212 resultados para Confessionnalité scolaire


Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

Dans un contexte d'égalité des chances en éducation pour tous les enfants, il s'avère important d'adapter l'école aux besoins éducatifs de sa clientèle. Dans cette optique, des relations respectueuses avec les parents sont essentielles. Ces rapports sont encore plus importants pour les élèves de minorités ethniques qui représentent une nouvelle clientèle avec des besoins diversifiés auxquels l'école doit s'ajuster rapidement. Or, selon plusieurs enquêtes menées à Montréal, les parents d'élèves de minorités ethniques participent moins que les parents québécois de vieille souche. Il est important d'en savoir plus sur les raisons de cette faible participation et sur la situation de leur participation en général. Quelle est donc la situation de la participation des parents de minorités ethniques? Comment perçoivent-ils la participation à la vie de l'école? Comment l'école réagit-elle devant la diversité culturelle de sa clientèle? Comment se présente cette situation dans les écoles de Sherbrooke? À cause de l'existence des élèves de minorités ethniques, l'école à Sherbrooke n'échappe pas à ce problème. Même si leur nombre est restreint, ils ont toutefois des besoins spéciaux qui correspondent à leur culture respective. Et si l'on se fie à la croissance des élèves de minorités ethniques à l'école française, leur nombre croîtra également à Sherbrooke. Cela sera d'autant plus intéressant qu'un sondage récent a été réalisé par la Commission Scolaire Catholique de Sherbrooke sur les perceptions et les attentes des parents face aux écoles qu'elle dessert. On a besoin de cerner également le point de vue des parents de minorités ethniques concernant plusieurs aspects touchés par ce sondage ayant un lien avec la participation des parents. C'est dans le cadre de cette problématique que s'inscrit cette étude qui a pour but principal de recueillir la perception des parents de minorités ethniques au sujet de leur participation à la vie de l'école. Notre recherche est à notre connaissance la première visant un tel but. Ce mémoire comporte trois parties. La première expose l'énoncé de la problématique qui consiste à décrire, à partir d'un inventaire des écrits, la situation de la participation des parents en général et en particulier celle des parents de minorités ethniques au sujet de leur conception de l'éducation, des modes de participation à la vie de l'école, et de l'encadrement de leurs enfants. La deuxième partie présente la méthode de recherche qui a permis la réalisation de cette étude auprès des parents de minorités ethniques à Sherbrooke. La troisième partie porte sur l'analyse et l’interprétation des résultats obtenus lors de la collecte des données.

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

Depuis 1988, le ministère de l'Emploi et de l'Immigration du Canada a mis à la disposition des commissions scolaires un programme d'aide à l'implantation de l'alternance travail-études. Comme le mentionne le Conseil supérieur de l'éducation (1992), seul un nombre restreint de projets expérimentaux a été réalisé dans le cadre de ce programme. La principale raison de la faible quantité de ces projets réside dans le manque d'outils d'application de ce programme. Dans le même sens, depuis septembre 1989, le ministère de l'Éducation du Québec (MEQ) a rendu obligatoire pour les commissions scolaires, la mise en place du programme des cheminements particuliers de formation au deuxième cycle du secondaire. Ce programme comporte trois catégories de cheminements, l'un d'entre eux visant à favoriser l'insertion sociale et professionnelle de jeunes de 16 ans et plus en difficulté d'apprentissage (ISPJ). À cette fin, le MEQ a prévu l'application d'un système d'alternance travail-études. Certaines commissions scolaires sont allées chercher une contribution supplémentaire, dans le programme d'intégration professionnelle du fédéral, joignant ainsi les deux programmes. L'implantation d'un système d'alternance, indépendamment des clientèles visées, exige une étroite collaboration entre le monde scolaire et le monde du travail. La contribution de ce dernier pourrait être améliorée si certains aspects étaient précisés, tels une meilleure définition des rôles des parties impliquées, une plus grande reconnaissance de part et d'autre des types de contributions originales des deux milieux ainsi qu'une meilleure compréhension des cultures de deux milieux. Afin de préciser le rôle de formation de l'entreprise, cette recherche se propose d'élaborer et d'expérimenter un modèle de formation propre à l'entreprise dans le cadre du programme d'alternance travail-études, donc de la formation en entreprise. Dans cette perspective, notre recherche se préoccupera plus particulièrement du processus de formation dans l'action.

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

Le problème de la transition entre le monde scolaire et celui du travail constitue une réalité d'intérêt international. Différentes recherches aux États-Unis et partout dans le monde sans compter les études des organismes comme l'Organisation de Coopération et de Développement Économiques et le Conseil de l'Europe soulignent cette nécessité de préparer les jeunes à la vie active et ce, dès le moment où ils fréquentent le milieu institutionnel (O.C.D.E., 1981). Pour ces jeunes, le passage de l'école à la vie de travail s'avère essentiel, leur garantissant ainsi une certaine autonomie vis-à-vis le système économique tout en optimisant leur contribution au développement de la société (O.C.D.E., 1977a, 1977b). Malheureusement, les plus récentes politiques de formation professionnelle des jeunes au Québec démontrent par le biais d'un document publié par le ministère de l'Éducation (1982) qu'il existe un large fossé entre ce que l'école enseigne et ce que les jeunes doivent connaître. De ce fait, elles reconnaissent l'importance de relier le milieu institutionnel au monde du travail. [...]

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

Le présent essai dépeint un exercice de modélisation d'un programme de promotion de la relation parents-enseignants d'enfants du premier cycle du primaire. Nous nous sommes questionnés, au cours de l'étude de ce programme, sur les quatre (4) facteurs suivants : (1) le mandat de l'intervention ; (2) l'environnement dans lequel il doit être implanté ; (3) le professionnel responsable de la mise en oeuvre ; (4) la stratégie d'intervention à privilégier pour l'atteinte des buts et des objectifs. Une recherche théorique, auprès d'auteurs ayant exploré le domaine, permet tout d'abord l'approfondissement de ces quatre (4) enjeux. Elle permet, en ce sens, de déterminer un noyau conducteur, qui facilitera le transfert du programme de relation parents-enseignants d'enfants du premier cycle du primaire à d'autres milieux et face à d'autres problématiques. Ces facteurs, constituant la base d'un nouveau programme, sont : (1) promotion ; (2) milieu scolaire urbain ; (3) service social ; (4) conscientisation. Nous avons démontré que l'école et la famille sont deux (2) institutions de notre société qui se sont développées parallèlement et de façon hermétique, accentuant ainsi l'inaccessibilité de part et d'autre. L'analyse théorique nous a permis d'harmoniser les quatre (4) facteurs de notre premier programme dont nous questionnions les possibilités d'interaction. Afin de mettre en oeuvre un nouveau programme plus général appliqué au monde scolaire et à d'autres milieux, nous devions valider ce dernier programme pour appuyer et justifier notre intervention. Pour ce faire, des rencontres avec des acteurs particulièrement susceptibles d'être impliqués dans l'élaboration ou la mise en oeuvre du second programme ont eu lieu. Ces rencontres ont constitué l'analyse pratique de ce deuxième programme et ont permis de le redéfinir afin qu'il réponde davantage aux besoins de modélisation du présent essai. L'analyse théorique et pratique faite au cours de l'essai démontre que la collaboration entre la famille et l'école est difficile parce que l'objet qui unit ces deux (2) groupes constitue la spécificité de l'un ou de l'autre. En effet, l'éducation scolaire est l'objet qui unit parents et enseignants et actuellement, les enseignants sont les professionnels de l'éducation scolaire des enfants. Cela accentue l'écart entre les pouvoirs d'intervention des parents et des enseignants. Finalement, les exercices effectués au cours du présent essai nous ont permis de généraliser notre intervention non seulement au lien parents-enseignants mais également à la relation existant entre tout système ayant des possibilités inégales d'intervention.

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

[…] Nous avons voulu, à l'aide de la documentation existante, vérifier s'il existait un lien entre le retard scolaire et la vie en milieux défavorisés. Il devenait alors nécessaire de savoir ce que l'on donne comme étant l'explication des causes de ces inégalités et de prendre connaissance des diverses initiatives prises pour soutenir les élèves issus de milieux défavorisés. Pour mieux circonscrire le phénomène de l'échec scolaire dans ces milieux, il convient de s'intéresser d'abord au fonctionnement du système scolaire. De façon à mieux comprendre notre système d'éducation, son rôle dans la société et son impact sur le retard scolaire en milieux défavorisés, nous analyserons certains concepts et modèles théoriques d'approches en éducation. L'analyse d'une recherche en milieux défavorisés fournira des données objectives quant à l'explication des écarts entre milieux socio-économiques au niveau de la réussite scolaire ainsi que sur l'évaluation des interventions scolaires en milieux défavorisés. Ces éléments de recherche permettront de dégager des pistes d'action porteuses d'espoir de succès en matière d'intervention auprès des élèves en milieux défavorisés. Ces pistes d'action pourraient inspirer un projet politique d'école démocratique. Mais, faisons d'abord un survol rapide des idées dominantes en la matière.

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

Le lien entre le service social et l'objet de cet essai n'est peut-être pas évident à première vue. Mais il ne faut pas oublier que des travailleurs sociaux oeuvrent en milieu scolaire depuis les années '50. De plus, depuis 1973, suite à l'adoption par l’État de la loi sur la Santé et les services sociaux (Loi 65) et suite à la réorganisation des structures qui s'en suit, le Ministère des Affaires sociales a confié aux différents centres de services sociaux le mandat de dispenser dans toutes les écoles du Québec, des programmes de services sociaux. L'expansion des services sociaux scolaires s'est généralisée à la grandeur de la province et la plupart des commissions scolaires requièrent actuellement les services des travailleurs sociaux pour dispenser ces programmes dans leurs écoles. Du fait de leur complémentarité au système scolaire, les services sociaux scolaires sont conditionnés à la fois par les structures organisationnelles par les structures juridiques et du système scolaire, aussi par orientations de l'État qui définissent à la foi l'action sociale et le champ éducatif. […]

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

La forme de violence et d'intimidation que l'on appelle le «bullying» existe depuis longtemps dans plusieurs sphères de la vie de tous les jours. Nous voyons souvent les adultes qui en souffrent dans leur milieu de travail et encore plus les enfants qui en sont l'objet dans leur milieu scolaire. Les statistiques démontrent l'ampleur de cette problématique et donc la nécessité d'implanter des programmes de prévention. Si nous regardons uniquement au Canada, une étude indique que 38% des élèves disent avoir été intimidés une ou deux fois au cours d'un semestre. Il est de plus en plus important de connaître les impacts et les solutions du « bullying » car les conséquences sont importantes pour l'avenir de nos jeunes. Dans cet essai, nous examinons différents aspects de la prévention qui ont un lien avec l'intimidation tels les niveaux de la prévention et les stratégies qui peuvent se retrouver dans les programmes contre l'intimidation mises en place dans les écoles primaires et secondaires. Par la suite, nous décrivons et évaluons huit programmes provenant de différents pays dans le monde dont deux provenant du Québec. Enfin, nous regardons l'importance de la prévention en lien avec notre problématique. Nous concluons l'essai en récapitulant les éléments importants de l'essai ainsi qu'en examinant le rôle du travailleur social dans les programmes de prévention contre l'intimidation.

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

La présente étude présente un exemple concret du développement d'une commission scolaire en fonction de l'amorce du processus d'industrialisation dans une ville des Cantons de l'Est, Magog. L'étude débute avec l'école catholique dissidente en 1879, un peu avant la mise en place du processus d'industrialisation à Magog. La recherche s'arrête en 1943, date de la loi sur la fréquentation scolaire obligatoire au Québec. Les conséquences démographiques issues de l'industrialisation viennent transformer considérablement le visage ethnique et religieux de Magog. Principalement constituée d'Américains protestants, la population magogoise subit une intense transformation ethnique et religieuse entre 1881 et 1891. De protestante et anglophone qu'elle était jusqu'alors, elle devient majoritairement catholique et francophone en moins de dix ans. L'appareil scolaire en place n'est pas sans subir l'impact de ces profonds changements. D'abord conçu pour une clientèle enfantine protestante, il s'adapte en fonction des nouveaux arrivants en créant une branche dissidente catholique en 1879. Les dissidents catholiques, à leur tour, s'organisent en commission scolaire en 1890. Afin de considérer le développement scolaire de Magog comme une phase de l'évolution d'une localité, l'étude est centrée autour de la problématique suivante: quels sont les principaux obstacles qui ont exercé une influence sur le développement scolaire de Magog? Basée essentiellement sur des sources quantitatives et qualitatives variées de la Commission scolaire de Memphrémagog, états financiers, registres d'appel, procès-verbaux et correspondance, notre démarche est de reconstituer le passer administratif de la corporation scolaire: ses ressources humaines, matérielles et financières, ses clientèles, ses services. L'objectif visé ici est de vérifier et caractériser la capacité d'adaptation de la commission scolaire face à des situations comme les hausses de clientèles, le développement des quartiers, les relations entre l'usine textile et les jeunes travailleurs et enfin, la nature des rapports entre les décideurs et les membres de la communauté locale. Le mémoire est divisé en quatre chapitres. Le premier chapitre consiste à situer notre démarche à l'intérieur des courants ou tendances en histoire de l'éducation au Québec. Un rapide survol de l'historiographie nous a permis d'identifier notre démarche à un courant historiographique nouveau et issu d'historiens ontariens insatisfaits de l'approche radicale du contrôle social qui a sous-estimé, aux yeux de certains, le rôle effectif des régions dans le développement de l'Instruction publique. Cette nouvelle approche théorique met donc l'accent sur le rôle important des communautés locales dans l'organisation des structures scolaires. Aussi, l'apport de la sociologie de l'éducation et de la théorie générale des systèmes (approche systémique) nous a permis d'axer notre étude non pas en regard d'un seul point d'intérêt, mais surtout à partir de l'interaction soutenue entre les différentes factions ou acteurs afin de faire évoluer le système scolaire en fonction de besoins manifestes de la communauté locale ou issus de politiques étatiques. Une deuxième partie du chapitre est consacrée au contexte historique qui met en place les structures éducatives sur le territoire. Le deuxième chapitre s'intéresse à identifier les principaux acteurs qui oeuvrent au sein du système. Avec la création du régime municipal et de l'élargissement de ses pouvoirs dans la commission scolaire, l'État décentralise une bonne partie de l'administration scolaire et précise son rôle d'organisme subventionnaire aux corporations scolaires. Regroupés autour de leur commission scolaire, enfants, parents et citoyens contribuent à accroître les besoins scolaires. Pour équilibrer cette demande, le Conseil des commissaires oriente ses politiques vers un juste milieu entre les orientations gouvernementales, ses ressources matérielles et l'implication personnelle de chacun des commissaires. Le rôle de l'Église et de la petite bourgeoisie a contribué à concentrer l'effort du progrès de l'éducation vers des secteurs privilégiés de la ville, ne tenant pas toujours compte des besoins scolaires réels de l'ensemble de la population. Le chapitre IH présente le portrait concret du partage entre l'État et les communautés locales dans le financement du réseau public d'éducation et introduit un nouvel acteur dans le système: le milieu industriel local. Après une étude sur les revenus, les dépenses et les emprunts, il est démontré clairement que la communauté locale finance presque à elle seule les écoles publiques de Magog: 90% des recettes totales de la commission scolaire provient des contribuables catholiques. Les subventions du DIP sont nettement en-deçà de ce que l'État se proposait de soutenir au XIXe siècle (une subvention égale au montant total perçu en taxes scolaires). Un regard sur l'attitude des conseillers municipaux à accorder des arrangements politico-économiques à l'usine textile nous a permis d'identifier des conséquences non négligeables dans la perception des taxes scolaires de l'usine. Dans la période où l'usine textile demande des exemptions et commutations de taxes (de 1894 à 1943), les élus municipaux rajustent (ou conservent) l'évaluation du complexe industriel à une fraction seulement de l'évaluation réelle, ne tenant pas ainsi compte des nombreux ajouts et constructions qui affectent à la hausse l'évaluation foncière de la compagnie. Résultat: les commissaires catholiques ne perçoivent pas les sommes réelles qui leur sont dues. Cette disparité fiscale n'est pas sans affecter la commission scolaire aux prises avec de lourds emprunts issus des nombreuses constructions scolaires pour accueillir les enfants des nouveaux arrivants. L'étude des modalités du développement scolaire (quatrième chapitre) nous a permis de mettre en lumière la nature des rapports entre factions de la communauté locale et leurs représentants au Conseil des commissaires. Une étude sur les revendications et les affrontements entre les résidents du quartier ouvrier et membres du Conseil nous a permis de voir que les commissaires d'école ne prennent pas toujours les décisions politiques adéquates pour répondre aux besoins scolaires de la ville. L'appartenance sociale et géographique des commissaires justifient les priorités adoptées et qui se traduisent par un souci pour les écoles du centre-ville et particulièrement des garçons, plutôt que dans le quartier ouvrier, là où se manifestent depuis longtemps des besoins scolaires de plus en plus criants.

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

L'éducation morale peut-elle répondre au défi et au besoin d'une éthique personnelle et sociale? Comment l'école peut-elle mettre en branle un processus de socialisation chez les jeunes? Permet-elle d'éclairer, d'élargir et d'approfondir le contenu social des enjeux éthiques chez l'enfant quand celui-ci est aux prises constamment avec le devoir du rendement et des notes? La pédagogie de l'enseignement moral telle que vécue dans nos écoles ouvre-telle les portes à la socialisation ou au narcissisme et à l'individualisme? Y a-t-il, en fait, entre l'organisation scolaire et l'organisation sociale, une continuité grâce à laquelle la formation morale à l'école permet au jeune de s'engager dans le processus social tout en développant des connaissances et des aptitudes nécessaires pour comprendre les enjeux éthiques collectifs et proposer des pistes de solutions? Pour favoriser cette continuité, l'organisation scolaire ne devrait-elle pas être à l'image de l'organisation sociale? Ultimement, quel lien existe-t-il entre l'école québécoise et notre société? Ce rapide survol de la problématique de l'éducation morale nous permet de distinguer actuellement trois niveaux d'interrogation: la conception de l'être humain sous-jacente aux programmes, la finalité de l'enseignement dans les écoles du Québec, ainsi que son enjeu social. Soulever ainsi cette problématique nous aide à mieux réfléchir sur la situation et à proposer des pistes de solutions pour faire de l'éducation morale une théorie et une pratique toujours plus conformes aux expériences individuelles et sociales de chez nous. C'est à partir de ce questionnement global que le philosophe et pédagogue américain John Dewey (1859-1952) nous semble très pertinent. Face à la problématique de l'éducation morale au Québec, la référence spécifique à John Dewey nous semble crédible pour plusieurs raisons. […]

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

Si j'ai choisi comme sujet d'étude "Comment les services sociaux sont appliqués dans le système policier", c'est qu'à plusieurs niveaux cette institution sociale, "la police", constitue un champ privilégié d'étude pour les spécialistes des sciences sociales comme pour ceux de l'administration publique. En effet, parmi les organisations sociales ayant des buts et intérêts précis, dans des rôles spécifiques, la police est de celles qui ont été étudiées tardivement et ce, d'une manière moins approfondie que d'autres organisations comme par exemple, le scolaire, le judiciaire, et aussi le sanitaire. Cet état de choses réside dans de multiples raisons, mais l'une des plus importantes est probablement le peu de priorité accordée dans l'échelle des préoccupations sociales aux problèmes liés au fonctionnement de la police. Il est certain qu'à côté d'un intérêt purement théorique et académique, j'ai également une préoccupation pratique, car, ayant servi plus de huit ans dans les forces policières, il n'y a aucun doute que je fais passer la police dans un ordre de haute priorité dans mes préoccupations de travailleur social, comme dans celles du grand public. Je suis convaincu que les agents de contrôle social, en particulier la police et les services sociaux, exercent par leur diplomatie et par leur jugement, un pouvoir discrétionnaire indispensable qui permet d'aérer un appareil juridique surchargé. Ils deviennent, par le fait même, les pivots d'un appareil de protection sociale. C'est pourquoi, avec une prise de conscience de la police et des services sociaux face aux problèmes qui sont liés au rôle de chacun d'eux, ainsi qu'à l'exercice de leurs fonctions, on pourra peut-être rendre conscients les promoteurs de l'ordre social des valeurs qui sont en cause dans l'action policière. Il serait souhaitable qu'une évolution redéfinisse le rôle de la police dans une société démocratique, afin que de nouvelles solutions puissent apparaître dans l'intérêt du grand public. […]

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

Ce travail traite des ouvrages de fictions et du récit documentaire dans la formation des élèves. Nous voulons démontrer que l'étude de la littérature est nécessaire. Elle transmet des valeurs culturelles essentielles, initie à la recherche de la vérité, satisfait à des exigences de l’esprit. Un récit est un discours qui présente un ensemble de faits et d'idées. L'esprit humain possède la faculté de se représenter ce qui existe réellement par des mots. Il a la possibilité de créer des apparences et de les reconnaître comme telles. Le récit est fictif lorsque la réalité désignée par les mots n'existe que dans l'imagination. L'homme passe sa vie à créer et à distinguer l'apparence de la réalité, ou, le réel de la réalité apparente. La création de récits répond chez lui à des besoins qui s'accompagnent de sentiments esthétiques. La littérature constitue le recueil des récits. Son étude est un apprentissage de la vie et des valeurs que l'homme donne au réel. Elle est une matière scolaire indispensable à la culture. Les directions que l'étude des récits fictifs peut prendre dans la formation des élèves de l'élémentaire et du secondaire sont variées, théoriquement. Mais en pratique, elles sont restreintes. Nous tâchons d'établir des critères qui répondent à des impératifs pédagogiques et littéraires selon lesquels le choix des textes à livrer aux élèves doit être fait. [...]

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

[…] Dans la seconde moitié du XIXe siècle, on voit l'État québécois abdiquer ses responsabilités en matière d'éducation au profit de l'Église catholique. Durant près d'un siècle, l'État se confinera à un rôle marginal alors que l'Église exercera un monopole quasi-absolu sur le système d'éducation. Du côté des filles, les congrégations religieuses féminines se feront le moteur du développement de l'instruction. Dans ce contexte, la question du financement de l'éducation constitue une variable de première importance. En effet, la faiblesse du développement du système scolaire public a suscité une dynamique particulière dans les rapports entre le réseau d'écoles privées massivement développé par les congrégations enseignantes féminines et le réseau d'écoles publiques. Dans son étude de l'Académie Marie-Rose entre 1876 et 1911, Malouin avance que ce sont les revenus générés par l'école privée qui ont permis à des congrégations religieuses d'assurer, à des coûts dérisoires, l'instruction au secteur public. Est-il possible de reprendre cette hypothèse pour les décennies précédant la réforme scolaire des années 1960? C'est ce à quoi on tentera de répondre par l'examen des mécanismes de financement du pensionnat de Yamaskaville et l'analyse des rapports entre l'école privée et l'école publique.

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

Jusqu'à une date récente, l'histoire de l'éducation des filles demeurait un champ d'étude encore pratiquement inexploré. Plusieurs ouvrages ont cependant déjà traité de la question de l'éducation au Québec à différents points de vue. Le plus récent et le plus complet semble être la grande synthèse de Louis-Philippe Audet, Histoire de l'enseignement au Québec, 1608-1971. Audet y traite de plusieurs aspects: législation, administration, pédagogie, qui nous permettent de retracer l'évolution du système scolaire québécois. Mais comme tous les auteurs des études reliées à ce domaine, Audet n'établit aucune distinction entre l'éducation des filles et celle des garçons. Par ailleurs, il paraît conscient du fait qu'il ne s'attarde pas à l'éducation des filles sur des avenues spécifiques: "Nous avons conscience de n'avoir pas rendu tout à fait justice à l'enseignement ménager et familial qui a connu, au Québec, durant un quart de siècle, voire un demi-siècle, une vogue de plus en plus considérable". La place accordée à l'éducation des filles dans cet ouvrage est sensiblement nulle. Ce constat est exemplaire et se retrouve dans la majorité des ouvrages consacrés à l'histoire de l'éducation. Depuis le début des années 1980, plusieurs historiennes ont commencé à s'intéresser à ce sujet. Elles ont vite perçu le rôle important joué par les congrégations religieuses féminines dans ce secteur et des recherches furent orientées dans cette direction. Ces recherches touchent différents aspects de la vie pédagogique des couvents: les programmes, la clientèle étudiante, la philosophie de l'enseignement, les manuels scolaires, les activités para-scolaires, les journaux étudiants. En sont résultées plus d'une douzaine de monographies concernant autant de congrégations. […]

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

Cette recherche s'insère dans le cadre global de l'histoire de l'éducation des filles et des facteurs qui l'ont transformée de 1930 à 1970. Les transformations de l'éducation sont les reflets des changements qui affectent une société à une époque donnée. Et la période qui nous intéresse est fertile en changements de toutes sortes. Nous n'en signalerons ici que les grandes lignes. Au niveau politique, nous passons du gouvernement conservateur et traditionaliste de M. Duplessis (1944-1959) à un gouvernement de réforme, celui de M. Lesage (1960-1966). Les tensions amorcées dans les années 1950 vont permettre les réformes amenées par "l'équipe du tonnerre". La société traditionnelle s'effrite pour faire place à l'État qui va prendre de plus en plus de responsabilités dans les domaines jadis réservés à l'Église et à l'entreprise privée. Au niveau économique, la société québécoise entre dans une ère de consommation de masse. On assiste alors à une période d'expansion économique accélérée, expansion qui va modifier les structures socio-économiques du Québec. Pour la période de 1939-1956, la population augmente de 40%. De plus en plus de femmes intègrent le marché du travail, soit 19% en 1931 et 27.1% en 1961. L'urbanisation amène des échanges plus grands entre villes et campagnes et l'amélioration des moyens de transports et de communications. Au niveau social, les services éducatifs et les services de santé se démocratisent, ce qui entraîne le bouleversement de la structure sociale. On assiste aussi à un renforcement du mouvement syndical dans les années 1950-60. La société se laïcise et c'est le déclin des pratiques religieuses. Le Québec entre dans l'ère des contestations: manifestations, grèves, agitations dans les collèges et universités. Quant aux femmes, elles essaient de se retrouver dans leur double standard de " reine du foyer " et de femmes engagées dans la vie publique. Enfin, au niveau culturel, c'est l'effervescence et l'affirmation de la "québécitude". Il n'est donc pas étonnant que, devant toutes ces transformations, l'on ait songé à transformer aussi le système scolaire. […]

Relevância:

10.00% 10.00%

Publicador:

Resumo:

Les congrégations religieuses féminines ont fait l'objet de nombreuses analyses historiques quant à leur apport et leurs réalisations dans le domaine de l'éducation des filles au Québec. Ces études ont permis de démystifier de larges volets de l'action des religieuses enseignantes et du cheminement scolaire des filles. Pourtant, certains préjugés survivent toujours. Si une telle situation existe, nous le devons en partie à une méconnaissance profonde de la formation professionnelle des filles. Au même titre qu'elles assument la responsabilité de l'éducation des filles, du primaire aux études classiques, les religieuses veillent à l'ouverture de plusieurs voies professionnelles. Au nombre de celles-ci figure la formation musicale. Cette voie s'ouvre aux filles alors qu'il n'en existe pas encore pour les garçons. Pour les filles l'accès à une formation musicale professionnelle se fait près de vingt ans avant la création des conservatoires en 1942, établissements publics et mixtes. Le Québec compte à partir de 1926, des écoles supérieures de musique tenues par les religieuses et destinées à la clientèle féminine. Apprendre que ces institutions de formation musicale naissent à une époque où la musique pratiquée par les femmes est strictement perçue comme étant récréative, suffit à piquer la curiosité historique. Nous savons de plus qu'il existe des musiciennes québécoises qui utilisent professionnellement leur talent, qui poursuivent des carrières musicales. Le paradoxe est patent entre le discours officiel qui fait de la musique un art d'agrément, et l'attitude des religieuses qui offrent un enseignement professionnel tout comme le comportement des femmes qui souscrivent à cette conception de la musique. Le paradoxe en soi justifie largement une enquête sur la fondation, l'organisation et le développement de ces foyers de formation musicale que sont les écoles supérieures de musique.[…]