59 resultados para Autonomie en lecture
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Apprendre à lire exige de développer un ensemble de stratégies et, dans un contexte d’enseignement-apprentissage, il s’avère nécessaire que les stratégies de lecture soient enseignées (Fisher, Frey et Lapp, 2008). Toutefois, il semble que les enseignants se sentent peu à l’aise avec l’enseignement des stratégies de lecture par la modélisation (Martel et Lévesque, 2010; Pressley et Afflerbach, 1995). Au Saguenay-Lac-Saint-Jean, des enseignants des 2e et 3e cycles du primaire ont exprimé le besoin de réfléchir sur leurs pratiques d’enseignement des stratégies de lecture afin d’apporter les ajustements nécessaires à un apprentissage de la lecture plus accompli chez leurs élèves. Pour y parvenir, douze enseignantes, un enseignant, deux conseillères pédagogiques et une chercheure se sont engagés dans une recherche-action (Dolbec et Clément, 2004) visant l’amélioration des pratiques relatives à l’enseignement de la lecture. Comme le suggère Couture (2011), le portrait des pratiques déjà mises en place par les enseignants a été dressé dans un premier temps afin d’ancrer le processus de changement à même le travail et les besoins des enseignants. Les résultats indiquent que ce sont les stratégies utiles avant la lecture qui seraient les plus enseignées, que cet enseignement s’effectuerait principalement à l’aide du matériel didactique, et ce, avec l’ensemble du groupe classe.
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Cet article fait état d’une recherche s’inscrivant dans la foulée des travaux sur la didactique de la lecture littéraire, sur l’établissement d’un rapport vivant entre le sujet lecteur et le texte littéraire. Cette recherche, qui prend la forme d’une recherche-développement, vise à élaborer un dispositif didactique en trois volets (le questionnement réciproque, l’écrit de travail et l’écriture d’invention) susceptible de développer la lecture littéraire chez des élèves du secondaire. La première version du dispositif didactique a été évaluée par cinq experts, soit des enseignants de français et des didacticiens. L’analyse de contenu de leurs commentaires a permis de procéder à l’amélioration du dispositif didactique. L’analyse a également permis de relever que le développement de la lecture littéraire effectué par des outils validés par des experts et créés en adéquation avec les avancées de la recherche et les besoins des enseignants s’avère encore crucial et nécessaire, avant même de songer à une mise en œuvre en salle de classe.
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Ce mémoire s'intéresse à la réception critique de Né à Québec, première œuvre d'Alain Grandbois et aux relectures de ce récit à travers le temps. Cette étude a pour point de départ le paradoxe entre le futur prometteur de l'œuvre que laissait augurer la réception initiale et le rôle bien secondaire que joue désormais Né à Québec dans l'histoire de la littérature québécoise. Le mémoire est divisé en trois chapitres structurés chronologiquement et couvre la réception de l'œuvre de sa publication en 1933 jusqu'à nos jours. Le premier chapitre se penche sur le contexte de réception initial ainsi que sur l'élaboration d'un discours critique dominant sur Né à Québec. Cette partie de l'étude a aussi pour but de rappeler les conclusions de Marcel Fortin sur la réception immédiate de l'œuvre en question telles que décrites dans son ouvrage Histoire d'une célébration, publié il y a maintenant plus de vingt ans. Ce rappel est primordial afin de bien comprendre comment la pensée critique a évolué au-delà de la décennie 1930. À noter que l'analyse présente dans ce mémoire offre une perspective différente que celle de Fortin sur les commentaires de cette période puisqu'elle s'organise autour de concepts théoriques nouveaux, en particulier la notion de stéréotype telle que définie par Jean-Louis Dufays. Les deux autres chapitres traitent de textes critiques sur Né à Québec qui n'ont jamais dans le passé été directement le sujet d'une étude de réception. Tout au long de cette étude, le discours sur l'œuvre de Grandbois est décrit, analysé et comparé afin de comprendre comment ce récit historique en est venu à être aujourd'hui délaissé par le public et les littérateurs du Québec et d'ailleurs.
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La chercheuse a consulté plusieurs écrits afin de définir l’insertion professionnelle et de soulever les principales difficultés des enseignants novices. Constatant que la gestion de classe est leur plus grande difficulté en début de carrière, elle a approfondi ses recherches sur ce concept en le définissant et le décrivant plus explicitement possible. Puisqu’il semble y avoir peu d’ouvrages pédagogiques fournissant des outils pratiques et complets pour les premiers jours avant et après la rentrée scolaire, la pertinence d’une recherche développement est justifiée. En plus de répondre aux besoins des enseignants novices du 2e cycle du primaire en début d’année scolaire et de s’appuyer rigoureusement sur le concept à la base de cette recherche, soit la gestion de classe, le guide a aussi été évalué par trois personnes expertes : Mme Fanny Dessain, enseignante en insertion professionnelle, Mme Odile Morin, enseignante au 2e cycle du primaire ainsi que Mme Nathalie Poulin, psychoéducatrice et formatrice à la CSDM (Commission scolaire de Montréal) pour les enseignants novices. À la suite de la lecture de leurs commentaires, des améliorations ont été apportées au guide pour lui procurer encore plus de rigueur et pour qu’il soit le plus près possible de la réalité des milieux scolaires actuels.
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La distinction, l'ambiguïté, et la transgression de tabous sont les caractéristiques d'une publicité basée sur la provocation. L'ambiguïté d'un tel message publicitaire fait en sorte qu'il fait l'objet de plusieurs interprétations par les consommateurs. Ceci se traduit donc par une diversité de "lectures" possibles d'une même annonce publicitaire, chacune d'elles étant unique et personnelle. Afin de les identifier et d'en expliquer les différences, nous avons entrepris une étude qualitative. Nous avons opté pour des entrevues en profondeur durant lesquelles nous avons présenté les annonces "HIV positive" de Benetton à dix personnes ayant une implication différente par rapport à la maladie du sida, à savoir trois personnes hétérosexuelles, trois personnes homosexuelles et enfin quatre personnes séropositives. Les résultats auxquels nous avons abouti, nous ont permis de vérifier l'hypothèse selon laquelle une annonce publicitaire basée sur la provocation est un texte "fermé" c'est-à-dire qu'elle donne lieu à plusieurs interprétations possibles. Les différences qui existent entre celles-ci peuvent être expliquées en partie par la notion de "co-création" du sens. En effet, une audience est active dans la mesure où elle se réfère à des éléments personnels et culturels lors de la "lecture" d'une annonce publicitaire ; ils sont donc en partie à l'origine des différences d'interprétation. Par ailleurs, nous n'avons pas pu démontrer l'importance de la notion d'implication dans l'explication de la diversité des interprétations ; par contre nous avons pu remarquer qu'elle représente un élément qui influence la pratique de la "lecture" du message publicitaire. Enfin, nous avons pu constater qu'une annonce publicitaire basée sur la provocation, particulièrement celles de Benetton, représente une source d'interactions sociales pour nos répondants
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Des précisions méritent d’être apportées au début de ce rapport pour éclairer certains choix que nous avons faits dans notre démarche de rédaction ainsi que le contexte dans lequel se sont effectués nos travaux. D’abord, nous avons pris deux décisions en ce qui concerne la féminisation du texte. Premièrement, nous avons opté pour l’utilisation des termes génériques dans la définition du cadre conceptuel. Par ailleurs, nous avons utilisé le féminin pour parler des enseignantes et des sujets impliqués dans la recherche pour représenter fidèlement la réalité. Nous avons par la suite décidé d’utiliser le féminin dans toutes les autres parties du rapport. D’autre part, tous les prénoms des sujets et des enfants impliqués dans la recherche ont été remplacés par des pseudonymes pour conserver leur anonymat. Nous avons aussi choisi de présenter les extraits issus de nos données de recherche tels quels, pour qu’ils soient le plus fidèles possibles. Par contre, nous nous sommes permis de corriger les erreurs d’orthographe par respect pour la langue française. De plus, pour éviter d’alourdir la lecture du cinquième chapitre, nous mentionnons les références des extraits qui appuient nos affirmations sans en rapporter le texte. De même, il nous est arrivé de faire ce choix à quelques reprises dans le sixième chapitre, lorsque les extraits nous paraissaient trop longs ou que la reproduction fidèle des verbalisations aurait rendu la lecture fastidieuse. La rédaction du rapport est le fruit d’un travail d’équipe soutenu. Par contre, pour des raisons d’efficacité, nous avons partagé l’analyse des données. De ce fait, certaines parties du rapport, notamment dans les chapitres cinq et six ont été rédigées individuellement. Aussi, des styles d’écriture différents peuvent être observés dans ces deux chapitres car nous avons tenu à les respecter. Par contre, chacune des chercheures a soumis ses textes à l’équipe qui les a critiqués et bonifiés. Finalement, il faut mentionner que le présent document est issu d’une double démarche : celle d’une équipe de travail subventionnée dans le cadre du Programme d’aide à la recherche sur l’enseignement et l’apprentissage du Ministère de l’éducation du Québec, et celle d’étudiantes dans le Programme de maîtrise en sciences de l’éducation donné par l’Université de Sherbrooke. Ainsi nous avons pu bénéficier de plus d’un support : support financier, support institutionnel et support méthodologique. À notre avis, la recette est bonne.
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De tous les temps, les individus formant une société se sont donné des moyens pour communiquer. Des langages gestuels, oraux ou écrits se sont alors développés. Entre autres processus de communication, nous retrouvons l'écriture et la lecture. Les Égyptiens, 2500 ans avant Jésus-Christ, possédaient déjà un code écrit. Par la suite, et pendant de nombreux siècles, la lecture a été réservée à une certaine élite. C'est avec l'avènement de l'imprimerie et de l'école obligatoire (de 1500 à 1800), que l'on a assisté à une certaine démocratisation de la lecture. De nos jours, la majorité de la population a accès aux livres, aux périodiques et aux journaux, par l'intermédiaire de nombreux points de vente ou de prêt. Depuis un siècle, plusieurs études dans le domaine de la lecture ont été effectuées, allant des préoccupations d'ordre physiologique, sociologique aux études psychologiques ou pédagogiques. La présente recherche appartient à la dernière catégorie, c'est-à-dire qu'elle est d'ordre pédagogique. Nous nous intéressons ici au développement du goût de lire chez des jeunes de dix et onze ans qui fréquentent le système scolaire québécois. Dans ce contexte, nous nous attardons particulièrement à un médium littéraire en général apprécié chez les jeunes lecteurs, c'est-à-dire la bande dessinée humoristique. L'étude menée ici se déroule dans le contexte d'une approche pédagogique particulière que l'on pourrait nommer la lecture régulière libre.
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Au Québec, depuis le Rapport Parent, on entend parler de plus en plus d'école milieu de vie, d'humanisation de la vie de la classe, de développement intégral de l'enfant, de respect de son individualité, etc. De plus, si on regarde les objectifs préconisés dans les programmes du ministère de l'Éducation du Québec (MEQ), on voit bien qu'ils rejoignent le développement global de l'enfant, c'est-à-dire que des objectifs d'ordre intellectuel, social, affectif et physique sont visés. Malgré de nombreux écrits sur le sujet, on sait qu'il n'est pas si simple de joindre la théorie à la pratique et d'atteindre ces objectifs. Bien sûr, plusieurs changements, plusieurs innovations voient le jour dans nos écoles primaires, mais rares sont les changements qui permettent l'atteinte de la finalité si importante du ministère de l'Éducation, soit le développement intégral de l'enfant. Par contre, certaines écoles choisissent de répondre intégralement à cette mission en redéfinissant le fonctionnement de la vie de la classe, le rôle des intervenants et des parents et en se donnant des projets pédagogiques particuliers. Il s'agit entre autres, des écoles alternatives pédagogiques. Plusieurs personnes croient que ces écoles répondent moins aux exigences du MEQ, mais au contraire, celles-ci respectent les différents objectifs énoncés dans les programmes. Pour ce faire, les écoles alternatives choisissent des moyens différents des écoles traditionnelles. Ces écoles remettent en question certaines valeurs telles que la compétition, l'élitisme et le conformisme, pour en préconiser d'autres comme le respect, la coopération, le développement intégral et finalement, l'autonomie qui semble être la valeur la plus importante. Malgré l'unicité de chaque projet pédagogique des écoles alternatives, l'autonomie est une valeur partagée et commune à toutes ces écoles. Bien que ces écoles existent au Québec depuis plus de vingt-cinq ans, peu de données sont disponibles à leur sujet, entre autres en ce qui concerne le développement de l'autonomie chez l'enfant. L'autonomie étant l'objectif principal des écoles alternatives, nous croyons qu'il serait pertinent d'y accorder une attention particulière. Comment se concrétise cette valeur dans le quotidien de ces écoles? Quels sont les moyens ou les pratiques pédagogiques utilisés dans ce milieu afin que les finalités visées se réalisent dans la pratique? Afin de mieux connaître les écoles alternatives, il serait pertinent de répondre à ces questions. Tel est l'objet de la présente recherche; à savoir, étudier la vie de la classe alternative par rapport à l'autonomie. Le document suivant se divise en trois grandes parties: le chapitre premier est consacré à la problématique de la recherche dans laquelle nous apporterons des précisions sur le milieu alternatif-pédagogique, sur l'autonomie et sur nos objectifs de recherche. Le deuxième chapitre présente la méthodologie de notre recherche, et finalement, l'analyse et l'interprétation des résultats seront traités dans le troisième chapitre.
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Les êtres humains ne sont pas identiques. À certaines caractéristiques physiologiques et psychologiques établissant des différences naturelles s'ajoutent diverses réalités sociales et économiques, provoquant ainsi, d'autres traits distinctifs. Par opposition aux différences naturelles, ces traits distinctifs, mis en place, maintenus et défendus par l’homme, sont communément appelés différences sociales et culturelles. D'un autre point de vue, ces différences constituent des inégalités. En dépit de nombreuses déclarations politiques basées sur des principes démocratiques reconnaissant tous les hommes égaux, les différences entre les êtres humains sont réelles, nombreuses et subtiles, voire inévitables. L'existence des différences naturelles, sociales et culturelles constitue une réalité connue. Cependant, pour des raisons particulières, il est préférable qu'elle ne soit pas connue de tous. Physiologiquement et sociologiquement, les enfants sont différents. Ils sont nés de parents différents, vivent dans un environnement différent, sont quotidiennement confrontés à des réalités différentes et acquièrent des expériences différentes qui, tout en déterminant dans une certaine mesure leurs valeurs, leurs croyances, leur perception et compréhension du monde, leur comportement, leurs attitudes, leurs intérêts et leur façon d'agir, forment un ensemble de moules, éléments constitutifs de la personnalité ou de l’identité personnelle. [...]
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Un vaste champ de disciplines tente présentement d'expliquer comment l'être humain acquiert la connaissance. De quelle façon, en effet, s'organise l'acte de compréhension lors du processus d'apprentissage? De façon plus spécifique, le domaine d'investigation de certains chercheurs se situe au niveau de l'étude des processus de compréhension impliqués durant la lecture ou l'audition d'un discours. La psychologie est l'une des disciplines qui tentent d'explorer le domaine de la compréhension du discours selon divers paradigmes. Parmi ceux-ci, la psychologie cognitive offre une approche qui met l'emphase à la fois sur le discours, l'individu et l'aspect contextuel. La psychologie cognitive se donne comme objectif de déterminer le niveau d'influence de chacune de ces facettes sur les processus cognitifs impliqués dans la compréhension. Elle élargit ainsi le champ habituel d'investigation afin de mieux expliquer comment s'actualisent les processus qui permettent à un individu de comprendre. À l'intérieur de ce paradigme explicatif, l'approche constructiviste raffine encore un peu plus la vision de l'acte de compréhension en plaçant le lecteur ou l'interlocuteur du discours dans une position active par rapport au discours. Durant l'acte de compréhension, le lecteur/interlocuteur "reconstruit" les idées ou éléments du discours afin de leur donner un sens. Ceci implique donc que chaque individu pourrait comprendre un même discours de façon différente, car le traitement de l'information ainsi réalisé est différent pour chacun. Dans la pratique, tous ces construits théoriques peuvent influer grandement sur la façon dont les intervenants du milieu considèrent l'enseignement de la lecture, ou encore le développement des habiletés en compréhension. Il est en effet primordial que les recherches, actuellement en cours dans le domaine de l'éducation, puissent éclairer un enseignement de la lecture qui se résume trop souvent au développement de connaissances grapho-phonétiques et grammaticales. La compréhension des processus qui régissent le traitement de l'information effectué lors de l'acte de lecture ou d'audition d'un discours ne peut que faciliter et rendre plus adéquate la démarche de l'enseignant. Les recherches en général portant sur la compréhension du discours, nous ont cependant habitué à considérer la compréhension comme étant une entité plus ou moins bien définie qui évolue au cours de l'enfance et de l'adolescence, et qui semblerait se stabiliser à l'âge adulte. On comprend "mieux" un discours à 12 ans qu'à 9 ans. C'est là une affirmation que l'on peut facilement vérifier empiriquement, et dont les écrits scientifiques sinon la totalité, du moins la majorité, viennent en confirmer la véracité. Malgré cela, nous en savons encore très peu sur les processus cognitifs qui chapeautent la compréhension ainsi que son développement. Est-ce que les processus de compréhension utilisés par un enfant de 9 ans sont les mêmes que ceux utilisés par un enfant de 12 ans? La littérature n'est pas bavarde à ce sujet, bien que récemment des efforts aient été faits en psychologie cognitive pour élucider cette question, plus particulièrement par l'approche constructiviste. L'aspect développemental des processus de compréhension est l'un des deux volets de cette recherche. Le second veut scruter les processus de compréhension selon deux modes de présentation; le mode oral et le mode écrit. […]
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Les perceptions et les attentes des enseignants(es) face au rôle des directions d'école en matière de supervision pédagogique tantôt convergent et à d'autres moments divergent en grande partie. Bien des facteurs influencent les perceptions et les attentes des enseignants(es) face au rôle des directions d'école en cette matière et les principaux sont: le nombre d'étudiants(es), la présence de chefs de groupe/matière, le sexe, le secteur d'enseignement et l'activité pédagogique à accomplir. Les enseignants(es) réclament plus d'autonomie, c'est-à-dire la jouissance d'une plus grande participation à la prise de décision au niveau d'une majorité d'activités à caractère pédagogique. Pour leur part, les directions d'école ont tendance à jouer leur rôle à partir d'attentes organisationnelles, c'est-à-dire plus générales contrairement à ce que souhaiteraient les enseignants(es) qui eux(elles) privilégient un style de leadership plus démocratique leur permettant de manifester leurs attentes spécifiques et ainsi influencer le rôle du (de la) superviseur(e) pédagogique . Mais, fait surprenant, les directions d'école perçoivent exercer un style de leadership moins directif que les enseignants(es) les perçoivent eux (elles)-mêmes. Cependant, malgré cela, les directions ont tendance à vouloir dans l'avenir jouer un rôle encore moins directif rejoignant ainsi les souhaits d'une majorité d'enseignants(es) au niveau de la plupart des activités d'ordre pédagogique. Enfin, les enseignants(es) veulent être consultés(es) pour la planification, l'organisation, la direction et le contrôle des activités d'ordre pédagogique. Par la suite, mieux informés(es) de la situation, ils (elles) souhaitent eux(elles-mêmes) décider avec ou sans l'aide de la direction, car ils(elles) croient que cette façon de superviser tout ce qui concerne la pédagogie répondra de façon plus précise à leurs attentes.
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Deux objectifs seront poursuivis par la présente recherche. Le premier sera de déterminer le niveau de conceptualisation du langage écrit des enfants de la maternelle. Sur la base de ces évaluations nous poursuivrons le second objectif, soit de déterminer si une intervention particulière peut influencer le développement des habiletés cognitives et métacognitives nécessaires à la compréhension de notre système d'écriture. Les résultats nous permettront de formuler des recommandations quant à l'attitude pédagogique à privilégier avant d'entreprendre l'enseignement formel pour faciliter d'emblée l'entrée dans l'écrit. Par le biais de cette recherche, nous tenterons de répondre à plusieurs interrogations. Lorsque l'enfant entre en première armée, quelles connaissances a-t-il du langage écrit et du fonctionnement de notre système d'écriture? Que peut faire l'enseignante ou l'enseignant de 1re année pour améliorer l'accès au code écrit de notre langue? Comment doit-elle, comment doit-il ajuster ses interventions sans nuire au travail intellectuel déjà entrepris par l'enfant? L'approche théorique d'Emilia Ferreiro ainsi que les travaux de Downing et Fijalkow serviront de fondement à notre étude. Grâce à l'épreuve d'écriture inventée qui a donné lieu à la psychogenèse de l'écriture élaborée par Ferreiro, nous pourrons analyser les productions écrites des enfants. Les protocoles ne seront pas mesurés en regard de la réussite ou de l'échec, mais selon le niveau atteint: «les réponses étant seulement la manifestation externe de mécanismes internes d'organisation» (Ferreiro, 1987, p. 16). L'épreuve du langage technique de la lecture-écriture issue de la théorie de la clarté cognitive élaborée par Downing et Fijalkow viendra compléter nos informations en permettant de situer le degré de clarté cognitive des enfants.
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Le problème de la transition entre le monde scolaire et celui du travail constitue une réalité d'intérêt international. Différentes recherches aux États-Unis et partout dans le monde sans compter les études des organismes comme l'Organisation de Coopération et de Développement Économiques et le Conseil de l'Europe soulignent cette nécessité de préparer les jeunes à la vie active et ce, dès le moment où ils fréquentent le milieu institutionnel (O.C.D.E., 1981). Pour ces jeunes, le passage de l'école à la vie de travail s'avère essentiel, leur garantissant ainsi une certaine autonomie vis-à-vis le système économique tout en optimisant leur contribution au développement de la société (O.C.D.E., 1977a, 1977b). Malheureusement, les plus récentes politiques de formation professionnelle des jeunes au Québec démontrent par le biais d'un document publié par le ministère de l'Éducation (1982) qu'il existe un large fossé entre ce que l'école enseigne et ce que les jeunes doivent connaître. De ce fait, elles reconnaissent l'importance de relier le milieu institutionnel au monde du travail. [...]
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Il est assez difficile d’évaluer en termes d’autonomie, du moins jusqu’en 1961, l’évolution de la loi concernant les dépenses des commissions scolaires : elles dépendent en partie de leurs sources de revenus, mais il nous semble clair que leur autonomie, du moins théoriquement, a diminué de beaucoup à partir de 1961, à cause de la nécessité de faire approuver leur budget annuel. Si de façon générale on peut dire que les commissaires d’écoles ont moins d’autonomie aujourd’hui qu’en 1846, l’évolution de la législation n’a cependant pas, durant toute cette période, suivi une courbe générale unique pour les six secteurs analysés. Nous avons remarqué deux tendances opposées jusqu’en 1961 : d’une part le législateur a graduellement diminué l’autonomie des commissaires dans leurs relations avec les instituteurs et le domaine pédagogique, et d’autre part il a augmenté leurs pouvoirs dans le domaine financier. Mais à partir de 1961, il a beaucoup diminué leur autonomie financière. En résumé, les commissaires d’écoles sont moins libres aujourd’hui qu’en 1846, mais leurs responsabilités générales sont cependant plus considérables.
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Les Cercles de Fermières font partie intégrante de ma vie familiale. Ma mère, ma soeur, ma belle-soeur, trois de mes tantes ont été membres du cercle local de Ste-Agnès-de-Dundee, dont le membership oscillait constamment entre 15 et 18 membres. Le troisième jeudi du mois était « la sortie » de ma mère. Elle affirmait détester les journées d'études, les congrès, mais en faisait toujours partie. Les Cercles de Fermières constituent une des plus anciennes associations féminines au Québec et la première à regrouper autant de femmes. En 1915, elles sont 160 ; en 1919, au premier congrès elles sont 1 047; en 1940, 27 000; en 1944, 49 000 et en comptent plus de 80 000 membres. L'histoire de ce mouvement féminin rural ne manque donc pas d'intérêt pour l'histoire des femmes. Le sujet est d'autant plus attrayant qu'il recoupe l'histoire sociale et politique du Québec ainsi que l'histoire de l’Église. Le mouvement prend naissance en 1915 sous les auspices du ministère de l’Agriculture du Québec, stratégie utilisée principalement pour contrer l'exode rural. Les évêques, qui avaient d'abord approuvé et appuyé les Cercles de Fermières, deviennent, à partir de 1940, moins favorables à l'organisation. La neutralité du mouvement, le caractère facultatif de la présence d'un aumônier, les réformes apportées par le gouvernement Godbout, entre autres le droit de vote accordé aux femmes sans oublier la peur du communisme, alertent l'épiscopat québécois. Les évêques craignent aussi pour leur autorité. À l’heure où l'épiscopat désire regrouper l'ensemble de la population québécoise selon le modèle diocésain, les Cercles de Fermières adoptent la division par districts agronomiques proposée par l'État pour fédérer ses cercles. Comme un autre mouvement rural, l'Union Catholique des cultivateurs, fondée en 1924 et parrainée par l'épiscopat québécois, est regroupé selon les diocèses, on estime que ce modèle pourrait avantageusement remplacer la division agronomique. […]