43 resultados para Confédération générale du travail


Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

La situation du marché de l'emploi a subi ces dernières années, des changements de structure en profondeur. Le résultat est qu'au Québec, le taux réel d'inactivité révèle que près d'un adulte sur quatre est sans emploi. Parmi les personnes les plus touchées par ces changements on retrouve celles qui sont sans formation spécifique, sans diplôme ou bien sans expérience de travail. Pour rendre apte au travail cette mam d'oeuvre inactive, le Ministère de l'éducation a mis sur pied au milieu des années 90, une mesure d'aide à l'insertion appelée Services d'Intégration Socioprofessionnelle ou S.I.S. Dans le présent essai, nous avons cherché à évaluer le développement de l'employabilité de participants aux S.I.S. Selon les objectifs visés par le Service, on suppose que chaque personne aura acquis certaines attitudes et aptitudes au travail, susceptible de l'aider à retrouver du travail et de le conserver. Nous avons utilisé la structure de recherche test-retest sur le même échantillon. En effet, chaque participant s'est vu administrer le même questionnaire, au début et à la fin des S.I.S. Nous avons ainsi pu suivre l'évolution des facteurs en causes dans une insertion professionnelle. À cela s'ajoutent des données recueillies dans un journal de bord par l'évaluateur/animateur. Celles-ci sont reprises pour donner un sens dans l'analyse des résultats. La mesure utilisée est le questionnaire informatisé Copilote Insertion version 2.20. Celui-ci fut administré une première fois, à seize personnes présentes en amorce des S.LS. Pour la mesure post, nous avions plus que 8 personnes toujours disponibles et respectant le devis de recherche. Pour ces sujets, nous avons comparé chacun des vingt facteurs de Copilote, ainsi que l'évolution des stratégies d'insertion. Pour chacun d'eux, nous avons pu déterminer lesquels des facteurs d'employabilité évalué par le logiciel, démontraient une progression. Il a été démontré que l'ensemble des participants s'accordait beaucoup de difficulté à surmonter l'image de dépendance et d'incapacité, intériorisé avec l'expérience du chômage. Comme quoi, cette clientèle a à faire face à un certain nombre de deuil non résolu. À ce niveau, la structure des S.I.S semble permettre ce nécessaire recadrage de l'expérience chômage. Nous avons aussi observé que la composition du groupe n'a pas été réalisée en respectant le développement de l'employabilité de chacun des participants. Par conséquent, les plus enthousiasmes ont eu à subir l'inconfort de devoir faire face aux discours démotivant des personnes non-prêtes à s'insérer en emploi. La difficulté de sélectionner des personnes dont les besoins en matière de développement de l'employabilité ne seraient pas homogènes pourrait être surmontée si des activités individuelles personnalisées, sont présentées en alternance avec le travail de groupe. Autre constat réalisé est que malgré le temps passé à l'intérieur des SIS, des participants s'accordent plus de difficultés à la fin qu'au début, pour des facteurs d'employabilités. C'est le cas des facteurs du thème Communication de Copilote. La difficulté de mettre en branle une campagne visant la mise en marché de son potentiel de travail, cela vient confirmer que le participant, bien qu'il ait réalisé un bout du trajet le séparant du monde du travail, qu'il n'est pas parvenu à destination.

Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

Qui n'a jamais demandé à un jeune enfant: "Que feras-tu lorsque tu seras grand?", ou encore à une personne nouvellement rencontrée: "Que faites-vous dans la vie"? Faire quelque chose c'est travailler, avoir un métier, exercer une profession. Toute la jeunesse est axée sur l'éventualité d'un travail. L'âge adulte est "destiné" à s'acquitter, au sein de la société, à un rôle utile qui sera, nous l'espérons tous, valorisant. "Le travail c'est la santé!", comme le dit l'adage. Alors pourquoi ne pas faire quelque chose de beau, de grandiose? Au début de la vie de travail tous les espoirs sont permis. Quoi qu'il en soit, la vision sociale favorise tout de même les activités qui seront empreintes de productivité, d'utilité, de rapidité, etc. En fait, toute la vie est construite vers un devenir de travailleuse et de travailleur à part entière. Alors qu'advient-il lorsque nous nous retirons de la vie de travail? Que se produit-il lorsque la santé, l'esprit, la perte de motivations et d'intérêts et même la société font en sorte que la personne est classée "inapte à travailler''. Mais attention, l'utilisation du terme "inaptitude" ne signifie pas que la personne a perdu tous ses moyens, malgré que cela peut être le cas, mais plutôt qu'il est temps de se retirer, de laisser sa place "aux plus jeunes". La joie, la peine, l'euphorie, le désespoir sont autant d'émotions paradoxales que l'individu à la retraite peut ressentir. La vie de travail, presqu'adulée auparavant, est dès lors perçue soit avec du regret ou encore avec une libération de contraintes. La personne peut transposer son nouvel état comme à une rédemption ou, paradoxalement, comme un gouffre qui s'ouvre sous ses pieds. Dans un cas comme dans l'autre, cette dernière se retrouve trop souvent devant un fait accompli et elle ne sait trop comment "organiser'' son espace et son temps. Dès lors, comment compléter la transition du monde du travail vers celui de la retraite? Nous voulons par cet essai, bien modestement nous l'avouons, répondre à cette question. Comme professionnelle de l'orientation nous sommes sensible à la qualité de vie au travail de la personne. Cependant, nous ne croyons pas qu'il est possible de dissocier la vie professionnelle d'une personne de sa vie personnelle. Alors donc, nous sommes convaincue que les professionnelles et professionnels de l'orientation se doivent de lier les diverses facettes de la vie de leurs clientes et clients. Ceci s'avère encore plus vraisemblable lorsque l'objet de nos intérêts se portent sur le départ du monde du travail, c'est-à-dire la transition entre le travail et la retraite. C'est donc suite à de nombreuses lectures et de nombreux questionnements que nous suggérons un cheminement lors de cette transition. Tout d'abord nous examinons la vision sociale portée sur la retraite et comment cette dernière influence la vie pendant cette transition. Par la suite, nous établirons la problématique inhérente à cette traversée. Problématique pouvant paraître simple à première vue, mais qui est en fait un enchevêtrement de sentiments, d'émotions, de désirs et de buts individualisés permettant des regroupements certes, dans laquelle persiste une complexité issue de sa propre nature. Troisièmement, diverses théories du développement psychologique, psychosocial et vocationnel seront résumées pour nous permettre d'établir les assises de notre vision de la transition travail-retraite. Cette spécification rend possible l'établissement de la perception théorique de la vieillesse et du vieillissement et supporte les pensées pour éviter qu'elles ne deviennent que des idéologies. Les théories décrites nous amènent à en retenir une, celle de Bridges (1980), qui introduit les notions de deuil, de bilan et de projet. En effet, les périodes d'achèvement, de zone neutre et de commencement ou création sont, à notre avis, le coeur d'une transition comme celle de la retraite. Nous élaborerons plus longuement sur l'implication de ces phases pendant la transition et du rôle pour les conseillères et conseillers d'orientation, pour finalement présenter un programme préliminaire, servant d'assise à un programme de formation. Nous croyons que l'établissement des objectifs, du format, des séquences d'apprentissage, du matériel pédagogique, des méthodes et des stratégies d'évaluation peut être grandement utile pour toutes professionnelles ou pour tous professionnels désirant construire une situation éducative favorisant le passage du monde complexe du travail vers celui, souvent encore plus complexe, de la retraite.

Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

La question de l'intégration des jeunes au monde du travail est considérée de plus en plus importante dans notre société. En effet, de nombreuses recherches se sont attardées au problème de l'emploi chez les jeunes et plus précisément de leur transition entre le monde scolaire et le marché du travail. Plusieurs raisons sont à l'origine de cette difficulté d'insertion professionnelle des jeunes; mentionnons entre autres leur faible niveau de scolarité et leur manque d'habiletés professionnelles pour faire face au marché du travail qui est très mouvant. Certains disent qu'un investissement personnel dans l'éducation peut faciliter l'intégration au marché du travail. Mais qu'en est-il pour ceux qui ne peuvent capitaliser dans ce type d'investissement parce qu'ils éprouvent des difficultés d'adaptation et d'apprentissage les empêchant d'accéder à l'obtention du Diplôme d'Études Secondaires (D.E.S.), du Diplôme d'Études Professionnelles (D.E.P.) ou du Certificat d'Études Professionnelles (C.E.P.)? Nous constatons que parmi le nombre de jeunes qui désirent accéder à un emploi, certains d'entre eux n'y arrivent pas car ils ne possèdent pas les habiletés professionnelles requises même pour occuper des emplois non spécialisés. Nous voulons par cette recherche identifier et cerner les habiletés professionnelles nécessaires à l'exercice d'emplois et d'occupations non spécialisés afin de mieux préparer au travail les jeunes en difficulté d'adaptation et d'apprentissage et de leur assurer ainsi une plus grande réussite de leur insertion professionnelle. Dans la première partie de cette recherche, nous présentons la situation des jeunes sur le marché du travail, plus particulièrement ceux qui éprouvent des difficultés d'adaptation et d'apprentissage. Nous tenterons de montrer l'importance de la relation entre les habiletés professionnelles et le développement de carrière du jeune pour une insertion professionnelle dite réussie et par la suite, nous analyserons le programme des cheminements particuliers de formation des jeunes de 16 à 18 ans en insertion sociale et professionnelle afin d'apporter éventuellement des recommandations et de suggérer des outils pédagogiques susceptibles d'augmenter l'employabilité et l'adaptabilité de ces jeunes sur le marché du travail. Nous conclurons cette partie en précisant la pertinence de cette étude ainsi que les objectifs de recherche que nous désirons atteindre. Dans la deuxième partie, nous présentons la méthodologie que nous avons adoptée pour atteindre et réaliser nos objectifs de recherche. Nous mentionnerons entre autres l'échantillon choisi, l'instrument de recherche et le déroulement de l'expérience. Et pour terminer, les données obtenues seront présentées dans la troisième partie de cette recherche.

Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

Lundi matin. Le réveil claironne. Il faut rassembler toutes ses énergies pour s'attaquer à une autre semaine et ses quarante heures de boulot, et cette perspective sourira aux uns et affligera les autres, selon l'humeur du moment. Après quelques années de participation à la population active, ces habitudes et opinions s'ancrent profondément en nous pour relever finalement de l'automatisme. On pourrait ainsi énumérer une longue liste d'actes et d'attitudes qui sont passés à l'inconscient tellement la routine s'est installée. Cependant, une personne ne naît pas avec des habitudes de travail et des opinions à ce sujet. Elle les acquière au fil des années. En effet, il fût un jour où elle n'avait pas à traiter avec des éléments tels les syndicats, les patrons, le chômage, etc. Elle fréquentait encore l'école, lieu d'apprentissage où, malgré tout, elle possédait sûrement quelques opinions au sujet des éléments précités. Questionnons l'élève pour connaître ses attitudes vis-à-vis la prochaine étape de sa vie, étape qui durera une quarantaine d'années et qui débouchera sur une retraite, active ou non. Connaître les attitudes des élèves - plus précisément celles des finissants du secteur professionnel des paliers secondaire et collégial – à propos du monde du travail, voilà, en gros, la ligne directrice de ce travail de recherche. Pour ce faire, nous nous sommes tournés vers environ 2 000 élèves de l'Estrie qui, en 1983, étaient inscrits aux paliers éducationnels qui forment soit des ouvriers soit des techniciens. L'analyse détaillée des résultats du questionnaire nous offre un regard sur maints éléments sociologiques fort intéressants. Ainsi pourrons-nous découvrir certains éléments de l'idéologie qui sera celle d'une importante composante du bassin démographique québécois de l'avenir. Au Québec, entre autres, plusieurs intervenants politiques, économiques et sociaux ne prennent pas le temps de réfléchir aux répercussions des conditions sociales actuelles sur les jeunes qui s'apprêtent à tenter de trouver une niche au sein du marché du travail Lors de votre première journée à la maternelle, on a mis en oeuvre tous les moyens inimaginables pour que votre intégration se fasse en douceur. En fait-on autant pour la personne qui s'apprête à relever un défi long de quarante ans? Que lui arrivera-t-elle si on la traumatise dès le début? Comment auriez-vous réagi si on vous avait refusé l'accès à la maternelle? Mettez-vous dans la peau du jeune chômeur chronique et les réponses viendront aisément. Enfin, tout ceci pour dire que le finissant possède assurément une idée de ce qui l'attend dans l’«au-delà» de son école polyvalente. Mais cette idée concorde-t-elle avec celle du finissant du collégial? En quels points ces idées se rejoignent-elles? En quels autres divergent-elles? Y a-t-il un fil conducteur? Les questions sont posées. Tentons d'y répondre au moyen de la présente recherche.

Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

L'insertion professionnelle des jeunes suscite beaucoup d'inquiétude sociale face à la diminution rapide du travail salarié (Alaluf, 1993). Devant ce fait, nous optons dans cette recherche pour un examen de la problématique sous l'angle du paradigme structurel c'est-à-dire qu'elle étudie des problématiques à partir de la structure au lieu de prendre comme axe l'individu (Laflamme, 1993). Dans ce sens, notre objectif de recherche est de préciser le rôle d'un acteur institutionnel dans la définition et l'orientation d'un espace professionnel. Plus spécifiquement, nous avons choisi d'étudier le rôle de l'Ordre professionnel des conseillers et des conseillères d'orientation du Québec (OPCCOQ) dans l'évolution de l'espace professionnel en orientation; rôle, qui selon nous, pourrait affecter favorablement l'insertion professionnelle des diplômés universitaires du deuxième cycle en orientation. Pour nous, la position de l'OPCCOQ dans sa volonté de fonder une argumentation professionnelle tant pour une fermeture que pour une l'étendue de l'espace professionnel est un des déterminants importants de la difficulté d'insertion professionnelle des diplômés…

Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

La présente recherche analyse le programme d'insertion socioprofessionnelle «club de recherche d'emploi» en tenant compte des transformations de l'environnement du marché du travail, des limites des conceptions du counseling d'emploi et de l'insertion socioprofessionnelle des CRE et, enfin, des limites du béhaviorisme radical. Le modèle théorique d'insertion socio-professionnelle du trèfle chanceux et le béhaviorisme social servent de cadre théorique pour la recherche qualitative. D'abord, les composantes des clubs de recherche d'emploi et, particulièrement, leurs principes béhavioristes d'enseignement sont présentés de façon détaillée. Les CRE sont ensuite analysés selon l'optique du trèfle chanceux et du béhaviorisme social. En synthèse de cette analyse, des recommandations pour le développement d'un nouveau programme d'aide à l'insertion socio-professionnelle sont proposées. Ces recommandations répondent à une démarche globale d'insertion qui respecte les nouvelles réalités du marché du travail, et elles proposent une conception élargie de l'aide à la recherche d'emploi et du counseling béhavioriste.

Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

Résumé : L'élément important que cette thèse sous-tend est que l'enseignement efficace n'est pas seulement constitué de techniques et de méthodologie, mais plutôt d'attitude et d'approche envers l'enseignement. Ceci ne veut pas nécessairement dire que plusieurs méthodes d'enseignement reçues dans un cours avec l'intention d'optimaliser les mécanismes de transmission et d'assimilation de la matière sont inappropriées. Cependant, l'absence de ce que nous pourrions définir comme un ton pédagogique est essentiel, c'est-à-dire, qu'une attitude positive à la productivité autant vis-à-vis de la matière à transmettre que vis-à-vis de l'individu impliqué dans "l'acte" de réception versus la découverte, aura davantage de succès. Toute autre méthode sera complètement inefficace, inaccessible, voire même inutile. D'emblée, dans l'hypothèse de départ, l'argument principal présente une attitude générale d'enseignement à divers échelons ; soit au niveau secondaire ou collégial qui est inappropriée, incomplète ou négative. En d'autres mots, cette approche thérapeutise l'éducation. Dans l'exercice de cette approche, l'enseignant ou l'enseignante adopte plutôt le rôle d'un thérapeute que celui d'un éducateur. De ce fait, le professeur en situation a une approche plutôt de thérapeute que celle de maître-précepteur et que la matière présentée est souvent diluée, et réduite à des niveaux d'apprentissage accompagnés de carences notoires et d'échecs académiques. Les attentes d'une performance dans le milieu académique sont souvent des plus modestes. Cette même tendance d'une éducation à la baisse est évidente aussi dans le processus d'évaluation. Il est certain que dans les disciplines non scientifiques, l'évaluation formative a grandement suivi l'évaluation normative conduisant le précepteur, tour à tour, dans une évaluation dormative dans laquelle l'effort et l'intention remplacent les aptitudes et les habilitées réelles. Si l'approche pédagogique est vraiment l'élément crucial de l'éducation, il Importe que l'approche générale influence le climat de l'éducation contemporaine, de fait, devienne un palliatif contre-productif souvent réhabilitant. De plus, cette pseudo-thérapie d'où d'écoule une attitude exigeante envers l'enseignant et l'apprenant dont le fondement est la reconnaissance des impératifs culturels qui en sont le reflet et le corps doit-être affirmé et transposé dans la réalité. Cette dernière comprend des attentes très poussées en ce qui concerne la performance en classe et aussi le respect de la matière qui contient la présentation routinière et fondamentale; renouveau intense du processus d'évaluation qui fournira des standards communs et des objectifs externes dans l'évaluation du travail de l'étudiant. Cette connaissance et domestication empirique que nous présente Vygotsky dans un climat contemporain qu'il a expliqué ces termes comme "des zones de développement proximales" basées sur la doctrine suivante que le bon apprentissage précède le développement et que conséquemment s'ensuit une pédagogie d'apprentissage plutôt qu'une pédagogie centrée sur l'apprenant. L'application significative de ces derniers principes ou de ces épistémologiques s'imbriquent dans une situation d'apprentissage ascentionnel dont la structure est détaillée et considérée par différentes perspectives de la recherche qui suit.||Abstract : The central tenet of this thesis is that effective teaching is not only and perhaps not primarily a matter of technique and methodology but of attitude and approach. This is not to say that diverse methods of classroom instruction intended to optimize the mechanics of transmission and the assimilation of data are inappropriate but that in the absence of what we might denominate as a certain pedagogical tone. that is, a productive attitude toward both the material to be conveyed and the individuel engaged in the 'act' of reception-and-discovery, even the most powerful methods will be differentially unavailing or, at best, inefficient. Given this initial assumption, the argument proceeds that the general attitude toward instruction currently in place at the secondary echelons, that is, on the high school and college levels, may be popularly represented as a 'teaching down' approach, in other words, as one which seeks to therapeuticize education. In practice this means that the teacher tends to manifest in situ more as a therapist than as a preceptor, that the material to be presented is frequently diluted or scaled down to perceived levels of cognitive (dis)ability (as is also the case with the rate of instruction), and that performance expectations in the current pedagogical milieu are commonly quite modest. The same downward trend is evident in assessment protocols as well. Certainly in the nonscientific disciplines, normative evaluation has been widely succeeded by formative evaluation, leading in turn to a peculiar kind of dormative evaluation in which intangibles such as effort and intention may deputize for realized ability. If pedagogical approach is indeed the crucial element in instruction, and if the general approach that pervades the contemporary climate of instruction is indeed counter-productively remedial or rehabilitory, that is, therapeutic, then it should follow that a more demanding attitude toward teaching and learning founded on the recognition of the culturel imperative which teaching both reflects and embodies needs to be re-affirmed and translated into practice. This latter would entail the maintenance of high expectations with regard to classroom performance, a respect for the material which precludes its routine mitigation or debasement, a renewed insistance on grading protocols that provide an external, 'objective' or communal standard against which the student's work can be measured, the empirical acknowledgment or domestication of what Vygotsky has termed "the zone of proximal development," based on the doctrine that good learning proceeds in advance of development, and conséquently, a learning-centered rather than learner-centered pedagogy. The meaningful application of this latter set of principles or epistemological gradients comprises the 'learning up' situation whose structure is excunined in some détail and considered from various perspectives in the ensuing.

Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

Les objectifs de ce mémoire sont, d'une part, de vérifier la perception du soutien social face au réseau des pairs et face à la famille chez les élèves en difficultés d'apprentissage et les décrocheurs au secondaire. D'autre part, cette étude cherche à vérifier les différences entre les filles et les garçons. Un échantillon de 115 adolescentes et adolescents provenant de la polyvalente St-Jérôme de la région des Laurentides sont les sujets à l'étude (45 filles et 70 garçons). Parmi ceux-ci, on dénombre trois groupes. Tout d'abord, on retrouve les élèves faisant partie d'un groupe d'insertion sociale et professionnelle au marché du travail et présentant un retard scolaire d'au moins deux ans (groupe I. S. P. M. T.) (n=37). Un deuxième groupe est constitué d'élèves ayant doublé une année et présentant un retard scolaire d'une année (groupe des doubleurs) (n=32). Enfin, un dernier groupe comprend des élèves fréquentant le secondaire trois et faisant partie du cheminement régulier (groupe régulier) (n=46). Les sujets ont été évalués avec le Questionnaire de perception du soutien social face au réseau des pairs et face à la famille (traduction du Perceived Social Support From Friends and From Family (PSS-Fr, PSS-Fa) (Procidano & Heller, 1983). Une analyse de la variance (ANOVA) révèle un effet principal au niveau du groupe. L'analyse post-hoc (Tuckey A-LSD) indique que les élèves du groupe des doubleurs (difficultés légères d'apprentissage) présentent une perception du soutien social significativement plus élevée face au réseau des pairs que les élèves du groupe I. S. P. M. T. (difficultés graves d'apprentissage) (F = 3,558, p < ,05). Toutefois, le groupe I. S. P. M. T. ne se distingue pas du groupe régulier. L'interprétation des résultats permet de considérer les variables troubles du comportement et habiletés sociales pouvant jouer un rôle déterminant auprès du groupe des doubleurs. L'effet d'interaction de l'ANOVA (Sexe X Décrochage) infirme la deuxième hypothèse. À titre exploratoire, nous avons introduit, dans le cadre des analyses, la variable groupe. L'effet d'interaction à trois dimensions de l'ANOVA (Sexe X Groupe X Décrochage) indique que les décrocheuses du groupe I. S. P. M. T. présentent, d'une façon significative, la perception du soutien social face au réseau des pairs la plus élevée (F = 5,936, p < ,01). Afin d'expliquer ce résultat, l'interprétation permet de mettre en lumière les différences concernant les relations interpersonnelles et le rôle du réseau des pairs chez les filles et les garçons. Enfin, les décrocheurs présentent une perception du soutien social face à la famille significativement plus faible que les décrocheuses (F = 10,784, p < ,001). Ce résultat amène un aspect nouveau dans la compréhension de la problématique du décrochage scolaire par l'entremise, une fois de plus, des différences entre les filles et les garçons en ce qui a trait à la famille.

Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

Que la situation de l'emploi, voire plutôt celle du chômage, soit problématique depuis quelques années au Québec comme partout ailleurs semble faire consensus chez les divers partenaires sociaux et économiques en présence. De fait, force nous est de constater le piètre état du marché de l'emploi, lequel se modifiant structurellement par l'implantation de diverses technologies et la mise en place de nouveaux critères de rendement crée au sein de l'entière population dite active un climat d'anxiété, inspirant moins la confiance de conserver une occupation que la peur de s'en trouver privé. Il appert effectivement que le spectre du chômage, s'étendant à diverses sphères d'activités, guette tout autant les aspirant-e-s au titre de travailleur-euse que les travailleur-euse-s en titre. "Ils n'en mourraient pas tous, mais tous étaient atteints" (Lafontaine, 1985, p.225). C'est conséquemment face à cette situation, à laquelle il faut juxtaposer la délicate conjoncture économique, que les jeunes se forgent une perception de leur avenir et de leur intégration au monde du travail en tant que salarié-e-s. Les études de Schwartz (1980), de l'OCDE (1983), mais aussi, plus près de nous, du Conseil des collèges (1986), attestent d'une appréhension manifeste chez les jeunes face au marché de l'emploi. D'autres travaux d'origine européenne (DeForge, 1981) corroborent cette observation établissant de plus que les finissant-e-s du secondaire et du collégial, plus spécialement que les autres élèves, ont une vue approximative du marché du travail et de certaines de ses composantes. Il semble en effet que les élèves en cause possèdent peu d'informations relatives au monde de l'emploi et qu'en conséquence le regard jeté sur celui-ci puisse être qualifié d'approximatif. [...]

Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

Depuis 1988, le ministère de l'Emploi et de l'Immigration du Canada a mis à la disposition des commissions scolaires un programme d'aide à l'implantation de l'alternance travail-études. Comme le mentionne le Conseil supérieur de l'éducation (1992), seul un nombre restreint de projets expérimentaux a été réalisé dans le cadre de ce programme. La principale raison de la faible quantité de ces projets réside dans le manque d'outils d'application de ce programme. Dans le même sens, depuis septembre 1989, le ministère de l'Éducation du Québec (MEQ) a rendu obligatoire pour les commissions scolaires, la mise en place du programme des cheminements particuliers de formation au deuxième cycle du secondaire. Ce programme comporte trois catégories de cheminements, l'un d'entre eux visant à favoriser l'insertion sociale et professionnelle de jeunes de 16 ans et plus en difficulté d'apprentissage (ISPJ). À cette fin, le MEQ a prévu l'application d'un système d'alternance travail-études. Certaines commissions scolaires sont allées chercher une contribution supplémentaire, dans le programme d'intégration professionnelle du fédéral, joignant ainsi les deux programmes. L'implantation d'un système d'alternance, indépendamment des clientèles visées, exige une étroite collaboration entre le monde scolaire et le monde du travail. La contribution de ce dernier pourrait être améliorée si certains aspects étaient précisés, tels une meilleure définition des rôles des parties impliquées, une plus grande reconnaissance de part et d'autre des types de contributions originales des deux milieux ainsi qu'une meilleure compréhension des cultures de deux milieux. Afin de préciser le rôle de formation de l'entreprise, cette recherche se propose d'élaborer et d'expérimenter un modèle de formation propre à l'entreprise dans le cadre du programme d'alternance travail-études, donc de la formation en entreprise. Dans cette perspective, notre recherche se préoccupera plus particulièrement du processus de formation dans l'action.

Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

Le problème de la transition entre le monde scolaire et celui du travail constitue une réalité d'intérêt international. Différentes recherches aux États-Unis et partout dans le monde sans compter les études des organismes comme l'Organisation de Coopération et de Développement Économiques et le Conseil de l'Europe soulignent cette nécessité de préparer les jeunes à la vie active et ce, dès le moment où ils fréquentent le milieu institutionnel (O.C.D.E., 1981). Pour ces jeunes, le passage de l'école à la vie de travail s'avère essentiel, leur garantissant ainsi une certaine autonomie vis-à-vis le système économique tout en optimisant leur contribution au développement de la société (O.C.D.E., 1977a, 1977b). Malheureusement, les plus récentes politiques de formation professionnelle des jeunes au Québec démontrent par le biais d'un document publié par le ministère de l'Éducation (1982) qu'il existe un large fossé entre ce que l'école enseigne et ce que les jeunes doivent connaître. De ce fait, elles reconnaissent l'importance de relier le milieu institutionnel au monde du travail. [...]

Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

Le travail qui va suivre se veut à la fois une étude de l'idéologie des travailleurs sociaux et, ce faisant, une exploration des rapports entre l'idéologie et l'action sociale. Même s'il nous arrive quelques fois de faire de la sociologie générale ou de la sémiologie pour elle-même – car ce sont-là les deux disciplines auxquelles nous nous référons – nous pensons pouvoir rester fidèle â notre projet : constituer l'idéologie comme objet d'étude en référence à l’action sociale et inversement. Mais pourquoi un tel projet ? Au départ parce que de telles questions sont de plus en plus posées, semble-t-il, aujourd'hui à la fois par l'homme d'action (en service social' et ailleurs) et par le " chercheur" en sciences humaines. Pour en rester au service social, nous aurons l'occasion au début du travail d'expliciter la pertinence de ce projet par rapport à cette institution et à cette pratique. La seconde raison - et non la moindre - veut qu'en tant qu'homme d'action nous puissions mieux percevoir et dominer le champ idéologique contraignant au sein duquel nous nous mouvons. Nous pensons, à plus long terme, pouvoir un jour avancer quelques propositions concrètes qui devraient nous permettre d'avoir les mêmes effets auprès des acteurs sociaux avec qui nous serons amenés à travailler. Le tout en vue d'un accroissement de l'autonomie des deux parties et de l'efficacité des projets communs. Enfin nous ne pouvons taire une raison personnelle, la seule "vraie" dans un certain sens. Nous n'avons pas grande affection pour l'idéologie, notre désir est de lui "rendre la monnaie de sa pièce" et notre plaisir est de la débusquer en toute occasion.

Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

L'État est une organisation qui revendique et réussit généralement à faire respecter un monopole ultime de la force sur un territoire donné. Un tel monopole se traduit par l’imposition de sanctions à quiconque utilise la force sans une permission spécifique ou générale du monopoleur. Certes, il y a des conditions d'existence de l’État que cette définition ne saisit pas -une certaine reconnaissance de sa légitimité, par exemple-; elle ne réussit pas la tâche difficile de formuler des conditions suffisantes de l'existence de l’État. Mais elle se rapproche suffisamment de l’acception ordinaire du terme et elle nous servira assez bien pour que l'on s’en satisfasse. La revendication et l'exercice habituel d’un monopole ultime de la force constituent certainement, à tout le moins, des conditions nécessaires de l’existence de l'État. En plus de sa compatibilité avec ce que l'usage général perçoit comme le plus petit commun dénominateur, l'expérience historique ou la nature de l'État, cette définition offre l'avantage important de ne rien présumer de la question de l'État, de son fonctionnement de sa finalité, de son utilité et de sa moralité, bref de sa justification. C'est une pétition de principe trop courante que d'inclure dans la définition de l'État les fondements de sa justification. Tel qu’il est vécu, l’État, et surtout l'État démocratique moderne, ressemble fort à un rituel, un ensemble d'actions, de gestes et d'incantations que l’on répète sans effet et dont la véritable valeur réside dans leur répétition même. On chante l’hymne national; on vote tous les deux , quatre ou sept ans; les projets de loi présentés par la majorité parlementaire sont votés en première, deuxième et troisième lecture; on répète que l'État c'est nous. Ces rites ne sont pas nécessairement inoffensifs : les dieux ont toujours aimé les sacrifices. Mais l'une des fonctions sociales du rite, suggère Kenneth Boulding, est de contrer la frustration agressive que les problèmes insolubles engendrent chez les hommes, en leur fournissant un placebo pour solution. Ainsi agiraient les rituels sociaux , la magie, les cérémonies religieuses et les techniques comptables mêmes. Ajoutons le rituel étatique, qui répond au problème redoutable de légitimer une organisation qui prétend employer la force pour imposer l'harmonie. […]

Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

Cette recherche s'insère dans le cadre global de l'histoire de l'éducation des filles et des facteurs qui l'ont transformée de 1930 à 1970. Les transformations de l'éducation sont les reflets des changements qui affectent une société à une époque donnée. Et la période qui nous intéresse est fertile en changements de toutes sortes. Nous n'en signalerons ici que les grandes lignes. Au niveau politique, nous passons du gouvernement conservateur et traditionaliste de M. Duplessis (1944-1959) à un gouvernement de réforme, celui de M. Lesage (1960-1966). Les tensions amorcées dans les années 1950 vont permettre les réformes amenées par "l'équipe du tonnerre". La société traditionnelle s'effrite pour faire place à l'État qui va prendre de plus en plus de responsabilités dans les domaines jadis réservés à l'Église et à l'entreprise privée. Au niveau économique, la société québécoise entre dans une ère de consommation de masse. On assiste alors à une période d'expansion économique accélérée, expansion qui va modifier les structures socio-économiques du Québec. Pour la période de 1939-1956, la population augmente de 40%. De plus en plus de femmes intègrent le marché du travail, soit 19% en 1931 et 27.1% en 1961. L'urbanisation amène des échanges plus grands entre villes et campagnes et l'amélioration des moyens de transports et de communications. Au niveau social, les services éducatifs et les services de santé se démocratisent, ce qui entraîne le bouleversement de la structure sociale. On assiste aussi à un renforcement du mouvement syndical dans les années 1950-60. La société se laïcise et c'est le déclin des pratiques religieuses. Le Québec entre dans l'ère des contestations: manifestations, grèves, agitations dans les collèges et universités. Quant aux femmes, elles essaient de se retrouver dans leur double standard de " reine du foyer " et de femmes engagées dans la vie publique. Enfin, au niveau culturel, c'est l'effervescence et l'affirmation de la "québécitude". Il n'est donc pas étonnant que, devant toutes ces transformations, l'on ait songé à transformer aussi le système scolaire. […]

Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

Dans ce travail d'essai, nous nous intéressons au rôle et aux responsabilités du conseil d’administration ; cela, du fait que le phénomène de conseil d'administration est l'une des bases essentielles qui caractérise la gestion dans les structures économiques et sociales de mon pays: la Guinée. Mais, compte tenu de plusieurs facteurs dont nous énumérerons certains dans ce travail, nos conseils d'administration ont des responsabilités limitées face à leurs membres et leurs activités restreintes par une participation honorifique des membres du conseil d'administration à la gestion et au contrôle des affaires de la coopérative. Cette participation doit pourtant être conforme à l’évolution des lois et des attentes des membres de la coopérative, également d'un public devenu de plus en plus exigeant et revendicateur. Le conseil d'administration aura toujours à répondre à une triple responsabilité ; face au gouvernement par le biais des lois, aux membres et aux autres groupes de pression possibles: clients, employés et grand public. L'administrateur aura dès lors un rôle important à jouer, il devra être mieux informé et on exigera de lui une excellente capacité et une plus grande disponibilité afin d'être toujours pleinement responsable. Vu cette situation, nous voulons traiter du sujet sur le conseil d'administration de caisses populaires du Québec, pour nous permettre d'avoir une connaissance générale du rôle, des responsabilités et du fonctionnement d'un conseil d’administration. Cet essai terminé, nous l'espérons, nous servira plus tard de référence (guide) dans nos activités quotidiennes en Guinée.