53 resultados para Coopérative de travailleurs


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[…] l'objet de notre essai est donc de dégager une pédagogie qui aurait comme guide et fondement l'idéologie, les valeurs et les principes de la coopération. Cette pédagogie sera coopérative par sa manière de faire et de vivre l'idéologie, les valeurs et les principes de la coopération au niveau de méthodes et de structures qui refusent la formule verticale d'enseignement ainsi que la vision élitiste des rapports sociaux qu'elle entraîne. À part la suprématie de l'objet sur le sujet (pédagogie centrée sur le contenu du savoir) et la suprématie du sujet sur l'objet (pédagogie centrée sur la personne), il existe, selon Angers: "un troisième modèle qui est une volonté d'interaction entre le sujet et l'objet dans l'intervention éducative, c'est la perspective environnementale ". Filloux parle de cette troisième pédagogie corme étant celle de la réalité, ou pédagogie démocratique. Lerbet pour sa part la qualifie de "pédagogie psycho-sociale" et Rogers la nomme interactionnelle. Et pour nous, c'est la pédagogie coopérative. Le contenu de cet essai, de type théorique, porte en premier lieu sur l'exploration de notre vécu (identification, analyse et diagnostic de notre expérience d'enseignement). À partir des questionnements de cette expérience et fort de l'appui d'auteurs dans le domaine de l'éducation, du service social et de la coopération, nous voulons dans un second chapitre, dégager et expliciter des objectifs, des préalables ou conditions à mettre en place pour faire et vivre une pédagogie qui, pour être qualifiée de coopérative, devrait supposer un mode de fonctionnement et un mode d'implication découlant de l'idéologie, des valeurs et des principes de la coopération. La dernière partie expose à titre d'exemple un parcours d'apprentissage qui tente de véhiculer une pédagogie coopérative basée non pas tellement sur l'information reçue en ce domaine, mais davantage sur le vécu et l'implication des personnes en relation avec leur environnement.

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La problématique de réintégration des jeunes immigrants nous a conduit à élaborer un projet, destiné à les soutenir dans leurs difficultés d'adaptation sociale et d'intégration scolaire, auxquelles ils ont à faire face les premières années de leur arrivée au pays. L'étude nous a mené à diagnostiquer les organismes qui interviennent dans le milieu des écoles primaires de Brossard. La population de cette ville compte un fort pourcentage d'immigrants. Le diagnostic avait pour objet de déterminer si une vision globale et à long terme de l'intégration des élèves immigrants se développait dans les écoles, depuis les quinze dernières années. C'est auprès des directions d'écoles et des responsables des organismes scolaires et communautaires que les informations ont été recueillies. Elles ont permis de vérifier si le milieu scolaire pouvait offrir quelque point d'appui au projet Le diagnostic a été précédé d'une enquête. À cette occasion, le projet fut soumis à un groupe de spécialisés afin de connaître leur opinion sur le modèle proposé. L'objectif général de l'enquête était de vérifier la faisabilité d'une coopérative scolaire destinée à offrir des services de soutien pédagogique à des élèves du primaire, par des élèves du secondaire, en dehors des heures de classe. Nous avons suggéré l'outil coopératif parce qu'il permet une insertion dans la réalité sociale et économique, il initie au processus démocratique et il invite les participants à développer leur autonomie. Les résultats de l'enquête n'ont pas été probants quant à la faisabilité du projet. Par ailleurs, le diagnostic démontre que plusieurs organismes du milieu ont mis sur pied de structures et des programmes facilitant l'intégration des immigrants. Depuis 1974, année de l'arrivée massive de Vietnamiens, suivis de Cambodgiens, de Laotiens, de Chiliens, d'Indiens et de Chinois, l'immigration n'a jamais cessé à Brossard. Malgré tout, il se trouve des gens pour considérer le phénomène comme nouveau. Ce point de vue est suffisamment partagé pour expliquer, en 1992, la quasi-absence de programmes d'aide à l'intégration et de stratégies d'intervention dans les écoles. Devant la faiblesse de l'intérêt porté au problème et le manque de points d'appui pour le projet, il faut tirer les conclusions qui s'imposent. Ainsi, autant la faisabilité que la désirabilité du projet dans sa forme actuelle sont remises en cause par les résultats de la recherche, il faudra donc construire à partir des nouvelles perspectives qui s'en sont dégagées.

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En mars 1990, la commission scolaire de Victoriaville décida de fermer l'école secondaire Notre-Dame du Perpétuel-Secours. Cette institution scolaire était située à Ham-Nord, un tout petit village d'un millier d'habitants de la région des Bois-Francs. Cette décision fut évidemment accueillie par de fougueuses protestations de la part de ces villageois qui formèrent rapidement un comité de maintien chargé de faire reculer la commission scolaire. Le comité était composé de gens venant de tous les milieux sociaux de Ham-Nord (industriel, scolaire, religieux...) et il répondit donc aux arguments économiques par des questionnements d'ordre humain. D'abord, ils insistèrent sur le fait que le transfert des élèves de Ham-Nord leur provoquerait un transport quotidien d'une heure et demie. Ensuite, ils soutinrent que la disparition de l'école porterait un dur coup à toute la vitalité socio-économique du village. Malheureusement, les efforts du comité n'ont pas porté fruit. En effet, lors du vote final, le résultat a clairement démontré que la position des commissaires demeurait inflexible. En vérité, ces derniers ont voté à 16 contre 1 en faveur de la fermeture de l'école Notre-Dame du Perpétuel-Secours. Toutefois, la population n'était pas prête à s'avouer vaincue et le comité manoeuvrait désormais pour impliquer le gouvernement dans le dossier. Par conséquent, des manifestations furent organisées à cet égard mais après quelques mois le comité de maintien a reçu une douche d'eau froide puisque le ministère de l'éducation s'est prononcé en faveur de la fermeture…

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Résumé : Le vieillissement démographique est statistiquement indiscutable au Québec. Ce singulier trompeur masque les différentes manières de vieillir. Pour ceux qui ne parviennent pas à vieillir en santé, les solidarités familiales, comme les solidarités institutionnelles, c’est à dire publiques viennent en principe compenser ce qu’il est convenu de désigner de perte d’autonomie. Les politiques de santé publique au Québec organisent les services de soutien à domicile sous condition d’avoir estimé la situation de la personne avec l’outil d’évaluation multiclientèle (OEMC). Il est en usage dans l’ensemble du réseau de la santé et des services sociaux, et utilisé par les professionnels dont les travailleuses et les travailleurs sociaux (TS). Or, la gérontologie est peu soutenue dans la formation initiale des TS. Nous nous sommes interrogée sur les savoirs mobilisés par les TS quand ils évaluent. S’agissant des savoirs inscrits dans la pratique, nous avons orienté la recherche dans les théories de l’activité, la didactique professionnelle et le cadre conceptuel de la médiation. Nous avons étudié l’activité de professionnels en travail social expérimentés afin d’identifier certains des savoirs mobilisés pour les rendre disponibles à la formation des étudiant (e)s en travail social au Québec. Cent-cinquante heures d’observations et vingt-deux entretiens individuels et collectifs ont été réalisés avec des intervenants volontaires du service de soutien à domicile. Les résultats préliminaires de la recherche ont été présentés lors de groupes de discussion avec les TS ayant participé à la recherche, puis avec des enseignants en travail social. Nos résultats permettent de décrire les procédures de l’évaluation dans l’organisation du service d’aide à domicile et d’en différencier le processus de l’activité par laquelle le TS évalue l’autonomie fonctionnelle de la personne. Nous constatons que les savoirs mobilisés par les TS reposent premièrement sur une connaissance fine du territoire, de l’outil d’évaluation et des institutions. Un deuxième registre de savoir concerne la conceptualisation de l’autonomie fonctionnelle par l’outil OEMC comme objet et domaine d’intervention des TS. Enfin, un troisième registre se réfère aux savoirs mobilisés pour entrer en relation avec les personnes âgées, avec leur entourage. Or, ces trois registres de savoir n’apparaissent pas dans le discours des TS et résultent de notre propre analyse sur leur pratique. L’évaluation de l’autonomie fonctionnelle analysée par le concept de médiation est révélatrice du rapport aux savoirs du TS. S’agissant de savoirs de la pratique, nous constatons que leur classification entre les catégories usuelles de savoirs théoriques ou pratiques était inopérante. Nous empruntons le vocabulaire de la didactique professionnelle : celui des invariants opératoires reliés à l’autonomie fonctionnelle et celui des schèmes d’activité reliés à l’activité d’évaluation. C’est ainsi que nous avons identifié deux moments dans l’évaluation. Le premier assemble la collecte des informations et l’analyse des données. L’autonomie fonctionnelle se décline dans des conditions d’existence de la personne sur l’axe allant de la mobilité à la cognition avec comme balises d’intervention la sécurité et l’intégrité de la personne. Dans ce processus itératif, le TS identifie avec la personne ce qui nuit à son quotidien. L’évaluation formule comment résoudre cette incidence, comment la perte d’autonomie pourrait être compensée. La collecte d’information et le raisonnement du TS est alors un mouvement itératif, les deux éléments du processus sont liés et en continu. Le second moment de l’évaluation apparait si, dans le processus itératif, le TS perçoit une dissonance. Il est essentiel d’en identifier la nature pour la prendre en compte et maintenir la finalité de l’activité qui consiste à évaluer l’autonomie fonctionnelle à des fins compensatrices. Le TS doit identifier l’objet de la dissonance pour pouvoir cerner avec la personne le besoin inhérent à la perte d’autonomie et envisager d’y remédier. La prise en compte de cette dissonance vient ralentir le déroulement de l’activité. Le raisonnement qui, jusque-là, était relié à la collecte d’informations s’en dissocie pour analyser ce qui vient faire obstacle à l’activité d’évaluation à partir de la situation. Les composantes qui génèrent la dissonance paraissent reliées à la quotidienneté, aux conditions de vie à domicile de la personne (cohérence/incohérence, refus de services, autonégligence, maltraitance, agressivité). La dissonance génère une activité plus complexe pour évaluer la situation. L’autonomie fonctionnelle se décline toujours sur l’axe mobilité/cognition avec comme balises d’intervention la sécurité et l’intégrité de la personne. Or, pour ce faire, les TS raisonnent selon trois schèmes. Dans les situations où, pour décider de la suite du dossier, il faut en référer à une norme (de service, de profession, etc.) le raisonnement est déontologique. Il est aussi des situations où le TS agit au regard de valeurs et de représentations qui relèvent de sa sphère personnelle. Nous désignons ce raisonnement d’instinctuel. Enfin, le TS peut naviguer entre ces deux orientations et choisir la voie du raisonnement clinique que nous qualifions d’éthique et se rapproche alors des pratiques prudentielles qui sont marquées par l’incertitude.

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En travail social, l'écoute est un élément essentiel dans la pratique. Les travailleurs sociaux sont constamment appelés à être à l'écoute des difficultés et de la souffrance des personnes avec qui ils interviennent, mais cette notion en travail social est très peu étudiée, particulièrement au Québec. Cette recherche vise donc à explorer comment les travailleurs sociaux décrivent l'écoute et la place qui lui est accordée dans la pratique. À partir d'une perspective écosystémique, une analyse des pratiques d'écoute est réalisée à différents niveaux : individuel et relationnel, professionnel et organisationnel et finalement, au niveau institutionnel. Les données recueillies qualitativement auprès de travailleurs sociaux, par l'entremise de deux groupes de réflexion et de six entrevues individuelles, permettent de démontrer qu'il existe des similitudes dans leurs conceptions de l'écoute. Par exemple, l'écoute est abordée principalement en lien avec des attitudes reliées à des savoir-être (respect, disponibilité, non-jugement, présence à soi et à l'autre, écoute de soi...). Mais, on dénote aussi plusieurs éléments distinctifs, notamment en ce qui à trait aux finalités de l'écoute, où certaines considèrent la pratique d'écoute comme un moyen d'identifier les besoins, comme une intervention en soi, alors que d'autres la considèrent comme un outil pour récolter de l'information. Également, les résultats démontrent que les obstacles à l'écoute sont nombreux et se situent à tous les niveaux. Toutefois, ce sont les niveaux organisationnel et institutionnel qui ressortent le plus, en ce sens que bien que les travailleuses souhaitent être à l'écoute, les structures organisationnelles et institutionnelles donnent rarement le temps et l'occasion de le faire. Bref, ce projet révèle le peu de place accordée à l'écoute et laisse plusieurs questions en suspens auxquelles il serait opportun de répondre dans des études ultérieures.

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L’objectif principal de cet essai, destiné aux gestionnaires actuels et futurs de la berce du Caucase, est de proposer une meilleure gestion municipale et territoriale de l’espèce au Québec. La berce du Caucase est une espèce végétale exotique envahissante originaire d’Eurasie, introduite récemment dans la province et dont l’envahissement prend de l’ampleur. Son éradication ou du moins son contrôle est primordial, car cette espèce a un impact sanitaire considérable. En effet, elle provoque une phytophotodermatite à son contact, qui peut être sévère. La problématique est que les municipalités sont les acteurs de front dans la lutte contre la berce invasive et que les ressources actuelles pour supporter la gestion qu’elles font de l’espèce, sont limitées. De plus, les méthodes de contrôle et d’éradication à privilégier au Québec pour empêcher la propagation de la berce du Caucase et ultimement l’évincer de la province, ne sont pas encore validées. Elles sont présentement étudiées par le groupe de recherche QuéBERCE. L’analyse de la gestion actuelle des espèces exotiques envahissantes réalisée par les différents acteurs gouvernementaux et non gouvernementaux, à l’échelle nationale et provinciale de l’Ontario et du Québec, révèle dans un premier temps plusieurs lacunes. En effet, un manque de volonté politique, d’engagement et de soutien financier des actions locales contre l’espèce invasive par le gouvernement du Québec, a été démontré. Dans un deuxième temps, l’analyse de la gestion municipale de la berce du Caucase dans le cadre d’une étude de cas, ciblant trois municipalités, corrobore ces lacunes et met en lumière certaines difficultés rencontrées. Les délais serrés d’exécution des méthodes de contrôle et d’éradication sur le terrain, la formation adéquate des travailleurs, l’utilisation de la technique de lutte appropriée aux conditions du milieu, la propagation de l’espèce entre les frontières territoriales, l’aspect prévention et la règlementation municipale sont les principaux enjeux de gestion relevés. En conclusion, la lutte contre la berce du Caucase n’est pas aisée. Elle requiert un plan d’action adéquat, une bonne organisation sur le terrain, un certain niveau de connaissances et de formation de la part du gestionnaire municipal ou territorial, ainsi qu’un meilleur appui de la part du gouvernement. Certaines recommandations sont adressées aux gestionnaires, dont les suivantes : favoriser une gestion intégrée de l’espèce au territoire, participer aux formations du groupe QuéBERCE et réaliser plusieurs suivis des sites traités contre la berce exotique pour s’assurer de la réussite de l’intervention. Finalement, afin de lui permettre de réaliser un plan d’action efficient, il est recommandé au gouvernement provincial de modifier les pratiques actuelles du Québec en matière de gestion des espèces exotiques envahissantes. Notamment, d’élaborer une stratégie d’action contre la berce du Caucase, de créer un programme de financement adéquat pour soutenir les actions de lutte contre cette espèce à l’échelle municipale et territoriale et d’appuyer la mise en place d’un organisme phare dans la gestion des espèces invasives.

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Nombreuses sont les recherches qui traitent de la participation des membres en coopérative, tantôt du point de vue historique et sociologique, tantôt du point de vue économique. Parfois, on s'interroge sur l'effervescence de la participation, parfois on questionne l'affaissement de la participation chez les membres coopérateurs. Cette étude en sera donc une de plus, mais elle se veut différente car elle s'attaque aux racines mêmes du problème, soit l'opportunité de participation offerte aux membres par l'entreprise. Comme cette recherche se situe à l'ère de la carte de paiement, ceci nous &M'aime à justifier le choix de cette année précise, 1984, laquelle voit s'opérer l'action des guichets automatiques et les changements d'habitudes des membres à travers cette nouvelle technologie. Nous nous situons aujourd'hui à une époque charnière, celle qui tranche avec les services aux membres, dits de type conventionnel (épargne, crédit, services auxiliaires) et celle qui emprunte au développement informatique et qui transforme les services, les habitudes, la participation des membres. De nouveaux services permettent désormais au membre de la Caisse populaire d'opérer la plupart de ses transactions sept (7) jours par semaine et ce, hors caisse populaire, c'est-à-dire hors entreprise. Alors, que devient l'association dans ce contexte? Si on s'entend pour dire qu'une coopérative réunit deux (2) réalités, c'est-à-dire l'association et l'entreprise, comment peut-on parler de coopérative si l'association ne "s'exprime" plus, ne "s'articule" plus par rapport à l'entreprise? A notre avis, ces deux (2) réalités doivent toujours s'y retrouver, sans quoi on ne peut parler de véritable coopérative, les clients de banque en font autant. C'est dans cette optique donc, que nous abordons la problématique de la participation. Nous croyons en définitive, que si l'entreprise favorise l'intégration du membre et à sa structure et à son organisation, que ces nouveaux lieux pourront être source de participation nouvelle. Avant d'élaborer le profil des chapitres qui composeront cette étude, il nous apparaît important de signaler que lorsque nous parlerons de coopérative d'épargne et de crédit, de conseils, de commission, de dirigeants, membres, association et entreprise, nous ferons exclusivement référence au concept "Caisse populaire Desjardins". Ceci dit, au départ, nous tenterons un rapprochement entre la théorie et la réalité participative, puis nous considérerons la diversité du phénomène participatif et du développement possible dont il peut faire l'objet. Enfin, nous aborderons l'hypothèse avancée. Dans un second chapitre, nous examinerons la méthode utilisée, ce qui nous mènera au chapitre suivant qui lui traitera des résultats détaillés, venant vérifier la question du départ. Enfin, nous considérerons une dernière fois l'hypothèse et cette fois à la lueur de la caisse de demain.

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Nous voilà rendus à l'aube du troisième millénaire. Que de changements se sont produits depuis la révolution industrielle. Selon plusieurs auteurs cités par Defrenne et Delvaux (1990), nous sommes maintenant arrivés à la société postindustrielle que certains appellent la société super-industrielle, la post-civilisation, la société technétronique, la société technicisée et, pour Defrenne et Delvaux (1990), il s'agit de la société de l'incertitude. Pour eux, elle est une réplique du chaos planétaire où l'organisation se fait, se défait et se refait, jamais tout à fait semblable. Il nous apparaît important de définir ce que nous entendons par "organisation". Il s'agit d'un «groupement, association en général d'une certaine ampleur, qui se propose des buts déterminés» (Dictionnaire Petit Larousse, 1993) comme les organisations privées, publiques et para-publiques. Dans les organisations, ce véritable chaos se traduit par des processus de restructuration où l'on accorde souvent davantage d'importance à l'organisation et ses structures, et ce au détriment des individus qui y travaillent. Il en résulte une perte du potentiel des travailleurs, ce qui occasionne un déficit au plan des ressources humaines dont on ne soupçonne pas les conséquences pour l'organisation et les individus. Les propos qu'entretiennent les deux auteurs sont assez éloquents à ce sujet: «Les points de repères disparaissent sans être remplacés par d'autres, imprévus et imprévisibles, ils s'avèrent impuissants à faire face au changement, dont les composantes non gérées deviennent synonymes de facteurs de désordre. C'est pourquoi l'univers professionnel et la vulnérabilité des travailleurs reproduisent la fragilité de l'organisation. Ce désordre se traduit à l'intérieur des entreprises par des vécus désadaptatifs et des conduites dysfonctionnelles, de tous genres au travail. Ils entraînent des coûts psychologiques, sociaux, financiers et économiques importants. Ils peuvent aller jusqu'à ruiner les politiques, les stratégies et détruire l'image de l'organisation. À l'extérieur, les faits divers rapportent des incidents qui témoignent de fautes de gestion ou de spéculations douteuses, dévoilent les carences en matière d'intervention efficace, placent l'ensemble des entreprises dans un environnement mouvant et mutant par rapport auquel elles sont sommées de se réajuster perpétuellement.» (Defrenne et Delvaux 1990, p. 23) Cette société de l'incertitude, que nous décrivent ces deux auteurs, n'est pas sans conséquences pour les différents acteurs des organisations face à de futurs scénarios multiples, irréversibles et imprévisibles, engendrant des coûts dont on ne peut soupçonner l'ampleur. Devant de tels changements, la plupart des travailleurs vivront des transitions au cours de leur vie personnelle et professionnelle. Le conseiller d'orientation, un travailleur faisant partie de ce monde en mutation, est lui aussi touché. Il voit sa pratique se modifier, ses champs d'intervention traditionnelle se transforment peu à peu et d'autres commencent à s'ouvrir. À la différence de bien des travailleurs, le conseiller d'orientation possède des compétences et des connaissances qui lui seront très utiles dans un tel contexte de changement. En outre, il pourra les mettre au service des organisations aux prises avec de nouveaux besoins organisationnels engendrés par la société postindustrielle. Comme il devient impératif de tenir compte de plus en plus des besoins de l'individu dans une nouvelle gestion des ressources humaines, on ne doit pas seulement gérer les effectifs mais l'on doit également les développer et les mobiliser autour d'objectifs communs que sont ceux de l'organisation et des individus. Pour en arriver à mobiliser les travailleurs et les gestionnaires autour d'une même vision de l'organisation, certaines pratiques dans la gestion des ressources humaines doivent être renouvelées et appuyées par des programmes de développement de carrière, de formation de la main-d'oeuvre, d'aide aux transitions personnelles et professionnelles et par le développement des politiques de gestion des ressources humaines. Un grand défi demeure pour les organisations: comment faire face à de tels changements qui affectent à la fois la culture de l'organisation, les politiques, les méthodes de travail, les relations entre les travailleurs et le personnel cadre. Tout se bouscule pour eux à une vitesse qui est hors de contrôle, d'où l'importance pour les dirigeants de s'ouvrir à de nouvelles formes de gestion et de s'entourer de professionnels spécialisés dans les problématiques de l'individu au travail. La présente étude vise à tracer le portrait de la situation actuelle au Québec concernant la pratique des conseillers d'orientation dans les organisations. Ce document se divise en trois parties. Dans un premier temps, vous prendrez connaissance au chapitre 1 de la problématique dans laquelle vous retrouverez des informations concernant l'historique et l'évolution de la profession de conseiller d'orientation au coeur des transformations du marché du travail. Au chapitre 2, nous abordons la méthodologie utilisée pour la réalisation de cette enquête. Au chapitre 3, nous terminons enfin par l'analyse des résultats et l'interprétation. Cette consultation menée auprès des conseillers pratiquant dans les organisations, à titre soit d'employé, soit de consultant, nous a permis de recueillir plusieurs données concernant leurs caractéristiques, leurs pratiques et leurs besoins. Pour terminer, nous vous faisons part de nos conclusions.

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Dans le cadre de cet essai, nous analyserons certains programmes en développement de carrière organisationnelle. Ainsi expliquons-nous cet énoncé. En recensant les programmes en développement de carrière organisationnelle, nous constatons que ce phénomène s'articule sur différents schèmes conceptuels; ces schèmes conceptuels génèrent à leur tour des programmes très variés en développement de carrière dans les organisations. Nous explorerons donc la nature de ce phénomène à travers certaines pratiques que sont les programmes; et nous l'analyserons en considérant l'interaction individu-environnement (employé-organisation) comme élément central du développement de carrière. Lorsqu'il est question de carrière, l'individu et/ou l'organisation ont souvent besoin du support d'un professionnel de la carrière. Dans ce cas, le conseiller ou la conseillère en orientation comme spécialiste de la relation dynamique individu-travail est tout indiqué. Il ou elle aide les gens à trouver une réponse à leurs aspirations légitimes et fondamentales d'être actifs, productifs, utiles à eux-mêmes et aux autres par leur travail (Roy, 1983). Comme une grande partie des travailleurs œuvrent dans les organisations, ce spécialiste peut donc conseiller les organisations désireuses de favoriser le développement de carrière de leur-personnel. C'est à ce titre que nous effectuerons la présente étude. Le premier chapitre de ce travail sera consacré à énoncer le contexte du développement de carrière dans les organisations. Dans le deuxième chapitre, nous nous efforcerons de définir les termes utilisés en regard du sujet traité. La présentation du cadre de référence Fera l'objet du troisième chapitre, et la présentation du modèle d'analyse - selon la théorie interactionniste de Nuttin (1983-1980) - celui du quatrième chapitre. Le cinquième chapitre sera consacré à présenter et à analyser les programmes en développement de carrière, tandis que dans le sixième on en retrouvera la critique. Puis, nous conclurons en jetant un regard sur les études qu'il pourrait être intéressant de réaliser dans ce domaine.

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De plus en plus de partenaires socio-économiques de l'éducation reconnaissent que les besoins d'orientation sont flagrants, en particulier au niveau secondaire, et que les problèmes conséquents d'une orientation inadéquate engendrent des coûts sociaux aussi élevés que déplorables. Face au décrochage scolaire par exemple, Emploi et Immigration Canada (1990) dans son Projet national d'Incitation à la poursuite des études résume assez bien cette pensée générale en affirmant que: "Le taux actuel d'abandon scolaire entraîne une perte inacceptable de potentiel humain, un coût social élevé et une pénurie importante de travailleurs possédant les compétences nécessaires pour qu'augmentent les revenus de tous les Canadiens" ( E.I.C., 1990, p.7). […]Enfin, c'est la pertinence même de la formation prodiguée au secondaire en regard du projet d'avenir des jeunes qui serait remise en question par quelques-uns et quelques-unes, tel qu'en rend compte l'étude Quand les choix débutent menée par le Ministère de l'Éducation du Québec en 1992 auprès d'élèves de cinquième secondaire: "Un ou une élève sur cinq ne voit pas en quoi lui servira la formation reçue par rapport à ce qu'il veut faire plus tard" (M.E.Q, 1992a, p. 57). Cet état de fait témoigne d'une lacune certaine dans la cohérence du système éducatif dont les objectifs terminaux ne semblent pas se traduire dans le cheminement vocationnel des élèves. On reconnaît donc d'emblée le caractère alarmant des problèmes qui découlent de la crise en orientation. Mais qu'en est-il exactement de la situation actuelle de l'orientation dans les écoles secondaires du Québec?

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L'approche coopérative ayant été définie comme celle favorisant la concertation des partenaires dans la poursuite de cibles communes, la reconnaissance mutuelle du champ de compétence par rapport aux objectifs poursuivis ainsi qu'un équilibre du pouvoir, chacun exerçant une influence sur son partenaire, selon son champ de compétence, nous sommes appelé à nous poser plusieurs questions auxquelles il serait utile de répondre au cours de cette recherche. 1. Quels sont les différents modèles en relation d'aide qui ont marqué et influencé les différents intervenants en relation d'aide, plus particulièrement les animateurs et les animatrices de stages au B.E.P.P.? 2. Quelles sont les caractéristiques et les particularités du modèle de relation d'aide coopérative ainsi que les facteurs de coopération qui y sont rattachés? 3. Quelles sont les principales composantes de la pratique professionnelle en animation de stages et en quoi privilégient-elles dans leur fonctionnement les valeurs rattachées à la coopération? 4. La présence des facteurs de coopération dans la pratique professionnelle de l'animateur et de l'animatrice de stages engendre-t-elle un niveau de satisfaction élevé chez les stagiaires vivant une relation coopérative avec leur animateur ou animatrice de stages? 5. Subséquemment, ces dits facteurs de coopération introduits dans la pratique professionnelle de l'animateur et de l'animatrice de stages favorisent-ils l'atteinte des objectifs de formation du stagiaire? 6. Quels sont les facteurs de coopération les plus perceptibles et les plus définis dans une pratique professionnelle de type coopératif en animation de stages et pouvant engendrer la satisfaction des stagiaires et faciliter l'atteinte de leurs objectifs de formation?

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[…] Cette étude parcellaire s'inscrit dans un vaste projet de recherche visant à mettre au point et à contrôler l'efficacité de modèles d'intervention destinés à motiver les travailleurs et les travailleuses à être présents au travail. L'idée de la présente étude à l'effet d'identifier les facteurs susceptibles de diminuer l'absentéisme volontaire, s'inscrit au coeur des préoccupations des dirigeants d'entreprises. En effet, le changement des attitudes à l'égard de l'assiduité au travail ne constitue pas un phénomène isolé dans l'ensemble des métamorphoses sociales qui ponctuent notre époque. Depuis le début des années soixante-dix, nous constatons une montée de l'absentéisme dans le monde occidental. Au cours des dernières années, nous avons vu naître de nouvelles approches de gestion dans le but de satisfaire les travailleurs et de les motiver à faire preuve d'assiduité au travail. Bref, la présente recherche tire un premier motif d'importance du fait qu'elle répond à un fort courant social et à une préoccupation institutionnelle quant à la recherche de facteurs susceptibles de diminuer l'absentéisme au travail.

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Le Centre de recyclage et d'employabilité de la main-d’oeuvre de l'Estrie, le C.R.E.M.E. complète dix années d'activités au service des personnes analphabètes qui désirent intégrer ou réintégrer le marché du travail. Au plan régional, les activités ont été mises de l'avant dans la foulée des actions menées par La Maison Alpha en association avec plusieurs entreprises manufacturières qui s'engagèrent alors dans le recrutement et la formation des travailleurs analphabètes. Les Maison Alpha de Sherbrooke et de Magog furent créées en 1981 afin de venir en aide aux personnes analphabètes qui souhaitent apprendre à lire et à écrire. En 1983, les deux organismes ont été fusionnés pour devenir le Collectif d'alphabétisation des travailleurs: La Maison Alpha se spécialise alors dans la formation des travailleurs analphabètes. En avril 1986, l'analyse des données de Statistique Canada et du ministère de la Main-d’oeuvre et de la Sécurité du revenu montre qu'il existe dans le Sherbrooke métropolitain un taux d'analphabétisme fonctionnel élevé. Cette évaluation qui est fondée sur les niveaux de scolarité de la population révèle que plus de vingt-huit mille personnes sont considérées analphabètes dans un rayon de trente kilomètres de la ville de Sherbrooke. L'expérimentation développée par le Centre régional d'alphabétisation, La Maison Alpha, confirme que l'alphabétisation des travailleurs ne suffit pas à régler leurs problèmes d'employabilité. Plusieurs personnes analphabètes désirent recevoir une formation adaptée à leurs besoins qui leur permet d'intégrer ou de réintégrer le marché du travail. Compte tenu des transformations majeures qui sont amenées au niveau de la définition du concept d'alphabétisme et les façons de le mesurer, il s'avère important pour le C.R.E.M.E. de faire le point sur les activités de formation passées et sur celles qu'il entend mettre en oeuvre pour le situer dans la vision moderne de l'alphabétisme. Dans cette perspective, ce travail vise à analyser les programmes de l'organisme et les activités qu'il offre à ses participants. Pour ce faire, les orientations et les activités du C.R.E.M.E. seront mises en rapport avec les principales études qui ont contribué à définir le concept d'alphabétisme et qui ont déterminé les capacités qui sont jugées essentielles à l'individu pour fonctionner dans une société industrialisée.

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Cette étude vise à établir des liens entre la situation de plafonnement de carrière et l'incongruence vocationnelle. De façon plus spécifique, il s'agit de vérifier, au moyen d'une étude, la relation entre la situation de plafonnement de carrière, largement étudiée jusqu'à présent par plusieurs auteurs et la congruence des intérêts. Ces auteurs s'interrogent sur la question des ressources humaines (tels par exemple Tremblay, Cardinal, Lamoureux, Hoyt, Charest) de laquelle, nous tenterons d'établir la congruence des intérêts professionnels en lien avec la typologie de Holland. Holland prévoit (6) six types: Réaliste (R), Investigateur (I), Artistique (A), Social (S), Entreprenant (E), et Conventionnel (C). Ces types peuvent être octroyés sur deux plans distinctifs. Il est en effet possible de définir le patron typologique sur les plans environnemental et individuel. C'est à partir de ces deux patrons typologiques, constitués de trois lettres, qu'on établira la correspondance entre les données provenant de l'individu et de l'environnement. C'est donc à partir de celles-ci que l'on peut calculer le niveau de congruence, en appliquant l'indice de lachan qui constitue une mesure de congruence. Deux instruments de mesure inclus dans une batterie d'inventaires seront donc proposés à soixante travailleurs de la Ville de Montréal. Il s'agit premièrement d'une grille d'évaluation élaborée à partir de critères spécifiques issus d'enquêtes différentes liées au plafonnement de carrière. L'instrument de mesure comporte sept échelles : le temps et l'âge, des informations relatives au travail, le positionnement par rapport aux collègues de travail, l'impact du changement sur l'individu, les rémunérations et • conditions salariales, la formation, les intérêts et loisirs reliées à la profession. Le plafonnement de carrière tel que nous le percevons, constitue un concept complexe nécessitant une vision systémique ; c'est-à-dire que le problème doit être considéré dans son ensemble, à savoir l'individu et son environnement. La deuxième étape consiste en la passation de l'inventaire des préférences professionnelles, abrégé (I.P.P.A.). Pour chacune des personnes évaluées, un patron typologique de l'environnement professionnel sera établi à partir du Codes Holland pour C. C. D. P. Les résultats obtenus par l'intermédiaire de l'I.P.P A. et transférés en types par l'intermédiaire du Guide : Codes Holland pour C.C.D.P., seront soumis à l'indice de lachan qui évalue la congruence entre deux séries de données. Le score du niveau de congruence sera par la suite confronté au score obtenu par l'intermédiaire de la grille/questionnaire par une simple corrélation. De cette façon, nous pourrons établir les liens et ainsi vérifier l'hypothèse de recherche. Cette recherche se propose donc d'identifier des plateaux de carrière à l'aide de la grille/questionnaire, pour ensuite vérifier s'il existe véritablement des liens entre la situation de plafonnement de carrière et la congruence d'intérêts. Cette démarche tend à confirmer l'hypothèse suivante : l'incongruence entre les intérêts individuels et ceux du milieu est responsable du plafonnement de carrière. En ce sens, elle entraîne entre autres une démotivation de l'individu à s'impliquer dans son travail, à mettre ses connaissances à jour. La présence du plafonnement de carrière peut décourager l'organisation et l'entourage immédiat de travail à justifier un accroissement des responsabilités ou toutes autres mobilités. Cette situation peut entraîner un malaise important tant chez l'employé que dans l'environnement de travail. La méthodologie proposée permet d'envisager la problématique sous différents angles, • étant donné que le plafonnement de carrière est à la fois la cause et l'effet d'un ensemble de facteurs difficilement mesurables.

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Le secteur administratif se veut la scène d'innombrables transformations dont certaines affectent en profondeur la nature même des tâches et fonctions du personnel. Les travailleuses et travailleurs de bureau subissent, entre autres, les conséquences de ce remue-ménage quasi permanent dont l'informatique constitue l'un des principaux éléments bouleversants. Constamment en évolution, donc en changement, les individus doivent adapter leurs méthodes de travail, leurs horaires et leurs tâches de manière à répondre aux besoins des gestionnaires, eux-mêmes tributaires de systèmes économiquement et socialement instables. Devant cet état de fait, nous nous sommes demandé comment réagissait le personnel de soutien administratif. Partant du principe que de fréquentes innovations engendrent un haut niveau de stress, nous avons voulu identifier les principaux facteurs qui influencent négativement cette catégorie d'employées et employés. Pour ce faire, nous avons mené une recherche descriptive dont la population s'est limitée à la région de Rimouski. Après avoir effectué une revue de la littérature traitant de la problématique du stress et des conditions de travail en général, nous avons sélectionné 17 facteurs de stress et les avons analysés selon cinq variables précises et une classification préétablie de répondantes et de répondants. Les résultats obtenus indiquent qu'effectivement certains éléments causent et entretiennent un niveau de stress qualifié de négatif chez le personnel de soutien et ce, indépendamment des variables étudiées. Comme peu d'études se sont intéressées aux travailleuses et travailleurs de bureau jusqu'à ce jour, nous faisons un peu figure de pionnière et constatons que les pistes de recherche fourmillent pour qui veut connaître davantage les problèmes relatifs au stress chez le personnel de soutien administratif et y remédier éventuellement.