74 resultados para contexte de consommation
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De nos jours, les nations ne peuvent pas produire tout ce dont elles ont besoin, que cela soit du a un manque de savoir-faire, de technologie, de matières premières ou tout simplement parce que c'est plus rentable d'acheter un produit que de le fabriquer. Cette situation qu'on retrouve dans plusieurs pays, aussi industrialisés soient-ils, se traduit par l'intensification du commerce international et par l'accroissement du pouvoir des entreprises multinationales. Du côté du consommateur, celui-ci a l'embarras du choix quant aux produits importés et ces derniers occupent une part considérable de son panier d'achat. A titre d'exemple, en 1987 les consommateurs américains ont dépensé $160 billions en produits importés. Plus près de nous, le consommateur canadien ne peut pas se passer des produits étrangers, soit parce que le produit dont il a besoin n'est pas fabrique par son pays, soit parce que le produit est fabriqué par son pays mais qu'il n'est pas satisfait de la qualité, soit tout simplement pour satisfaire un besoin personnel (besoin d'appartenance ou d'estime de soi) en achetant un produit importé.
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La mondialisation de l'économie et la globalisation des marchés ont modifié la relation entre l'entreprise et le consommateur. Alors que ce dernier profite d'une réduction des prix, d'une amélioration de la qualité des produits et d'une foule d'autres avantages issus de la concurrence internationale, les entreprises doivent travailler fort pour conserver ou augmenter leurs parts de marché dans cet environnement hautement concurrentiel. Dans un tel contexte, les études sur l'influence du pays d'origine d'un produit sur la perception des consommateurs sont d'une grande utilité. Elles permettent aux gestionnaires de mieux comprendre les consommateurs dans leurs choix, d'identifier les attributs du produit qu'ils considèrent importants et d'augmenter les ventes de l'entreprise. Dans le cadre du récent accord de libre-échange entre le Canada, le Mexique et les États-Unis (ALENA), cette étude menée au Mexique permet de répondre aux besoins des entreprises qui désirent exporter dans ce pays en les renseignant sur les caractéristiques des produits qui influencent le jugement des consommateurs mexicains. Les effets du pays de conception, du pays d'assemblage et de la provenance des pièces sur la qualité perçue ainsi que sur la valeur de l'achat sont étudiés à l'aide de profils de produits présentés aux consommateurs mexicains. Les produits utilisés sont l'automobile, le magnétoscope et les chaussures. Les résultats indiquent que les consommateurs utilisent surtout le pays de conception pour évaluer la qualité ou la valeur des automobiles et la provenance des pièces pour l'évaluation des magnétoscopes. Lorsqu'il s'agit d'évaluer la valeur d'achat des chaussures, les Mexicains se basent davantage sur la garantie. On observe, entre autres, que les Mexicains préfèrent davantage les produits assemblés au Mexique que ceux provenant du Canada. Enfin, le parallèle avec les résultats d'études antérieures permet de confirmer ou d'infirmer certains résultats. Les implications de ces derniers sont discutées par la suite.
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Il existe une multitude de façons de protéger un portefeuille formé d'obligations contre une variation des taux d'intérêt qui pourrait affecter défavorablement la valeur marchande du portefeuille. L'une d'elles consiste à vendre des contrats à terme sur obligations afin que les variations de la valeur marchande du portefeuille soient compensées par les gains (ou les pertes) sur le marché à terme. Le succès d'une telle opération dépend de l'évaluation du ratio de couverture puisque c'est lui qui déterminera quelle quantité de contrats à terme il faudra vendre pour protéger le portefeuille. L'objectif de cette étude consiste à déterminer, parmi cinq méthodes d'estimation du ratio de couverture (une naïve et quatre théoriques), celle qui permet de minimiser la variance du rendement du portefeuille à couvrir tout en sacrifiant le moins possible en terme de rendement. Pour ce faire, nous avons utilisé neuf portefeuilles formés d'obligations du gouvernement du Canada ayant des caractéristiques (coupon, échéance) très différentes que nous avons couverts en utilisant le contrat à terme sur obligations du gouvernement du Canada qui se transige à la Bourse de Montréal. L'analyse des résultats nous a amené à conclure que la méthode naïve génère de meilleurs résultats que les méthodes théoriques lorsque le portefeuille à couvrir possède des caractéristiques semblables au titre qui sert de couverture. Dans tous les autres cas (où le portefeuille à couvrir a des caractéristiques très différentes du contrat à terme qui sert de couverture), la performance de la méthode naïve est plutôt médiocre, mais aucune autre méthode n'est supérieure aux autres sur une base régulière.
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L'hypothèse sous-jacente au modèle de marché de SHARPE(1964) est que les actifs ont une tendance à évoluer ensemble seulement à cause du lien commun qu'ils ont avec le marché. Depuis lors, quelques recherches ont permis de découvrir qu'il y a d'autres facteurs qui influencent le mouvement des prix des actifs financiers. Notamment, KING(1963), MEYERS(1973), FARRELL(1970,74,77), LIVINGSTON(1977) et ARNOTT(1980) ont cerné quelques-uns de ces autres facteurs. ROLL et ROSS(1976) ont spécifié un modèle général qui tient compte de facteurs importants dans les marchés financiers. Cependant, les tests empiriques sur l'A.P.T. (arbitrage pricing theory) effectués par CHEN, ROLL et ROSS(1986) n'ont pas donné de résultats probants. L'objectif de cette étude sera d'étudier le comportement des sous-indices de la Bourse de Toronto pour créer un modèle multifacteurs selon la méthodologie de James L. FARRELL. En bref, on étudie les comportements des actifs financiers par l'utilisation de procédures de regroupements statistiques pour former quelques indices supplémentaires au modèle de marché de SHARPE(1964).
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La culture est un facteur fondamental déterminant du comportement de l'être humain. Chacun de nous est le produit de sa culture (Wilkie 1986). Elle nous fournit un ensemble de valeurs, de normes et de formes de comportement, apprises et partagées par les membres d'une société et transmises de génération en génération (Petrof 1988). Une culture évolue avec l'environnement. Les systèmes économiques et politiques et le niveau technologique contribuent à l'évolution de l'environnement. Une culture comprend ordinairement plusieurs sous-cultures. Une sous-culture peut être définie comme un groupe d'individus dont les normes et les valeurs sont différentes de celles qu'on retrouve à l'intérieur de la culture globale dont elle fait partie (Dussart 1983; Petrof 1988). Il y a un certain nombre de caractéristiques qui peuvent définir une sous-culture dans une culture: - l'origine ethnique ou l'ethnicité (par exemple, les sous-cultures française, italienne et chinoise au Canada); - les groupes religieux (par exemple, les juifs et les catholiques); - la situation géographique (par exemple, au Canada, les provinces de l'ouest, les provinces de l'est et celles de l'atlantique); - la race (par exemple, les noirs).
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Cette étude rend compte de la surprise d'une étudiante qui s'est mise à lire sur les déficiences, les incapacités et les handicaps moteurs des personnes. L'étonnement vient du fait qu'entre 12 et 13% des québécois ont des limitations sur le plan de la mobilité, de l'agilité, de la vision, de l'audition, de la parole ou encore des habiletés intellectuelles. Un peu moins du tiers ont des incapacités classées comme graves, un tiers "moyennes" et un peu plus du tiers "légères" (Office des personnes handicapée du Québec, 1994-1995) Une autre surprise fut de constater le sous-développement de la recherche sur les personnes handicapées et en particulier sur la consommation des personnes à déficience motrice, et cela malgré l'importance et la pertinence du sujet. Le défi, c'est de se mettre à la tâche pour développer et expérimenter des stratégies de marketing spécialement conçues pour explorer le marché attrayant des personnes handicapées. Cette étude porte sur les similitudes et les différences entre les personnes à déficience motrice et les personnes sans incapacité quant aux orientations et aux comportements de consommation. Comme nous le verrons, les deux groupes qui ont été intégrés dans cette recherche sont semblables au regard des variables sociodémographiques, de l'importance accordée au magasinage et du degré de matérialisme. La présente étude examinera également les différences et les similitudes au niveau de plusieurs variables comme le degré d'innovation, l'influence sociale et le processus de décision. Les résultats de cette recherche montrent l'importance et la nécessité du sujet pour les chercheurs et les praticiens en marketing. Ces derniers oeuvrent dans un milieu compétitif qui a épuisé ses moyens de différenciation. Ils ont de plus en plus de difficulté à s'attirer de nouveaux clients à cause de la saturation des marchés. Les personnes à déficience motrice constituent un marché attrayant qui peut permettre aux magasins de se distinguer des autres en se créant une bonne image de marque grâce au caractère social de ce type de différenciation.
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Le traité du libre-échange entre les États-Unis et le Canada, l'intégration économique des 12 pays d'Europe et les changements politiques et socio-économiques survenus dans les pays de l'Est sont des exemples d'événements qui ont marqué la fin de la dernière décennie. Ces événements ont pour effet de modifier les règles du jeu de la concurrence internationale en matière de commerce et d'affecter directement les activités des entreprises oeuvrant aussi bien dans les marchés étrangers que domestiques. La firme doit avoir la capacité de connaître davantage le comportement de la clientèle-cible et celui de la concurrence afin de mieux adapter ses stratégies de marketing à cette nouvelle réalité. Les décisions auxquelles les exportateurs et les producteurs locaux ont toujours fait face ont trait à des variables stratégiques, entre autres le prix, le nom de la marque, la promotion, la distribution, le service et le lieu de fabrication ("Made-In"). Cette dernière variable a toujours été d'une grande importance pour les firmes ayant des opérations étrangères; en effet, elle touche deux aspects décisionnels à savoir, le coût d'installation des unités de production dans un pays étranger et la réputation ou l'image de ce dernier chez le consommateur. La présence de produits importés à côté des produits domestiques augmente l’éventail de choix du consommateur. Cependant, sa préférence pour un produit par rapport à un autre dépend de plusieurs éléments, soit des facteurs reliés au produit comme son prix compétitif ou sa qualité supérieure, ou bien des facteurs de personnalité, comme le besoin de prestige et d'appartenance.
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L'objectif principal de ce mémoire est de mesurer l'impact de la bureautique l'augmentation de la productivité administrative. La revue de littérature que nous présentons au début de la recherche, nous permet de préciser ce que l'on entend par productivité administrative et bureautique. Elle nous fournit aussi l'occasion d'expliquer à l'aide de quels outils on entend mesurer cette dernière ainsi que la rentabilité des projets bureautiques. Notre démarche pratique pour mesurer la productivité des employés et des services administratifs s'est effectuée à l'aide d'entrevues et d'observations directes (chronométrage) du travail accompli par ces employés. Les deux (2) services retenus sont ceux de Prestations invalidités/décès et Administration assurances collectives de la compagnie d'assurance sur la vie, La Sauvegarde. La productivité est mesurée avant et après le changement bureautique. Les données que nous avons recueillies nous permettent de déterminer si le changement bureautique augmente la productivité des tâches, celle des employés et celle du service. On analyse aussi dans cette recherche si l'augmentation de productivité permet de rentabiliser les projets bureautiques.
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L'immigrant arabo-musulman chargé, à Montréal, Québec, Sherbrooke ou ailleurs, de responsabilités revêt le plus souvent le costume occidental et sur son lieu de travail adopte les attitudes, les gestes, les façons de voir et de parler du système de vie nord-américain. Il mange dans les restaurants à midi et parle parfois de hockey et de la série télévisée "Lance et compte" avec ses collègues. Le soir, en famille, il revêt fréquemment l'habit traditionnel et quitte, avec le vêtement du jour, la langue française souvent liée au travail pour parler celle de sa culture d'origine. Il mange du couscous et des briks. On observe avec cet exemple un cas concret d acculturation. Cependant, les arrivants dans une nouvelle culture, les Arabo—Musulmans au Québec par exemple, ne sont pas tous caractérisés par des comportements biculturels, résultats d'un processus d'ajustement entre deux cultures, la culture québécoise d'une part, et la culture arabo—musulmane d'autre part. Ainsi, on peut observer des immigrants dont le comportement public et privé tire ses principes et ses valeurs de l'unique culture d'origine. Cela atteint parfois un niveau de "fanatisme culturel"; on parle dans ce cas de contre-acculturation. Ceux-ci refusent la dépendance et tentent de réaliser le retour aux sources dans la culture d'origine à travers la langue de communication, les fêtes traditionnelles, le style de consommation, les produits consommés, etc. Ce comportement en est un d'opposition à l'acculturation. Par exemple, certaines immigrantes ont manifesté leur refus à l’'occidentalisation par le port de tchador, voile opaque masquant le visage, signe de la femme musulmane recluse, réservée à l'égard de son époux propriétaire exclusif et jaloux. On peut observer par ailleurs des immigrants arabo-musulmans dont le comportement social et de consommation ressemble de très près et se confond même avec celui des Québécois. On parle dans ce cas d'assimilation. Ainsi, n'a-t-on pas vu un certain Mohamed qui après un certain temps au Québec a changé de nom pour devenir Mike, un jeune qui parle le français avec un bon accent québécois, un fanatique du baseball et du hockey. En décidant de rester au Québec, Mohamed a rompu tout attachement avec son pays d'origine. Comme un nord-américain typique, il va magasiner toutes les fins de semaine, accompagné de sa femme québécoise, à la conquête des spéciaux de la semaine et rentre chez-lui très content d'avoir fait de bons achats. Il vide alors une ou deux caisses de bière à la santé de la belle vie que lui offre le Québec. Le comportement de consommation de l’émigrant dépend de sa situation, qu'il soit contre-acculturé, acculturé ou assimilé. Cette position varie dans la nouvelle culture selon son niveau d’acculturation. Dans ce mémoire, nous nous proposons d'étudier le comportement de consommation de 107 immigrants arabo-musulmans au Québec.
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Après avoir dépensé beaucoup d'énergies pour en arriver à des services distincts dans l'enseignement aux jeunes et l'enseignement aux adultes, l'on regroupe maintenant "adultes" et "jeunes" dans un même enseignement. Désormais, l'on joint, en formation professionnelle, ces deux clientèles jadis jugées différentes. Ce fut d'abord une réforme administrative de la formation professionnelle qui a conduit à cette "harmonisation". Mais cette harmonisation comporte une dimension pédagogique qui n'a pas été étudiée. La présente recherche entend analyser un aspect de cette dimension pédagogique. Elle veut étudier les complémentarités entre jeunes et adultes en regard de leur motivation à apprendre. Peut-on penser que des jeunes et des adultes, se retrouvant dans une même classe se motivent les uns les autres à apprendre? Y a-t-il une complémentarité entre ces deux clientèles (jeunes et adultes) qui contribue à motiver les uns et les autres à apprendre? Cette complémentarité des uns et des autres pourrait-elle être un facteur à apprendre chez les uns et chez les autres? C'est la question qui sous-tend cette recherche et à laquelle cette dernière entend répondre. Cette recherche veut cerner la perception qu'ont les professeurs et les étudiants quant aux influences que les jeunes et les adultes exercent les uns sur les autres. Il s'agit d'une recherche exploratoire qui s'effectue au niveau de la formation professionnelle au secondaire dans une commission scolaire où les jeunes sont intégrés au secteur des adultes.
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Comment réduire le problème qu'ont les stagiaires de 1ère année en enseignement préscolaire et primaire de l'Université de Sherbrooke à bien gérer leur classe de stage? Comment les aider à améliorer leurs habiletés comme gestionnaire d'une classe afin qu'elles puissent devenir de meilleures leaders auprès de leurs élèves pour ainsi favoriser leur propre apprentissage et celui de leurs élèves? Le feed-back spécifique et formatif que nous avons expérimenté dans la présente recherche est un élément de réponse à ces questions. L'objectif du présent essai est l'élaboration et l'expérimentation d'instruments pouvant fournir à la stagiaire de 1ère année un feed-back spécifique et formatif sur ses habiletés en gestion de classe. Pour ce faire, nous avons cerné le problème, expliqué ce qu'est un feed-back spécifique et formatif et tenté de présenter l'importance d'un tel feed-back dans différentes situations d'apprentissage. Notre recension des écrits nous a permis de constater l'impact d'un feed-back spécifique en milieu de travail et en milieu scolaire. Nous avons également retenu l'intervention d'une autre personne-ressource, la paire de 3ème année formée en gestion de classe et en procédures de feed-back, pour véhiculer le feed-back spécifique et formatif à la stagiaire de 1ère année. Cette stagiaire de 3ème année ne remplace certes pas la maître-guide et l'animatrice de stage mais elle devient une autre intervenante au niveau de la gestion de classe pour la stagiaire débutante. Dans un deuxième chapitre, nous avons décrit le contexte expérimental et expliqué le déroulement de l'expérimentation. Finalement, dans le troisième chapitre, nous avons analysé et Interprété les résultats de notre recherche. Ces différents résultats nous ont permis de constater que les sujets de notre groupe expérimental ont bénéficié du traitement, c'est-à-dire le feed-back spécifique et formatif donné par une paire de 3ème année, puisque ces stagiaires de 1ère année ont amélioré leurs moyennes dans 5 des 6 sections du questionnaire portant sur leurs habiletés en gestion de classe. Nous avons également pu observer que leurs attentes face au feed-back donné par leur maître-guide ou leur animatrice de stage étaient plus grandes à la suite de notre expérimentation. Selon nous, les résultats de cette recherche nous montrent l'importance que peut avoir l'intervention d'une personne-ressource ayant des outils pouvant informer la stagiaire de façon spécifique et formative en regard à ses habiletés en gestion de classe. Ces résultats positifs nous laissent croire qu'une telle banque d'instruments de feed-back serait un outil indispensable pour la maître-guide et l'animatrice de stage afin d'aider la stagiaire à améliorer ses habiletés en gestion de classe. Il serait à considérer, dans une future démarche, de former les maîtres-guides et les animatrices de stage en procédures de feed-back et en gestion de classe afin qu'elles puissent véhiculer leurs connaissances d'une façon encore plus spécifique à leur stagiaire.
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À l'origine de ce projet de recherche se trouve le constat, effectué tant par le directeur que par les enseignantes et les enseignants de l'école Le Jardin-des-Lacs, des limites d'efficacité d'un système de type behavioral "opérant" dans la gestion des comportements sociaux des enfants hors de la salle de classe. Face aux confins d'efficacité de ce système, au début de l'année scolaire 1994-95, la Direction de l'école ainsi que le personnel enseignant du milieu nous demandaient d'élaborer un programme d'intervention "sur le fait". Ce programme est destiné à faciliter l'apprentissage et le maintien de comportements respectueux du système de règles en vigueur lorsque les élèves utilisent les aires de circulation et de détente de l'école. Donc, lorsqu'ils sont hors de la salle de classe. Les interventions se situent en contexte ludique, afin de faciliter la prise de conscience de l'intérêt et des avantages qu'il y a à respecter le règlement en vigueur. Par ailleurs, le contexte ludique fournit à l'intervenante une situation privilégiée d'observation des mécanismes sous-tendant chez l'enfant la motivation au respect de règles sociales qui lui sont externes ou, au contraire, à la formulation, la négociation ou l'application de règles lorsqu'il est en situation d'interaction avec des pairs. Pour des raisons d'efficacité, nous avons centré notre intervention sur le développement de conduites adéquates en regard du respect d'un règlement scolaire particulier : le règlement du silence dans les aires de circulation dans la mesure où les infractions à ce dernier forme la source principale d'accumulation de points de démérite chez les élèves de premier cycle à l'école Le-Jardin-des-Lacs.
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La consommation d'alcool qu'elle soit abusive ou non prend aujourd'hui, une importance considérable tant par le nombre et la variété des alcools consommés que par les coûts sociaux entraînés. Ainsi, "Entre 1969-1970 et 1977-1978..., non seulement les Canadiens ont-ils consommé plus d'alcool mais ils ont consommé plus de boissons à plus forte teneur d'alcool."(1). Cette importante consommation d'alcool crée divers problèmes sociaux: pertes en temps travaillé, enfants maltraités, violence (physique ou psychique) conjugale... Il est déjà démontré que parmi les cas d'enfants placés en foyer de protection sociale, la majorité avaient un ou deux parents alcooliques. Ces diverses conséquences d'un comportement alcoolique coûtent cher tant en perte directe (heures de travail perdues, bris de matériel, voitures endommagées) qu'en traitements médicaux et/ou psychologiques pour l'alcoolique et son entourage. Ces coûts nous permettent d'affirmer qu'actuellement notre société reconnaît ces comportements comme négatifs et cherche à les éliminer. D'une part, les médias d'information valorisent socialement l'usage de l'alcool et ses effets bénéfiques (publicité de vente), d'autre part, les hôpitaux et les divers services d'aide psycho-sociaux connaissent quotidiennement des problèmes liés aux individus abusant de l'alcool. Cette ambiguïté dans l'usage de l'alcool et dans les valeurs qui lui sont attribués est actuellement le contexte social de l'émergence du comportement alcoolique. Notre propos n'est pas de nous intéresser de façon générale au phénomène de l'usage de l'alcool mais de tenter de cerner les conditions de l'émergence d'un comportement alcoolique. Toutefois cette émergence est liée à l'usage de l'alcool de façon générale. Mon expérience de travail au Service Social de l'hôpital St-Luc de Montréal, m'amène à traiter de ce sujet. Je suis, par ce travail, en contact depuis sept ans avec des alcooliques qui requièrent des traitements médicaux. Au cours de cette période, diverses interrogations ont surgi tant sur la connaissance de cette problématique que sur le mode d'intervention et la recherche d'une certaine adéquation entre ces deux composantes. Nous tenterons par la présente recherche de répondre ou argumenter ces interrogations et certaines intuitions. Nos interrogations portent surtout sur l'abstinence et ses conditions dans le contexte de la maladie (cirrhose du foie). Le postulat généralement admis est que pour l'alcoolique cirrhotique, la première médication serait l'arrêt total de l'ingestion d'alcool quel que soit le degré de détérioration physique, psychologique et social de la personne. Ayant une valeur de vie ou de mort pour l'alcoolique cirrhotique, ce postulat demeure applicable pour tout individu alcoolique: la seule solution est l'abstinence totale. Notre but est donc de cerner ce qu'est la "réhabilitation" d'un alcoolique et tenter d'évaluer son "bonheur". Ainsi, il est communément admis au sein des Alcooliques Anonymes que certains membres sont des alcooliques "secs"; ils ne consomment plus mais ils n'ont rien changé à leur mode de vie et ont ainsi, le caractère aigri et des réactions émotives incongrues. Pourtant, ces individus n'ont plus de problème d'alcool... Nous voulons donc davantage comprendre l'abstinence et ses conditions. Nous ne pouvons par ailleurs nous dissocier de notre rôle d'intervenant social auprès d'alcooliques. Ce rôle nous a permis d'entrer en contact avec ces individus et ainsi d'en posséder une connaissance plus relationnelle que théorique. Cette connaissance nous permettra d'aborder le sujet avec beaucoup de réalisme. Comme c'est bien souvent le cas dans l'intervention psycho-sociale, la définition du problème n'est pas toujours structurée. L'intervention est le plus souvent intuitive et se fixe pour objectifs ceux que le client poursuit. Cette condition de la pratique généralement admise et exercée limite ou du moins, ne favorise pas toutes les remises en question de l'intervention, de même que les réflexions sur la définition du problème. La situation se complique davantage lorsque la problématique, comme c'est la situation pour l'alcool, relève en même temps de plusieurs disciplines. (1) Bien-être Social Canada, Statistiques concernant l'alcool., p. 3
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[…] Depuis le succès, parfois trop galvaudé, de la Banque Grameen au Bengladesh, la microfinance est de plus en plus vue comme un des outils privilégiés de développement dans les pays où les capitaux sont rares. L'intérêt pour la microfinance a cumulé au Sommet sur le microcrédit tenu à Washington en février 1997. Le sommet a réuni une pléiade d'acteurs parmi les plus importants de la planète. Un objectif a fait consensus : atteindre 100 millions de familles pauvres de la planète d'ici 2005 et beaucoup d'argent en jeux. D'un autre côté, certains disent qu'il y a un danger à vouloir tourner un outil en une panacée et doutent de ce genre de déclaration typique des grands sommets. L'expansion de la microfinance serait trop rapide et aléatoire et «jeter» trop d'argent aux pauvres est la meilleure recette pour en assurer l'échec D'autres opposants disent également que la microfinance est en train de drainer beaucoup d'argent et d'efforts vers des programmes dont la viabilité est douteuse au détriment des programmes essentiels de santé et d'éducation. Cet essai vise essentiellement à dresser un portrait général de la microfinance dans le contexte du développement international. L'accent est mis sur l'évaluation de la performance de la microfinance sous deux angles : [1] Les performances financières et opérationnelles des institutions de microfinance (IMF). Ici, on considère l'institution comme l'objet de l'évaluation. L'objectif est d'évaluer la pérennité de l'institution, laquelle peut être estimée à travers des indicateurs (ratios) de viabilité financière, de la qualité du portefeuille, de la productivité et d'efficacité dans l'utilisation des actifs immobiles et des capitaux, etc. Plus précisément, on s'intéressera au rendement ajusté sur l'actif, au portefeuille à risque, à l'autosuffisance financière et opérationnelle. [2] Les impacts socio-économiques de la microfinance. Une des prétentions des adeptes de la microfinance est qu'elle puisse contribuer à réduire la pauvreté ou du moins à améliorer le sort des bénéficiaires de crédits. Dans cette optique, l'objet de l'évaluation n'est plus seulement l'institution, il devra aussi englober les effets sur les clients et parfois même sur l'environnement financier si l'objectif est d'amener les clients à intégrer éventuellement le marché financier formel. Or, il n'est pas aisé d'évaluer tous ces impacts de la microfinance. L'essai exposera la problématique entourant ces évaluations d'impacts. Les évaluations de la performance et des impacts sont devenues incontournables. Sans trop entrer en détails sur l'importance de ces évaluations, on peut relever au passage les éléments suivants : - Les bailleurs de fonds veulent savoir si leurs fonds sont utilisés efficacement et s'ils ont des impacts en fonction des objectifs fixés. - Les gestionnaires veulent mieux gérer leurs institutions et satisfaire les bailleurs. - Les organisations d'appuis techniques veulent mieux servir les IMF et avancer les connaissances. - Quant aux clients, on ne leur demande pas souvent leurs avis. Pourtant, ils sont les mieux placés pour connaître les impacts des crédits sur leurs conditions de vie. Les clients informés veulent aussi connaître les risques qu'ils encourent sur les prêts. Certains placent leurs épargnes dans les EMF, ils veulent donc connaître les rendements et les risques de leurs placements. […]
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[…] L'objectif visé est de faire une synthèse des connaissances accumulées sur les systèmes financiers informels du monde rural dans les pays du tiers-monde. Nous procéderons en deuxième lieu à l'application du modèle des coopératives d'épargne et de crédit comme alternative aux circuits financiers informels présents dans les économies à faible revenu. Enfin par l'analyse sommaire d'une C.E.C. située en milieu rural haïtien nous tenterons de justifier notre hypothèse de recherche. Dans cette étude, nous posons l'hypothèse que la coopérative d'épargne et de crédit, lorsqu'elle répond à certaines conditions de base, serait une réelle alternative aux systèmes financiers informels dans le monde rural des pays du tiers-monde. Il serait prétentieux de vouloir décrire tous les systèmes financiers informels rencontrés dans le monde rural des pays du tiers-monde. Aussi en vue de circonscrire le champ de notre étude nous nous sommes limités à analyser le cadre général de l’intermédiation financière dans un échantillon de quelques pays en développement appartenant à trois continents soit l'Afrique, l'Asie et l'Amérique Latine, couvrant les secteurs formel et informel en milieu rural. Dans le but d'atténuer le dualisme financier et son incidence sur le développement, nous proposons comme alternative aux systèmes financiers informels, la formule coopérative. Considérant qu'il y a autant de modèle coopératif de développement qu'il y a de contexte culturel, il nous a semblé important de relever les principales conditions de base pouvant assurer le succès d'une telle intégration. Nous avons choisi de tester la faisabilité de notre choix à travers un cas particulier qui est celui d'une C.E.C. située en milieu semi-rural à 104 Km de la Capitale dans le Département du Sud-Est d'Haïti. […]