à la compréhension de cet objet d'étude. Viendront ensuite l'identification du modèle de recension des écrits utilisé suivi des informations concernant la recherche des études scientifiques. Nous ferons ensuite le résumé et l'analyse des recherches primaires retenues en tenant compte des qualités méthodologiques et métrologiques. Nous synthétiserons ces informations pour retenir les résultats valides afin de faire le point sur les résultats disponibles à ce jour. Nous terminerons avec une discussion sur la pertinence des résultats, les limites de l'étude de même que des suggestions concernant de futurs domaines d'investigation.
Resumo:
[...] J'ai toujours cru à l'importance de la lecture pour le développement d'un enfant et je me suis souvent interrogé sur ma propre approche pédagogique de la lecture. De plus, j'ai souvent constaté un certain désintéressement des jeunes vis-à-vis la lecture, effet probable d'une forte concurrence due à des activités qui captent plus leurs intérêts. Toujours est-il que désirant travailler dans ce domaine de la lecture, ne sachant trop quelles orientations donner à ce travail, j'ai entrepris une certaine réflexion avec mon directeur d'essai M. Raymond Hébert. Lors de discussions que je dirais orientées par M. Hébert, j'ai eu le goût d'approfondir ou même, jusqu'à un certain point, de découvrir les intérêts en lecture de mes propres élèves. Comme beaucoup de pédagogues, il ne m'était jamais venu à l'idée de chercher à savoir ce vers quoi s'orientent leurs goûts en lecture. Donc, dans ce travail, j'ai cherché à comprendre " l'enfant lecteur " que je côtoie quotidiennement. Je ne parle pas de techniques de lecture. Je ne cherche pas à corriger des lacunes ou encore à trouver des réponses à leur plus ou moins grand intérêt pour l'activité de lecture. J'ai voulu avant tout résoudre un problème bien précis pour moi, la connaissance des intérêts propres de mes élèves pour la lecture. Laissant de côté certaines intuitions quant aux intérêts des enfants en lecture, j'ai entrepris d'en faire une certaine analyse par une enquête la plus exhaustive possible auprès de quelques 64 élèves avec lesquels je travaille. Puis en deuxième partie, on trouvera un énoncé de principes qui devraient guider notre action pédagogique dans nos activités scolaires de lecture. De plus, ce qui m'a grandement aidé à mettre de l'ordre ou à clarifier mes idées, sont les nombreuses lectures suggérées par mon directeur d'essai. J'y ai trouvé une nouvelle vision du domaine de la lecture et surtout du phénomène complexe des motivations et besoins à lire chez l'enfant en développement.
Resumo:
Cette recherche, effectuée à l'automne 1987, auprès d'élèves en difficulté d'apprentissage au niveau collégial avait comme objectif principal de vérifier si les élèves qui avaient eu un suivi-intervention de groupe auraient respecté leurs conditions (contrats) plus que les élèves qui n'ont pas eu de suivi-intervention au cours de cette même période. Une approche de type expérientiel basée sur la théorie du double axe a été utilisée pour structurer l'apprentissage cognitif et affectif des élèves choisis. L'idée maîtresse de cette approche s'inspire d'auteurs américains, dont les concepts ont été repris par Limoges au Québec. Enfin une méthodologie utilisant la prise de conscience (affective et cognitive) a été employée pour stimuler l'expérience des participants en les aidant à nommer et à verbaliser ce qu'ils ont symbolisé au cours de l'expérience de groupe. Élèves ayant abandonné ou échoué la moitié ou plus de leurs cours à l'hiver 1987 (article 33). Les élèves avaient à signer un contrat stipulant le nombre de cours à réussir. Deux groupes d'élèves ont été choisis pour faire l'expérience i.e. le groupe expérimental. Les élèves qui n'ont eu aucune consultation individuelle ou de groupe formeront le groupe contrôle. Le groupe expérimental a été rencontré cinq fois durant la session et la durée des rencontres de groupe était de trois heures. Chacune des rencontres incluait des activités et des discussions autour d'une situation pédagogique insatisfaisante que vivaient les participants. De plus, chaque élève du groupe expérimental avait à faire des exercices d'intégration cognitive après chacune des rencontres et ce, autour des thèmes suivants: - réactions face au programme, - qu'est-ce que j'ai aimé? - qu'est-ce que je n'ai pas aimé? - ce que je retiens, - ce qui se dégage, - les apprentissages, les prises de conscience, - les sentiments, les craintes, les empêchements ... Pour sa part, le groupe contrôle n'a pas fait ces activités . Pour conclure, on a remarqué que les élèves qui ont eu un suivi-intervention ont respecté leur contrat dans une proportion nettement plus grande. En effet, le taux d'amélioration s'élève à 116% suite à cette intervention de groupe.
Resumo:
Cette étude s'inscrit dans le cadre d'une recherche universitaire dans le domaine de l'éducation. Le but ciblé par celle-ci est d'évaluer l'impact ou l'effet d'un programme d'intervention sur les jeunes décrocheurs. Le programme d'intervention choisit est un programme gouvernemental fédéral, intitulé "Atelier d'orientation au travail (A.O.T.)". Il fait partie des programmes Défi et est parrainé par le ministère de l'Emploi et Immigration Canada, sous le département du développement de l'emploi. Le programme A.C.T a vu le jour en 1985 et a donc à son actif quatre ans d'opérations. Le principal objectif de ce programme est de prévenir l'abandon scolaire au secondaire. La présente recherche vise à fournir un éclairage particulier de l'impact ou effet qu'a ce programme sur la perception que se fait un jeune de son intérêt et de sa motivation à fréquenter l'école. À cet égard, certains étudiants du deuxième cycle du secondaire ont étés sondés à deux reprises par l'entremise du test de perception appelé; "Prédiction d'abandon scolaire (P.A.S.)". Ils ont passé ce test avant et après l'expérimentation du programme d'intervention A.O.T. Le test P.A.S. donne un indice sur la prédisposition d'abandon scolaire en sondant trois sections distinctes de la vie du jeune. La première partie permet de recueillir des informations sur le vécu du jeune à l'école, la deuxième sur l'aspect personnel et la troisième sur ce qui a trait à sa famille. […]
Resumo:
Ce travail a eu pour point de départ les commentaires presque toujours négatifs prononcés par beaucoup d'intervenants du milieu de l'enseignement qui ont eu à vivre cette nouvelle réalité qu'est l'intégration des élèves en difficulté d'apprentissage et d'adaptation. J'ai pensé qu'il serait intéressant de me pencher sur ce nouveau vécu qui semble causer tant de remous dans le système. Compte tenu des nombreux commentaires qui semblent venir de partout, j'ai donc décidé de faire une analyse de la situation mais en utilisant les données contenues dans ce qui a été écrit sur le sujet. Ce travail est entre autre le résultat des différents ouvrages que j'ai consultés. Je vais donc essayer de synthétiser et d'analyser le fruit de mes lectures, d'analyser et d'interpréter la recherche et le questionnement que j'ai fait dans le milieu même où se vit l'intégration. Il sera intéressant de voir si les principes et les théories écrites collent à la réalité et au vécu du milieu. J'espère que les informations que contiendra ce travail pourront servir à jeter un peu de lumière sur cette nouvelle réalité avec laquelle le système scolaire doit s'harmoniser et qui se nomme «intégration des élèves en difficulté d'apprentissage et d'adaptation».
Resumo:
De nombreuses recherches (Pyle, 1918; Graham, 1926; Sandiford et Kerr, 1926; Lesser, Fifer et Clark, 1965; Vernon, 1982; voir Chan et Vemon, 1988) ont montré que les immigrants chinois ont de meilleures performances en mathématiques qu'en lettres (langues et sciences humaines dans le système nord-américain), et que leurs performances en mathématiques sont également meilleures que celles des nord Américains non-chinois. La plupart de ces recherches ont essayé d'expliquer cette performance par l'existence d'une différence du rapport à l'environnement spatial chez des Chinois (Gwiazda, Birch et Held, 1981; in Pêcheux, 1990), par l'impact de l'apprentissage précoce des particularités propres à l'écriture et aux structures des langues asiatiques (Hatta, 1978 et 1981; Nomura, 1981; Akiyama, Takei et Saito, 1982; Chan et Vernon, 1988; Iwawaki et Vernon, 1988), ou bien par la génétique (Gesell,1934; voir Eggen et Kauchak, 1992). Pour notre part, nous croyons que la motivation par rapport à l'apprentissage privilégiée de certaines matières forme une cause importante de ces différences. Ainsi, la présente recherche a pour but d'examiner l'influence de certaines composantes de la motivation sur la performance et la réussite scolaire en mathématiques chez des enfants immigrants chinois. [...]
Resumo:
Cette recherche tente d'explorer et de décrire les pratiques de planification à caractère interdisciplinaire chez des enseignantes et des enseignants du primaire. Quatre enseignantes et enseignants du premier cycle de la Commission scolaire catholique de Sherbrooke ont planifié devant nous. L'analyse, qui s'apparente à une étude de cas, révèle diverses informations en regard du processus de formalisation de la planification observé, des objets sur lesquels porte la planification à caractère interdisciplinaire et de l'opérationnalisation de l'interdisciplinarité. Les résultats sont discutés selon ces trois angles d'étude.
Resumo:
Ce rapport est en accord avec de nombreux travaux sur l'enseignement des sciences qui insistent sur l'importance de partir des connaissances de l'enfant. Le projet d'apprentissage des sciences au primaire qui est le plus élaboré et qui part des idées des enfants est néo-zélandais (Harlen, 1988). Dans ce projet, les guides du maître ont été réalisés après une période de recherche sur les problèmes de l'enseignement et de l'apprentissage des sciences dans les classes primaires. Les impératifs mis de l'avant par ce projet étaient de préparer des activités en classe correspondant davantage au questionnement de l'enfant; de permettre à l'enfant de poser ses propres questions et de mener ses propres recherches; enfin, de ne pas laisser l'enfant seul pour tirer des conclusions et de ne pas l'obliger à accepter des conclusions non rattachées à son expérience personnelle. L'enseignement des sciences doit parvenir à éveiller l'élève, à le rendre plus mûr affectivement et intellectuellement en développant son esprit critique. Cet enseignement doit amener un savoir réinvestissable dans la vie quotidienne, car c'est cette absence de culture scientifique, qui aggrave le sentiment d'impuissance, que l'enfant éprouve une fois adulte devant la situation du monde qui l'environne et qui limite ses capacités d'assimilation et d'adaptation (Astolfi et al. 1978). Cet enseignement doit aussi faire naître chez l'élève le désir d'explorer, d'expérimenter et de laisser libre cours à sa créativité personnelle par le développement d'attitudes. Ces considérations générales nous ont conduit à élaborer (figure 1) dans un premier chapitre une problématique où nous tracerons les grandes lignes des problèmes posés par notre sujet de recherche et la méthodologie retenue. L'apprentissage pose des difficultés tant au niveau de l'élève que de l'enseignant et du savoir. Nous tenterons de cerner ces difficultés et de les expliquer dans un second chapitre. Un troisième chapitre nous amènera à développer brièvement deux approches de la créativité et à définir celle que nous choisissons et pourquoi. Une fois les problèmes circonscris par rapport à la réalité existant dans l'apprentissage scolaire, le dernier chapitre traitera de notre modèle théorique d'intervention didactique où la créativité intervient au niveau de l'objet d'apprentissage, de l'élève et de l'enseignant.
Resumo:
L'objectif de cette étude est d'évaluer les liens entre les variables familiales et les élèves fortement à risque de décrochage scolaire. Deux types de variables familiales sont abordés dans ce mémoire, il s'agit des variables reliées aux pratiques éducatives et des variables environnementales. L'échantillon est composé de 42 élèves présentant de graves difficultés d'apprentissage. Ces élèves proviennent du programme I.S.P.M.T. (Insertion sociale et professionnelle au marché du travail) de l'école secondaire St-Jérôme de la région des Laurentides. Les sujets ont été évalués avec le Questionnaire de renseignements généraux et le Family Environment Scale (Moos & Moos, 1981). Durant l'année scolaire, 25 de ces sujets ont décroché et 17 ont persévéré. Ainsi, une comparaison entre les élèves persévérants et les décrocheurs fut effectuée. Tout d'abord, le test du khi-deux (Pearson) fut utilisé afin d'évaluer le lien entre certaines variables (niveau socio-économique de la famille et élèves persévérants et décrocheurs). Auprès de l'échantillon, les résultats indiquent qu'il n'y a pas de différence significative au niveau socio-économique de la famille dans le fait de poursuivre ou non ses études. Par la suite, le test non-paramétrique de Mann-Whitney nous a permis de vérifier si nos deux groupes (élèves persévérants et décrocheurs) différaient l'un de l'autre sur les trois dimensions du Family Environment Scale (Moos & Moos, 1981). Certains résultats obtenus aux différentes sous-échelles de ce questionnaire sont significatifs. De façon générale, les résultats indiquent que les élèves persévérants ont un degré d'engagement, d'aide et de support entre les membres de leur famille supérieur à celui des familles des décrocheurs. Pour l'ensemble du questionnaire, les rangs moyens obtenus par les élèves persévérants sont supérieurs à ceux des décrocheurs. En comparaison au milieu familial des élèves décrocheurs, les résultats suggèrent que le milieu familial des élèves persévérants est caractérisé par de meilleures relations parents-enfant, entraînant ainsi un climat de vie familiale recherché.
Resumo:
Le problème de la transition entre le monde scolaire et celui du travail constitue une réalité d'intérêt international. Différentes recherches aux États-Unis et partout dans le monde sans compter les études des organismes comme l'Organisation de Coopération et de Développement Économiques et le Conseil de l'Europe soulignent cette nécessité de préparer les jeunes à la vie active et ce, dès le moment où ils fréquentent le milieu institutionnel (O.C.D.E., 1981). Pour ces jeunes, le passage de l'école à la vie de travail s'avère essentiel, leur garantissant ainsi une certaine autonomie vis-à-vis le système économique tout en optimisant leur contribution au développement de la société (O.C.D.E., 1977a, 1977b). Malheureusement, les plus récentes politiques de formation professionnelle des jeunes au Québec démontrent par le biais d'un document publié par le ministère de l'Éducation (1982) qu'il existe un large fossé entre ce que l'école enseigne et ce que les jeunes doivent connaître. De ce fait, elles reconnaissent l'importance de relier le milieu institutionnel au monde du travail. [...]
Resumo:
Depuis le début du 20e siècle, plusieurs chercheurs (assez originaux il va s'en dire), provenant de disciplines différentes, ont exploré cette avenue de l'humour en démontrant certaines théories concernant son impact en intervention. De la psychanalyse à la sexologie en passant par la philosophie et la thérapie, pour n'en nommer que quelques-uns, tous ont mis leur grain de sel dans cet engrenage humoriste. Ainsi, dans le milieu hospitalier, on croit que les professionnels de la santé hésitent à utiliser l'humour avec les patients. Le contexte sérieux de la souffrance, l'image respectable du professionnel et la question du conservatisme religieux inhérent à la pratique infirmière constituent les trois facteurs expliquant ce fait. En psychanalyse, Freud (1929) indique que l'humour implique un processus de total défoulement. Bergson (1940), quant à lui, après l'avoir défini comme étant un geste social, nous explique que par l'humour, l'être humain réussit à se dégager émotivement de la dure réalité de l'existence, et en arrive, tout comme le mentionne la sexologue Claire Bouchard (1993), à dédramatiser les situations difficiles. Fry (1987) affirme pour sa part que le paradoxe fait partie intégrante de l'humour, et ce, dans le monde entier. Certains médecins, dont le Dr Drouin concluent quant à eux que l'humour, enfin le rire, en favorisant la synchronisation des deux hémisphères cérébraux, permet à l'humain de prendre des décisions à la fois logiques et intuitives. Et qu'en est-il de l'humour en lien avec la créativité ? Si pour Koestler (1964) l'humour constitue un type de créativité, Freud (1929) le relie au processus créateur par leur base commune, c'est-à-dire, le fantasme du retour à l’enfance. Le service social ne sera pas en reste, car aussi curieux, insolite et surtout paradoxal que cela puisse paraître aux yeux de certains, cet essai porte sur l'humour en protection de la jeunesse. Est-il possible ou illusoire de penser que cet outil qu'est l'humour peut contribuer, entre autres, à créer ou améliorer la relation de confiance entre l'intervenant et le client, et ce, dans le contexte tout à fait particulier qu'est la protection de la jeunesse ? À ce sujet, nous avons donné la parole à huit personnes (quatre clients et quatre intervenants) rattachés au Centre jeunesse de l'Estrie. Au terme de ces entrevues, nous avons analysé plusieurs éléments qui ont particulièrement capté notre attention. Nous avons relevé l’importance pour les intervenants de savoir doser l'humour. Nous avons donc défini quatre types de dosage l'humour, dont un dosage qualitatif, un dosage temporel, un dosage humaniste, et enfin, un dosage quantitatif. Nous avons également relevé un type de rapport à l'humour différent d'un participant à l'autre. Certains mettent ainsi l'emphase sur la complicité, d'autres sur le pouvoir que l'on peut obtenir par l'humour. Ah! Le pouvoir! L'humour implique donc, dans certaines situations une prise de pouvoir négative, mais aussi, et heureusement, dans certains cas, une prise de pouvoir positive. De même, l'humour procure à l'occasion une forme de protection positive ou négative (fuite) à son utilisateur, qu'il soit intervenant ou client. Enfin, ce qui ressort principalement de cette recherche exploratoire, c'est combien les participants, autant les clients que les intervenants ont un immense besoin d'humour dans leur vie. C'est une survie pour les clients face à ce qu'ils vivent par rapport à la protection de la jeunesse et à leur situation familiale, et pour les intervenants qui évitent entre autres l’épuisement professionnel.
Resumo:
[…] Nous avons voulu, à l'aide de la documentation existante, vérifier s'il existait un lien entre le retard scolaire et la vie en milieux défavorisés. Il devenait alors nécessaire de savoir ce que l'on donne comme étant l'explication des causes de ces inégalités et de prendre connaissance des diverses initiatives prises pour soutenir les élèves issus de milieux défavorisés. Pour mieux circonscrire le phénomène de l'échec scolaire dans ces milieux, il convient de s'intéresser d'abord au fonctionnement du système scolaire. De façon à mieux comprendre notre système d'éducation, son rôle dans la société et son impact sur le retard scolaire en milieux défavorisés, nous analyserons certains concepts et modèles théoriques d'approches en éducation. L'analyse d'une recherche en milieux défavorisés fournira des données objectives quant à l'explication des écarts entre milieux socio-économiques au niveau de la réussite scolaire ainsi que sur l'évaluation des interventions scolaires en milieux défavorisés. Ces éléments de recherche permettront de dégager des pistes d'action porteuses d'espoir de succès en matière d'intervention auprès des élèves en milieux défavorisés. Ces pistes d'action pourraient inspirer un projet politique d'école démocratique. Mais, faisons d'abord un survol rapide des idées dominantes en la matière.