85 resultados para Formation initiale des maîtres
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La tradition lexicographique de langue française opère, en théorie, une séparation stricte entre noms communs et noms propres. Or, dans les faits, cette séparation touche surtout les noms propres de lieux et de personnes. En effet, l'observation des articles du vocabulaire politique révèle un nombre important de noms propres d'une autre nature dans les pages de dictionnaires, comme des noms propres d'institutions, de partis politiques ou d'événements et de périodes historiques. Qui plus est, ces noms propres reçoivent souvent un traitement lexicographique comparable à celui des noms communs. Toutefois, ce traitement n'a pas encore fait l'objet d'une étude approfondie. Afin de faire la lumière sur le traitement lexicographique des noms propres du vocabulaire politique, nous avons procédé à une analyse de ces noms propres à travers quatre dictionnaires généraux de langue française : Le Nouveau Petit Robert 2007 (version électronique), Le Petit Larousse Illustré 2007 (version électronique), le Dictionnaire du français Plus - À l'intention des francophones d'Amérique (1988) et le Dictionnaire québécois d'aujourd'hui (1992). Nous avons d'abord mis sur pied une typologie des noms propres du vocabulaire politique susceptibles d'être définis dans les dictionnaires généraux de langue française; puis nous avons relevé ces noms propres dans les dictionnaires à l'étude. Il ressort de ce relevé que le nombre de noms propres du vocabulaire politique dans les dictionnaires est assez élevé pour nécessiter une caractérisation de la pratique lexicographique les entourant. En outre, la description du vocabulaire politique passe par une description de certains types de noms propres en plus des mots du lexique commun. Nous nous sommes penchée sur la manière dont sont présentés les noms propres dans les dictionnaires, pour conclure que leur intégration et leur identification n'obéissent pas à une méthode systématique.La majuscule initiale n'est pas systématiquement utilisée pour les noms propres de même type.La nomenclature des noms propres à inclure dans le dictionnaire de langue à été étudiée à travers l'exemple des noms de partis politiques.La méthode servant à dresser cette nomenclature devrait se baser sur l'observation d'un corpus (fréquence) et l'importance dans un système socioculturel de référence - pour les noms de partis politiques, les noms des partis représentés dans les instances officielles devraient être décrits dans les dictionnaires généraux. Nous avons ensuite analysé les catégories de noms propres les plus représentées dans notre corpus d'articles du vocabulaire politique (les noms propres d'événements et de périodes historiques, les noms de partis politiques, dont les sigles, et les noms propres d'institutions). À la suite de cette analyse, nous proposons une liste d'éléments que le traitement lexicographique devrait inclure afin de permettre une circonscription efficace du référent (c'est-à-dire les traits distinctifs que devrait contenir une définition suffisante pour ces types de noms propres). Un point commun à toutes les catégories concerne l'explicitation du contexte référentiel : en contexte francophone particulièrement, le lieu doit être précisé par le traitement lexicographique. L'étude se termine par une analyse de l'arrimage entre noms propres et lexique commun dans les dictionnaires où ils sont intégrés dans un même ouvrage (PLI) ou dans une même nomenclature ( Dictionnaire Hachette, Dixel ). Nous arrivons à la conclusion que ces particularités dictionnairiques n'ont pas pour l'instant permis de corriger certaines faiblesses dans l'intégration des noms propres du vocabulaire politique, surtout en ce qui a trait à leur présence (nomenclature) et à leur traitement en terme de définition suffisante.
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Cette recherche poursuit l'objectif général d'analyser la transformation des pratiques professionnelles des enseignants du secondaire à l'égard des élèves en difficulté intégrés en classe régulière suite à leur participation au dispositif des cercles d'apprentissage et d'inclusion (CAI). La problématique met en évidence les changements de paradigmes associés aux multiples réformes du système de l'éducation et les difficultés auxquelles sont confrontés les enseignants depuis l'instauration de la nouvelle Politique de l'adaptation scolaire au Québec. Les nouvelles visées ministérielles prônent désormais une éducation de qualité pour tous. La notion d'équité est à la base des actions qui doivent guider les pratiques de l'école inclusive. Cependant, les écrits sur le sujet soulignent le manque de connaissances des enseignants pour adapter leurs pratiques professionnelles aux élèves en difficulté intégrés dans leur classe (Gaudreau, Legault, Brodeur, Hurteau, Dunberry, Séguin, Legendre, 2008; MacKay, 2006). Ces auteurs suggèrent à cet égard, la nécessité d'implanter dans les milieux des dispositifs de formation continue axés sur l'acquisition de connaissances quant aux processus d'apprentissage des élèves, aux pratiques pédagogiques différenciées et aux stratégies favorables aux apprentissages. La méthodologie utilisée s'inscrit dans une démarche de co-construction des savoirs. (Desmarais, Boyer et Dupont, 2005) avec des enseignants désireux de travailler sur l'amélioration de leurs pratiques professionnelles à l'égard des élèves en difficulté intégrés en classe régulière au secondaire. Ainsi, des groupes de réflexions portant sur l'analyse de l'expérience vécue par les enseignants ont permis d'offrir un accompagnement et un cadre défini pour la collecte de données (Boudreault et Kalubi, 2006). Des entrevues semi-dirigées ont complété notre collecte de données à la fin du projet afin de préciser et de nuancer les propos recueillis lors des groupes de réflexion. Les résultats obtenus nous ont permis d'identifier certaines conditions à mettre en place dans l'accompagnement des enseignants en exercice et de mieux comprendre les difficultés relatives à un tel dispositif.
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Le recours aux modèles et à la modélisation est mentionné dans la documentation scientifique comme un moyen de favoriser la mise en oeuvre de pratiques d'enseignement-apprentissage constructivistes pour pallier les difficultés d'apprentissage en sciences. L'étude préalable du rapport des enseignantes et des enseignants aux modèles et à la modélisation est alors pertinente pour comprendre leurs pratiques d'enseignement et identifier des éléments dont la prise en compte dans les formations initiale et disciplinaire peut contribuer au développement d'un enseignement constructiviste des sciences. Plusieurs recherches ont porté sur ces conceptions sans faire de distinction selon les matières enseignées, telles la physique, la chimie ou la biologie, alors que les modèles ne sont pas forcément utilisés ou compris de la même manière dans ces différentes disciplines. Notre recherche s'est intéressée aux conceptions d'enseignantes et d'enseignants de biologie au secondaire au sujet des modèles scientifiques, de quelques formes de représentations de ces modèles ainsi que de leurs modes d'utilisation en classe. Les résultats, que nous avons obtenus au moyen d'une série d'entrevues semi-dirigées, indiquent que globalement leurs conceptions au sujet des modèles sont compatibles avec celle scientifiquement admise, mais varient quant aux formes de représentations des modèles. L'examen de ces conceptions témoigne d'une connaissance limitée des modèles et variable selon la matière enseignée. Le niveau d'études, la formation préalable, l'expérience en enseignement et un possible cloisonnement des matières pourraient expliquer les différentes conceptions identifiées. En outre, des difficultés temporelles, conceptuelles et techniques peuvent friner leurs tentatives de modélisation avec les élèves. Toutefois, nos résultats accréditent l'hypothèse que les conceptions des enseignantes et des enseignants eux-mêmes au sujet des modèles, de leurs formes de représentation et de leur approche constructiviste en enseignement représentent les plus grands obstacles à la construction des modèles en classe.
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La place tenue par la statistique dans la société actuelle fait en sorte qu’il devient important de s’interroger sur l’enseignement de cette discipline. Or, son enseignement qui est inclus, du moins au niveau pré-universitaire, dans les cours de mathématiques pose un défi majeur dû au fait que les raisonnements statistiques se distinguent considérablement des raisonnements associés aux autres domaines des mathématiques scolaires. En statistique, nous sommes en présence d’un degré d’incertitude qui est en contraste avec les conclusions déterministes auxquelles les mathématiques scolaires nous ont trop souvent habitués. La statistique fournit des outils pour étudier, entre autres, des phénomènes aux données variables; au coeur de la statistique se trouve alors le concept de variabilité. Par ailleurs, bien que la statistique prenne de plus en plus de place dans les programmes scolaires, le concept de variabilité même est peu nommé dans les programmes. De plus, la formation à la statistique et à l’enseignement de cette discipline occupe une place peu importante dans les cursus universitaires de formation à l’enseignement. Puisque l’enseignement du concept de variabilité apparaît fondamental, car au coeur de la pensée statistique, on peut se demander quelles sont les connaissances des enseignants à ce sujet compte tenu justement du peu de formation des enseignants dans ce domaine et du peu d’explicitation qu’en font les programmes scolaires. Les recherches dans le domaine de l’enseignement de la statistique ont proliféré depuis la fin du siècle dernier. Certaines concernent le concept de variabilité, mais elles ont surtout été menées chez des élèves. Très peu se sont préoccupées de la façon dont les enseignants de mathématiques du secondaire prennent en compte le concept de variabilité. Nous avons donc entrepris de répondre de manière exploratoire à la question suivante: quelles sont les connaissances didactiques des enseignants en rapport avec le concept de variabilité compte tenu de leurs connaissances disciplinaires ? Pour répondre à cette question, nous avons d’abord entrepris de cerner le concept de variabilité en statistique à travers, d’une part, les travaux sur la discipline et, d’autre part, les recherches sur les élèves. Nous nous sommes concentrés sur deux dimensions du concept présentes dans le curriculum du secondaire au Québec. La première, la variabilité échantillonnale, est associée aux fluctuations d’échantillonnage qui apparaissent dans les différences entre les échantillons tirés d’une même population. La seconde, la variabilité des données, réfère à la dispersion des données statistiques. Ceci a constitué le cadre conceptuel permettant la réalisation d’une recherche qualitative de nature exploratoire. La recherche a été menée auprès de douze enseignants de mathématiques du secondaire. Dans un premier temps, les enseignants devaient répondre individuellement au premier volet du questionnaire mettant de l’avant des situations de résolution de problèmes statistiques dans lesquels le concept de variabilité intervient. Il s’en suivait, dans un deuxième temps, une entrevue où les enseignants étaient regroupés en dyade. La première partie de l’entrevue portait sur les réponses des enseignants à ce premier volet du questionnaire, et ce, afin de porter un regard sur les connaissances disciplinaires des enseignants sur le concept de variabilité. Par la suite, les enseignants devaient répondre au deuxième volet du questionnaire. À cette étape, des tâches didactiques reliées à la pratique enseignante, en lien avec les situations statistiques du premier volet du questionnaire, étaient proposées afin d’explorer, cette fois, les connaissances didactiques des enseignants sur le concept en question. La présente recherche identifie certaines conceptions et difficultés liées à l’étude du concept de variabilité et complète les recherches antérieures sur le sujet. Elle permet aussi de porter un regard sur l’enseignement de ce concept, notamment en indiquant et en documentant des pistes d’interventions possibles pour l’enseignant confronté à des raisonnements et à des réponses d’élèves. De plus, cette étude montre l’influence des connaissances disciplinaires des enseignants sur leurs connaissances didactiques et laisse aussi présager de l’insuffisance de celles-ci pour le développement des connaissances didactiques. De nos résultats émergent des considérations pour la formation de futurs enseignants et met en exergue l’importance de s’attarder aux connaissances disciplinaires et didactiques des enseignants.
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Au Québec, le programme d'éthique et culture religieuse a influencé les pratiques éducatives des enseignants. (Conseil supérieur de l'éducation, 2003, 2009; Deniger, 2004; Gouvernement du Québec, 1999, 2005). Les réactions lors de son implantation ont stimulé cette analyse sous l'aspect politique, idéologique, organisationnel et pédagogique. Nous cherchions à connaître et comprendre comment les titulaires du primaire se représentent le processus d'implantation du programme ÉCR. Notre méthodologie exploratoire qualitative se fonde sur quatorze entrevues semidirigées dans 4 régions du Québec. Sans être en mesure de généraliser, nos travaux font tout de même ressortir le processus d'implantation d'une innovation scolaire. (Bonami et ai, 1996 ; Cros, 2001). De plus, notre recherche fournit une réflexion sur les facteurs facilitant ou non l'implantation d'un programme scolaire. En effet, la théorie de l'ingénierie de formation, facilite l'analyse des conditions les plus pertinentes à la mise en place d'un changement d'envergure au sein d'une organisation.
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Cette recherche phénoménologique s’adresse aux enseignants qui vivent des difficultés professionnelles. Plus précisément, elle étudie l’impact de l’identification des subpersonnalités en utilisant la méthode de l’étude de cas. Les données sont recueillies grâce à des entrevues nous permettant de voir le cheminement de cinq personnes qui ont travaillé avec la technique des subpersonnalités. Ces dernières représentent différentes facettes de la personnalité. Nous en avons tous plusieurs en nous qui entrent en jeu selon les événements. La question spécifique de recherche est la suivante: Quel est l’impact de l’identification des subpersonnalités chez les enseignants qui éprouvent de la difficulté dans leur vie professionnelle? Cette question de recherche soulève les trois sous-questions suivantes: • Quels sont les outils et les moyens disponibles pour amener l’enseignant à identifier ses subpersonnalités? • Quelles sont les subpersonnalités présentes chez les enseignants qui éprouvent des difficultés dans leur vie professionnelle? • Quel cheminement les enseignants en difficulté suivent-ils en identifiant leurs subpersonnalités? Le premier chapitre de la recherche fait état de notre inquiétude face à la tâche d’enseignement. Il énumère des difficultés rencontrées dans l’enseignement. Il est également question de l’introspection qui procure une meilleure connaissance de soi. Le deuxième chapitre définit trois concepts clés: le monde intérieur des enseignants, la psychosynthèse et les subpersonnalités. Plusieurs auteurs sont cités afin de clarifier ces concepts. Le troisième chapitre présente le cadre méthodologique de cette recherche phénoménologique. L’approche qualitative, la méthode inductive, l’enjeu ontogénique, l’étude de cas, les entrevues et le déroulement de la recherche sont expliqués. De plus, il présente les cinq sujets (cas) ainsi que le déroulement des rencontres avec ceux-ci. Dans le quatrième chapitre, il est question de l’analyse des résultats de la première entrevue individuelle, de l’analyse des résultats de la deuxième entrevue ainsi qu’une synthèse de l’expérience des sujets. Le cinquième chapitre répond à la question spécifique de recherche ainsi qu’aux sous-questions. Suite à un travail personnel et aux rencontres avec les sujets d’étude, nous pouvons affirmer que les subpersonnalités sont un outil d’introspection qui permet de se connaître davantage et de faire un travail sur soi. Les subpersonnalités sont une façon d’évoluer et de réfléchir à nos réactions lors de moments difficiles. Elles sont, sans contredit, une avenue à connaître par tous les enseignants, particulièrement ceux qui éprouvent des difficultés dans leur vie professionnelle.
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Si vous êtes présentement à la recherche d’un ouvrage traitant de la persévérance, cet essai vous est destiné. C’est par le biais de l’implantation de la pédagogie par ateliers, du portfolio et des intelligences multiples que nous, deux enseignantes-chercheuses du primaire, avons exploré notre persévérance. Cette exploration nous a permis de mieux comprendre le phénomène de la persévérance pour, par la suite, identifier des composantes telles que des comportements, des attitudes ou des structures qui ont une incidence positive sur notre persévérance lors de l’implantation d’approches ou d’outils pédagogiques. Ce projet a pris naissance suite à l’avènement du nouveau curriculum de 2001, en éducation. La nouvelle philosophie qu’il proposait est venue déstabilisée nos pratiques professionnelles. Pour remédier à la situation, nous nous sommes retournées vers la formation continue offerte par notre commission scolaire Ayant le besoin d’approfondir les sujets abordés, nous nous sommes engagées dans un programme universitaire de deuxième cycle offert par l’Université de Sherbrooke. Au cours de cette formation, nous avons eu l’opportunité de nous familiariser avec différentes approches ou outils pédagogiques. Parmi ceux-ci, trois nous ont rejointes davantage puisqu’ils correspondaient à nos valeurs de pédagogues: la pédagogie par ateliers, le portfolio et les intelligences multiples. Nous avons donc décidé de les implanter dans nos classes. Cette implantation signifiait pour nous une façon d’adapter nos pratiques pour davantage répondre à la nouvelle philosophie du curriculum. À chaque fois, nous faisions face au même problème: nous abandonnions, soit de façon partielle ou totale, l’implantation d’approches ou d’outils pédagogiques. Nous voulons donc résoudre notre problème de persévérance pour en arriver à une implantation complète. L’objectif de ce projet de recherche est de comprendre le phénomène de la persévérance pour, par la suite, identifier les composantes qui contribuent à persévérer lors de l’implantation d’approches ou d’outils pédagogiques retenus. Pour ce faire, nous avons établi un cadre méthodologique et nous avons sélectionné des instruments de recherche. Tout d’abord, nous avons privilégié l’approche qualitative puisque ce projet de recherche est destiné à recueillir des informations afin de comprendre nos attitudes et nos comportements à l'égard de notre persévérance. Par la suite, nous avons retenu un type de recherche inspirée de Fernandez, la recherche-formation-action (combinaison de la recherche-formation et de la recherche-action) puisqu’elle permet, à la fois, de nous former sur notre persévérance et d’agir sur elle. Par conséquent, l’enjeu de cette recherche est ontogénique parce qu’il s’agit du propre développement des enseignantes-chercheuses. Finalement, pour atteindre notre objectif de recherche, nous avons besoin d’instruments pour colliger les données. Dans un premier temps, le récit de pratique traite de la dimension professionnelle par le biais de la synthèse rétrospective et du journal de bord. En ce qui concerne la dimension personnelle, nous avons privilégié l’histoire de vie et c’est le journal personnel qui est utilisé pour recueillir les faits liés à notre persévérance. Toutes les démarches ou lectures entreprises nous ont amenées à des conclusions positives. Lors de nos lectures, nous avons découvert une procédure pour persévérer, les qualités d’une personne persévérante, les ennemis de la persévérance, les cinq domaines principaux de l’intelligence émotionnelle, le self-control, les étapes de résolution de problème, les variables de la motivation ainsi que les quatre facteurs influençant les actes volontaires. Tous ces concepts ont une incidence positive sur notre persévérance lors de l’implantation d’approches ou d’outils pédagogiques. Certains de ces concepts prennent encore plus d’importance lorsqu’ils sont interliés à d’autres. Pour ce faire, nous avons créé une allégorie qui permet de réunir tous ces concepts puisqu’ils jouent un rôle majeur sur notre persévérance. Les composantes trouvées ainsi que nos lectures constituent des outils essentiels pour nous permettre de vivre l’expérience de la persévérance. Au-delà des découvertes réalisées, nous sommes unanimes pour dire que pour apprendre à persévérer il faut, d’abord et avant tout, vivre l’expérience de la persévérance, qui fait l’objet de cette recherche. Nous estimons que les composantes (comportements, attitudes et structures), trouvées par l’entremise de nos lectures et de cet essai, constituent de précieux outils pour aider une personne à persévérer puisqu’il y a peu de travaux qui ont traité de ce sujet. Finalement, nous espérons que notre essai encouragera d’autres chercheurs à innover dans leur recherche, comme nous l’avons fait avec l’élaboration de nos étapes de recherche et le choix du type de recherche, puisque c’est en explorant de nouvelles avenues que nous apportons de la nouveauté dans le monde de la recherche. Bref, nous considérons notre essai comme une contribution à la recherche tant par les découvertes que nous y avons faites concernant la persévérance que par la nouveauté que nous avons apporté au niveau méthodologique.
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La présente recherche-intervention s'intéresse à l'accompagnement des enseignantes et des enseignants vers l'appropriation de pratiques pédagogiques qui visent l'enseignement et l'évaluation des attitudes. Le développement d'attitudes professionnelles se retrouve parmi les ojectifs de la plupart des programmes techniques au collégial. Parfois, appelées valeur, savoir-être, habiletés de type socioaffectif et dimension affective, un fait demeure, l'enseignement et l'évaluation des attitudes représentent un défi de taille pour les enseignants. C'est dans ce contexte que la conseillère ou le conseiller pédagogique joue son rôle d'accompagnateur. Mais dans quelle mesure l'accompagnement d'enseignantes et d'enseignants du secteur technique pour enseigner et évaluer des attitudes professionnelles peut-il être efficace? Une méthode méthodologie interprétative a été adoptée pour réaliser cette recherche.
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Dès le départ, l'élaboration d'une formation en ligne pour le cours Projet interdisciplinaire et Probabilités et statistique offert au Collège Gérald-Godin est apparue comme une solution intéressante aux préoccupations des enseignantes et enseignants et aux différents problèmes rencontrés. Les enseignantes et enseignants du regroupement de mathématiques trouvaient important de développer l'autonomie chez les étudiantes et les étudiants afin de bien les former pour l'université. La partie mathématique du cours présentait aussi certaines difficultés au niveau de la détermination de moments de rencontres permettant la réalisation du projet de sondage réalisé en équipe, ainsi qu'au niveau de la reprise de la partie mathématique échouée du cours qui entraînait un retard dans l'obtention du diplôme d'études collégiales. La récension des écrits a permis de définir le projet de formation en ligne développée dans cet essai. Cette formation en ligne a été réalisée de façon modeste par l'auteure de cet essai. Même les étudiantes et les étudiants ont suivi la formation en ligne, il y a aussi eu des rencontres en présence avec l'enseignante. Cette formation en ligne a utilisée un mélange de trois modèles : la classe technologique ouverte, l'autoformation Web hypermédia et l'enseignement en ligne. Elle a respecté la structure d'apprentissage suivant la séquence Unités d'apprentissage/Objets d'apprentissage/Ressources pédagogiques et a été présentée sur la plate-forme Moodle du Collège Gérald-Godin. En plus de présenter les différentes notions dans différents contextes, cette formation a favorisé une approche constructiviste dans laquelle nous retrouvons un projet de sondage. En nous basant sur la recension des écrits, la méthodologie de cet essai présente de quelle façon nous avons procédé à l'élaboration de la formation en ligne. Elle indique comment nous avons structuré la formation; les activités d'apprentissage privilégiées lors de l'élaboration de la formation en ligne; les ressources pédagogiques à rendre disponibles ainsi que la forme de ces ressources pédagogiques afin d'assurer la qualité des ressources rendues disponibles. De plus, elle présente de quelle façon nous avons utilisé l'ensemble des ressources disponibles sur la plate-forme afin d'assurer le meilleur encadrement possible.
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La recherche-action-formation est un type de recherche encore peu documenté. Pourtant, des programmes de subvention québécois font de plus en plus appel à celle-ci afin d’accompagner des enseignantes dans le renouvèlement de leurs pratiques. Notre contribution souhaite à la fois définir ce qu’est la recherche-action-formation et en présenter le désign méthodologique. Pour ce faire, nous illustrerons nos propos par la présentation de notre propre recherche-action-formation ayant comme objectif général d’offrir des séminaires de formation et de recherche en littératie, volets lecture et oral, à deux enseignantes du préscolaire, à neuf du 1er cycle du primaire et à deux orthopédagogues afin qu’ils élaborent et expérimentent des situations d’apprentissage et d’évaluation (SAÉ) intégrant la littératie. Loin de nous l’idée de présenter une recherche exemplaire, mais plutôt de démontrer la rigueur, la souplesse et la complexité de ce type de recherche ainsi que sa grande pertinence sociale et scientifique en éducation.