80 resultados para changement organisationnel
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La réalité scolaire au Québec est un sujet d'actualité depuis quelques temps. En effet, on observe une préoccupation de plus en plus grande à remettre en question le fonctionnement scolaire lorsque l'on regarde les chiffres de décrochage scolaire au secondaire: quatre Québécois sur dix quittent aujourd'hui l'école sans diplôme d'études secondaires (Gruda, 1991). Phlegar (1987) identifie différents facteurs qui amènent les adolescents à délaisser l'école, lesquels se situent à quatre niveaux: académique, scolaire et social, familial et personnel. Selon l'auteure, dès l'entrée scolaire, nous pouvons observer certaines de ces caractéristiques chez les enfants. Pour favoriser une expérience de succès et ainsi développer une motivation à apprendre dans un cadre formel d'enseignement, quand peut-on dire alors qu'un enfant est prêt à intégrer l'école? Le ministre de l'éducation du Québec, monsieur Michel Pagé (Montpetit, 1991), considère l'importance de l'âge chronologique pour déterminer le temps propice à l'entrée scolaire selon un document préparé en 1988 par la Direction des études économiques et démographiques du ministère de l’Éducation. D'après cette recherche interne, l'enfant jeune (celui qui a commencé jeune sa scolarité par dérogation scolaire ou celui dont l'anniversaire se situe entre le premier juillet et le 30 septembre) démontre plus de probabilité de reprendre une année scolaire au primaire et la première année du secondaire que les autres enfants. Toujours selon cette étude, Gagnon (1991) rapporte que les enfants qui entrent à l'école à six ans précis (les enfants jeunes) seraient plus nombreux à persévérer. Malgré cette donnée, le ministre a envisagé l'éventualité de retarder l'entrée scolaire des enfants et de mettre la date d'admission au 31 mai plutôt qu'au 30 septembre comme c'est le cas actuellement (Projet, 1991; Lessard, 1991). Ce dernier considère, en effet, qu'un retard d'un an dans l'entrée à l'école de ces enfants contribuerait à réduire le nombre d'élèves qui redoublent de même que le nombre de ceux qui décrochent du système plus tard. Mais cette étude interne démontre aussi qu'il n'y a aucune relation entre le mois de naissance et la probabilité d'accéder au diplôme d'études secondaires. Ce désir de changement entraîne beaucoup de réactions dans le milieu éducatif, certaines favorables et d'autres non. M. Pagé, devant ces réactions, a ouvert la porte à la possibilité d'utiliser une formule d'évaluation individuelle pour les cas limites. Ce que la Fédération des Commissions Scolaires du Québec (F.C.S.Q.) et la Centrale de l'enseignement du Québec (C.E.Q.) qualifient d'utopie. L'âge d'admission est pour la F.C.S.Q. le seul critère objectif d'admission (1991). Nous remarquons donc que ce débat est principalement centré sur un critère unique de sélection concernant l'entrée scolaire: l'âge chronologique. Mais en existe-t-il d'autres? Ainsi, à partir de l'existence de différentes positions fermes des instances concernées par la formation académique des enfants et des modalités qui régissent l'entrée scolaire, cet essai a pour objectif l'identification des prédicteurs de réussite scolaire pour les enfants à leur entrée au primaire. Qu'il s'agisse d'enfants qui ont des risques de troubles d'apprentissage en lecture (Fedoruk, 1989), d'enfants qui sont doués et qui bénéficieraient d'une dérogation scolaire pour l'âge d'admission (Proctor,Black & Feldhusen, 1986; Proctor, Feldhusen & Black, 1988), ou des enfants qui répondent au critère chronologique d'admission scolaire (Phlegar, 1987), tous ces chercheurs s'entendent pour dire que les performances académiques sont influencées par différents facteurs qui concernent l'enfant et le milieu d'appartenance. De plus, les Gouverneurs et le Président américain adoptaient en février 1990 une série d'objectifs nationaux concernant l'éducation pour l'an 2000 aux États-Unis dont le premier étant que tous les enfants soient prêts à apprendre à leur entrée scolaire primaire (Haycock, 1991). L'équipe de recherche chargée de développer cet objectif (Prince, 1992) considère, dans ses recommandations qu'un système d'évaluation doit comprendre plusieurs dimensions s'intégrant dans les cinq sphères de développement de l'enfant (physique, socio-affectif, style d'apprentissage, langage, cognitions et connaissances) et son environnement (parents et professeurs). Et c'est justement ce que notre étude veut établir. Nous verrons, dans un premier temps, la nature du problème ainsi que l'objectif de la recherche et le cadre théorique qui servent de charpente à la compréhension de cet objet d'étude. Viendront ensuite l'identification du modèle de recension des écrits utilisé suivi des informations concernant la recherche des études scientifiques. Nous ferons ensuite le résumé et l'analyse des recherches primaires retenues en tenant compte des qualités méthodologiques et métrologiques. Nous synthétiserons ces informations pour retenir les résultats valides afin de faire le point sur les résultats disponibles à ce jour. Nous terminerons avec une discussion sur la pertinence des résultats, les limites de l'étude de même que des suggestions concernant de futurs domaines d'investigation.
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L'organisation des activités parascolaires dans une école : voilà un sujet fort controversé et qui alimente nombre de conversations à tous les niveaux du ministère de l'Éducation jusque dans les salles de professeurs entre les tenants d'une école axée sur l'acquisition des connaissances et ceux qui la voient comme un milieu de vie. Le contexte scolaire actuel, qui doit faire face à une population étudiante diversifiée, amène la nécessité de se situer face à l'importance à accorder à ces activités. Dans cette recherche, nous verrons quels sont les éléments qui motivent les élèves à participer aux activités parascolaires offertes, si leurs attentes sont comblées et si leur niveau de satisfaction comble leurs besoins. Nous verrons d'abord la problématique en décrivant ce qui se fait actuellement et ce qui fait problème, tout en donnant la vision des intervenants du milieu. Dans la deuxième partie, nous décrirons le contexte dans lequel l'organisation des activités se réalise et les irritants. Dans la troisième partie, nous expliquerons les motifs qui nous ont poussé à faire cette recherche et les buts poursuivis. C'est dans la quatrième partie que nous expliquerons de quelle façon nous avons inclus les activités parascolaires dans le cadre du projet éducatif de notre institution. Dans ce quatrième volet, nous cernerons aussi le cadre conceptuel qui sera le fruit de l'analyse faite dans la partie précédente puisqu'il n'existe pas beaucoup de théoriciens dans ce domaine. C'est, cependant, à ce stade de notre travail que nous traiterons de la dynamique, de la motivation et des théories sur les besoins. Les instruments utilisés pour conduire notre recherche feront l'objet de la cinquième partie du travail alors que la sixième partie fera l'objet d'une interprétation des données recueillies. Nous terminerons, en suggérant un cadre organisationnel pour des activités parascolaires répondant aux besoins des élèves et s'inspirant du modèle organisationnel que nous nous sommes donnés afin de répondre aux objectifs que nous poursuivons, soit le développement intégral de l'enfant.
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Le but de cette recherche était de développer un modèle de supervision possédant une logique scientifique qui permettrait aux conseillers pédagogiques d'exercer de façon plus rationnelle et efficace leur fonction conseil auprès des formateurs d'adultes. Trois formateurs volontaires du Service de l'éducation des adultes du cégep de Rimouski ont accepté de participer à cette recherche-action. Le protocole comprenait un test diagnostique des rencontres de supervision, des instruments d'intervention de nature théorique, un bilan-synthèse et une grille d'auto-évaluation. Les données recueillies par le bilan-synthèse, la grille d'autoévaluation et la dernière entrevue nous ont permis d'évaluer l'évolution et le changement survenu chez les sujets. Les résultats de cette recherche-action nous apprennent que les trois sujets ont amélioré de façon significative leur habileté à effectuer leur planification d'enseignement. Une analyse qualitative détaillée exprimant les résultats de chacun des sujets, démontre les éléments qui étaient déjà acquis avant l'intervention et ceux qui l'ont été au cours de la démarche. Le cadre d'actions qui servait de cadre de référence de même que les instruments d'intervention pourraient être un matériel pédagogique intéressant et économique pour les conseillers pédagogiques qui doivent apporter aide et support aux formateurs dans les Services de l'éducation des adultes.
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[…] La plupart de nos organisations ont été conçues pour gérer la permanence, pour gérer ce qui ne change pas beaucoup ou pas du tout. Pour réussir à vivre dans un monde qui change tellement, ces organisations doivent changer aussi pour arriver à remplir la mission pour laquelle elles ont été conçues. Le secteur de l'éducation n'échappe pas à ce vent de métamorphose qui souffle fort sur ce milieu en évolution constante et particulièrement touché par des réformes de toutes sortes depuis les années 60. L'école a dû s'adapter à maintes reprises à des structures différentes, à de nouveaux programmes, à des approches pédagogiques diverses, à des conventions collectives négociées qui ont entraîné des changements importants dans la tâche de l’éducateur et de l’enseignant. Plus récemment, le plan d'action pour la réussite éducative et la réforme amorcée au collégial puis au secondaire et au primaire tentent d'apporter des éléments de solution pour redresser une situation jugée précaire et orienter nos jeunes (notre société de demain) vers une réussite de meilleure qualité. La tendance veut redonner un rôle plus important aux agents de première ligne, à savoir les enseignants et les directeurs d'école, en misant sur leur responsabilisation, leur imputabilité et en favorisant les initiatives et les projets des écoles. Les moments difficiles peuvent être de formidables occasions de progrès. Voilà autant d'opportunités de relever de nouveaux défis, d'exploiter des possibilités latentes, de démontrer des capacités de diverses manières en faisant preuve d'esprit d'innovation, en prenant le changement en main et en modifiant les obstacles en tremplin vers le meilleur et en transformant les apparentes défaites en gains substantiels ou en victoires. Il revient donc à chaque école de se donner les meilleurs moyens pour favoriser le développement intégral de la personne par le biais de l'atteinte des objectifs des programmes d'études et ce, dans un climat harmonieux, valorisant et satisfaisant pour toutes et tous. Voilà l'idéal visé, il reste à le traduire dans notre vécu de tous les jours. Afin de satisfaire aux besoins des classes multiprogrammes de notre milieu, nous avons voulu créer un modèle d'émergence de la gestion d'une école et de la pédagogie en classe répondant le plus adéquatement à nos aspirations et à notre réalité quotidienne. […]
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Depuis vingt ans, le monde de l'éducation du Québec en a vu de toutes les couleurs, en fait de changement. Le rapport Parent a remis en question les pratiques pédagogiques traditionnelles et autoritaires du monde de l'éducation. De là, toute une révolution s'est mise en marche. On a abandonné le passé avec ses traditions et ses valeurs, au nom du progrès et du développement; c'en fut fini de la stabilité et de la continuité. Tout a été bouleversé: bâtisses, structures, technologie, méthodes d'enseignement, règlements, discipline, etc. Cette révolution était nécessaire à cause de l'urgent rattrapage que l'éducation au Québec avait à faire. Mais, quelles conséquences ont eu ces changements sur les organisations scolaires et leur environnement? Que sont devenues les attentes, les attitudes et les aspirations de tous les intervenants face à l'école élémentaire? La publication du Livre Vert sur l'enseignement primaire et au secondaire à l'automne 1977 et la consultation qui s'en suivit ont permis au gouvernement du Québec de déceler les tendances et les aspirations de la collectivité en matière d'éducation primaire et secondaire. L'énoncé de politique et le plan d'action qui ont résulté à la consultation doivent être considérés comme un premier pas. Le deuxième pas se situe au niveau de chaque école avec le projet éducatif, tel que proposé au chapitre trois du document "École Québécoise". Ce deuxième pas, mandat ou "patate chaude" est apparu dernièrement è la table de gestion des principaux de la Commission scolaire et deux grandes questions sont apparues: "C'est quoi un projet éducatif?" et "Comment va-t-on s'y prendre pour arriver à en bâtir un dans nos écoles?". À la première question, il est possible d'y répondre avec la définition qu'en donne le livre orange (voir; définition de termes). Le problème apparaît à la deuxième question et, sur ce point, le M.E.Q. n'en dit pas long; il parle d'une démarche, une réflexion ou une remise en question. Il ne donne aucun moyen, sauf des documents à venir et un programme de soutien pour le développement de projet éducatif, aussi à venir. N'ayant pas encore trouvé de solution à la table de gestion, je ramène le problème au niveau de mon école et surtout au niveau de mon essai. Je tenterai donc de développer un moyen qui me permettra d'avoir un portrait de mon école à partir des intervenants cités dans la définition du P.E., portrait qui me permettra de voir les écarts entre la situation actuelle et la situation désirée chez chacun des intervenants et aussi préparer la prochaine étape qui est soulignée dans la définition d'un P.E., c'est-à-dire la concertation: action qui repose sur une préoccupationcommune de développement global des élèves.
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Bon nombre d'étudiants choisissent les sciences (santé ou pures) au collégial afin d'ouvrir grandes les portes des professions d'avenir. À leur arrivée en première session au collégial, pour bien des étudiants, beaucoup d'espoirs sont déçus et il s'ensuit des conséquences telles que l'échec, l'abandon et le changement de programmes. Le phénomène des échecs et des abandons n'est pas nouveau. Plusieurs recherches en ont traité. Il est toutefois d'actualité puisque les dernières statistiques révélées par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Science indiquent qu'on doit intervenir afin d'augmenter le taux de diplômation des étudiants au collégial, celui-ci n'étant que de 65%. Dans les recherches actuelles on a fait ressortir plusieurs facteurs influençant la réussite scolaire. […] Face à cette situation, il devient important de chercher d'autres solutions dans le cadre de cette recherche. À cette fin, nous poursuivons deux objectifs spécifiques. Notre premier objectif est de présenter un certain nombre de programmes et de guides d'éducation à la carrière et d'en faire ensuite l'analyse afin de dégager des solutions intéressantes pour les étudiants en sciences du collège de Sherbrooke. C'est ce que nous verrons au prochain chapitre. Notre second objectif est d'élaborer une série d'activités d'éducation à la carrière adaptées à notre clientèle de sciences. Nous ne les expérimenterons toutefois pas dans le cadre de cette étude.
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Il n'y a pas si longtemps encore, la sélection des directeurs d'école se faisait parmi les meilleurs enseignants, les plus doués, les plus efficaces à qui l'on donnait une promotion d'adjoint puis plus tard de directeur d'école, bien souvent sans autres études particulières, ni supports spécifiques. Et les commissions scolaires, le Ministère, la collectivité s'attendent à ce que ce professionnel fasse preuve de compétence et qu'il corresponde à tous les standards d'excellence dans son domaine. Mais ce candidat, bien intentionné et certainement doué d'intuition, sait-il les connaissances qu'il devra acquérir, les habiletés qu'il devra développer, les techniques qu'il devra maîtriser pour devenir un agent de changement compétent dans le monde scolaire? Et ces autorités qui l'ont engagé et qui veulent un directeur d'école compétent, sont-elles en mesure de qualifier cette compétence, de la décrire, d'en énoncer les critères? La plupart des gens concernés ont plutôt une perception globale, intuitive, de la compétence d'un agent de changement. Ils n'ont pas une connaissance ni une analyse détaillée des critères de compétence. Alors ils ne peuvent qu'exprimer leur insatisfaction devant un fonctionnement qui ne correspond pas à leur idéal de compétence, mais ils sont tout à fait impuissants à aider quiconque désire acquérir, accroître ou développer sa compétence. Notre société ne peut se payer le luxe de nommer ou de supporter des incompétents aux fonctions de directeur d'école et d'agent de changement. Il nous faut donc faire l'effort de définir et de clarifier les critères de compétence.
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Il n'est pas facile de saisir toute la portée de cet essai par son seul titre. Lorsque l'on parle d'exercice du pouvoir et de développement des organisations scolaires, il y a plus d'ambigüité que de limpidité dans les termes employés. Pourtant, si l'on prend soin de s'entendre sur le vocabulaire choisi, l'idée de fond surgit dans toute son amplitude. Ici, le pouvoir est celui de diriger, de gérer l'organisation et les membres qui la compose. Peu importe que ce droit provienne d'une loi ou de la compétence du dirigeant, il existe tel qu'il est exercé et c'est d'ailleurs son exercice qui en définit les composantes. L'exercice du pouvoir, c'est en effet la manière dont le droit de diriger est conçu puis pratiqué. La conception du pouvoir par l'administrateur en place laisse forcément transparaitre, sa philosophie et ses traits caractériels. Il est donc évident que le mode de gestion en vigueur dans une entreprise est avant tout teinté aux couleurs du gestionnaire. Que ces couleurs soient en harmonie avec celles des subordonnés et tout ira bien dans l'organisation, qu'elles soient en contraste et tôt ou tard surviendra l'éclatement. Quant au développement des organisations scolaires, il réfère aux changements d'orientation que rendent nécessaires l'équilibre et la progression de toute organisation. On sait qu'une organisation scolaire rattache toujours ses orientations tant pédagogiques que technologiques à une philosophie éducative qui fonde ses politiques, ses objectifs puis ses plans d'action. C'est dire quelle est la complexité du changement en milieu scolaire où s’entremêlent philosophies, théories et technologies éducatives prônées par les administrateurs ou leurs subordonnés. [...]
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[...] La nécessité de voir la supervision dans son ensemble ne fait aucun doute, toutefois pour éviter de s'égarer dans cet immense labyrinthe qu'elle représente, nous nous concentrerons sur le problème de la supervision lié aux résistances des enseignants à son implantation. L'objectif général de la recherche sera d'identifier un certain nombre de résistances ou de forces restrictives qui bloquent les différentes démarches de cet ordre. Nous nous attacherons aussi à déterminer les causes potentielles qui engendrent ces résistances à l'aide de certaines des questions suivantes: Pourquoi les enseignants craignent-ils la supervision? Ont-ils peur d'être jugés inaptes ou inefficaces? Se sentent-ils déficients au plan de leur formation? Refusent-ils systématiquement tout changement d'ordre pédagogique? La classe leur appartient-elle en exclusivité? Craignent-ils des sanctions administratives?
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[…] la gestion participative peut faire l'objet d'étude sous différents aspects. Cette recherche veut surtout s'attarder aux conditions essentielles à son implantation. Elle veut mettre en lumière les caractéristiques les plus significatives de ce type de gestion selon les tendances actuelles et présenter un modèle d'implantation de changement compatible avec les dites conditions.
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[…] Cette étude parcellaire s'inscrit dans un vaste projet de recherche visant à mettre au point et à contrôler l'efficacité de modèles d'intervention destinés à motiver les travailleurs et les travailleuses à être présents au travail. L'idée de la présente étude à l'effet d'identifier les facteurs susceptibles de diminuer l'absentéisme volontaire, s'inscrit au coeur des préoccupations des dirigeants d'entreprises. En effet, le changement des attitudes à l'égard de l'assiduité au travail ne constitue pas un phénomène isolé dans l'ensemble des métamorphoses sociales qui ponctuent notre époque. Depuis le début des années soixante-dix, nous constatons une montée de l'absentéisme dans le monde occidental. Au cours des dernières années, nous avons vu naître de nouvelles approches de gestion dans le but de satisfaire les travailleurs et de les motiver à faire preuve d'assiduité au travail. Bref, la présente recherche tire un premier motif d'importance du fait qu'elle répond à un fort courant social et à une préoccupation institutionnelle quant à la recherche de facteurs susceptibles de diminuer l'absentéisme au travail.
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Depuis une décennie, on a remarqué que le zèle déployé par les enseignants diminuait et constaté plus de passivité chez ceux-ci. Les enseignants sont difficilement motivables et leur implication dans le système a ralenti. Une bonne majorité y semble totalement indifférente. Un ensemble de faits, de circonstances, de gestes posés, d'éléments, a amené une certaine dévalorisation des enseignants. Il faut souligner parmi ceux-ci : les nombreux changements pédagogiques, l'augmentation du nombre d'élèves par groupe ou du nombre de groupes d'élèves, le manque de ressources spécialisées, un minutage excessif, l'intégration des enfants en difficultés, sans oublier ce "burnout" qui s'est installé dans notre milieu. Depuis quelques années, on lui dicte continuellement des lignes de conduite, lui demandant tantôt de virer à gauche, tantôt de tourner à droite. On le pousse constamment à relever de nouveaux défis sans s'assurer s'il a déjà eu le temps d'assimiler les changements précédents. Il est devenu un meuble, un outil, un numéro qu'on déplace à sa guise sur l'échiquier de façon à réaliser les objectifs de l'organisation, de l'école. Et on se pose aujourd'hui la question à savoir le pourquoi de cette indifférence des enseignants envers l'organisation, l'école. Pourquoi les enseignants de cette dernière décennie sont-ils si réticents aux changements, aux nouvelles méthodes, aux nouvelles idées? Pourquoi la résistance dans plusieurs endroits empêchent-elles les forces motrices de faire en sorte que le changement désiré se réalise? [...]
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Cette étude vise à établir des liens entre la situation de plafonnement de carrière et l'incongruence vocationnelle. De façon plus spécifique, il s'agit de vérifier, au moyen d'une étude, la relation entre la situation de plafonnement de carrière, largement étudiée jusqu'à présent par plusieurs auteurs et la congruence des intérêts. Ces auteurs s'interrogent sur la question des ressources humaines (tels par exemple Tremblay, Cardinal, Lamoureux, Hoyt, Charest) de laquelle, nous tenterons d'établir la congruence des intérêts professionnels en lien avec la typologie de Holland. Holland prévoit (6) six types: Réaliste (R), Investigateur (I), Artistique (A), Social (S), Entreprenant (E), et Conventionnel (C). Ces types peuvent être octroyés sur deux plans distinctifs. Il est en effet possible de définir le patron typologique sur les plans environnemental et individuel. C'est à partir de ces deux patrons typologiques, constitués de trois lettres, qu'on établira la correspondance entre les données provenant de l'individu et de l'environnement. C'est donc à partir de celles-ci que l'on peut calculer le niveau de congruence, en appliquant l'indice de lachan qui constitue une mesure de congruence. Deux instruments de mesure inclus dans une batterie d'inventaires seront donc proposés à soixante travailleurs de la Ville de Montréal. Il s'agit premièrement d'une grille d'évaluation élaborée à partir de critères spécifiques issus d'enquêtes différentes liées au plafonnement de carrière. L'instrument de mesure comporte sept échelles : le temps et l'âge, des informations relatives au travail, le positionnement par rapport aux collègues de travail, l'impact du changement sur l'individu, les rémunérations et • conditions salariales, la formation, les intérêts et loisirs reliées à la profession. Le plafonnement de carrière tel que nous le percevons, constitue un concept complexe nécessitant une vision systémique ; c'est-à-dire que le problème doit être considéré dans son ensemble, à savoir l'individu et son environnement. La deuxième étape consiste en la passation de l'inventaire des préférences professionnelles, abrégé (I.P.P.A.). Pour chacune des personnes évaluées, un patron typologique de l'environnement professionnel sera établi à partir du Codes Holland pour C. C. D. P. Les résultats obtenus par l'intermédiaire de l'I.P.P A. et transférés en types par l'intermédiaire du Guide : Codes Holland pour C.C.D.P., seront soumis à l'indice de lachan qui évalue la congruence entre deux séries de données. Le score du niveau de congruence sera par la suite confronté au score obtenu par l'intermédiaire de la grille/questionnaire par une simple corrélation. De cette façon, nous pourrons établir les liens et ainsi vérifier l'hypothèse de recherche. Cette recherche se propose donc d'identifier des plateaux de carrière à l'aide de la grille/questionnaire, pour ensuite vérifier s'il existe véritablement des liens entre la situation de plafonnement de carrière et la congruence d'intérêts. Cette démarche tend à confirmer l'hypothèse suivante : l'incongruence entre les intérêts individuels et ceux du milieu est responsable du plafonnement de carrière. En ce sens, elle entraîne entre autres une démotivation de l'individu à s'impliquer dans son travail, à mettre ses connaissances à jour. La présence du plafonnement de carrière peut décourager l'organisation et l'entourage immédiat de travail à justifier un accroissement des responsabilités ou toutes autres mobilités. Cette situation peut entraîner un malaise important tant chez l'employé que dans l'environnement de travail. La méthodologie proposée permet d'envisager la problématique sous différents angles, • étant donné que le plafonnement de carrière est à la fois la cause et l'effet d'un ensemble de facteurs difficilement mesurables.
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Notre XXe siècle est un siècle de changement. René Maheu (1975) définit bien notre époque lorsqu'il dit: "Nous vivons dans un monde marqué par des innovations incessantes; le rythme des mutations sociales est le signe le plus caractéristique de notre époque" (pp. 85-87). Pour s'adapter à ces changements, les adultes retournent de plus en plus aux études. Selon Delude (1982), "il y a une pénurie de données en éducation des adultes, tant au niveau Fédéral que Provincial" (p.5). En 1980, le Gouvernement du Québec nomme une Commission d'étude (Commission d'étude sur la formation des adultes) qui a comme objectif de cerner l'ampleur de la réalité de l'éducation des adultes. Le sondage a été effectué par le Centre de Recherche sur l'Opinion Publique (C.R.O.P. Inc.). D'après Berthiaume (1982) qui commente les résultats du sondage "entre septembre 1979 et décembre 1980 le proportion d'adultes québécois qui ont fait des activités éducatives....s’élève à 55%. Parmi ces adultes il y a légèrement plus de femmes que d'hommes"…
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Le secteur administratif se veut la scène d'innombrables transformations dont certaines affectent en profondeur la nature même des tâches et fonctions du personnel. Les travailleuses et travailleurs de bureau subissent, entre autres, les conséquences de ce remue-ménage quasi permanent dont l'informatique constitue l'un des principaux éléments bouleversants. Constamment en évolution, donc en changement, les individus doivent adapter leurs méthodes de travail, leurs horaires et leurs tâches de manière à répondre aux besoins des gestionnaires, eux-mêmes tributaires de systèmes économiquement et socialement instables. Devant cet état de fait, nous nous sommes demandé comment réagissait le personnel de soutien administratif. Partant du principe que de fréquentes innovations engendrent un haut niveau de stress, nous avons voulu identifier les principaux facteurs qui influencent négativement cette catégorie d'employées et employés. Pour ce faire, nous avons mené une recherche descriptive dont la population s'est limitée à la région de Rimouski. Après avoir effectué une revue de la littérature traitant de la problématique du stress et des conditions de travail en général, nous avons sélectionné 17 facteurs de stress et les avons analysés selon cinq variables précises et une classification préétablie de répondantes et de répondants. Les résultats obtenus indiquent qu'effectivement certains éléments causent et entretiennent un niveau de stress qualifié de négatif chez le personnel de soutien et ce, indépendamment des variables étudiées. Comme peu d'études se sont intéressées aux travailleuses et travailleurs de bureau jusqu'à ce jour, nous faisons un peu figure de pionnière et constatons que les pistes de recherche fourmillent pour qui veut connaître davantage les problèmes relatifs au stress chez le personnel de soutien administratif et y remédier éventuellement.