100 resultados para intégration
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La question de l'intégration des jeunes au monde du travail est considérée de plus en plus importante dans notre société. En effet, de nombreuses recherches se sont attardées au problème de l'emploi chez les jeunes et plus précisément de leur transition entre le monde scolaire et le marché du travail. Plusieurs raisons sont à l'origine de cette difficulté d'insertion professionnelle des jeunes; mentionnons entre autres leur faible niveau de scolarité et leur manque d'habiletés professionnelles pour faire face au marché du travail qui est très mouvant. Certains disent qu'un investissement personnel dans l'éducation peut faciliter l'intégration au marché du travail. Mais qu'en est-il pour ceux qui ne peuvent capitaliser dans ce type d'investissement parce qu'ils éprouvent des difficultés d'adaptation et d'apprentissage les empêchant d'accéder à l'obtention du Diplôme d'Études Secondaires (D.E.S.), du Diplôme d'Études Professionnelles (D.E.P.) ou du Certificat d'Études Professionnelles (C.E.P.)? Nous constatons que parmi le nombre de jeunes qui désirent accéder à un emploi, certains d'entre eux n'y arrivent pas car ils ne possèdent pas les habiletés professionnelles requises même pour occuper des emplois non spécialisés. Nous voulons par cette recherche identifier et cerner les habiletés professionnelles nécessaires à l'exercice d'emplois et d'occupations non spécialisés afin de mieux préparer au travail les jeunes en difficulté d'adaptation et d'apprentissage et de leur assurer ainsi une plus grande réussite de leur insertion professionnelle. Dans la première partie de cette recherche, nous présentons la situation des jeunes sur le marché du travail, plus particulièrement ceux qui éprouvent des difficultés d'adaptation et d'apprentissage. Nous tenterons de montrer l'importance de la relation entre les habiletés professionnelles et le développement de carrière du jeune pour une insertion professionnelle dite réussie et par la suite, nous analyserons le programme des cheminements particuliers de formation des jeunes de 16 à 18 ans en insertion sociale et professionnelle afin d'apporter éventuellement des recommandations et de suggérer des outils pédagogiques susceptibles d'augmenter l'employabilité et l'adaptabilité de ces jeunes sur le marché du travail. Nous conclurons cette partie en précisant la pertinence de cette étude ainsi que les objectifs de recherche que nous désirons atteindre. Dans la deuxième partie, nous présentons la méthodologie que nous avons adoptée pour atteindre et réaliser nos objectifs de recherche. Nous mentionnerons entre autres l'échantillon choisi, l'instrument de recherche et le déroulement de l'expérience. Et pour terminer, les données obtenues seront présentées dans la troisième partie de cette recherche.
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La difficile insertion professionnelle des jeunes adultes de 16-25 ans, particulièrement ceux qui ne possèdent pas de formation spécialisée, a fait l'objet de nombreuses recherches. Au nombre des difficultés d'intégration au marché du travail qu'ils rencontrent, le manque d'éducation de base est souvent pointé du doigt. Les statistiques indiquent un lien de causalité entre l'analphabétisme et le taux de chômage. De plus, les données des différents centres d'éducation des adultes en Estrie révèlent que les jeunes adultes de 16-24 ans composent 35% des effectifs inscrits en alphabétisation. Cette situation est préoccupante. Elle incite au développement d'approches éducatives qui facilitent l'apprentissage des matières académiques de base, et qui sont mieux adaptées aux besoins et à la réalité de ces jeunes adultes. C'est dans cet esprit que nous développerons le présent essai. Pour ce faire, nous nous joignons à l'équipe de recherche du projet «Alpha-insertion professionnelle». Née d'une initiative du Centre de recherche sur l'éducation au travail (CRET) de l'Université de Sherbrooke, avec le soutien financier du Secrétariat national à l'alphabétisation - Développement des ressources humaines Canada, cette recherche-action vise à expérimenter auprès de jeunes adultes de 16-25 ans, inscrits en classe d'alphabétisation, une nouvelle gamme d'interventions éducatives dans un cadre de partenariats école-travail. Notre participation à ce projet consiste à recueillir l'appréciation de l'expérience partenariale par les enseignantes et les représentants du marché du travail qui ont agi comme partenaires dans cette collaboration à visée éducative. Le premier chapitre de notre essai développe la problématique de notre recherche. Elle comporte sept sous-parties. La première décrit la réalité du monde du travail et ses nouvelles exigences au plan de l'emploi, la seconde présente la situation des jeunes adultes de 16-25 ans sur le marché du travail et face aux habiletés académiques de base; une attention particulière est accordée aux individus de cette cohorte qui ont un bas niveau de qualification. Enfin, la troisième sous-partie relève les lacunes dans l'employabilité de ces jeunes adultes sans formation spécialisée. Comme notre recherche s'intéresse à l'exploration et à l'exploitation de nouvelles approches éducatives favorisant une meilleure éducation au travail de ces jeunes adultes, la quatrième sous-partie s'attarde à circonscrire le concept de partenariat, plus spécifiquement le partenariat école-travail. Cette sous-partie décrit également en quoi l'approche partenariale facilite l'apprentissage des matières académiques de base dans les programmes de transition. Enfin, la cinquième sous-partie, analyse la situation dans les programmes d'alphabétisation. S'en suit la sixième qui présente le projet «Alphainsertion professionnelle», lequel consiste en l'expérimentation d'une nouvelle gamme d'interventions éducatives dans un contexte de partenariat école-travail. Finalement, la septième sous-partie s'emploie à démontrer la pertinence et les objectifs de notre recherche. Le deuxième chapitre du document porte sur la méthodologie utilisée pour recueillir nos données, alors que le troisième chapitre présentera et analysera les résultats de ladite cueillette à la lumière des recherches et des théories intégrées dans la problématique. Finalement, nous conclurons en résumant et en dégageant les résultats significatifs qui sont porteurs de nouvelles avenues de recherche et d'innovations pédagogiques.
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Lundi matin. Le réveil claironne. Il faut rassembler toutes ses énergies pour s'attaquer à une autre semaine et ses quarante heures de boulot, et cette perspective sourira aux uns et affligera les autres, selon l'humeur du moment. Après quelques années de participation à la population active, ces habitudes et opinions s'ancrent profondément en nous pour relever finalement de l'automatisme. On pourrait ainsi énumérer une longue liste d'actes et d'attitudes qui sont passés à l'inconscient tellement la routine s'est installée. Cependant, une personne ne naît pas avec des habitudes de travail et des opinions à ce sujet. Elle les acquière au fil des années. En effet, il fût un jour où elle n'avait pas à traiter avec des éléments tels les syndicats, les patrons, le chômage, etc. Elle fréquentait encore l'école, lieu d'apprentissage où, malgré tout, elle possédait sûrement quelques opinions au sujet des éléments précités. Questionnons l'élève pour connaître ses attitudes vis-à-vis la prochaine étape de sa vie, étape qui durera une quarantaine d'années et qui débouchera sur une retraite, active ou non. Connaître les attitudes des élèves - plus précisément celles des finissants du secteur professionnel des paliers secondaire et collégial – à propos du monde du travail, voilà, en gros, la ligne directrice de ce travail de recherche. Pour ce faire, nous nous sommes tournés vers environ 2 000 élèves de l'Estrie qui, en 1983, étaient inscrits aux paliers éducationnels qui forment soit des ouvriers soit des techniciens. L'analyse détaillée des résultats du questionnaire nous offre un regard sur maints éléments sociologiques fort intéressants. Ainsi pourrons-nous découvrir certains éléments de l'idéologie qui sera celle d'une importante composante du bassin démographique québécois de l'avenir. Au Québec, entre autres, plusieurs intervenants politiques, économiques et sociaux ne prennent pas le temps de réfléchir aux répercussions des conditions sociales actuelles sur les jeunes qui s'apprêtent à tenter de trouver une niche au sein du marché du travail Lors de votre première journée à la maternelle, on a mis en oeuvre tous les moyens inimaginables pour que votre intégration se fasse en douceur. En fait-on autant pour la personne qui s'apprête à relever un défi long de quarante ans? Que lui arrivera-t-elle si on la traumatise dès le début? Comment auriez-vous réagi si on vous avait refusé l'accès à la maternelle? Mettez-vous dans la peau du jeune chômeur chronique et les réponses viendront aisément. Enfin, tout ceci pour dire que le finissant possède assurément une idée de ce qui l'attend dans l’«au-delà» de son école polyvalente. Mais cette idée concorde-t-elle avec celle du finissant du collégial? En quels points ces idées se rejoignent-elles? En quels autres divergent-elles? Y a-t-il un fil conducteur? Les questions sont posées. Tentons d'y répondre au moyen de la présente recherche.
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Depuis une décennie, on a remarqué que le zèle déployé par les enseignants diminuait et constaté plus de passivité chez ceux-ci. Les enseignants sont difficilement motivables et leur implication dans le système a ralenti. Une bonne majorité y semble totalement indifférente. Un ensemble de faits, de circonstances, de gestes posés, d'éléments, a amené une certaine dévalorisation des enseignants. Il faut souligner parmi ceux-ci : les nombreux changements pédagogiques, l'augmentation du nombre d'élèves par groupe ou du nombre de groupes d'élèves, le manque de ressources spécialisées, un minutage excessif, l'intégration des enfants en difficultés, sans oublier ce "burnout" qui s'est installé dans notre milieu. Depuis quelques années, on lui dicte continuellement des lignes de conduite, lui demandant tantôt de virer à gauche, tantôt de tourner à droite. On le pousse constamment à relever de nouveaux défis sans s'assurer s'il a déjà eu le temps d'assimiler les changements précédents. Il est devenu un meuble, un outil, un numéro qu'on déplace à sa guise sur l'échiquier de façon à réaliser les objectifs de l'organisation, de l'école. Et on se pose aujourd'hui la question à savoir le pourquoi de cette indifférence des enseignants envers l'organisation, l'école. Pourquoi les enseignants de cette dernière décennie sont-ils si réticents aux changements, aux nouvelles méthodes, aux nouvelles idées? Pourquoi la résistance dans plusieurs endroits empêchent-elles les forces motrices de faire en sorte que le changement désiré se réalise? [...]
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Depuis un certain temps déjà plusieurs études sont effectuées dans les pays industrialisés afin de cerner la situation des jeunes et de l'emploi. Certaines d'entre elles, ont tenté d'expliquer cette problématique, pas nécessairement nouvelle, en redéfinissant dans des termes spécifiques tout le processus mis en branle lorsqu'une personne passe de l'école au marché du travail. Cette transition école-travail est d'autant plus importante, qu'elle est significative d'une partie de l'intégration sociale de l'individu par le travail. Nombreux chercheurs s'entendent pour qualifier de problématique ce processus auquel tous les jeunes se voient confronter lors de leur entrée dans la vie active. Tous les jeunes, mais pas de façon identique cependant. Ici au Québec, il appert que les jeunes provenant des filières du secondaire professionnel vivent une insertion plus perturbée que les autres clientèles. Perturbée, dans le sens où ces jeunes font face soit au chômage soit à des emplois ne leurs offrant guère de bonnes conditions de travail. Par ailleurs, certains prétendront voir le noeud du problème dans le désintéressement des jeunes face au travail. Mais en est-il vraiment question dans la problématique en cause?
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L'intérêt pour cette recherche est né d'une préoccupation personnelle. En effet, nous avons adopté deux enfants ayant une déficience intellectuelle, deux enfants qui ont une trisomie 21. Cette décision de couple et de famille a pris racine dans une croyance fondamentale en la richesse de la personne handicapée. Ce geste est soutenu par l'appui de plusieurs personnes qui souscrivent au principe de normalisation et d'intégration des personnes ayant une déficience intellectuelle. Nous croyons que la première intégration sociale d'un enfant est de pouvoir grandir au sein d'une famille, comme n'importe quel autre enfant, sans égard pour sa déficience…
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Cette recherche exploratoire vise à cerner une réalité mal connue, soit les représentations des enseignants du primaire sur des modèles de planification interdisciplinaire dans lesquels les arts sont intégrés. Pour atteindre cette réalité, nous avons rencontré six enseignants du deuxième cycle du primaire. En nous appuyant sur une méthodologie de type qualitatif, nous avons recueilli six productions écrites sur une planification interdisciplinaire et, à l'aide de deux entrevues semi-dirigées, nous avons reçu les témoignages de chaque enseignant. L'analyse et les résultats de notre recherche font ressortir les représentations des enseignants sur l'interdisciplinarité scolaire, les objets et les modèles de planification interdisciplinaire ainsi que l'intégration des arts dans une intervention éducative interdisciplinaire. Cependant, compte tenu que nous n'avons rencontré que six enseignants, les résultats de notre étude ne peuvent être généralisés à l'ensemble des enseignants.
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Les expériences des dernières années, dans le domaine de l'apprentissage précoce de la lecture, ont entraîné la remise en question de positions longtemps considérées comme définitives en rapport notamment avec l'âge optimal pour débuter la scolarisation et la pertinence de même que l'intérêt d'aborder à la maison des apprentissages normalement laissés à la compétence des professionnels de l'enseignement. Intéressée par ce phénomène de la rencontre précoce avec l'écrit, nous avons profité de notre double condition d'orthopédagogue et de mère de deux enfants, pour tenter d'entreprendre un processus d'apprentissage précoce de la lecture tout en conservant le recul nécessaire pour jeter un regard critique sur notre démarche. Le présent travail vise à faire le point sur ces années d'exploration en en dégageant les observations les plus significatives. Le premier chapitre contient un exposé théorique en trois volets destiné à faire ressortir les données disponibles de même que les interrogations qui demeurent en rapport avec l’apprentissage précoce de la lecture: on y retrouve un survol historique de l'évolution des positions face au développement du potentiel cognitif, une présentation des méthodes conventionnelles d'apprentissage de la lecture ainsi que des adaptations élaborées en fonction de l'apprentissage précoce, et un relevé des sources de controverses issues des premières explorations. Il se termine par la constatation que de nombreuses questions demeurent ouvertes tant sur le plan de l'approche à privilégier que sur celui des conséquences à court et à long termes. Le second chapitre comporte une présentation des sujets en cause, des éléments méthodologiques retenus et de la démarche d'objectivation des acquisitions. Le troisième chapitre est consacré à une présentation heuristique du processus d'apprentissage de la lecture; il comprend quelques précisions sur l'approche heuristique et une description détaillée du cheminement ayant conduit à la finalisation de l'apprentissage, incluant les réflexions, interrogations et modifications qui l'ont ponctuée. Le quatrième chapitre donne accès aux résultats obtenus au terme du processus d'apprentissage, leur présentation étant suivie d'une discussion générale où sont reprises les interrogations en rapport avec le potentiel d'apprentissage de l'enfant, la méthode ou plutôt, dans notre cas, l'approche la plus susceptible de permettre une intégration harmonieuse de l'écrit, la compétence des parents et les effets de l'apprentissage précoce de la lecture sur les plans cognitif et affectif. La conclusion propose certaines réflexions sur le sens et la contribution de notre démarche au-delà des aménagements techniques suggérés.
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Que la situation de l'emploi, voire plutôt celle du chômage, soit problématique depuis quelques années au Québec comme partout ailleurs semble faire consensus chez les divers partenaires sociaux et économiques en présence. De fait, force nous est de constater le piètre état du marché de l'emploi, lequel se modifiant structurellement par l'implantation de diverses technologies et la mise en place de nouveaux critères de rendement crée au sein de l'entière population dite active un climat d'anxiété, inspirant moins la confiance de conserver une occupation que la peur de s'en trouver privé. Il appert effectivement que le spectre du chômage, s'étendant à diverses sphères d'activités, guette tout autant les aspirant-e-s au titre de travailleur-euse que les travailleur-euse-s en titre. "Ils n'en mourraient pas tous, mais tous étaient atteints" (Lafontaine, 1985, p.225). C'est conséquemment face à cette situation, à laquelle il faut juxtaposer la délicate conjoncture économique, que les jeunes se forgent une perception de leur avenir et de leur intégration au monde du travail en tant que salarié-e-s. Les études de Schwartz (1980), de l'OCDE (1983), mais aussi, plus près de nous, du Conseil des collèges (1986), attestent d'une appréhension manifeste chez les jeunes face au marché de l'emploi. D'autres travaux d'origine européenne (DeForge, 1981) corroborent cette observation établissant de plus que les finissant-e-s du secondaire et du collégial, plus spécialement que les autres élèves, ont une vue approximative du marché du travail et de certaines de ses composantes. Il semble en effet que les élèves en cause possèdent peu d'informations relatives au monde de l'emploi et qu'en conséquence le regard jeté sur celui-ci puisse être qualifié d'approximatif. [...]
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La problématique de cette recherche trouve son existence dans le fait que l'intégration des jeunes au travail est un secteur d'activités humaines qui pose des problèmes importants tant sur le plan social qu'au point de vue de l'éducation. Ces derniers se manifestent à travers des ennuis sociaux comme celui du chômage des jeunes, de la pénurie de personnel qualifié ainsi que des difficultés d'intégration sociale et professionnelle. Le problème existe aussi au plan éducatif : abandons et échecs scolaires, insatisfactions reliées à l'absence d'une formation adéquate. Cette situation s'accentue encore davantage lors qu'il s'agit de jeunes en difficulté d'apprentissage ou qui ont des problèmes socio-affectifs. À travers les différentes pistes de solutions proposées (programmes de cheminements particuliers de formation, programmes de formation en alternance entre l'école et le travail et approches de collaboration entre l'école et le travail), l'auteur de cette recherche suggère que l'insertion professionnelle ou l'intégration des jeunes au travail soit examinée sous une nouvelle perspective : mieux connaître l'implication et le rôle des entreprises dans la formation et de développement des compétences d'employabilité. Cette étude présente ainsi la perception qu'ont les entreprises de l'importance et des modes d'acquisition des compétences d'employabilité des jeunes en intégration au travail.
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Le développement de l'enfant est un phénomène fort étudié par de nombreux chercheurs dans les domaines des sciences humaines et des sciences de la santé. La présente recherche s'intéresse plus particulièrement au développement psychosocial et comportemental ainsi qu'aux problèmes qui peuvent se manifester chez certains jeunes d'âge préscolaire. Le développement psychosocial et comportemental de l'enfant est fortement influencé par son environnement. Le premier chapitre de ce Mémoire traite plus spécifiquement de trois conditions environnementales dont découlent une série de facteurs de risque. Il s'agit de la pauvreté, de la monoparentalité et des conduites et attitudes parentales. Les études sur ces facteurs établissent assez clairement qu'ils accroissent la probabilité que se manifestent des difficultés d'adaptation chez les enfants. De plus, il est fréquent que les premiers symptômes de difficultés psychosociales et comportementales apparaissent dès les premières années de vie. La garderie constitue, pour plusieurs enfants, la toute première expérience de socialisation en dehors de leur famille. En outre, ce milieu accueille des jeunes éprouvant des difficultés d'adaptation sociale. Afin de limiter, voire de contrer l'établissement de ces problèmes, la prévention et l'intervention précoce semblent constituer des stratégies efficaces. Le deuxième chapitre présente ces notions et en décrit les avantages. Des exemples de programmes d'intervention précoce à caractère préventif font l'objet de la seconde partie de ce chapitre. Parmi ceux-ci, quatre grandes catégories sont dégagées. D'abord il y a les programmes qui sont respectivement destinés aux parents et aux enfants. S'ajoutent ensuite des programmes mixtes s'adressant à la fois aux enfants et aux parents. Enfin, des programmes offerts en garderie recourent à la participation des éducatrices et des parents. Un programme d'intervention précoce à caractère préventif, appelé "La carte des cas vécus", a été élaboré par François Tochon, professeur à l'Université de Sherbrooke. La méthode des cas vécus est une approche analytique où, sous une forme de discussion de groupe, il y a présentation d'un cas problématique réel, analyse de ce cas et recommandation de stratégies et de moyens qui seront mis de l'avant afin de résoudre le problème. Cette méthode s'étant avérée efficace dans d'autres domaines, notamment dans l'enseignement, elle fut reprise et adaptée aux milieux de garde. Le projet d'intervention, tel que présenté dans cette recherche, avait pour but de rejoindre des familles défavorisées dont les enfants étaient susceptibles de vivre des difficultés psychosociales et comportementales. L'hypothèse avancée par le programme d'intervention était que des rencontres régulières entre les parents et les éducatrices permettraient d'améliorer l'intégration sociale des enfants en milieu de garde. Puisqu'il n'y avait pas d'intervention directe auprès de ces derniers, c'est via les parents et les éducatrices qu'une plus saine transition famille-garderie serait facilitée. L'approche de "La carte des cas vécus" est présentée de façon détaillée dans le chapitre trois. La présente étude s'avère être un projet pilote dont le but est d'évaluer le programme "La carte des cas vécus" offert à des parents d'enfants de quatre et cinq ans vivant de légères difficultés d'adaptation en garderie. Le professeur François Tochon dirigeait toutes les opérations relatives au programme d'intervention, tandis que le professeur Jean Toupin assumait l'évaluation du programme d'intervention. Les chapitres quatre, cinq et six sont consacrés à la partie évaluative de l'étude, soit la méthodologie utilisée, l'analyse des données et la discussion.
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Au Québec, plusieurs documents du Ministère de l'éducation soulignent l'importance de fournir aux jeunes du secondaire une meilleure information scolaire et professionnelle. Le récent document produit par le Ministère de l'éducation (1982a) intitulé La formation professionnelle des .jeunes, mentionne que "les élèves devraient bénéficier d'une meilleure préparation à la vie active par l'acquisition de connaissances utiles à l'intégration professionnelle, comme des connaissances sur les caractéristiques de la main-d'oeuvre, etc." (p. 32). Cette affirmation est née de plusieurs critiques formulées depuis la réforme scolaire des années '60 à l'effet que l'école publique ne préparait pas suffisamment les jeunes au marché du travail. De plus, le Ministère de l'éducation a rendu obligatoire un nouveau programme d'information scolaire et professionnelle pour tous les élèves du secondaire. Ce programme s'est implanté graduellement, en commençant par les élèves de secondaire I, depuis septembre 1983. Ce programme "vise à habiliter l'élève à faire des choix éclairés d'éducation et de formation professionnelle, choix congruents par rapport à lui-même et réalistes par rapport au marché du travail" (1981a, p. 14). Son contenu dénote un souci de rendre plus significatifs les expériences et les apprentissages des élèves de façon à faciliter leurs choix scolaires et professionnels. […]
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La volonté d'intégrer, dans la communauté, les personnes présentant une déficience intellectuelle et de changer le mode de vie institutionnel par un mode de vie similaire à celui des autres citoyens, oriente depuis plusieurs années les services de réadaptation. Comme le souligne Kebbon (1987), ce désir d'intégrer les personnes présentant une déficience intellectuelle est largement issu du principe de la normalisation. D'abord formulé en Scandinavie par Nirje (1969) puis repris aux États-Unis par Wolfensberger (1972), ce principe statue qu'un effort constant doit être fait pour rendre normales les conditions de vie des personnes présentant une déficience intellectuelle. L'intégration est "une condition nécessaire à la normalisation et est habituellement le moyen d'y aboutir" (Kebbon, 1987; 69). Toutefois, selon plusieurs auteurs, le succès ou l'échec de l'intégration repose largement sur l'acceptation et l'appui du public (Eisenring et Pasche, 1981; lonescu, 1987; Kastner, Repucci et Pezzoli, 1979; Roth et Smith, 1983; Sandler et Robinson, 1981; Seltzer, 1984; Sternlicht, 1976). La connaissance des réactions des personnes qui vivent dans le voisinage d'une ressource d'hébergement pour personnes ayant une déficience intellectuelle s'avère donc essentielle afin de bien évaluer le processus d'intégration et d'offrir aux personnes déficientes une meilleure qualité de vie. Le mouvement de désinstitutionnalisation et d'intégration des personnes déficientes a été amorcé au Québec depuis une dizaine d'années. Or, on ne sait encore que peu de choses quant aux réactions de la population à cette intégration communautaire. Deux études québécoises (Coté, Ouellet et Lachance, 1990; lonescu et Despins, 1990) portant sur les attitudes envers l'intégration communautaire des personnes ayant une déficience intellectuelle apportent quelques renseignements. L'étude de lonescu et Despins réalisée auprès d'étudiants et d'étudiantes de niveau collégial et universitaire, montre que 85,5% des répondants sont favorables à l'intégration communautaire des personnes présentant une déficience intellectuelle. Celle de Côté et al. menée auprès du grand public, indique que les deux tiers des répondants ne seraient pas défavorables à la présence de ces personnes dans leur quartier. Toutefois, aucune étude québécoise réalisée auprès de personnes qui vivent directement en contact avec le phénomène de l'intégration des personnes présentant une déficience intellectuelle n'a été recensée. Comment réagissent les gens lorsqu'ils sont confrontés au phénomène de l'intégration? Acceptent-ils la présence des personnes ayant une déficience intellectuelle ou, au contraire, s'y opposent-ils? Comment manifestent-ils leur acceptation ou leur opposition? Voilà autant de questions auxquelles ce mémoire tentera de répondre.
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Dans cette recherche, nous nous intéressons à la façon dont on se représente l'intégration de la perspective interculturelle au sein des programmes de formation dispensés aux futurs enseignants. En effet, l'éducation interculturelle fait modestement son entrée parmi les préoccupations des facultés d'éducation. Ces milieux sont inévitablement confrontés à la nécessité de s'interroger sur l'évolution de cette perspective éducative à cause, d'une part, de l'importance grandissante que prend cette question pour la population en général, et aussi du fait que le gouvernement du Québec a signalé son intention d'intégrer l'éducation interculturelle à la politique de formation des maîtres. L'éducation interculturelle paraît nécessaire pour favoriser l'adaptation des individus et des collectivités au pluralisme ethnoculturel qui, dans notre société moderne, pose des difficultés incontournables. Cependant, le concept même d'éducation interculturelle suscite de nombreux débats car on s'entend mal sur sa définition et sur l'orientation de son contenu. En France, Laacher (1991) souligne que 56 des 316 publications répertoriées par Nasse et Tieche visent à clarifier la notion d'éducation interculturelle. Ce concept fait tout autant l'objet de discussions ici au Québec. Comment peut se traduire, dans de telles conditions, l'intention manifestée par le gouvernement de renforcer la préparation à l'éducation interculturel? […]
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Depuis 1988, le ministère de l'Emploi et de l'Immigration du Canada a mis à la disposition des commissions scolaires un programme d'aide à l'implantation de l'alternance travail-études. Comme le mentionne le Conseil supérieur de l'éducation (1992), seul un nombre restreint de projets expérimentaux a été réalisé dans le cadre de ce programme. La principale raison de la faible quantité de ces projets réside dans le manque d'outils d'application de ce programme. Dans le même sens, depuis septembre 1989, le ministère de l'Éducation du Québec (MEQ) a rendu obligatoire pour les commissions scolaires, la mise en place du programme des cheminements particuliers de formation au deuxième cycle du secondaire. Ce programme comporte trois catégories de cheminements, l'un d'entre eux visant à favoriser l'insertion sociale et professionnelle de jeunes de 16 ans et plus en difficulté d'apprentissage (ISPJ). À cette fin, le MEQ a prévu l'application d'un système d'alternance travail-études. Certaines commissions scolaires sont allées chercher une contribution supplémentaire, dans le programme d'intégration professionnelle du fédéral, joignant ainsi les deux programmes. L'implantation d'un système d'alternance, indépendamment des clientèles visées, exige une étroite collaboration entre le monde scolaire et le monde du travail. La contribution de ce dernier pourrait être améliorée si certains aspects étaient précisés, tels une meilleure définition des rôles des parties impliquées, une plus grande reconnaissance de part et d'autre des types de contributions originales des deux milieux ainsi qu'une meilleure compréhension des cultures de deux milieux. Afin de préciser le rôle de formation de l'entreprise, cette recherche se propose d'élaborer et d'expérimenter un modèle de formation propre à l'entreprise dans le cadre du programme d'alternance travail-études, donc de la formation en entreprise. Dans cette perspective, notre recherche se préoccupera plus particulièrement du processus de formation dans l'action.