67 resultados para réalité virtuelle


Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

Résumé : L'élément important que cette thèse sous-tend est que l'enseignement efficace n'est pas seulement constitué de techniques et de méthodologie, mais plutôt d'attitude et d'approche envers l'enseignement. Ceci ne veut pas nécessairement dire que plusieurs méthodes d'enseignement reçues dans un cours avec l'intention d'optimaliser les mécanismes de transmission et d'assimilation de la matière sont inappropriées. Cependant, l'absence de ce que nous pourrions définir comme un ton pédagogique est essentiel, c'est-à-dire, qu'une attitude positive à la productivité autant vis-à-vis de la matière à transmettre que vis-à-vis de l'individu impliqué dans "l'acte" de réception versus la découverte, aura davantage de succès. Toute autre méthode sera complètement inefficace, inaccessible, voire même inutile. D'emblée, dans l'hypothèse de départ, l'argument principal présente une attitude générale d'enseignement à divers échelons ; soit au niveau secondaire ou collégial qui est inappropriée, incomplète ou négative. En d'autres mots, cette approche thérapeutise l'éducation. Dans l'exercice de cette approche, l'enseignant ou l'enseignante adopte plutôt le rôle d'un thérapeute que celui d'un éducateur. De ce fait, le professeur en situation a une approche plutôt de thérapeute que celle de maître-précepteur et que la matière présentée est souvent diluée, et réduite à des niveaux d'apprentissage accompagnés de carences notoires et d'échecs académiques. Les attentes d'une performance dans le milieu académique sont souvent des plus modestes. Cette même tendance d'une éducation à la baisse est évidente aussi dans le processus d'évaluation. Il est certain que dans les disciplines non scientifiques, l'évaluation formative a grandement suivi l'évaluation normative conduisant le précepteur, tour à tour, dans une évaluation dormative dans laquelle l'effort et l'intention remplacent les aptitudes et les habilitées réelles. Si l'approche pédagogique est vraiment l'élément crucial de l'éducation, il Importe que l'approche générale influence le climat de l'éducation contemporaine, de fait, devienne un palliatif contre-productif souvent réhabilitant. De plus, cette pseudo-thérapie d'où d'écoule une attitude exigeante envers l'enseignant et l'apprenant dont le fondement est la reconnaissance des impératifs culturels qui en sont le reflet et le corps doit-être affirmé et transposé dans la réalité. Cette dernière comprend des attentes très poussées en ce qui concerne la performance en classe et aussi le respect de la matière qui contient la présentation routinière et fondamentale; renouveau intense du processus d'évaluation qui fournira des standards communs et des objectifs externes dans l'évaluation du travail de l'étudiant. Cette connaissance et domestication empirique que nous présente Vygotsky dans un climat contemporain qu'il a expliqué ces termes comme "des zones de développement proximales" basées sur la doctrine suivante que le bon apprentissage précède le développement et que conséquemment s'ensuit une pédagogie d'apprentissage plutôt qu'une pédagogie centrée sur l'apprenant. L'application significative de ces derniers principes ou de ces épistémologiques s'imbriquent dans une situation d'apprentissage ascentionnel dont la structure est détaillée et considérée par différentes perspectives de la recherche qui suit.||Abstract : The central tenet of this thesis is that effective teaching is not only and perhaps not primarily a matter of technique and methodology but of attitude and approach. This is not to say that diverse methods of classroom instruction intended to optimize the mechanics of transmission and the assimilation of data are inappropriate but that in the absence of what we might denominate as a certain pedagogical tone. that is, a productive attitude toward both the material to be conveyed and the individuel engaged in the 'act' of reception-and-discovery, even the most powerful methods will be differentially unavailing or, at best, inefficient. Given this initial assumption, the argument proceeds that the general attitude toward instruction currently in place at the secondary echelons, that is, on the high school and college levels, may be popularly represented as a 'teaching down' approach, in other words, as one which seeks to therapeuticize education. In practice this means that the teacher tends to manifest in situ more as a therapist than as a preceptor, that the material to be presented is frequently diluted or scaled down to perceived levels of cognitive (dis)ability (as is also the case with the rate of instruction), and that performance expectations in the current pedagogical milieu are commonly quite modest. The same downward trend is evident in assessment protocols as well. Certainly in the nonscientific disciplines, normative evaluation has been widely succeeded by formative evaluation, leading in turn to a peculiar kind of dormative evaluation in which intangibles such as effort and intention may deputize for realized ability. If pedagogical approach is indeed the crucial element in instruction, and if the general approach that pervades the contemporary climate of instruction is indeed counter-productively remedial or rehabilitory, that is, therapeutic, then it should follow that a more demanding attitude toward teaching and learning founded on the recognition of the culturel imperative which teaching both reflects and embodies needs to be re-affirmed and translated into practice. This latter would entail the maintenance of high expectations with regard to classroom performance, a respect for the material which precludes its routine mitigation or debasement, a renewed insistance on grading protocols that provide an external, 'objective' or communal standard against which the student's work can be measured, the empirical acknowledgment or domestication of what Vygotsky has termed "the zone of proximal development," based on the doctrine that good learning proceeds in advance of development, and conséquently, a learning-centered rather than learner-centered pedagogy. The meaningful application of this latter set of principles or epistemological gradients comprises the 'learning up' situation whose structure is excunined in some détail and considered from various perspectives in the ensuing.

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

Les êtres humains ne sont pas identiques. À certaines caractéristiques physiologiques et psychologiques établissant des différences naturelles s'ajoutent diverses réalités sociales et économiques, provoquant ainsi, d'autres traits distinctifs. Par opposition aux différences naturelles, ces traits distinctifs, mis en place, maintenus et défendus par l’homme, sont communément appelés différences sociales et culturelles. D'un autre point de vue, ces différences constituent des inégalités. En dépit de nombreuses déclarations politiques basées sur des principes démocratiques reconnaissant tous les hommes égaux, les différences entre les êtres humains sont réelles, nombreuses et subtiles, voire inévitables. L'existence des différences naturelles, sociales et culturelles constitue une réalité connue. Cependant, pour des raisons particulières, il est préférable qu'elle ne soit pas connue de tous. Physiologiquement et sociologiquement, les enfants sont différents. Ils sont nés de parents différents, vivent dans un environnement différent, sont quotidiennement confrontés à des réalités différentes et acquièrent des expériences différentes qui, tout en déterminant dans une certaine mesure leurs valeurs, leurs croyances, leur perception et compréhension du monde, leur comportement, leurs attitudes, leurs intérêts et leur façon d'agir, forment un ensemble de moules, éléments constitutifs de la personnalité ou de l’identité personnelle. [...]

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

Notre intérêt pour la problématique du pouvoir de l'enseignante et de l'enseignant s'inscrit dans la foulée d'une démarche de croissance personnelle entreprise depuis une quinzaine d'années et alimentée par une remise en question de notre rôle d'enseignant universitaire initiée à peu près à la même époque suite à des déceptions d'ordre professionnel. Déçu en particulier par les élèves à qui nous faisions le reproche de ne pas suffisamment investir de temps dans la poursuite de leurs apprentissages, nous avons décidé de commencer à enseigner pour nous ou, si on veut, à nous centrer sur nos propres apprentissages. Et sans doute à force d'inviter nos élèves à se centrer sur leurs propres apprentissages en diminuant leurs attentes face au rôle que nous pouvions jouer sur ce plan, nous avons pu graduellement expérimenter que le pouvoir d'autorité est un pouvoir factice et que c'est en acceptant d'abandonner le pouvoir, que nous récupérions un pouvoir différent et certes beaucoup plus nourrissant, qui nous permettait finalement et presque paradoxalement, de maintenir une relation plus profonde avec ces mêmes élèves au-delà des moyens par lesquels s'exerçait ce pouvoir pédagogique: évaluation des connaissances, fixation des autres règles de gestion de classe pour ne citer que celles-là. Il est donc devenu pour nous impératif de concilier dans notre quotidien d'enseignant la réalité du pouvoir que nous détenions inévitablement en classe et celle d'une relation moins hiérarchique que nous désirions de plus en plus vivre avec nos élèves. C'est donc pour répondre à un besoin profond que nous avons décidé peu à peu d'entreprendre la présente démarche de réflexion.

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

Cette recherche exploratoire vise à cerner une réalité mal connue, soit les représentations des enseignants du primaire sur des modèles de planification interdisciplinaire dans lesquels les arts sont intégrés. Pour atteindre cette réalité, nous avons rencontré six enseignants du deuxième cycle du primaire. En nous appuyant sur une méthodologie de type qualitatif, nous avons recueilli six productions écrites sur une planification interdisciplinaire et, à l'aide de deux entrevues semi-dirigées, nous avons reçu les témoignages de chaque enseignant. L'analyse et les résultats de notre recherche font ressortir les représentations des enseignants sur l'interdisciplinarité scolaire, les objets et les modèles de planification interdisciplinaire ainsi que l'intégration des arts dans une intervention éducative interdisciplinaire. Cependant, compte tenu que nous n'avons rencontré que six enseignants, les résultats de notre étude ne peuvent être généralisés à l'ensemble des enseignants.

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

Ce rapport est en accord avec de nombreux travaux sur l'enseignement des sciences qui insistent sur l'importance de partir des connaissances de l'enfant. Le projet d'apprentissage des sciences au primaire qui est le plus élaboré et qui part des idées des enfants est néo-zélandais (Harlen, 1988). Dans ce projet, les guides du maître ont été réalisés après une période de recherche sur les problèmes de l'enseignement et de l'apprentissage des sciences dans les classes primaires. Les impératifs mis de l'avant par ce projet étaient de préparer des activités en classe correspondant davantage au questionnement de l'enfant; de permettre à l'enfant de poser ses propres questions et de mener ses propres recherches; enfin, de ne pas laisser l'enfant seul pour tirer des conclusions et de ne pas l'obliger à accepter des conclusions non rattachées à son expérience personnelle. L'enseignement des sciences doit parvenir à éveiller l'élève, à le rendre plus mûr affectivement et intellectuellement en développant son esprit critique. Cet enseignement doit amener un savoir réinvestissable dans la vie quotidienne, car c'est cette absence de culture scientifique, qui aggrave le sentiment d'impuissance, que l'enfant éprouve une fois adulte devant la situation du monde qui l'environne et qui limite ses capacités d'assimilation et d'adaptation (Astolfi et al. 1978). Cet enseignement doit aussi faire naître chez l'élève le désir d'explorer, d'expérimenter et de laisser libre cours à sa créativité personnelle par le développement d'attitudes. Ces considérations générales nous ont conduit à élaborer (figure 1) dans un premier chapitre une problématique où nous tracerons les grandes lignes des problèmes posés par notre sujet de recherche et la méthodologie retenue. L'apprentissage pose des difficultés tant au niveau de l'élève que de l'enseignant et du savoir. Nous tenterons de cerner ces difficultés et de les expliquer dans un second chapitre. Un troisième chapitre nous amènera à développer brièvement deux approches de la créativité et à définir celle que nous choisissons et pourquoi. Une fois les problèmes circonscris par rapport à la réalité existant dans l'apprentissage scolaire, le dernier chapitre traitera de notre modèle théorique d'intervention didactique où la créativité intervient au niveau de l'objet d'apprentissage, de l'élève et de l'enseignant.

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

Le travail représente encore de nos jours une réalité importante dans la vie de la plupart des individus et l'un des buts du système scolaire est la préparation à la vie active. Dès les premières années de scolarisation, l'enfant réagit d'une certaine façon au travail d'écolier et se fait une idée de lui comme travailleur. Quand nous voyons de jeunes écoliers vivre des situations d'échec et perdre très tôt l'intérêt face au travail scolaire, nous nous demandons si l'école primaire joue un rôle suffisant afin de favoriser une perception positive de soi et du travail qui nous semble primordiale pour réussir comme travailleur. De même, quand nous constatons que plusieurs adolescents quittent l'école sans une solide formation de base pourtant reconnue de plus en plus nécessaire dans une société en changement rapide et que les choix d'activités comme les orientations de carrière continuent d'être largement influencés par les stéréotypes sexuels et autres, nous pouvons croire que l'école n'intervient pas assez tôt pour maximiser les chances de chaque individu de mener une carrière satisfaisante. L'inquiétude face à l'avenir des jeunes a été clairement exprimée lors des derniers États généraux sur la qualité de l'éducation au Québec. Les participants y ont réclamé une meilleure préparation à la vie de travail en mettant d'abord l'accent sur la formation de base que l'on trouve particulièrement déficiente au niveau primaire. On peut aussi croire avec Bertrand (1986) que la société d'information vers laquelle nous nous acheminons exigera une meilleure connaissance de la langue maternelle écrite nécessaire pour la maîtrise des instruments de communication. [...]

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

Au Québec, l'intervention spécialisée auprès de jeunes adolescents en difficulté d'adaptation a été, il y a plus de trente ans, toute l'inspiration d'une nouvelle discipline en sciences humaines, la psycho-éducation. Inspirée des travaux de Freud, Redl, Erickson, Piaget pour ne nommer que ceux-là, l'intervention psycho-éducative (Gendreau, 1978) a eu, entre autres, pour lieux d'application les institutions pour jeunes étiquetés mésadaptés socio-affectifs et délinquants. Boscoville à Montréal et l'institut Val-du-Lac ici à Sherbrooke ont été à ce sujet deux piliers représentatifs, véhiculant les concepts de la pensée psychoéducative dans l'intervention. Plus spécifiquement, ce sont les travaux de Guindon (1970) qui ont contribué à opérationnaliser la pensée psycho-éducative dans la volonté thérapeutique de rééduquer des jeunes en institution. Ce modèle d'intervention que l 'on retrouve dans l 'ouvrage "Les étapes de la rééducation des jeunes délinquants... et des autres" (Guindon, 1970) a été source d'inspiration pour la plupart des institutions ayant connu le jour à la fin des années soixante et au début des années soixante-dix. Au cours de ce mémoire, nous utiliserons l’expression "jeune en difficulté d'adaptation" pour identifier les sujets qu'accompagne l’éducateur. Nous partageons le désir exprimé par Gendreau (1978), d'éviter le plus possible l'étiquetage (délinquants, mésadaptés, inadaptés, exceptionnels...) de façon à rejoindre un éventail plus grand de personnes susceptibles de bénéficier d'un support spécifique dans leur démarche de réalisation. Le Relais St-François, qui est pour cette recherche l’endroit d'observation désigné, est une institution de l’Estrie qui a connu, elle aussi, l'influence du modèle de Guindon. Toutefois, déjà en 1973, la philosophie d'intervention de cette maison pour jeunes en difficulté d'adaptation portait un regard plus critique sur le modèle des étapes de rééducation. À la lumière des expériences vécues par ses aînées dans le domaine, Boscoville et Val-du-Lac et à cause de facteurs tels la diminution du temps des séjours en institution par les jeunes, leur retour en institution suite à un premier séjour (etc.), le Relais a tenté de négocier le modèle de Guindon (1970). D'autres théories, d'autres écoles de pensée comme le behaviorisme, la réalité thérapie (etc.) sont venues enrichir l'approche de Guindon. [...]

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

Le problème de la transition entre le monde scolaire et celui du travail constitue une réalité d'intérêt international. Différentes recherches aux États-Unis et partout dans le monde sans compter les études des organismes comme l'Organisation de Coopération et de Développement Économiques et le Conseil de l'Europe soulignent cette nécessité de préparer les jeunes à la vie active et ce, dès le moment où ils fréquentent le milieu institutionnel (O.C.D.E., 1981). Pour ces jeunes, le passage de l'école à la vie de travail s'avère essentiel, leur garantissant ainsi une certaine autonomie vis-à-vis le système économique tout en optimisant leur contribution au développement de la société (O.C.D.E., 1977a, 1977b). Malheureusement, les plus récentes politiques de formation professionnelle des jeunes au Québec démontrent par le biais d'un document publié par le ministère de l'Éducation (1982) qu'il existe un large fossé entre ce que l'école enseigne et ce que les jeunes doivent connaître. De ce fait, elles reconnaissent l'importance de relier le milieu institutionnel au monde du travail. [...]

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

Depuis le début du 20e siècle, plusieurs chercheurs (assez originaux il va s'en dire), provenant de disciplines différentes, ont exploré cette avenue de l'humour en démontrant certaines théories concernant son impact en intervention. De la psychanalyse à la sexologie en passant par la philosophie et la thérapie, pour n'en nommer que quelques-uns, tous ont mis leur grain de sel dans cet engrenage humoriste. Ainsi, dans le milieu hospitalier, on croit que les professionnels de la santé hésitent à utiliser l'humour avec les patients. Le contexte sérieux de la souffrance, l'image respectable du professionnel et la question du conservatisme religieux inhérent à la pratique infirmière constituent les trois facteurs expliquant ce fait. En psychanalyse, Freud (1929) indique que l'humour implique un processus de total défoulement. Bergson (1940), quant à lui, après l'avoir défini comme étant un geste social, nous explique que par l'humour, l'être humain réussit à se dégager émotivement de la dure réalité de l'existence, et en arrive, tout comme le mentionne la sexologue Claire Bouchard (1993), à dédramatiser les situations difficiles. Fry (1987) affirme pour sa part que le paradoxe fait partie intégrante de l'humour, et ce, dans le monde entier. Certains médecins, dont le Dr Drouin concluent quant à eux que l'humour, enfin le rire, en favorisant la synchronisation des deux hémisphères cérébraux, permet à l'humain de prendre des décisions à la fois logiques et intuitives. Et qu'en est-il de l'humour en lien avec la créativité ? Si pour Koestler (1964) l'humour constitue un type de créativité, Freud (1929) le relie au processus créateur par leur base commune, c'est-à-dire, le fantasme du retour à l’enfance. Le service social ne sera pas en reste, car aussi curieux, insolite et surtout paradoxal que cela puisse paraître aux yeux de certains, cet essai porte sur l'humour en protection de la jeunesse. Est-il possible ou illusoire de penser que cet outil qu'est l'humour peut contribuer, entre autres, à créer ou améliorer la relation de confiance entre l'intervenant et le client, et ce, dans le contexte tout à fait particulier qu'est la protection de la jeunesse ? À ce sujet, nous avons donné la parole à huit personnes (quatre clients et quatre intervenants) rattachés au Centre jeunesse de l'Estrie. Au terme de ces entrevues, nous avons analysé plusieurs éléments qui ont particulièrement capté notre attention. Nous avons relevé l’importance pour les intervenants de savoir doser l'humour. Nous avons donc défini quatre types de dosage l'humour, dont un dosage qualitatif, un dosage temporel, un dosage humaniste, et enfin, un dosage quantitatif. Nous avons également relevé un type de rapport à l'humour différent d'un participant à l'autre. Certains mettent ainsi l'emphase sur la complicité, d'autres sur le pouvoir que l'on peut obtenir par l'humour. Ah! Le pouvoir! L'humour implique donc, dans certaines situations une prise de pouvoir négative, mais aussi, et heureusement, dans certains cas, une prise de pouvoir positive. De même, l'humour procure à l'occasion une forme de protection positive ou négative (fuite) à son utilisateur, qu'il soit intervenant ou client. Enfin, ce qui ressort principalement de cette recherche exploratoire, c'est combien les participants, autant les clients que les intervenants ont un immense besoin d'humour dans leur vie. C'est une survie pour les clients face à ce qu'ils vivent par rapport à la protection de la jeunesse et à leur situation familiale, et pour les intervenants qui évitent entre autres l’épuisement professionnel.

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

Une hypothèse souvent faite dans les modèles micro-économique est que les différentes firmes dans une industrie particulière offrent toutes un produit homogène. Les consommateurs ne pouvant pas distinguer le produit des différentes firmes, un prix unique s'établit pour ce marché compétitif. Mais dans la réalité, les produits de firmes différentes ne sont quasi jamais des substituts parfaits. Les biens sont souvent différenciés par une ou plusieurs caractéristiques. Une firme ne peut donc pas produire un bien sans considérer les préférences des consommateurs et les produits qui existent déjà sur ce marché. La décision de ne pas produire ou de produire et les caractéristiques que le produit possédera, s'il est produit, est l'objet d'un vrai choix économique de la part des firmes. Lorsque dans un marché des biens sont produits avec plusieurs caractéristiques différentes, on parle alors de biens différenciés. Deux types de différenciation existent : la différenciation horizontale et la différenciation verticale. D'une part, pour la différenciation verticale, tous les consommateurs sont d'accord pour établir le même ordre de préférence sur l'ensemble des caractéristiques pour un prix égal, il y a un ordre naturel sur l'espace des caractéristiques. À ce titre, un exemple souvent utilisé est la qualité. Un consommateur préférera toujours le bien de meilleure qualité. Par contre, le revenu du consommateur et le prix détermineront son choix final. D'autre part, en ce qui concerne la différenciation horizontale, on note qu'en présence d'un ensemble de caractéristiques données et à prix égal le choix optimal d'un consommateur dépendra de son ordre de préférence sur l'ensemble des caractéristiques du produit et cet ordre diffère d'un consommateur à un autre. Pour mieux comprendre la différence entre les deux types de différenciation, nous allons prendre un exemple commun : deux consommateurs se voient offrir la possibilité d'obtenir une voiture gratuitement. Ils ont le choix entre deux voitures qui diffèrent seulement sur la couleur. Dans le cas de différenciation verticale, les deux consommateurs feront le même choix; dans le cas de différenciation horizontale, le choix de chacun des consommateurs ne sera pas nécessairement le même, le choix dépendra de leur préférence respective sur la couleur…

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

Depuis un certain nombre d'années, l'histoire régionale et l'histoire locale ont connu un essor considérable. La région des Cantons de l'Est et la ville de Sherbrooke, plus spécifiquement, n'échappent pas à cette orientation historiographique. Plusieurs thèses, mémoires ou études sont venus compléter notre connaissance de la réalité historique de Sherbrooke et de la région. Tous les aspects de l'histoire y trouvent leur compte, comme dans l'histoire nationale. Les historiens sortent de l'ombre les personnages et les événements qui ont marqué la vie politique, économique, religieuse, sociale et culturelle de la communauté qu'ils étudient. Ils ont ainsi raison du temps qui travaille contre la mémoire, collective comme individuelle. L'étude que je présente aujourd'hui s'inscrit dans la vague qui a poussé les historiens à éclairer le milieu où ils vivent et à concourir ainsi, de plus ou moins loin, à l'évaluation de l'histoire nationale déjà reçue. Môn mémoire consiste à présenter et à interpréter l'histoire de la Société St-Jean-Baptiste de Sherbrooke, une Société qui s'est très tôt inscrite dans le développement de la ville de Sherbrooke, puis du diocèse. On pourrait penser qu'il appartient à l'histoire sociale et culturelle uniquement. Mais l'orientation que la SSJB de Sherbrooke a prise au cours du 20e siècle et le climat politique dans lequel elle évolue depuis une vingtaine d'années, notamment, font que mon mémoire déborde largement l'aspect socio-culturel de l'histoire de Sherbrooke et du diocèse Saint-Michel. Il a donc une extension que je n'avais pas prévue au moment du choix de mon sujet.

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

Marshall McLuhan écrit quelque part à peu près ceci: "vous jouez devant une salle vide; les spectateurs l'ont quittée depuis vingt ans". Devant le discours des analystes et critiques sociologues, philosophes, théologiens, administrateurs, diffuseurs et les autres sur 1es moyens de communication de masse-surtout les moyens électroniques-, l'auteur de La Galaxie Gutenberg et de Pour comprendre les Média semble éprouver à la fois une indignation amusée et angoissée. C'est que malgré l'habileté avec laquelle ils manient les concerts, les principes, les catégories dans l'analyse et l'interprétation de la réalité technologique, ils pêchent de ne point atteindre la "vraie” réalité et ainsi voient la vraie connaissance leur échapper.

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

Vieillir, réalité existentielle reliée à la condition humaine. Le fait de vieillir bouscule, répugne, effraie. On en parle beaucoup, comme pour conjurer le mauvais sort, l'éloigner de soi; rarement pour se l'approprier, pour en sonder la richesse. Les médias et les spécialistes de tout acabit nous bombardent quotidiennement d'information sur le sujet. Mais la vraie nature du vieillissement humain n'est jamais apparue aussi mystérieuse. La vieillesse est perçue avant tout comme un problème et non comme une phase normale du développement humain, avec toute sa richesse et ses mille et une possibilités. Les informations véhiculées sur son sujet, particulièrement par les médias, agissent souvent comme un prisme grossissant ce qui vieillit plutôt mal en nous, mais camouflant ce qui vieillit plutôt bien. C'est bien connu, les gens heureux n'ont pas d'histoire. Or être vieux, pour une société axée sur le rendement et l'efficacité, c'est être perçu comme un problème et, par conséquent, c'est être malheureux. Ce sont ces stéréotypes et les attitudes auxquels ils donnent naissance qui nous ont incités à entreprendre cette étude. Quel médium de masse, sinon celui de la télévision, se prêtait le mieux à une intervention visant à changer ces stéréotypes et les attitudes négatives vis-à-vis le vieillissement et les personnes âgées? Comme une nouvelle série d'émissions s'adressant à des personnes de 55 ans et plus venait d'être mise sur pied à Radio-Québec, nous y avons vu une occasion unique d'évaluer l'impact de ce médium par le message véhiculé sur les perceptions et les attitudes de la population ciblée concernant son propre vieillissement. Bref, cette recherche tente de vérifier s'il est possible de modifier les perceptions, les attitudes et les stéréotypes de la société actuelle face au vieillissement et particulièrement auprès des premiers concernés. Elle s'adresse à ceux et celles pour qui la vieillesse pourrait aussi devenir un symbole d'épanouissement et de richesse collective autant qu'individuelle.

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

Le thème «histoire des femmes» recouvre bien des perspectives de recherche, compatibles mais profondément différentes. On peut aussi bien s'attacher à ce que les femmes ont fait dans l'histoire qu'à la façon dont les femmes ont été perçues en tant que groupe social et sexuel dans cette même histoire. A mon sens, les deux perspectives se complètent. Le discours porté sur les femmes à travers l'histoire est basé sur des comportements sociaux retraçables; conjugué à d'autres facteurs économiques et culturels, le discours peut même affecter les comportements quotidiens du groupe des femmes et influencer ainsi leur place dans l'histoire. Inversement, les actions collectives des femmes, visibles ou non pour les autres intervenants sociaux, influencent les discours portés sur elles, que ce soit par l'approbation, l'opposition ou la récupération. Ma formation personnelle m'a poussée davantage vers la deuxième perspective d'étude, l'analyse des discours, bien que je trouve nécessaire de la situer par rapport à certaines réalités sociales toujours présentes dans l'histoire. Il est difficile de s'empêcher d'interpréter personnellement un discours qui constitue déjà lui-même une interprétation de la réalité sociale et économique. J'espère, dans cette recherche, avoir fait la part des choses entre l'examen des circonstances sociales plus objectives et l'examen des comportements subjectifs présents dans le discours visé. On ne peut pas faire l'histoire de l'émancipation sociale des femmes du Québec sans étudier l'évolution des discours sur les femmes et la «féminité», durant les trente dernières années. Mais cette évolution des discours sur la «féminité» n'a pas suivi de façon constante les différents mouvements économiques, sociaux et culturels qui ont radicalement changé la vie des Québécoises de l'après-guerre. Même à l'aube des années 1980, on observe beaucoup de manifestations de l'idée conservatrice de «nature féminine», encore justifiée par les milieux politiques, économiques et scientifiques, et plus particulièrement encore par le milieu médical. Figé en doctrine, le stéréotype médical de la nature féminine a survécu aux conditions qui l'avaient fait naître. Alors que tout changeait alentour, économie, société, culture, l'être féminin restait officiellement défini par la fonction de reproduction et consacré à la vie familiale [...] nos contemporaines dénoncent avec vigueur un stéréotype devenu prison, une protection masculine de plus en plus illusoire. Le discours médical a suscité mon intérêt non seulement à cause de la riche historiographie qui lui était consacrée, mais aussi à cause des différents cadres sociaux et culturels qui l'ont favorisé et qui lui ont donné un rôle de plus en plus prégnant. À cet égard, l'influence des conceptions médicales touchant les relations sociales, particulièrement les relations entre les sexes, m'a fascinée. En quoi le discours médical sur la «féminité» a-t-il été touché au Québec (au-delà des apparences) par les mouvements de revendication des femmes éveillés dans les années 1950-1960 et multipliés dans les années 1970? Pour le savoir, il faut d'abord trouver des traces mesurables de ce discours dans un médium touchant directement les populations impliquées dans ce rapport: les médecins et les femmes. J'ai choisi la littérature publicitaire concernant la santé, plus précisément les médicaments, s'adressant soit aux femmes en position de consommatrices (par une revue féminine), soit aux médecins traitants (par une revue médicale). La problématique entourant ce choix et les aspects méthodologiques qui l'accompagnent seront explicités au chapitre I. Le chapitre II traitera des principaux repères historiques dans trois domaines: l'évolution de la condition des femmes dans la société québécoise (1945-1980); l'évolution de la médecine québécoise en rapport avec la condition des femmes; l'évolution de la consommation et de la publicité en rapport avec la condition des femmes. Tout au long de l'exposé historique seront évoquées deux perspectives théoriques: le rapport à la fois dynamique et aliénant des femmes à la consommation (selon Katherine Blunden) et la «mystique féminine» de l'après-guerre (selon Betty Friedan). Le chapitre III poursuivra sur l'analyse plus serrée des publicités médicales à l'intérieur des deux sources et les différentes interprétations historiques que l'on peut en tirer.

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

L’éducation! Voilà un sujet de littérature et de recherches peu nouveau sur lequel s'est penché toutes les générations. Chacune d'elles y a apporté ses précisions et ses modifications. Le Québec, depuis les dix dernières années, vit une période d'évolution très rapide et ce, à tous les niveaux. Le monde de l'éducation n'échappe pas à cette révolution tranquille amorcée il y a quelques années. Au contraire, le secteur de l'enseignement semble être le plus profondément touché tout au moins en ce qui concerne les structures extérieures. L'apport de sciences connexes à la pédagogie, telles la sociologie et la psychologie a grandement contribué à une remise en question de la pédagogie telle que nous la connaissions au Québec depuis longtemps. Ce présent travail se veut une réflexion critique sur la pédagogie au Québec et sur la réforme amorcée depuis quelques années. Dans un premier chapitre, il sera question de l'école traditionnelle, de ses objectifs, de ses moyens et de ses techniques. Dans un second chapitre, nous nous proposons d'évaluer la réforme pédagogique commencée depuis peu au Québec et de montrer comment, en réalité, cette réforme Université de Sherbrooke ne touche que des aspects bien superficiels. Nous allons consacrer le troisième chapitre aux fondements de la pédagogie nouvelle ou naturelle telle que nous la préconisons. Enfin, dans un dernier chapitre, soit le quatrième, nous envisageons de faire une évaluation provisoire de l'expérience vécue à Windsor et où nous appliquons, dans deux classes de première année, les concepts et les fondements de la pédagogie centrée sur l'enfant.