19 resultados para Discrimination en emploi


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Depuis 1988, le ministère de l'Emploi et de l'Immigration du Canada a mis à la disposition des commissions scolaires un programme d'aide à l'implantation de l'alternance travail-études. Comme le mentionne le Conseil supérieur de l'éducation (1992), seul un nombre restreint de projets expérimentaux a été réalisé dans le cadre de ce programme. La principale raison de la faible quantité de ces projets réside dans le manque d'outils d'application de ce programme. Dans le même sens, depuis septembre 1989, le ministère de l'Éducation du Québec (MEQ) a rendu obligatoire pour les commissions scolaires, la mise en place du programme des cheminements particuliers de formation au deuxième cycle du secondaire. Ce programme comporte trois catégories de cheminements, l'un d'entre eux visant à favoriser l'insertion sociale et professionnelle de jeunes de 16 ans et plus en difficulté d'apprentissage (ISPJ). À cette fin, le MEQ a prévu l'application d'un système d'alternance travail-études. Certaines commissions scolaires sont allées chercher une contribution supplémentaire, dans le programme d'intégration professionnelle du fédéral, joignant ainsi les deux programmes. L'implantation d'un système d'alternance, indépendamment des clientèles visées, exige une étroite collaboration entre le monde scolaire et le monde du travail. La contribution de ce dernier pourrait être améliorée si certains aspects étaient précisés, tels une meilleure définition des rôles des parties impliquées, une plus grande reconnaissance de part et d'autre des types de contributions originales des deux milieux ainsi qu'une meilleure compréhension des cultures de deux milieux. Afin de préciser le rôle de formation de l'entreprise, cette recherche se propose d'élaborer et d'expérimenter un modèle de formation propre à l'entreprise dans le cadre du programme d'alternance travail-études, donc de la formation en entreprise. Dans cette perspective, notre recherche se préoccupera plus particulièrement du processus de formation dans l'action.

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L'Amérique latine se caractérise comme une région ayant la pire répartition de la richesse et le Mexique n'y fait pas exception. Malgré que la dernière décennie lui ait apporté la stabilisation économique et la libéralisation des échanges commerciaux, l'écart entre les riches et les pauvres continue de croître. Pour certains experts, la cause principale de cette situation réside dans les effets de la mondialisation. Bien qu'ils contribuent à déstabiliser les économies locales, d'autres éléments présents au Mexique menacent autant le développement durable des communautés mexicaines. Notons la fragilité des démocraties, la faiblesse des institutions financières, les histoires de corruption et de trafic de drogue, l'exclusion sociale et la dégradation de l'environnement. Plusieurs programmes de développement socioéconomiques ont été mis en place par différents gouvernements mexicains. Que ce soit, des programmes en matière de santé et d'éducation, des programmes alimentaires et agricoles ou de construction d'infrastructures, ils visent essentiellement à réduire la pauvreté en milieux ruraux. Les problèmes sociaux en zones urbaines ne font pas partie des priorités actuelles de l'agenda politique du gouvernement fédéral. Les communautés urbaines doivent donc se tourner vers d'autres moyens pour assurer leur développement et, la micro-finance est l'une des solutions qui a depuis longtemps fait ses preuves en matière de mobilisation des populations hasardeuses. En effet, elle permet aux populations exclues des systèmes financiers traditionnels d'avoir un plus grand contrôle de leur avenir par l'auto emploi et par le développement endogène de leur communauté. Elle introduit donc une dynamique d'autonomie et vise des changements économiques et sociaux à long terme. Par contre, une des plus grandes erreurs commises est pourtant de prétendre que la micro-finance est le remède de toutes les calamités. Les besoins des populations moins nanties en zones urbaines ne se limitent pas aux besoins de financement. Les pauvres ont également besoin de logements salubres, d'eau potable, d'électricité, de soins de santé, d'écoles et d'infrastructure, ce en quoi tout être humain est en droit de posséder. De plus, le développement durable n'est pas qu'une question de solution aux problèmes de pauvreté, il concerne également tous les citadins. Lorsque l'on parle de qualité de vie, on parle également d'emplois disponibles, de revitalisation de quartiers, d'aménagement d'espaces verts, de construction de centres sportifs et culturels, pour en nommer que quelques-uns. En l'absence de volonté ou de moyens politiques en la matière, la coopérative d'épargne et de crédit peut-elle être un levier de développement local pour une communauté urbaine mexicaine? C'est la question à laquelle je me suis attardée ces derniers mois, en analysant le contexte socio-économique de la ville de Querétaro au Mexique. Pour ce faire, j'ai exécuté d'abord une intervention dans une importante coopérative d'épargne et de crédit et je me suis ensuite documentée à travers des entrevues formelles et informelles, des observations, des conférences diverses et la littérature locale et internationale. Après avoir présenté, dans le premier chapitre, le contexte socio-politico-économique du Mexique et en particulier celui de la municipalité de Querétaro, je décris, au chapitre 2, les différents problèmes que vivent au quotidien les citadins. Le chapitre 3 est consacré à l'environnement et aux ressources qu'offrent les coopératives mexicaines d'épargne et de crédit: leur importance, les principes, la législation, les forces et les faiblesses, les menaces et les opportunités, etc. Le chapitre suivant définit le développement local en zone urbaine, ses principes, le processus qui l'accompagne, les acteurs impliqués et la finalité. Enfin le chapitre 5 nous amène au coeur même de la réflexion, c'est-à-dire évaluer si la coopérative d'épargne et de crédit possède le potentiel nécessaire pour être un acteur important de développement local en zones urbaines mexicaines.

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Le but de cette recherche tente de trouver les causes au taux d'échec et d'abandon élevé en technique de l'informatique. Notre étude a été menée au cégep de Saint-Hyacinthe à l'hiver 2005. Nous avons également étendu notre réflexion à rechercher des solutions à cette problématique, lesquelles nous le croyons, pourraient être appliquées dans d'autres cégeps ou même d'autres techniques. Nous avons voulu proposer des solutions applicables plutôt que d'en faire une liste exhaustive. Pour y arriver, nous avons limité notre champ d'analyse aux domaines suivants: le temps d'étude, le travail rémunéré, la qualité de l'intervention pédagogique et le choc du passage du secondaire au collégial. Nous voulions aussi vérifier si le taux de diplomation en technique de l'informatique au cégep de Saint-Hyacinthe que nous évaluions à 35% a évolué depuis 1994 à aujourd'hui. Nous avons également cherché à établir un lien entre le temps d'étude et le temps occupé à un travail rémunéré. De là nous avons essayé de trouver la corrélation entre le temps d'étude et la réussite scolaire. Finalement, notre dernier objectif était d'interroger les intervenants des différents niveaux afin de recueillir les solutions qu'ils proposaient à la problématique soulevée. De plus, nous avons interrogé par questionnaire tous les étudiants du programme pour jauger leur niveau de satisfaction. Nous avons divisé cette étude en quatre chapitres dont le premier définit la problématique. Dans ce chapitre, notre intention était de recenser les principaux problèmes d'échec et d'abandon relevés en informatique au cégep de Saint-Hyacinthe et d'y suggérer des solutions. Le second chapitre consiste en une recension d'écrits permettant de renforcer notre réflexion à l'aide de références provenant de chercheurs renommés. Le troisième chapitre relate la méthodologie employée pour recueillir les données et propos des répondants à cette étude. Le quatrième chapitre fait état de la collecte de données effectuée à l'hiver 2005 et qui a consisté en des questionnaires et des entrevues dirigées; dans ce même chapitre, les données sont présentées, analysées et synthétisées à l'aide de graphiques et de tableaux. Tout près de 90 répondants ont été interrogés que ce soit en entrevue ou par questionnaire. De plus au-delà de 110 tableaux statistiques provenant du Service régional d'admission du Montréal métropolitain (SRAM) ont servi de base à cette étude. Finalement, en guise de conclusion, cette étude nous a permis de présenter une synthèse de l'ensemble du travail effectué au cours de la présente recherche. Voici en résumé les résultats de notre recherche. Notre analyse des données statistiques nous a permis d'établir un portrait de l'étudiant moyen en technique de l'informatique au cégep de Saint-Hyacinthe. C'est un garçon qui a environ 18 ans à son inscription au programme, il passe entre 5 et 7 heures à étudier, un peu moins en première mais un peu plus en troisième année. Il occupe un travail rémunéré environ 15 heures par semaine. Il faut préciser que la clientèle du programme est presque exclusivement de sexe masculin. Les professeurs interrogés du département d'informatique ont fait ressortir clairement que le choc du passage du secondaire au collégial est très présent. Les élèves arrivant du secondaire ont souvent l'habitude de réussir sans étudier. Ils vivent souvent leur premier échec scolaire au cégep et se sentent très désemparés face à cette situation. Ils ignorent les outils à leur disposition et n'osent pas demander de l'aide à leurs professeurs. Les différents intervenants consultés nous ont proposé les solutions tels que d'offrir des ateliers ou des cours de prise de notes, de gestion du temps, de gestion des priorités, et finalement de faire connaître les services déjà offerts aux étudiants pour les aider à réussir. Nous pouvons mentionner ici que les élèves du programme n'ont pratiquement pas consulté les services du centre d'aide à la réussite durant la dernière année. Ils attendent souvent trop longtemps avant de demander de l'aide et il ne leur reste souvent plus d'autre choix que d'abandonner le programme. Les professeurs ont aussi le devoir de détecter les étudiants nécessitant de l'aide. Ceux-ci se sentent démunis pour aider les étudiants et ont manifesté avoir besoin d'assistance en ce sens. Comme mentionné précédemment nous avions évalué le taux de diplomation du programme à environ 35 %. L'analyse des statistiques nous a révélé que ce taux affiche une légère progression depuis 1994. À notre surprise, par contre, nous avons constaté que ce taux est légèrement au-dessus du taux moyen des autres collèges de la province (SRAM) et même de celui d'autres programmes majoritairement composés de garçons du cégep de Saint-Hyacinthe (voir le graphique 2, p. 53). Nous avons voulu connaître ce que pensaient nos étudiants ayant abandonné le programme et à l'inverse ceux qui en étaient diplômés. Nos répondants diplômés avaient tous un emploi en informatique et avouaient avoir réussi à force de volonté. Leur principale motivation à terminer leurs études était d'obtenir un emploi intéressant et bien rémunéré. Ils ont fait les travaux demandés car ils les préparaient bien aux examens. Cependant, nos répondants qui ont abandonné le programme nous ont confié qu'un emploi rémunéré occupant trop de temps hebdomadaire et le trop peu de temps d'étude avait contribué à les faire abandonner. Nous avons observé que le temps passé à un travail rémunéré n'influence pas le temps passé à étudier. Par contre, le temps passé à étudier a une répercussion sur la réussite. Nous ajoutons ici que trop de temps passé au travail rémunéré et pas assez aux études favorise l'échec et l'abandon. En conclusion, l'élève qui croit en sa réussite prend les moyens pour l'obtenir. La théorie que nous avons énoncée au début de cet ouvrage spécifiant que seuls les élèves les mieux organisés réussissaient s'avère donc vérifiée, mais nous pouvons malheureusement constater aussi que les élèves les moins organisés abandonnent le programme. Les questionnaires remplis par tous les étudiants du programme nous ont révélé un net manque d'équilibre au niveau du travail exigé lors du passage de la première année à la seconde. Nos entrevues avec les professeurs du programme nous ont confirmé que les élèves trouvaient difficile le passage de la première à la deuxième année. Assiste-on à un report du choc du passage du secondaire au collégial vers le choc du passage de la première à la deuxième année? Aurait-on repoussé le problème en deuxième année en voulant faciliter le passage du secondaire au collégial? Il faudrait bien se garder maintenant de repousser le problème en troisième année, ce serait dommage que ce soit à l'arrivée sur le marché du travail que le choc se produise. Il est donc de première importance que les élèves soient bien préparés à la réalisation des étapes suivantes. Nous ne rendrions pas service à trop faciliter la réussite et que ce soit le marché du travail qui rejette nos étudiants. Enfin voilà pourquoi, après cette mise en garde, six projets seront mis en place afin de favoriser la réussite de nos étudiants tout en conservant une formation de grande qualité qui est la caractéristique du programme de technique de l'informatique du cégep de Saint-Hyacinthe. Voici la liste de ces projets dont vous trouverez une description en consultant la section 3.4 intitulée « Entrevues avec un cadre de la direction des études » : a) implantation du programme Alternance travail-études (ATE), b) la création d'une équipe d'intervention auprès des élèves de première année, c) la création d'un centre d'assistance en technologie de l'information et des communications (TIC), d) l'implantation du tutorat par les pairs, e) la promotion du programme d'informatique et finalement f) l'assistance d'un professeur aux services techniques du département afin de favoriser l'implantation des nouvelles technologies de pointe. Tous ces moyens mis de l'avant permettront, nous l'espérons, de faire en sorte que le programme d'informatique du cégep de Saint-Hyacinthe se démarque grâce à son innovation et à sa volonté de résoudre le faible taux de diplomation tout en offrant une formation de la plus haute qualité.

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Abstract: Career programs in the Cegep system base their training on various learning activities, which are followed by a practicum. The objective is to achieve a certain number of competencies, deemed necessary by the Ministry of Education, for entry-level occupations in to the workforce. The Graphic Communications program offered at Champlain College Saint-Lambert is a three-year career program that leads to employment in the field of graphics. Many students have part-time jobs during their schooling period but most of those jobs do not relate to their field of study. Several graduates stated they were unable to persuade employers to hire them for an externship or stage at the end of their program. While jobs are important for their general skills, since they are not directly related to the field, these jobs may not have given the students a suitable model for the conduct of an employment interview. Practice interviews may be one of many successful training methods to lower communication apprehension (CA) levels. CA is defined as "an individual's level of fear or anxiety associated with either real or anticipated communication with another person or persons." This paper examines the literature on CA and employment interviews and evaluates whether pedagogical interventions, including monitored phone calls to employers and practice-videotaped interviews, allow students to feel more confident about interviewing for a future job. A qualitative tool was used to gather scientific measurements of the participants' levels of CA both at the beginning and at the end of the Career Planning course. Open-ended reflective journals gathered quantitative data on the impact specific instructional strategies had on the participants. The pedagogical interventions that were examined and tested were as follows: preparation of scripts, monitored phone calls, videotaped practice interviews, and in-class access to professional assistance. Results indicate that all interventions had a positive impact on lowering levels of CA. It is clear that positive conclusions were drawn by the students as to the usefulness of these activities. Overall, participants who responded to the reflective journal questions felt positive about the contribution of this preparatory career course to their CA levels. The results of the quantitative tool were consistent with previous research and the analysis of the reflective journals gave additional support to the usefulness of the interventions on students' confidence levels. Recommendations for improvements to the curriculum include the need for students to be taught formally about metacognition and how to monitor it. Students need to be exposed to videotaped interviews more often. They should be better prepared for unexpected interview questions, and they should experience formal rehearsals with one of their instructors before the actual practice interview. Some of these recommendations have already been successfully implemented in the program's curriculum.||Résumé: Le but de ce travail était de vérifier si certaines activités pédagogiques sont efficaces pour faire baisser le niveau d'anxiété lié à la communication orale lors de leurs entrevues d'embauche. L'objectif des programmes techniques au Québec est de fournir aux étudiants un certain nombre de compétences définies par le ministère de l'Éducation, des Loisirs et du Sport afin que ces derniers puissent fournir des services de techniciens spécialisés aux entreprises. Le programme nommé Office Systems Technology (412) du collège Champlain de Saint-Lambert, a choisi la voie de la spécialisation en microédition et hypermédia en 1999 et a changé son nom pour Graphic Communications en 2005. Les programmes techniques au Cégep incluent un stage en milieu de travail à la fin d'un programme de trois ans et par le fait même, une entrevue pour obtenir un stage en entreprise. La compétence visée par cette étude est l'intégration au marché du travail et le cheminement professionnel des étudiants. Lors d'enquêtes informelles, plusieurs étudiants du programme ont fait part de leurs difficultés à trouver un stage en fin d'études. Certains auteurs suggèrent que ces étudiants n'ont pas de modèles appropriés lors de la tenue d'une entrevue d'emploi. Ils proposent de diminuer le niveau d'anxiété lié à la communication orale lors d'entrevues d'embauche en offrant des pratiques d'entrevue aux étudiants. Cette recherche a examiné la littérature au sujet de l'anxiété de communication, plus précisément lors d'entrevues. Elle avait pour mandat d'évaluer si les activités pédagogiques d'un cours de préparation à la carrière ont été efficaces pour faire baisser les taux d'anxiété en communication orale lors d'entrevues. En plus, une conseillère à l'emploi fut invitée à plusieurs reprises afin de fournir un support professionnel en classe, étant donné que les étudiants ne prennent pas nécessairement le temps de consulter des professionnels en raison de leurs activités personnelles trop nombreuses. Le type d'enseignement évalué est considéré comme stratégique, étant donné qu'il agit au niveau cognitif et métacognitif de l'étudiant. Le cours de préparation à l'emploi débute par la vérification des acquis antérieurs des étudiants et il tient compte de leur motivation scolaire et professionnelle. De plus, il est axé sur la construction du savoir en proposant des activités de plus en plus complexes, débutant par la rédaction de textes à utiliser lors d'appels aux employeurs, en passant par la préparation et la pratique d'appels et se terminant par des entrevues d'emploi qui serviront de modèle à perfectionner par chaque étudiant. Ces entrevues se font avec des employeurs qui ont déjà embauché des étudiants du programme de Graphic Communications au collège Champlain de Saint-Lambert et sont enregistrées sur bande vidéo afin de permettre une visualisation ultérieure et cohérente avec les objectifs visés. La méthodologie de cette recherche inclut deux outils, un quantitatif et un qualitatif. L'outil quantitatif permet de mesurer scientifiquement les taux d'appréhension en communication des étudiants au début et à la fin du cours de préparation à l'emploi. Cet outil est la fusion de deux outils, le Personal Report of Communication Apprehension ou PRCA-24, qui fut développé par McCroskey (1984), en tandem avec celui de Wongprasert & Ayres (2000), qui lui met l'accent sur les entrevues d'emploi. Les réponses à cet outil combiné sont évaluées sur une échelle Likert de cinq points. L'outil qualitatif est une série de questions auxquelles les étudiants ont répondu quatre fois lors de la session. Les réponses à ces questions ont été analysées et les commentaires des étudiants évalués. Il découle de cette analyse que les niveaux d'anxiété des étudiants qui ont participé (14) étaient définitivement à la baisse en fin de cours. La pratique téléphonique structurée, dans un laboratoire avec les téléphones, a été très révélatrice pour les étudiants. Ils ont appris comment utiliser un script comme piste de départ pour un appel et qu'il était possible de contourner certains obstacles de façon professionnelle. Ensuite, lors d'une visite d'une compagnie de graphisme, ils ont pu observer divers modèles d'emploi. Ils ont eu la possibilité de poser des questions sur le fonctionnement et les besoins de l'entreprise. Ceci facilita la rédaction de leur curriculum vitae en leur permettant de mieux décrire leurs acquis en fonction d'emplois recherchés. Par la suite, ils se sont préparés pour une pratique d'entrevue, filmée. Les interviewers avaient déjà travaillé avec le collège et avaient déjà embauché certains étudiants de ce programme, donc ils connaissaient leur potentiel. Une liste de questions possibles fut suggérée mais il n'en restait pas moins que les interviewers pouvaient les modifier, ceci étant représentatif du marché de l'emploi. Même si le collège fournit un enseignement en anglais, un des intervieweurs donna ses entrevues en français. Trois étudiants se sont portés volontaires, mais deux ont constaté qu'ils auraient dû pratiquer leur script en français avant l'entrevue pour mieux diminuer leur niveau d'anxiété. Finalement, les étudiants durent visionner leur segment d'entrevue : ceci leur a permis de voir si leur attitude non-verbale concordait avec ce qu'ils ressentaient en entrevue et d'emmener les correctifs appropriés. Les taux d'anxiété furent vérifiés une deuxième fois en fin de session et les résultats ont démontré une baisse des taux d'appréhension. Les résultats de cette étude concordent donc avec ceux trouvés dans la littérature et donnent de bonnes pistes pour l'amélioration de ce cours de préparation à la carrière. L'auteur recommande d'enseigner la métacognition de façon formelle et ainsi de faciliter la prise de conscience des apprentissages que les étudiants effectuent. De plus, les étudiants devraient être filmés en studio au moins une fois par année pour diminuer le facteur de stress causé par les caméras et finalement ils pourraient certainement bénéficier de pratiques formelles d'entrevue avec un instructeur avant l'entrevue filmée. L'augmentation des pratiques a déjà été mise en oeuvre dans le programme et des résultats positifs se sont ensuivis.