50 resultados para Incomplétude du marché
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Au Québec, plusieurs documents du Ministère de l'éducation soulignent l'importance de fournir aux jeunes du secondaire une meilleure information scolaire et professionnelle. Le récent document produit par le Ministère de l'éducation (1982a) intitulé La formation professionnelle des .jeunes, mentionne que "les élèves devraient bénéficier d'une meilleure préparation à la vie active par l'acquisition de connaissances utiles à l'intégration professionnelle, comme des connaissances sur les caractéristiques de la main-d'oeuvre, etc." (p. 32). Cette affirmation est née de plusieurs critiques formulées depuis la réforme scolaire des années '60 à l'effet que l'école publique ne préparait pas suffisamment les jeunes au marché du travail. De plus, le Ministère de l'éducation a rendu obligatoire un nouveau programme d'information scolaire et professionnelle pour tous les élèves du secondaire. Ce programme s'est implanté graduellement, en commençant par les élèves de secondaire I, depuis septembre 1983. Ce programme "vise à habiliter l'élève à faire des choix éclairés d'éducation et de formation professionnelle, choix congruents par rapport à lui-même et réalistes par rapport au marché du travail" (1981a, p. 14). Son contenu dénote un souci de rendre plus significatifs les expériences et les apprentissages des élèves de façon à faciliter leurs choix scolaires et professionnels. […]
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Cette recherche s'insère dans le cadre global de l'histoire de l'éducation des filles et des facteurs qui l'ont transformée de 1930 à 1970. Les transformations de l'éducation sont les reflets des changements qui affectent une société à une époque donnée. Et la période qui nous intéresse est fertile en changements de toutes sortes. Nous n'en signalerons ici que les grandes lignes. Au niveau politique, nous passons du gouvernement conservateur et traditionaliste de M. Duplessis (1944-1959) à un gouvernement de réforme, celui de M. Lesage (1960-1966). Les tensions amorcées dans les années 1950 vont permettre les réformes amenées par "l'équipe du tonnerre". La société traditionnelle s'effrite pour faire place à l'État qui va prendre de plus en plus de responsabilités dans les domaines jadis réservés à l'Église et à l'entreprise privée. Au niveau économique, la société québécoise entre dans une ère de consommation de masse. On assiste alors à une période d'expansion économique accélérée, expansion qui va modifier les structures socio-économiques du Québec. Pour la période de 1939-1956, la population augmente de 40%. De plus en plus de femmes intègrent le marché du travail, soit 19% en 1931 et 27.1% en 1961. L'urbanisation amène des échanges plus grands entre villes et campagnes et l'amélioration des moyens de transports et de communications. Au niveau social, les services éducatifs et les services de santé se démocratisent, ce qui entraîne le bouleversement de la structure sociale. On assiste aussi à un renforcement du mouvement syndical dans les années 1950-60. La société se laïcise et c'est le déclin des pratiques religieuses. Le Québec entre dans l'ère des contestations: manifestations, grèves, agitations dans les collèges et universités. Quant aux femmes, elles essaient de se retrouver dans leur double standard de " reine du foyer " et de femmes engagées dans la vie publique. Enfin, au niveau culturel, c'est l'effervescence et l'affirmation de la "québécitude". Il n'est donc pas étonnant que, devant toutes ces transformations, l'on ait songé à transformer aussi le système scolaire. […]
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Les coopératives sont un modèle de développement qui repose sur un équilibre entre la justice sociale et économique, la durabilité de l'environnement et l'efficacité économique à travers un système de démocratisation de l'économie. Une double vocation leur est attribuée, l'aspect financier et l'aspect associatif. Les coopératives sont des entreprises collectives qui assurent conséquemment une gestion collective et une propriété collective des moyens de production. Tout projet de développement en coopération a comme finalité, à travers un ensemble d'actions, d'opérer un changement durable dans la société. Les coopératives suggèrent un contrat social et économique différent du système économique dominant. Les coopératives financières(ce terme a été retenu dans cet essai parmi les différentes appellations de ce type d'entreprise collective qui se regroupent dans un mode de gestion collective comparative : coopératives d'épargne et de crédit, caisses populaires, mutuelle, COPEC, CEC...), de par leur nature spécifique, se distinguent de la configuration économique du système bancaire traditionnel lequel s'inscrit dans un courant idéologique économique fondé sur la compétitivité et la rentabilité économique au bénéfice d'intérêts particuliers. Cette rentabilité stimule le processus d'expansion mondiale des activités économiques. La mondialisation a également soumis le marché financier aux règles de cette dynamique économique mondiale.
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Les récepteurs couplés aux protéines G (RCPG) représentent la famille de récepteurs membranaires la plus étendue. Présentement, 30% des médicaments disponibles sur le marché agissent sur plus ou moins 4% des RCPG connus. Cela indique qu’il existe encore une multitude de RCPG à explorer, qui pourraient démontrer un potentiel thérapeutique intéressant pour des pathologies encore sans traitement disponible. La douleur chronique, qui affecte 1 canadien sur 5, fait partie de ces affections pour lesquelles les thérapies sont faiblement efficaces. Dans le but éventuel de pallier à ce problème, le projet de ce mémoire consistait à mieux comprendre les mécanismes régissant l’adressage membranaire du récepteur de la neurotensine de type 2 (NTS2), un RCPG dont l’activation induit des effets analgésiques puissants de type non opioïdergique. Des données du laboratoire ayant révélé une interaction entre la 3e boucle intracellulaire de NTS2 et la sécrétogranine III (SgIII), une protéine résidente de la voie de sécrétion régulée, notre objectif était de caractériser le rôle de SgIII dans la fonctionnalité du récepteur NTS2. Pour ce faire, l’interaction entre les deux protéines a d’abord été vérifiée par co-immunoprécipitation, GST pull down, essais de colocalisation subcellulaire et par FRET. Nous avons également utilisé un outil d’interférence à l’ARN (DsiRNA) pour invalider la protéine SgIII dans un modèle cellulaire neuronal et chez l’animal. Des essais de radioliaison sur le modèle cellulaire ont révélé une diminution de l’adressage de NTS2 à la membrane plasmique lorsque SgIII était supprimée. De la même façon, une invalidation de SgIII chez le rat inhibe les effets analgésiques d’un agoniste NTS2-sélectif (JMV-431), qui sont normalement observés dans le test de retrait de la queue (douleur aiguë). Nous avons cependant identifié que des stimulations au KCl, à la capsaïcine et à la neurotensine induisaient plutôt une insertion du récepteur à la membrane dans les cellules neuronales. Puisque l’interaction entre SgIII et la 3e boucle intracellulaire du récepteur NTS2 est peu probable selon un système de sécrétion classique, un modèle hypothétique de transition dans les corps multi-vésiculaires a été vérifié. Ainsi, la présence de NTS2 et de SgIII a été révélée dans des préparations exosomales de DRG F11, en plus d’une transférabilité du récepteur par le milieu extracellulaire. En somme, ces résultats démontrent la dépendance du récepteur NTS2 envers SgIII et la voie de sécrétion régulée, en plus d’identifier certains facteurs pouvant augmenter son expression à la surface cellulaire. Le projet contribue ainsi à ouvrir la voie vers des approches pour potentialiser les propriétés de NTS2 in vivo¸ en plus d’une piste d’explication concernant le trafic intracellulaire du récepteur.
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Le système financier, agricole, économique et social est en crise. Le bilan pessimiste qui se dresse devant nous requiert une attention accrue de la part des dirigeants, mais d’abord et avant tout, de la population. Présentement, les efforts sont mis dans l’atténuation des risques sur l’environnement, dans l’occultation des symptômes et finalement, à dissimuler le problème. Devant la nécessité d’engager une transition vers un nouveau système aux valeurs basées sur le bien commun, l’innovation et les générations futures, où se situe le Québec? L’objectif général de cet essai est de proposer un développement économique alternatif et positif pour pallier les lacunes du système capitaliste actuel. De cette manière, le Québec pourra réellement s’engager dans la voie de la viabilité. Pour ce faire, cet essai convaincra de l’inaptitude du Produit intérieur brut comme seule mesure de progrès des sociétés. Les indicateurs alternatifs permettent de peindre un portrait plus clair et plus fidèle de ce qui se trame en termes de progrès social, économique et naturel. Les bases de l’économie écologique comme les théories de la décroissance et de l’économie stationnaire sont d’une grande aide pour comprendre ce que ces indicateurs essaient de mesurer. C’est pour cela que les indicateurs de développement durable au Québec deviennent un bon champ d’analyse pour la province. Ceux-ci permettent de déterminer où se situe le Québec sur la voie de la viabilité. Les conclusions quantitatives de cette analyse permettent le développement d’une liste d’indicateurs alternatifs qui peuvent réellement dépeindre un portrait adéquat de la société québécoise en terme de viabilité. Les résultats de ces analyses permettent de conclure que le Québec se situe dans la même impasse que beaucoup de sociétés occidentales : l’économie de marché a réussi à empiéter et intégrer des concepts tels que le développement durable pour se transformer en capitalisme vert. C’est ainsi que le pouvoir du changement revient dans les mains de la population qui fait face à cette absorption capitaliste de la politique, de son développement et de la croissance verte. Les nouvelles approches de développement doivent être par le bas, inclusives, positives, collectives, concertées, organisées et par-dessus tout, communiquées et partagées. Il est temps que le Québec fonde son développement sur son capital humain, et le grand potentiel de sa population pour ainsi permettre la croissance de l’économie dite vernaculaire.