73 resultados para contexte institutionnel
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En observant, en étudiant, en décrivant un processus de formation dans sa dimension écoformative, hétéroformative et autoformative lors d'une expérience d'insertion professionnelle, il devient possible de déterminer lequel de ces trois pôles de formation apporte la contribution la plus grande à cette expérience. Aussi, cela permet de découvrir comment la connaissance du processus tripolaire de formation peur influencer, améliorer, faciliter la période de l'insertion professionnelle. L'objectif général de la recherche est de comprendre le processus tripolaire de formation lors d'une expérience d'insertion professionnelle et ce, en décrivant la contribution à la formation de chacun des pôles de la théorie tripolaire de formation et en évaluant le poids de chacun de ces pôles lors de l'expérience d'insertion professionnelle. L'expérience d'insertion professionnelle étudiée est celle du passage de la fonction d'enseignante du primaire à celle de conseillère au développement vécue par l'auteur de cet essai. Cette étude s'est réalisée dans le cadre d'une recherche de développement profesionnel dont le but visé est une plus grande compréhension de l'objet de la recherche soit le processus tripolaire de formation lors de l'expérience d'insertion professionnelle. Pour ce faire, le discours utilisé est herméneutique.
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De nos jours, les nations ne peuvent pas produire tout ce dont elles ont besoin, que cela soit du a un manque de savoir-faire, de technologie, de matières premières ou tout simplement parce que c'est plus rentable d'acheter un produit que de le fabriquer. Cette situation qu'on retrouve dans plusieurs pays, aussi industrialisés soient-ils, se traduit par l'intensification du commerce international et par l'accroissement du pouvoir des entreprises multinationales. Du côté du consommateur, celui-ci a l'embarras du choix quant aux produits importés et ces derniers occupent une part considérable de son panier d'achat. A titre d'exemple, en 1987 les consommateurs américains ont dépensé $160 billions en produits importés. Plus près de nous, le consommateur canadien ne peut pas se passer des produits étrangers, soit parce que le produit dont il a besoin n'est pas fabrique par son pays, soit parce que le produit est fabriqué par son pays mais qu'il n'est pas satisfait de la qualité, soit tout simplement pour satisfaire un besoin personnel (besoin d'appartenance ou d'estime de soi) en achetant un produit importé.
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La mondialisation de l'économie et la globalisation des marchés ont modifié la relation entre l'entreprise et le consommateur. Alors que ce dernier profite d'une réduction des prix, d'une amélioration de la qualité des produits et d'une foule d'autres avantages issus de la concurrence internationale, les entreprises doivent travailler fort pour conserver ou augmenter leurs parts de marché dans cet environnement hautement concurrentiel. Dans un tel contexte, les études sur l'influence du pays d'origine d'un produit sur la perception des consommateurs sont d'une grande utilité. Elles permettent aux gestionnaires de mieux comprendre les consommateurs dans leurs choix, d'identifier les attributs du produit qu'ils considèrent importants et d'augmenter les ventes de l'entreprise. Dans le cadre du récent accord de libre-échange entre le Canada, le Mexique et les États-Unis (ALENA), cette étude menée au Mexique permet de répondre aux besoins des entreprises qui désirent exporter dans ce pays en les renseignant sur les caractéristiques des produits qui influencent le jugement des consommateurs mexicains. Les effets du pays de conception, du pays d'assemblage et de la provenance des pièces sur la qualité perçue ainsi que sur la valeur de l'achat sont étudiés à l'aide de profils de produits présentés aux consommateurs mexicains. Les produits utilisés sont l'automobile, le magnétoscope et les chaussures. Les résultats indiquent que les consommateurs utilisent surtout le pays de conception pour évaluer la qualité ou la valeur des automobiles et la provenance des pièces pour l'évaluation des magnétoscopes. Lorsqu'il s'agit d'évaluer la valeur d'achat des chaussures, les Mexicains se basent davantage sur la garantie. On observe, entre autres, que les Mexicains préfèrent davantage les produits assemblés au Mexique que ceux provenant du Canada. Enfin, le parallèle avec les résultats d'études antérieures permet de confirmer ou d'infirmer certains résultats. Les implications de ces derniers sont discutées par la suite.
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L'internationalisation des échanges commerciaux ainsi que la globalisation des marchés font partie intégrante du monde économique d'aujourd'hui. Ces tendances ont pour effet d'intensifier la création de produits hybrides à l'échelle mondiale. La conception de produits ayant plus d'une origine est chose courante dans les trois pays ayant apposé leur signature sur l'Accord de Libre-Échange Nord-Américain (ALENA). Ce travail de recherche établit une distinction entre le pays de conception et le pays d'assemblage d'un produit. L'objet de cette étude a pour but d'étudier les impacts relatifs de ces deux concepts sur les évaluations des consommateurs américains et canadiens. Les évaluations concernent la qualité perçue et la valeur d'achat de produits de consommation courante. L'objectif principal de l'étude porte sur l'analyse des différences de perception entre deux pays: le Canada et les États-Unis. Les évaluations des consommateurs américains et canadiens sont mesurées à l'aide de profils d'analyse conjointe présentés sous forme de publicités. Trois catégories de produits sont évaluées. Ces dernières présentent des niveaux de risque et d'implication d'achat différents. Chacun des produits est caractérisé par trois niveaux hiérarchiques sur cinq attributs: le pays de conception, le pays d'assemblage, la marque, le prix et la garantie. Les résultats montrent que les consommateurs américains et canadiens établissent une distinction entre le pays de conception et le pays d'assemblage. Malgré le rôle modérateur des variables: marque, prix et garantie; le pays de conception et le pays d'assemblage demeurent dans la plupart des cas les indices informationnels les plus importants. Les résultats indiquent également que le nationalisme américain est sensiblement plus prononcé que le nationalisme canadien. Enfin, les américains sont en général plus critiques dans leurs évaluations et également plus sensibles aux variations de prix que leurs voisins du nord. Des implications managériales sont discutées dans le contexte de L'ALENA.
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Il existe une multitude de façons de protéger un portefeuille formé d'obligations contre une variation des taux d'intérêt qui pourrait affecter défavorablement la valeur marchande du portefeuille. L'une d'elles consiste à vendre des contrats à terme sur obligations afin que les variations de la valeur marchande du portefeuille soient compensées par les gains (ou les pertes) sur le marché à terme. Le succès d'une telle opération dépend de l'évaluation du ratio de couverture puisque c'est lui qui déterminera quelle quantité de contrats à terme il faudra vendre pour protéger le portefeuille. L'objectif de cette étude consiste à déterminer, parmi cinq méthodes d'estimation du ratio de couverture (une naïve et quatre théoriques), celle qui permet de minimiser la variance du rendement du portefeuille à couvrir tout en sacrifiant le moins possible en terme de rendement. Pour ce faire, nous avons utilisé neuf portefeuilles formés d'obligations du gouvernement du Canada ayant des caractéristiques (coupon, échéance) très différentes que nous avons couverts en utilisant le contrat à terme sur obligations du gouvernement du Canada qui se transige à la Bourse de Montréal. L'analyse des résultats nous a amené à conclure que la méthode naïve génère de meilleurs résultats que les méthodes théoriques lorsque le portefeuille à couvrir possède des caractéristiques semblables au titre qui sert de couverture. Dans tous les autres cas (où le portefeuille à couvrir a des caractéristiques très différentes du contrat à terme qui sert de couverture), la performance de la méthode naïve est plutôt médiocre, mais aucune autre méthode n'est supérieure aux autres sur une base régulière.
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L'hypothèse sous-jacente au modèle de marché de SHARPE(1964) est que les actifs ont une tendance à évoluer ensemble seulement à cause du lien commun qu'ils ont avec le marché. Depuis lors, quelques recherches ont permis de découvrir qu'il y a d'autres facteurs qui influencent le mouvement des prix des actifs financiers. Notamment, KING(1963), MEYERS(1973), FARRELL(1970,74,77), LIVINGSTON(1977) et ARNOTT(1980) ont cerné quelques-uns de ces autres facteurs. ROLL et ROSS(1976) ont spécifié un modèle général qui tient compte de facteurs importants dans les marchés financiers. Cependant, les tests empiriques sur l'A.P.T. (arbitrage pricing theory) effectués par CHEN, ROLL et ROSS(1986) n'ont pas donné de résultats probants. L'objectif de cette étude sera d'étudier le comportement des sous-indices de la Bourse de Toronto pour créer un modèle multifacteurs selon la méthodologie de James L. FARRELL. En bref, on étudie les comportements des actifs financiers par l'utilisation de procédures de regroupements statistiques pour former quelques indices supplémentaires au modèle de marché de SHARPE(1964).
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Le traité du libre-échange entre les États-Unis et le Canada, l'intégration économique des 12 pays d'Europe et les changements politiques et socio-économiques survenus dans les pays de l'Est sont des exemples d'événements qui ont marqué la fin de la dernière décennie. Ces événements ont pour effet de modifier les règles du jeu de la concurrence internationale en matière de commerce et d'affecter directement les activités des entreprises oeuvrant aussi bien dans les marchés étrangers que domestiques. La firme doit avoir la capacité de connaître davantage le comportement de la clientèle-cible et celui de la concurrence afin de mieux adapter ses stratégies de marketing à cette nouvelle réalité. Les décisions auxquelles les exportateurs et les producteurs locaux ont toujours fait face ont trait à des variables stratégiques, entre autres le prix, le nom de la marque, la promotion, la distribution, le service et le lieu de fabrication ("Made-In"). Cette dernière variable a toujours été d'une grande importance pour les firmes ayant des opérations étrangères; en effet, elle touche deux aspects décisionnels à savoir, le coût d'installation des unités de production dans un pays étranger et la réputation ou l'image de ce dernier chez le consommateur. La présence de produits importés à côté des produits domestiques augmente l’éventail de choix du consommateur. Cependant, sa préférence pour un produit par rapport à un autre dépend de plusieurs éléments, soit des facteurs reliés au produit comme son prix compétitif ou sa qualité supérieure, ou bien des facteurs de personnalité, comme le besoin de prestige et d'appartenance.
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L'objectif principal de ce mémoire est de mesurer l'impact de la bureautique l'augmentation de la productivité administrative. La revue de littérature que nous présentons au début de la recherche, nous permet de préciser ce que l'on entend par productivité administrative et bureautique. Elle nous fournit aussi l'occasion d'expliquer à l'aide de quels outils on entend mesurer cette dernière ainsi que la rentabilité des projets bureautiques. Notre démarche pratique pour mesurer la productivité des employés et des services administratifs s'est effectuée à l'aide d'entrevues et d'observations directes (chronométrage) du travail accompli par ces employés. Les deux (2) services retenus sont ceux de Prestations invalidités/décès et Administration assurances collectives de la compagnie d'assurance sur la vie, La Sauvegarde. La productivité est mesurée avant et après le changement bureautique. Les données que nous avons recueillies nous permettent de déterminer si le changement bureautique augmente la productivité des tâches, celle des employés et celle du service. On analyse aussi dans cette recherche si l'augmentation de productivité permet de rentabiliser les projets bureautiques.
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Après avoir dépensé beaucoup d'énergies pour en arriver à des services distincts dans l'enseignement aux jeunes et l'enseignement aux adultes, l'on regroupe maintenant "adultes" et "jeunes" dans un même enseignement. Désormais, l'on joint, en formation professionnelle, ces deux clientèles jadis jugées différentes. Ce fut d'abord une réforme administrative de la formation professionnelle qui a conduit à cette "harmonisation". Mais cette harmonisation comporte une dimension pédagogique qui n'a pas été étudiée. La présente recherche entend analyser un aspect de cette dimension pédagogique. Elle veut étudier les complémentarités entre jeunes et adultes en regard de leur motivation à apprendre. Peut-on penser que des jeunes et des adultes, se retrouvant dans une même classe se motivent les uns les autres à apprendre? Y a-t-il une complémentarité entre ces deux clientèles (jeunes et adultes) qui contribue à motiver les uns et les autres à apprendre? Cette complémentarité des uns et des autres pourrait-elle être un facteur à apprendre chez les uns et chez les autres? C'est la question qui sous-tend cette recherche et à laquelle cette dernière entend répondre. Cette recherche veut cerner la perception qu'ont les professeurs et les étudiants quant aux influences que les jeunes et les adultes exercent les uns sur les autres. Il s'agit d'une recherche exploratoire qui s'effectue au niveau de la formation professionnelle au secondaire dans une commission scolaire où les jeunes sont intégrés au secteur des adultes.
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Comment réduire le problème qu'ont les stagiaires de 1ère année en enseignement préscolaire et primaire de l'Université de Sherbrooke à bien gérer leur classe de stage? Comment les aider à améliorer leurs habiletés comme gestionnaire d'une classe afin qu'elles puissent devenir de meilleures leaders auprès de leurs élèves pour ainsi favoriser leur propre apprentissage et celui de leurs élèves? Le feed-back spécifique et formatif que nous avons expérimenté dans la présente recherche est un élément de réponse à ces questions. L'objectif du présent essai est l'élaboration et l'expérimentation d'instruments pouvant fournir à la stagiaire de 1ère année un feed-back spécifique et formatif sur ses habiletés en gestion de classe. Pour ce faire, nous avons cerné le problème, expliqué ce qu'est un feed-back spécifique et formatif et tenté de présenter l'importance d'un tel feed-back dans différentes situations d'apprentissage. Notre recension des écrits nous a permis de constater l'impact d'un feed-back spécifique en milieu de travail et en milieu scolaire. Nous avons également retenu l'intervention d'une autre personne-ressource, la paire de 3ème année formée en gestion de classe et en procédures de feed-back, pour véhiculer le feed-back spécifique et formatif à la stagiaire de 1ère année. Cette stagiaire de 3ème année ne remplace certes pas la maître-guide et l'animatrice de stage mais elle devient une autre intervenante au niveau de la gestion de classe pour la stagiaire débutante. Dans un deuxième chapitre, nous avons décrit le contexte expérimental et expliqué le déroulement de l'expérimentation. Finalement, dans le troisième chapitre, nous avons analysé et Interprété les résultats de notre recherche. Ces différents résultats nous ont permis de constater que les sujets de notre groupe expérimental ont bénéficié du traitement, c'est-à-dire le feed-back spécifique et formatif donné par une paire de 3ème année, puisque ces stagiaires de 1ère année ont amélioré leurs moyennes dans 5 des 6 sections du questionnaire portant sur leurs habiletés en gestion de classe. Nous avons également pu observer que leurs attentes face au feed-back donné par leur maître-guide ou leur animatrice de stage étaient plus grandes à la suite de notre expérimentation. Selon nous, les résultats de cette recherche nous montrent l'importance que peut avoir l'intervention d'une personne-ressource ayant des outils pouvant informer la stagiaire de façon spécifique et formative en regard à ses habiletés en gestion de classe. Ces résultats positifs nous laissent croire qu'une telle banque d'instruments de feed-back serait un outil indispensable pour la maître-guide et l'animatrice de stage afin d'aider la stagiaire à améliorer ses habiletés en gestion de classe. Il serait à considérer, dans une future démarche, de former les maîtres-guides et les animatrices de stage en procédures de feed-back et en gestion de classe afin qu'elles puissent véhiculer leurs connaissances d'une façon encore plus spécifique à leur stagiaire.
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Des précisions méritent d’être apportées au début de ce rapport pour éclairer certains choix que nous avons faits dans notre démarche de rédaction ainsi que le contexte dans lequel se sont effectués nos travaux. D’abord, nous avons pris deux décisions en ce qui concerne la féminisation du texte. Premièrement, nous avons opté pour l’utilisation des termes génériques dans la définition du cadre conceptuel. Par ailleurs, nous avons utilisé le féminin pour parler des enseignantes et des sujets impliqués dans la recherche pour représenter fidèlement la réalité. Nous avons par la suite décidé d’utiliser le féminin dans toutes les autres parties du rapport. D’autre part, tous les prénoms des sujets et des enfants impliqués dans la recherche ont été remplacés par des pseudonymes pour conserver leur anonymat. Nous avons aussi choisi de présenter les extraits issus de nos données de recherche tels quels, pour qu’ils soient le plus fidèles possibles. Par contre, nous nous sommes permis de corriger les erreurs d’orthographe par respect pour la langue française. De plus, pour éviter d’alourdir la lecture du cinquième chapitre, nous mentionnons les références des extraits qui appuient nos affirmations sans en rapporter le texte. De même, il nous est arrivé de faire ce choix à quelques reprises dans le sixième chapitre, lorsque les extraits nous paraissaient trop longs ou que la reproduction fidèle des verbalisations aurait rendu la lecture fastidieuse. La rédaction du rapport est le fruit d’un travail d’équipe soutenu. Par contre, pour des raisons d’efficacité, nous avons partagé l’analyse des données. De ce fait, certaines parties du rapport, notamment dans les chapitres cinq et six ont été rédigées individuellement. Aussi, des styles d’écriture différents peuvent être observés dans ces deux chapitres car nous avons tenu à les respecter. Par contre, chacune des chercheures a soumis ses textes à l’équipe qui les a critiqués et bonifiés. Finalement, il faut mentionner que le présent document est issu d’une double démarche : celle d’une équipe de travail subventionnée dans le cadre du Programme d’aide à la recherche sur l’enseignement et l’apprentissage du Ministère de l’éducation du Québec, et celle d’étudiantes dans le Programme de maîtrise en sciences de l’éducation donné par l’Université de Sherbrooke. Ainsi nous avons pu bénéficier de plus d’un support : support financier, support institutionnel et support méthodologique. À notre avis, la recette est bonne.
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Au Québec, l'intervention spécialisée auprès de jeunes adolescents en difficulté d'adaptation a été, il y a plus de trente ans, toute l'inspiration d'une nouvelle discipline en sciences humaines, la psycho-éducation. Inspirée des travaux de Freud, Redl, Erickson, Piaget pour ne nommer que ceux-là, l'intervention psycho-éducative (Gendreau, 1978) a eu, entre autres, pour lieux d'application les institutions pour jeunes étiquetés mésadaptés socio-affectifs et délinquants. Boscoville à Montréal et l'institut Val-du-Lac ici à Sherbrooke ont été à ce sujet deux piliers représentatifs, véhiculant les concepts de la pensée psychoéducative dans l'intervention. Plus spécifiquement, ce sont les travaux de Guindon (1970) qui ont contribué à opérationnaliser la pensée psycho-éducative dans la volonté thérapeutique de rééduquer des jeunes en institution. Ce modèle d'intervention que l 'on retrouve dans l 'ouvrage "Les étapes de la rééducation des jeunes délinquants... et des autres" (Guindon, 1970) a été source d'inspiration pour la plupart des institutions ayant connu le jour à la fin des années soixante et au début des années soixante-dix. Au cours de ce mémoire, nous utiliserons l’expression "jeune en difficulté d'adaptation" pour identifier les sujets qu'accompagne l’éducateur. Nous partageons le désir exprimé par Gendreau (1978), d'éviter le plus possible l'étiquetage (délinquants, mésadaptés, inadaptés, exceptionnels...) de façon à rejoindre un éventail plus grand de personnes susceptibles de bénéficier d'un support spécifique dans leur démarche de réalisation. Le Relais St-François, qui est pour cette recherche l’endroit d'observation désigné, est une institution de l’Estrie qui a connu, elle aussi, l'influence du modèle de Guindon. Toutefois, déjà en 1973, la philosophie d'intervention de cette maison pour jeunes en difficulté d'adaptation portait un regard plus critique sur le modèle des étapes de rééducation. À la lumière des expériences vécues par ses aînées dans le domaine, Boscoville et Val-du-Lac et à cause de facteurs tels la diminution du temps des séjours en institution par les jeunes, leur retour en institution suite à un premier séjour (etc.), le Relais a tenté de négocier le modèle de Guindon (1970). D'autres théories, d'autres écoles de pensée comme le behaviorisme, la réalité thérapie (etc.) sont venues enrichir l'approche de Guindon. [...]
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À l'origine de ce projet de recherche se trouve le constat, effectué tant par le directeur que par les enseignantes et les enseignants de l'école Le Jardin-des-Lacs, des limites d'efficacité d'un système de type behavioral "opérant" dans la gestion des comportements sociaux des enfants hors de la salle de classe. Face aux confins d'efficacité de ce système, au début de l'année scolaire 1994-95, la Direction de l'école ainsi que le personnel enseignant du milieu nous demandaient d'élaborer un programme d'intervention "sur le fait". Ce programme est destiné à faciliter l'apprentissage et le maintien de comportements respectueux du système de règles en vigueur lorsque les élèves utilisent les aires de circulation et de détente de l'école. Donc, lorsqu'ils sont hors de la salle de classe. Les interventions se situent en contexte ludique, afin de faciliter la prise de conscience de l'intérêt et des avantages qu'il y a à respecter le règlement en vigueur. Par ailleurs, le contexte ludique fournit à l'intervenante une situation privilégiée d'observation des mécanismes sous-tendant chez l'enfant la motivation au respect de règles sociales qui lui sont externes ou, au contraire, à la formulation, la négociation ou l'application de règles lorsqu'il est en situation d'interaction avec des pairs. Pour des raisons d'efficacité, nous avons centré notre intervention sur le développement de conduites adéquates en regard du respect d'un règlement scolaire particulier : le règlement du silence dans les aires de circulation dans la mesure où les infractions à ce dernier forme la source principale d'accumulation de points de démérite chez les élèves de premier cycle à l'école Le-Jardin-des-Lacs.
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[…] Depuis le succès, parfois trop galvaudé, de la Banque Grameen au Bengladesh, la microfinance est de plus en plus vue comme un des outils privilégiés de développement dans les pays où les capitaux sont rares. L'intérêt pour la microfinance a cumulé au Sommet sur le microcrédit tenu à Washington en février 1997. Le sommet a réuni une pléiade d'acteurs parmi les plus importants de la planète. Un objectif a fait consensus : atteindre 100 millions de familles pauvres de la planète d'ici 2005 et beaucoup d'argent en jeux. D'un autre côté, certains disent qu'il y a un danger à vouloir tourner un outil en une panacée et doutent de ce genre de déclaration typique des grands sommets. L'expansion de la microfinance serait trop rapide et aléatoire et «jeter» trop d'argent aux pauvres est la meilleure recette pour en assurer l'échec D'autres opposants disent également que la microfinance est en train de drainer beaucoup d'argent et d'efforts vers des programmes dont la viabilité est douteuse au détriment des programmes essentiels de santé et d'éducation. Cet essai vise essentiellement à dresser un portrait général de la microfinance dans le contexte du développement international. L'accent est mis sur l'évaluation de la performance de la microfinance sous deux angles : [1] Les performances financières et opérationnelles des institutions de microfinance (IMF). Ici, on considère l'institution comme l'objet de l'évaluation. L'objectif est d'évaluer la pérennité de l'institution, laquelle peut être estimée à travers des indicateurs (ratios) de viabilité financière, de la qualité du portefeuille, de la productivité et d'efficacité dans l'utilisation des actifs immobiles et des capitaux, etc. Plus précisément, on s'intéressera au rendement ajusté sur l'actif, au portefeuille à risque, à l'autosuffisance financière et opérationnelle. [2] Les impacts socio-économiques de la microfinance. Une des prétentions des adeptes de la microfinance est qu'elle puisse contribuer à réduire la pauvreté ou du moins à améliorer le sort des bénéficiaires de crédits. Dans cette optique, l'objet de l'évaluation n'est plus seulement l'institution, il devra aussi englober les effets sur les clients et parfois même sur l'environnement financier si l'objectif est d'amener les clients à intégrer éventuellement le marché financier formel. Or, il n'est pas aisé d'évaluer tous ces impacts de la microfinance. L'essai exposera la problématique entourant ces évaluations d'impacts. Les évaluations de la performance et des impacts sont devenues incontournables. Sans trop entrer en détails sur l'importance de ces évaluations, on peut relever au passage les éléments suivants : - Les bailleurs de fonds veulent savoir si leurs fonds sont utilisés efficacement et s'ils ont des impacts en fonction des objectifs fixés. - Les gestionnaires veulent mieux gérer leurs institutions et satisfaire les bailleurs. - Les organisations d'appuis techniques veulent mieux servir les IMF et avancer les connaissances. - Quant aux clients, on ne leur demande pas souvent leurs avis. Pourtant, ils sont les mieux placés pour connaître les impacts des crédits sur leurs conditions de vie. Les clients informés veulent aussi connaître les risques qu'ils encourent sur les prêts. Certains placent leurs épargnes dans les EMF, ils veulent donc connaître les rendements et les risques de leurs placements. […]
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[…] L'objectif visé est de faire une synthèse des connaissances accumulées sur les systèmes financiers informels du monde rural dans les pays du tiers-monde. Nous procéderons en deuxième lieu à l'application du modèle des coopératives d'épargne et de crédit comme alternative aux circuits financiers informels présents dans les économies à faible revenu. Enfin par l'analyse sommaire d'une C.E.C. située en milieu rural haïtien nous tenterons de justifier notre hypothèse de recherche. Dans cette étude, nous posons l'hypothèse que la coopérative d'épargne et de crédit, lorsqu'elle répond à certaines conditions de base, serait une réelle alternative aux systèmes financiers informels dans le monde rural des pays du tiers-monde. Il serait prétentieux de vouloir décrire tous les systèmes financiers informels rencontrés dans le monde rural des pays du tiers-monde. Aussi en vue de circonscrire le champ de notre étude nous nous sommes limités à analyser le cadre général de l’intermédiation financière dans un échantillon de quelques pays en développement appartenant à trois continents soit l'Afrique, l'Asie et l'Amérique Latine, couvrant les secteurs formel et informel en milieu rural. Dans le but d'atténuer le dualisme financier et son incidence sur le développement, nous proposons comme alternative aux systèmes financiers informels, la formule coopérative. Considérant qu'il y a autant de modèle coopératif de développement qu'il y a de contexte culturel, il nous a semblé important de relever les principales conditions de base pouvant assurer le succès d'une telle intégration. Nous avons choisi de tester la faisabilité de notre choix à travers un cas particulier qui est celui d'une C.E.C. située en milieu semi-rural à 104 Km de la Capitale dans le Département du Sud-Est d'Haïti. […]