62 resultados para Qualité de vie au travail
Resumo:
Les nombreux changements technologiques que nous connaissons révolutionnent nos modes de penser, d'agir et de vivre. Aucune connaissance n'est désormais définitive, aucun savoir à son apogée. Il faut constamment se recycler, s'ajuster, se perfectionner : d'où l'expansion actuelle de l'enseignement des adultes à différents niveaux d'enseignement. L'idée que l'éducation soit réservée aux jeunes qui se préparent à la vie, tandis que les adultes doivent se consacrer au travail pour gagner la leur, est en train de se modifier. La période dévolue à l'éducation de type classique déborde sur la vie adulte à mesure que les études scolaires se prolongent et que le désir de découvrir, d'apprendre, se développe. L'éducation permanente, à laquelle l'adulte consacre une partie de son temps, devient une pratique de plus en plus courante. En effet, depuis la réforme amorcée avec le rapport Parent, le système d'éducation québécois a connu une augmentation continue de sa population adulte. De nos jours encore, on ressent cette demande de formation de la part des adultes et il y a tout lieu de croire que cette tendance se poursuivra. (Conseil supérieur de l'éducation, 1988). […]
Resumo:
La difficile insertion professionnelle des jeunes adultes de 16-25 ans, particulièrement ceux qui ne possèdent pas de formation spécialisée, a fait l'objet de nombreuses recherches. Au nombre des difficultés d'intégration au marché du travail qu'ils rencontrent, le manque d'éducation de base est souvent pointé du doigt. Les statistiques indiquent un lien de causalité entre l'analphabétisme et le taux de chômage. De plus, les données des différents centres d'éducation des adultes en Estrie révèlent que les jeunes adultes de 16-24 ans composent 35% des effectifs inscrits en alphabétisation. Cette situation est préoccupante. Elle incite au développement d'approches éducatives qui facilitent l'apprentissage des matières académiques de base, et qui sont mieux adaptées aux besoins et à la réalité de ces jeunes adultes. C'est dans cet esprit que nous développerons le présent essai. Pour ce faire, nous nous joignons à l'équipe de recherche du projet «Alpha-insertion professionnelle». Née d'une initiative du Centre de recherche sur l'éducation au travail (CRET) de l'Université de Sherbrooke, avec le soutien financier du Secrétariat national à l'alphabétisation - Développement des ressources humaines Canada, cette recherche-action vise à expérimenter auprès de jeunes adultes de 16-25 ans, inscrits en classe d'alphabétisation, une nouvelle gamme d'interventions éducatives dans un cadre de partenariats école-travail. Notre participation à ce projet consiste à recueillir l'appréciation de l'expérience partenariale par les enseignantes et les représentants du marché du travail qui ont agi comme partenaires dans cette collaboration à visée éducative. Le premier chapitre de notre essai développe la problématique de notre recherche. Elle comporte sept sous-parties. La première décrit la réalité du monde du travail et ses nouvelles exigences au plan de l'emploi, la seconde présente la situation des jeunes adultes de 16-25 ans sur le marché du travail et face aux habiletés académiques de base; une attention particulière est accordée aux individus de cette cohorte qui ont un bas niveau de qualification. Enfin, la troisième sous-partie relève les lacunes dans l'employabilité de ces jeunes adultes sans formation spécialisée. Comme notre recherche s'intéresse à l'exploration et à l'exploitation de nouvelles approches éducatives favorisant une meilleure éducation au travail de ces jeunes adultes, la quatrième sous-partie s'attarde à circonscrire le concept de partenariat, plus spécifiquement le partenariat école-travail. Cette sous-partie décrit également en quoi l'approche partenariale facilite l'apprentissage des matières académiques de base dans les programmes de transition. Enfin, la cinquième sous-partie, analyse la situation dans les programmes d'alphabétisation. S'en suit la sixième qui présente le projet «Alphainsertion professionnelle», lequel consiste en l'expérimentation d'une nouvelle gamme d'interventions éducatives dans un contexte de partenariat école-travail. Finalement, la septième sous-partie s'emploie à démontrer la pertinence et les objectifs de notre recherche. Le deuxième chapitre du document porte sur la méthodologie utilisée pour recueillir nos données, alors que le troisième chapitre présentera et analysera les résultats de ladite cueillette à la lumière des recherches et des théories intégrées dans la problématique. Finalement, nous conclurons en résumant et en dégageant les résultats significatifs qui sont porteurs de nouvelles avenues de recherche et d'innovations pédagogiques.
Resumo:
La problématique de cette recherche trouve son existence dans le fait que la motivation du toxicomane est un secteur d'activités humaines qui pose des problèmes importants tant sur le plan social et individuel qu'au point de vue de l'intervention thérapeutique. Ces derniers se manifestent à travers des ennuis sociaux comme celui de la conduite automobile avec facultés affaiblies, de l'absentéisme et des accidents au travail et parfois de la consommation et du commerce de drogues illicites. Le problème existe aussi au plan individuel: abandons et échecs scolaires, séparations et divorces, maladies physiques et troubles émotionnels. Au niveau thérapeutique, le taux de succès dépasse rarement les 35%, l'abandon au cours du processus de réadaptation est fréquent et le niveau de récidives ou de rechutes est élevé. À travers les différentes approches utilisées pour mesurer le degré de motivation à changer de comportements de la part du toxicomane (motivation et psychanalyse, motivation et behaviorisme, motivation et cognitivisme), l'auteure de cette recherche suggère que la motivation du toxicomane soit examinée sous une nouvelle perspective. Elle propose de demander individuellement l'opinion de toxicomanes non pas simplement à ne plus consommer mais à tout ce qui touche à l'ensemble de leur vie courante. Cette étude présente ainsi la perception de toxicomanes sur les sources de motivations qui sont sous-jacentes à certaines modifications de comportements. Au terme de la lecture de ce mémoire, le lecteur ou la lectrice connaîtra l'opinion de toxicomanes sur les motifs prioritaires qui génèrent le démarrage, la mise en mouvement, la motivation nécessaire à une modification de comportements. La méthode utilisée dans cette recherche s'inspire des travaux réalisés par Erick Klinger, professeur de psychologie à l'université du Minnesota, aux États-Unis. L'auteure a traduit, adapté et préexpérimenté le questionnaire sur les structures de motivations tiré de l'étude de Klinger et Cox, Motivational Structure Questionnaire. (Klinger, E., & Cox, W.M., 1986). Ce questionnaire présente vingt-sept activités de la vie courante qui peuvent présenter suffisamment d'intérêt pour mettre une personne en mouvement. Une question a été posée à quatre-vingt toxicomanes de la région de Sherbrooke qui ont fait une demande d'aide pour leur réadaptation. La question posée était: "Qu'est qui vous motive à changer de comportements?" Il s'avère que les toxicomanes interrogés accordent une grande importance à plus de douze motifs (motivations) autres que l'alcool, les drogues et les médicaments lorsqu'ils désirent changer. Pour l'auteure, ces résultats sont surprenants. L'idée de départ étant qu'il existe possiblement diverses raisons qui conduisent un ou une toxicomane vers une ressource d'aide mais pas autant que ce que l'étude en dénombre […].
Resumo:
La volonté d'intégrer, dans la communauté, les personnes présentant une déficience intellectuelle et de changer le mode de vie institutionnel par un mode de vie similaire à celui des autres citoyens, oriente depuis plusieurs années les services de réadaptation. Comme le souligne Kebbon (1987), ce désir d'intégrer les personnes présentant une déficience intellectuelle est largement issu du principe de la normalisation. D'abord formulé en Scandinavie par Nirje (1969) puis repris aux États-Unis par Wolfensberger (1972), ce principe statue qu'un effort constant doit être fait pour rendre normales les conditions de vie des personnes présentant une déficience intellectuelle. L'intégration est "une condition nécessaire à la normalisation et est habituellement le moyen d'y aboutir" (Kebbon, 1987; 69). Toutefois, selon plusieurs auteurs, le succès ou l'échec de l'intégration repose largement sur l'acceptation et l'appui du public (Eisenring et Pasche, 1981; lonescu, 1987; Kastner, Repucci et Pezzoli, 1979; Roth et Smith, 1983; Sandler et Robinson, 1981; Seltzer, 1984; Sternlicht, 1976). La connaissance des réactions des personnes qui vivent dans le voisinage d'une ressource d'hébergement pour personnes ayant une déficience intellectuelle s'avère donc essentielle afin de bien évaluer le processus d'intégration et d'offrir aux personnes déficientes une meilleure qualité de vie. Le mouvement de désinstitutionnalisation et d'intégration des personnes déficientes a été amorcé au Québec depuis une dizaine d'années. Or, on ne sait encore que peu de choses quant aux réactions de la population à cette intégration communautaire. Deux études québécoises (Coté, Ouellet et Lachance, 1990; lonescu et Despins, 1990) portant sur les attitudes envers l'intégration communautaire des personnes ayant une déficience intellectuelle apportent quelques renseignements. L'étude de lonescu et Despins réalisée auprès d'étudiants et d'étudiantes de niveau collégial et universitaire, montre que 85,5% des répondants sont favorables à l'intégration communautaire des personnes présentant une déficience intellectuelle. Celle de Côté et al. menée auprès du grand public, indique que les deux tiers des répondants ne seraient pas défavorables à la présence de ces personnes dans leur quartier. Toutefois, aucune étude québécoise réalisée auprès de personnes qui vivent directement en contact avec le phénomène de l'intégration des personnes présentant une déficience intellectuelle n'a été recensée. Comment réagissent les gens lorsqu'ils sont confrontés au phénomène de l'intégration? Acceptent-ils la présence des personnes ayant une déficience intellectuelle ou, au contraire, s'y opposent-ils? Comment manifestent-ils leur acceptation ou leur opposition? Voilà autant de questions auxquelles ce mémoire tentera de répondre.
Resumo:
Le problème de la transition entre le monde scolaire et celui du travail constitue une réalité d'intérêt international. Différentes recherches aux États-Unis et partout dans le monde sans compter les études des organismes comme l'Organisation de Coopération et de Développement Économiques et le Conseil de l'Europe soulignent cette nécessité de préparer les jeunes à la vie active et ce, dès le moment où ils fréquentent le milieu institutionnel (O.C.D.E., 1981). Pour ces jeunes, le passage de l'école à la vie de travail s'avère essentiel, leur garantissant ainsi une certaine autonomie vis-à-vis le système économique tout en optimisant leur contribution au développement de la société (O.C.D.E., 1977a, 1977b). Malheureusement, les plus récentes politiques de formation professionnelle des jeunes au Québec démontrent par le biais d'un document publié par le ministère de l'Éducation (1982) qu'il existe un large fossé entre ce que l'école enseigne et ce que les jeunes doivent connaître. De ce fait, elles reconnaissent l'importance de relier le milieu institutionnel au monde du travail. [...]
Resumo:
Le vingtième siècle a vu apparaître un fait nouveau jamais connu des générations précédentes: le vieillissement accéléré de sa population. Le phénomène aura des répercussions importantes dans toute la société. Il exigera notamment de la part de tous les paliers gouvernementaux, des transformations importantes au niveau des programmes sociaux, pour répondre aux besoins et aux attentes de la population vieillissante. La présente étude a été réalisée auprès de trois municipalités de la Municipalité régionale de comté de Drummond, située dans la région administrative Mauricie-Bois-Francs. Elle avait pour but, en premier lieu, d'élaborer un programme de sensibilisation et d'information sur les besoins des personnes âgées au regard de l'habitat, des loisirs, de la sécurité et des transports à l'intention des élus municipaux. Elle visait également l'évaluation du programme sur les connaissances et les attitudes des participants quant aux besoins de la population âgée. Des élus municipaux, des représentants des organismes sociaux et exécutifs de l'âge d'or, au nombre de 54 ont assisté aux deux ateliers d'une durée de deux heures chacun, tenus dans chacune des trois municipalités rurales. Les résultats nous montrent d'une part, l'intérêt des décideurs municipaux à entrer en communication avec les personnes âgées de leur municipalité et à répondre à leurs besoins; et d'autre part, une amélioration significative des connaissances. Par ailleurs, les attitudes vis-à-vis des personnes âgées, mesurées à l'aide du Différentiel sémantique ont, elles aussi, changé de manière positive, mais sans toutefois atteindre le seuil de signification statistique. La rencontre des maires et des exécutifs de l'âge d'or tenue dix-huit (18) mois après l'expérimentation, a confirmé l'importance de poursuivre une telle démarche auprès de tous les partenaires concernés par la qualité de vie des personnes âgées en milieu rural.
Resumo:
À partir du 19e siècle, les femmes demeurent très largement confinées à la seule sphère domestique. Toutefois, depuis la seconde guerre mondiale, cette situation a passablement évolué, de sorte qu'elles ont fait depuis ce temps une incursion de plus en plus remarquée dans le domaine public. Leur entrée dans la profession juridique, qui est le sujet de notre mémoire, en est un exemple éloquent. Nous nous proposons d'examiner la place des femmes en droit au Québec entre 1911 et 1985 sous l'angle de l'opposition entre les champs du privé et du public. En ce sens, notre analyse de la présence des femmes dans la profession légale s'élabore à partir d'une grille d'analyse féministe. Notre mémoire est composé de quatre sections. Tout d'abord, le premier chapitre sert de cadre théorique général à notre étude. Nous présentons, dans un premier temps, un bilan historiographique afin de mieux situer notre travail par rapport à ce qui s'est publié au Québec et au Canada sur le sujet. Dans un deuxième temps, nous proposons une analyse détaillée de la problématique qui a alimenté notre mémoire. Finalement, nous abordons la question des sources et des problèmes méthodologiques auxquels nous nous sommes heurtée lors de nos recherches. Le deuxième chapitre présente une mise en situation de l'entrée des femmes dans la profession juridique par une démarche thématique. Nous verrons comment l'opposition privé/public a influencé les élites Québécoises en ce qui a trait à la condition juridique des femmes du Québec, à leurs droits politiques, à leur droit à une éducation supérieure ainsi qu'à leur droit au travail salarié. Ensuite, le troisième chapitre est consacré à l'accès des femmes au Barreau du Québec et il s'étend de 1911, date à laquelle une femme fait pour la première fois son entrée dans une Faculté de droit, à 1941, année où les femmes sont légalement admises à la pratique du droit au Québec. Cette partie de notre travail retrace en fait les jalons de la longue lutte qu'a menée d'abord Annie Mac Donald Langstaff pour pouvoir exercer le droit au Québec et ensuite, celle de La ligue des droits de la femme qui a fait de l'accession des femmes au Barreau, un de ses principaux cheval de bataille. Nous verrons comment la dichotomie entre l'espace du privé et l'espace du public a servi de toile de fond au débat qui a eu lieu à cette époque autour de la question de la pratique du droit par les Québécoises. Enfin, le quatrième et dernier chapitre est voué à l'entrée des femmes dans la profession légale et il s'échelonne de 1942 à 1985. Il examine la progression numérique des femmes en droit, leurs conditions de pratique et les écueils qu'elles rencontrent en exerçant une profession qui est restée fort longtemps réservée exclusivement aux hommes. Le cadre chronologique dans lequel est circonscrit cette partie du mémoire, nous permet de constater que l'opposition entre le privé et le public, même si elle est moins nette qu'à la période précédente et s'articule différemment, empêche la complète intégration des femmes en droit.
Resumo:
Deux concepts socio-économiques qui semblent être contradictoires à l'origine font l'objet d'étude de cet essai. Ainsi, par exemple, un auteur nous indique que: "Fille" de la misère et de la nécessité, la coopération a eu à l'origine pour objectif l'abolition du profit alors que, "Fils" de l'abondance, le marketing a été longtemps axé sur la recherche de la maximisation du profit. Cependant, dans le présent travail de recherche nous découvrons qu'il existe aujourd'hui le Marketing Social ou en anglais, Societal Marketing. Ce marketing d'implication sociale vise plutôt une augmentation de la qualité de vie de l'ensemble de la société. On a aussi essayé de démontrer ici que toute entreprise de type coopératif pourrait plus facilement se développer économiquement et socialement, en se servant directement des techniques marketing. L'application des principes de marketing dans la gestion d'associations coopératives nous a permis de faire ressortir les besoins, les alternatives possibles, les menaces ou risques, ainsi que les avantages qui s'offrent à ces types d'entreprises (du "Tiers monde"); particulièrement dans le contexte d'une petite association agricole et coopérative du Pérou. C'est à partir de l'étude de cas de l'Association de producteurs agricoles "Los Incas", de la région centrale péruvienne de Satipo que nous avons tenté d'appliquer les principes modernes du marketing, afin de concevoir un plan ou stratégie de développement économique et social de cette petite entreprise, en indiquant de façon générale le développement régional souhaité; et en dernier lieu, suggérer un plan national d'urgence à plus long terme.
Resumo:
L'Amérique latine se caractérise comme une région ayant la pire répartition de la richesse et le Mexique n'y fait pas exception. Malgré que la dernière décennie lui ait apporté la stabilisation économique et la libéralisation des échanges commerciaux, l'écart entre les riches et les pauvres continue de croître. Pour certains experts, la cause principale de cette situation réside dans les effets de la mondialisation. Bien qu'ils contribuent à déstabiliser les économies locales, d'autres éléments présents au Mexique menacent autant le développement durable des communautés mexicaines. Notons la fragilité des démocraties, la faiblesse des institutions financières, les histoires de corruption et de trafic de drogue, l'exclusion sociale et la dégradation de l'environnement. Plusieurs programmes de développement socioéconomiques ont été mis en place par différents gouvernements mexicains. Que ce soit, des programmes en matière de santé et d'éducation, des programmes alimentaires et agricoles ou de construction d'infrastructures, ils visent essentiellement à réduire la pauvreté en milieux ruraux. Les problèmes sociaux en zones urbaines ne font pas partie des priorités actuelles de l'agenda politique du gouvernement fédéral. Les communautés urbaines doivent donc se tourner vers d'autres moyens pour assurer leur développement et, la micro-finance est l'une des solutions qui a depuis longtemps fait ses preuves en matière de mobilisation des populations hasardeuses. En effet, elle permet aux populations exclues des systèmes financiers traditionnels d'avoir un plus grand contrôle de leur avenir par l'auto emploi et par le développement endogène de leur communauté. Elle introduit donc une dynamique d'autonomie et vise des changements économiques et sociaux à long terme. Par contre, une des plus grandes erreurs commises est pourtant de prétendre que la micro-finance est le remède de toutes les calamités. Les besoins des populations moins nanties en zones urbaines ne se limitent pas aux besoins de financement. Les pauvres ont également besoin de logements salubres, d'eau potable, d'électricité, de soins de santé, d'écoles et d'infrastructure, ce en quoi tout être humain est en droit de posséder. De plus, le développement durable n'est pas qu'une question de solution aux problèmes de pauvreté, il concerne également tous les citadins. Lorsque l'on parle de qualité de vie, on parle également d'emplois disponibles, de revitalisation de quartiers, d'aménagement d'espaces verts, de construction de centres sportifs et culturels, pour en nommer que quelques-uns. En l'absence de volonté ou de moyens politiques en la matière, la coopérative d'épargne et de crédit peut-elle être un levier de développement local pour une communauté urbaine mexicaine? C'est la question à laquelle je me suis attardée ces derniers mois, en analysant le contexte socio-économique de la ville de Querétaro au Mexique. Pour ce faire, j'ai exécuté d'abord une intervention dans une importante coopérative d'épargne et de crédit et je me suis ensuite documentée à travers des entrevues formelles et informelles, des observations, des conférences diverses et la littérature locale et internationale. Après avoir présenté, dans le premier chapitre, le contexte socio-politico-économique du Mexique et en particulier celui de la municipalité de Querétaro, je décris, au chapitre 2, les différents problèmes que vivent au quotidien les citadins. Le chapitre 3 est consacré à l'environnement et aux ressources qu'offrent les coopératives mexicaines d'épargne et de crédit: leur importance, les principes, la législation, les forces et les faiblesses, les menaces et les opportunités, etc. Le chapitre suivant définit le développement local en zone urbaine, ses principes, le processus qui l'accompagne, les acteurs impliqués et la finalité. Enfin le chapitre 5 nous amène au coeur même de la réflexion, c'est-à-dire évaluer si la coopérative d'épargne et de crédit possède le potentiel nécessaire pour être un acteur important de développement local en zones urbaines mexicaines.
Resumo:
Résumé : L’interaction entre la douleur et le système moteur est bien connue en clinique et en réadaptation. Il est sans surprise que la douleur est un phénomène considérablement invalidant, affectant la qualité de vie de ceux et celles qui en souffrent. Toutefois, les bases neurophysiologiques qui sous-tendent cette interaction demeurent, encore aujourd’hui, mal comprises. Le but de la présente étude était de mieux comprendre les mécanismes corticaux impliqués dans l’interaction entre la douleur et le système moteur. Pour ce faire, une douleur expérimentale a été induite à l’aide d’une crème à base de capsaïcine au niveau de l’avant-bras gauche des participants. L'effet de la douleur sur la force des projections corticospinales ainsi que sur l’activité cérébrale a été mesuré à l’aide de la stimulation magnétique transcrânienne (TMS) et de l’électroencéphalographie (EEG), respectivement. L’analyse des données EEG a permis de révéler qu'en présence de douleur aiguë, il y a une augmentation de l’activité cérébrale au niveau du cuneus central (fréquence têta), du cortex dorsolatéral préfrontal gauche (fréquence alpha) ainsi que du cuneus gauche et de l'insula droite (toutes deux fréquence bêta), lorsque comparée à la condition initiale (sans douleur). Également, les analyses démontrent une augmentation de l'activité du cortex moteur primaire droit en présence de douleur, mais seulement chez les participants qui présentaient simultanément une diminution de leur force de projections corticales (mesurée avec la TMS t=4,45, p<0,05). Ces participants ont également montré une plus grande connectivité entre M1 et le cuneus que les participants dont la douleur n’a pas affecté la force des projections corticospinales (t=3,58, p<0,05). Ces résultats suggèrent qu’une douleur expérimentale induit, chez certains individus, une altération au niveau des forces de projections corticomotrices. Les connexions entre M1 et le cuneus seraient possiblement impliquées dans la survenue de ces changements corticomoteurs.
Resumo:
Résumé : Introduction: La douleur chronique et les problèmes de sommeil ont un impact significatif sur la qualité de vie. La prévalence de ces deux conditions augmente substantiellement avec l’âge. L’objectif de cette étude était d’évaluer la faisabilité d’une étude randomisée, contrôlée par placebo et de recueillir des données sur l’efficacité de la stimulation transcrânienne par courant direct (tDCS) pour réduire la douleur et améliorer le sommeil chez des aînés souffrant de douleur chronique d’origines musculo-squelettique. Méthodes: Quatorze patients souffrant de douleur chronique et de problèmes de sommeil ont reçu cinq séances quotidiennes consécutives de tDCS anodique appliquée au cortex moteur primaire (2 mA, 20 minutes) ou cinq séances de tDCS simulée de manière randomisée. L’intensité de la douleur était mesurée avec une échelle visuelle analogue et les paramètres de sommeil avec l’actigraphie. Pendant toute la durée de l’étude, des journaux de bord de douleur et de sommeil étaient aussi utilisés afin de mesurer l'effet de la tDCS sur la douleur et le sommeil du quotidien des participants. Résultats: Les résultats indiquent que la tDCS réelle engendre une analgésie de 59 %, alors que la tDCS simulée ne réduit pas la douleur (p < 0,05). Par contre, aucun changement n’a été observé au niveau des paramètres de sommeil (tous les p ≥ 0,18). Conclusion: Il appert que cinq séances de tDCS anodique appliquée au niveau du cortex moteur primaire seraient efficaces pour réduire la douleur des aînés souffrant de douleur chronique, mais pas pour améliorer leur sommeil. De futures études seront nécessaires afin de déterminer si d’autres paramètres de stimulation pourraient avoir un impact sur le sommeil et si ces résultats peuvent être reproduits en utilisant un plus grand nombre de patients.
Resumo:
En plus d’être associé à une espérance de vie précaire, les gliomes de haut grade (GHG) s’accompagnent de déficits cognitifs ayant le potentiel d’avoir un impact majeur sur la qualité de vie. Il demeure une compréhension limitée de l’étendue et de la nature des déficits cognitifs des patients en début de parcours de soins, de l’effet de la tumeur elle-même sur les fonctions cognitives tout comme de son lien avec la qualité de vie. L’objectif général de la présente étude était d’effectuer une évaluation cognitive de patients atteints de GHG avant tout traitement afin de décrire leur profil cognitif. Plus précisément, on visait à décrire l’étendue et la nature des déficits cognitifs des patients et explorer la relation entre les fonctions cognitives des patients et les caractéristiques tumorales (volume tumoral et de l’atteinte parenchymateuse) et le niveau de qualité de vie. Une seconde partie de l’étude visait à explorer l’utilité du Montreal Cognitive Assessment (MOCA), un test de dépistage, pour détecter des déficits cognitifs chez des patients atteints d’un GHG. Une étude descriptive transversale exploratoire, comportant un échantillon de 14 patients atteints de GHG nouvellement diagnostiqués et recrutés au Centre Hospitalier Universitaire de Sherbrooke, a été conduite. Les évaluations cognitives ont été effectuées à l’aide d’une batterie de six tests neuropsychologiques et du MOCA. Les volumes tumoraux provenant des imageries par résonance magnétique ont été obtenus grâce à une méthode volumétrique rigoureuse alors que la qualité de vie a été évaluée à l’aide du Sherbrooke Neuro-oncology Assessment Scale. Les résultats ont démontré que des déficits cognitifs sont bien présents en début de parcours de soins chez ces patients. En ce qui à trait aux caractéristiques tumorales, notre étude n’a pu démontrer de corrélation entre les déficits cognitifs et le volume tumoral, soulevant la possibilité d’une absence de lien entre ces deux variables. L’atteinte parenchymateuse créée par la tumeur corrèle avec un test d’évaluation de la vitesse de traitement de l’information (⍴ = -0,784, p = 0,01). Il semblerait par ailleurs que les fonctions cognitives ne soit pas corrélées avec le niveau de qualité de vie. Finalement, le MOCA semble être un outil prometteur pour l’évaluation cognitive des patients présentant des GHG, alors qu’il semble présenter une valeur prédictive positive satisfaisante malgré une sensibilité plus modeste.
Resumo:
Au Québec, comme ailleurs au Canada et sur la planète, le monde s’urbanise et c’est maintenant plus de la moitié de la population qui habite en ville. Malgré tout, c’est plus du quart de la population québécoise qui vit encore aujourd’hui dans un milieu rural. Cet essai a comme objectif général de dégager les critères nécessaires à la réussite pour un aménagement durable des milieux ruraux québécois. Les critères ainsi dégagés sont présentés en fonction des différentes échelles d’intervention en aménagement du territoire qui ont été développées en tenant compte du contexte rural dans lequel s’inscrit cet essai. De nos jours, les milieux ruraux québécois sont en pleine mutation. Au-delà des importants changements démographiques et économiques, c’est tout l’aménagement, l’occupation et le rapport au territoire qui se métamorphose. Dévitalisation, pressions sur les écosystèmes et sur la zone agricole, banalisation des paysages, dégradation du patrimoine, perte du sentiment d’appartenance et diminution du bien-être collectif sont quelques-uns des éléments annonciateurs d’un aménagement territorial qui n’est pas soutenable. Malgré les menaces qui planent, la viabilité de l’occupation du territoire ne semble pas être une priorité pour les décideurs et bon nombre de citoyens, qu’ils soient ruraux ou urbains. Or, bien que les impacts liés à l’aménagement et l’occupation du territoire sur la qualité de vie des citoyens et sur les milieux naturels soient différents à la campagne qu’en ville, les municipalités et les régions rurales ont elles aussi la possibilité de se développer de façon durable. Après la réalisation d’un portrait du milieu rural québécois, une mise en contexte définissant quelques concepts clés est faite, où sont notamment expliquées les échelles d’intervention en matière d’aménagement du territoire. Par la suite, un état des lieux est réalisé et les problématiques de l’aménagement actuel des milieux ruraux québécois sont dégagées. Puis, en fonction des échelles d’intervention retenues, un recensement des bonnes pratiques en matière d’aménagement durable des milieux ruraux québécois est réalisé. Ainsi, pour les collectivités rurales, il est tout d’abord préconisé de mettre en œuvre les bonnes pratiques exposées. D’autres recommandations s’attardent à certains éléments jugés nécessaires à la mise en œuvre de ces bonnes pratiques. Parmi celles-ci, on note la reconnaissance de l’importance des milieux ruraux, la puissance de la mobilisation, la force du caractère rural patrimonial, puis la conjugaison souhaitable de l’innovation et de l’adaptation. Sans aucun doute, cette nouvelle approche visant une occupation et un aménagement durable du territoire rural peut représenter un changement de paradigme pour la collectivité. C’est pourquoi l’aménagement des milieux ruraux québécois doit se faire de façon solidaire, avec intelligence et cohérence.
Resumo:
Le parcours professionnel de la travailleuse et du travailleur du marché du travail postindustriel se caractérise par de l’instabilité et une intensification des emplois occupés. La notion traditionnelle de la carrière comme entité continue et prévisible est révolue. Les valeurs de compétitivité et de rationalisation des coûts empreignent les environnements de travail. L’effet de ces nouvelles réalités sur la travailleuse et le travailleur réside dans le fait que ceux-ci risquent d’éprouver une perte de sens relativement à leur carrière. Perte de sens, d’abord, à l’égard de l’incohérence des différents emplois occupés à travers le temps et ensuite, perte de sens à l’égard de la dégradation des conditions de travail. Par conséquent, le parcours professionnel de la travailleuse et du travailleur d’aujourd’hui risque d’être sujet à une quête de sens double : 1) la recherche d’un fil conducteur, ou d’une cohérence, reliant ses expériences d’emploi passées, présente et anticipées; 2) la recherche d’un but, ou d’une finalité, susceptible de favoriser l’émergence d’un sentiment de plénitude existentielle et pouvant stimuler l’engagement de la personne. La conseillère ou le conseiller d’orientation qui accompagne la personne dans sa quête de sens professionnelle, peut s’appuyer sur la notion de l’identité narrative. L’identité narrative est le récit de vie que se raconte la personne afin d’intégrer un passé reconstruit, la perception du présent et l’avenir anticipé et qui lui permet de donner cohérence, but et sens à sa vie. L’entrevue de l’histoire de vie permet la construction de l’identité narrative. Elle consiste à demander à la personne de considérer sa vie comme un livre avec un titre, des chapitres et des résumés de l’intrigue. Toutefois, cette méthode a été utilisée en contexte de recherche en psychologie, mais non pas en tant que processus de counseling, et encore moins en counseling de carrière. Cet essai explore la possibilité d’adapter l’entrevue de l’histoire de vie à la pratique du counseling de carrière. Pour ce faire, la méthode de recherche spéculative (une analyse inférentielle de type extension externe) est appliquée. L’entrevue de l’histoire de vie est comparée à une démarche de counseling de carrière, celle de Bilan de compétences. Les rapports de similitude et de divergence sont dégagés entre les 2 domaines. Les éléments spécifiques à Bilan de compétences sont identifiés, puis intégrés dans l’entrevue de l’histoire de vie. Un tel transfert d’éléments implique nécessairement des modifications notables au modèle originel; il en résulte la proposition d’une démarche de counseling de carrière axée sur l’identité narrative, qui est décrite dans ses grandes lignes. En permettant à la personne de conceptualiser son parcours professionnel et personnel comme un récit avec une intrigue, il est argumenté que la démarche de counseling de carrière axée sur l’identité narrative pourrait aider la personne à trouver un fil conducteur à son parcours professionnel et à en déterminer une suite qui favorise son engagement. La pratique du counseling de carrière qui en résulte serait davantage exercée en termes de sens qu’en termes d’appariement personne-environnement. Enfin, comme la présente recherche a été réalisée à partir d’une méthode spéculative, il serait intéressant, lors d’une prochaine recherche, d’appliquer concrètement la démarche de counseling de carrière axée sur l’identité narrative à des processus d’orientation. D’une perspective théorique, il serait intéressant de poursuivre la réflexion amorcée ici en comparant le construit d’identité narrative à celui d’archétype, d’étudier leurs similitudes et leurs différences et enfin de spéculer sur les effets du construit d’archétype dans les décisions professionnelles et le comportement au travail de la personne.
Resumo:
L’actualité est dominée par les questions d’éthique, dans le secteur économique entre autres où les actions des investisseurs comme celles des dirigeants d’organisations doivent répondre aux normes éthiques de leur domaine. C’est le cas aussi en éducation où l’attention est portée sur la professionnalisation de l’enseignement. Celle-ci est axée sur la formation et le travail des enseignantes et des enseignants. Elle vise à les former à des normes éthiques élevées et aux compétences professionnelles spécifiques au travail. L’une des composantes de la professionnalisation est l’éthique. L’éthique de la profession enseignante sous-tend les actions de l’enseignante et de l’enseignant dans sa pratique en ce qui a trait au contenu enseigné, aux étudiantes et aux étudiants, aux collègues et à soi. Or, la formation en éthique et en pédagogie n’est pas une condition à l’embauche des enseignantes et des enseignants des secteurs pré-universitaires et techniques du collégial qui sont recrutés comme des professionnels ou des spécialistes disciplinaires. Cette recherche vise à explorer sur le terrain les pratiques et les conceptions éthiques des enseignantes et des enseignants au collégial. Il s’agit de répertorier les pratiques éthiques en vue de connaître les raisons sur lesquelles ces derniers se basent pour les justifier. Pour situer le contexte de la problématique à l’origine de cette recherche, les facteurs suivants ont été pris en considération : les réductions des ressources financières qui caractérisent le milieu professionnel collégial depuis plus d’une décennie, les changements organisationnels et pédagogiques importants tels que l’approche-programme, la finalité de l’éducation, la nature de la tâche enseignante, le manque de formation en éthique et en pédagogie, l’insuffisance de l’encadrement des nouveaux enseignantes et enseignants qui arrivent en grand nombre, session après session, au collégial. Pour rendre compte des pratiques et des conceptions éthiques des enseignantes et des enseignants, il a été nécessaire de considérer et de préciser les éléments qui constituent le cadre de référence. Il s’agit de l’éthique, de la compétence éthique (MEQ, 2001), de l’éthique appliquée, de l’éthique réflexive, de la finalité de l’éducation, de la complexité de la tâche d’enseignement, de la compétence professionnelle au collégial (Dorais, Laliberté, 1999), des principales préoccupations éthiques au collégial (Desautels, Gohier, Jutras, 2009) et du cycle de vie de la carrière enseignante. Étant donné que la recherche porte sur les pratiques et les conceptions éthiques des enseignantes et des enseignants en lien avec la compétence éthique, une méthodologie qualitative a été utilisée. Un questionnaire de renseignements sociodémographiques et une entrevue semi-dirigée ont permis d’obtenir des données qualitatives à partir desquelles les récits des enseignantes et des enseignants ont été analysés afin de dresser un répertoire de leurs pratiques éthiques. Cette méthodologie a été privilégiée puisqu’elle permet de comprendre la signification que donnent les enseignantes et les enseignants à leurs pratiques et à leurs conceptions éthiques. L’interprétation des résultats comprend une analyse descriptive et une analyse compréhensive des données. Le travail a d’abord consisté à regrouper les données selon les principaux enjeux éthiques qui sont en fait des thèmes relevant de la compétence éthique. Par exemple, la préparation des cours, l’évaluation des apprentissages des étudiantes et des étudiants, les préoccupations éthiques des enseignantes et des enseignants en rapport aux collègues, etc. Une fois le portrait d’un thème fait, une analyse compréhensive est réalisée pour en trouver le sens à partir de l’explication des pratiques professionnelles des enseignantes et des enseignants. Les résultats de la recherche ont permis de constater la présence constante chez les enseignantes et les enseignants du souci d’amener les étudiantes et les étudiants à la réussite scolaire. Cela se traduit par la recherche de l’amélioration des moyens d’enseignement, les mises à jour des contenus enseignés, la recherche d’activités d’apprentissage qui ont un sens pour les étudiantes et les étudiants et le courage professionnel (essayer de nouvelles pratiques professionnelles). Les résultats montrent aussi que, malgré l’absence d’une structure permanente pour développer la compétence éthique, c’est-à-dire l’absence de balises administratives en matière d’éthique, les enseignantes et enseignantes développent bien la compétence éthique. Parmi les moyens qu’ils se donnent pour améliorer le développement de l’éthique, ils privilégient la sensibilisation à travers des groupes de discussion avec les pairs.