17 resultados para survie hivernale


Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

Depuis quelques années, le Collège Montmorency a dû augmenter rapidement son nombre d’enseignantes et d’enseignants en soins infirmiers afin de répondre à la demande provenant des milieux hospitaliers. Devenir enseignante ou enseignant en soins infirmiers exige un transfert de compétences entre deux professions ainsi que le développement de compétences liées à l’enseignement. L’insertion professionnelle est difficile en raison du premier contact avec l’enseignement. En effet, la supervision de stage en milieu clinique est majoritairement offerte aux novices dès leur arrivée, étant donné que ce sont ces tâches en enseignement qui restent à combler. Ils fréquentent donc souvent plusieurs milieux cliniques différents dans une même session avec des étudiantes et des étudiants de différents niveaux, tout en ayant peu ou pas de temps pour se préparer. Le sentiment de survie que les novices éprouvent durant le début de leur carrière est constant. Plusieurs novices se découragent après avoir vécu des situations problématiques et délaissent l’enseignement. La question de recherche alors se pose : une communauté d’apprentissage ayant pour thème l’enseignement en stage, peut-elle favoriser l’insertion professionnelle des enseignantes et des enseignants novices en soins infirmiers? Un cadre théorique a conduit au choix d’un modèle d’insertion professionnelle, puis à la conception d’une communauté d’apprentissage, en tenant compte des compétences à développer en tant qu’enseignante ou enseignant en soins infirmiers en milieu de stage. Une recherche-intervention qualitative a été menée avec un échantillonnage de six novices en soins infirmiers afin de faire ressortir les effets perçus de la mise en oeuvre de cette approche sur l’insertion professionnelle des participantes et des participants. La méthodologie de recherche a utilisé la théorisation enracinée et l’analyse de contenu pour traiter les données et d’atteindre les objectifs de la recherche. Enfin, les résultats de cette recherche sont présentés, discutés en tenant compte des limites et des biais, puis suivis des retombées de cet essai ainsi que des suggestions de recherche future.

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

Au Québec, comme partout dans les pays développés, le vieillissement de la population oblige à repenser les méthodes d’intervention (Couturier et al., 2013). De plus, vieillir chez soi en conservant la meilleure qualité de vie possible est un souhait cher à la majorité des personnes aînées (Mauriat et al., 2009). Pour prendre en considération ce souhait, malgré la complexité de la situation biopsychosociale de plusieurs, le système de santé et de services sociaux offre un service de soutien à domicile dans lequel des coordonnateurs dédiés (ex. : gestionnaires de cas, travailleuses sociales pivots) coordonnent les différents services requis afin de répondre aux besoins des personnes vivant à domicile avec une autonomie fonctionnelle diminuée (Couturier et al., 2013). Plusieurs personnes aînées en situation biopsychosociale complexe refusent les services offerts (Corvol et al., 2012). Ce refus peut aller de la simple décision de ne pas prendre sa médication ou de ne pas accepter l’aide à la toilette à celle de refuser l’aide alimentaire ou des soins et services essentiels, et, ce faisant, d’encourir d’importants risques quant à leur sécurité, voire leur survie (Balard et Somme, 2011). Au Québec, sauf dans les cas d’exception prévus par la loi, la liberté de consentir ou non à des soins est un droit reconnu à chaque personne, consacrant ainsi les principes d’intégrité et d’inviolabilité de la personne (gouvernement du Québec, n.d.). Le cadre professionnel des travailleuses sociales, via leur formation et les lignes directrices de l’Ordre des travailleurs sociaux et des thérapeutes conjugaux et familiaux du Québec (OTSTCFQ), favorise également l’autonomie de la personne à travers des approches visant l’empowerment. Cependant, les mêmes cadres leur donnent également un rôle central à jouer lorsqu’il est question de reconnaître l’inaptitude des personnes à décider pour elles-mêmes, notamment à travers l’acte d’évaluation psychosociale dans un tel contexte. Plus largement, la société donne plus ou moins formellement un mandat de protection des personnes vulnérables aux travailleuses sociales. Ce mandat de protection est au cœur de leur métier, mais il ne fait pas l’objet d’une reconnaissance légale forte, comme c’est le cas pour l’objet aptitude/inaptitude. Pour la réalisation de ce mémoire, 10 entretiens semi-directifs furent menés auprès de travailleuses sociales en soutien à domicile afin de nous permettre de comprendre comment les travailleuses sociales prennent en compte le refus de services des personnes aînées. Pour ce faire, nous répondons à quatre objectifs. Premièrement, nous dégageons le sens qu’accordent les travailleuses sociales au refus de services et la façon dont elles le reçoivent. Deuxièmement, nous décrivons les stratégies d’adaptation au refus des travailleuses sociales. Troisièmement, nous tentons de comprendre les liens entre le sens donné au refus de services et les stratégies d’adaptation des travailleuses sociales. Finalement, nous explorons comment les relations de pouvoir expliquent en partie ces adaptations. Cette recherche nous a permis de montrer que dans de nombreux cas, les stratégies impliquant une prise de pouvoir lors de situations de refus n’étaient pas légitimées par une volonté de faire vivre la personne le plus longtemps possible en la protégeant, mais plutôt par le discours valorisant son autonomie. Nous croyons que ce discours, en constante évolution, pourrait prendre de plus en plus de place dans les prochaines années et qu’en conséquence, si nous souhaitons que les modèles de prise de décision partagée (par exemple l’usager-partenaire) soient appliqués de la bonne façon, il est essentiel d’outiller les travailleuses sociales pour éviter que les personnes résistant au discours de l’autonomie soient perçues comme de mauvais usagers.