212 resultados para Confessionnalité scolaire
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Le développement des habiletés de compréhension du discours est un sujet de préoccupation majeur pour le système scolaire. Il suffit pour s'en convaincre d'examiner la proportion importante du curriculum des niveaux primaire et secondaire qui est consacrée à l'enseignement de ces habiletés. Les effets de ces enseignements sont observables puisque les différentes mesures du produit de la compréhension, employées par le système scolaire, laissent supposer qu'il y a effectivement une progression générale des performances en compréhension entre les lecteurs du début du premier cycle du primaire et les lecteurs de la fin du secondaire. Toutefois, la littérature scientifique est actuellement incapable de décrire précisément l'ensemble de l'activité cognitive du lecteur en compréhension notamment en ce qui a trait à son développement et à l'explication des difficultés. Elle propose donc des hypothèses sans pouvoir définir précisément l'articulation des composantes nécessaires à la compréhension. En conséquence, chaque enseignant doit se construire une conception intuitive des caractéristiques d'un bon lecteur ou d'un bon auditeur et tenter sur cette base de favoriser l'acquisition d'habiletés en compréhension tout en résolvant les problèmes de compréhension qu'il identifie. Dans le cadre de cette recherche, nous nous intéresserons particulièrement à l'aspect développemental des caractéristiques du lecteur gestionnaire de son activité de compréhension, c'est-à-dire au développement des habiletés métacognitives. [...]
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[…] Nous avons donc voulu apporter une certaine contribution à un domaine aussi neuf que l'utilisation de la micro-informatique en enseignement en expérimentant, au préscolaire, un matériel informatique inédit intégré à une séquence d'apprentissage. Nous verrons donc, dans un premier temps, le contexte théorique dans lequel s'inscrit la présente recherche, la problématique circonscrite et les objectifs poursuivis. Seront décrits, dans un deuxième temps, la méthodologie de la recherche, le protocole expérimental ainsi que l'expérimentation réalisée. Le chapitre III présentera les résultats expérimentaux par le biais du profil comportemental de chacun des sujets. Finalement, au chapitre IV, suite à la synthèse et à l'analyse des résultats, nous tenterons de répondre aux questions soulevées dans la problématique et de suggérer des modifications en vue d'une reprise de l'expérimentation ou d'une utilisation en milieu scolaire du matériel et de la séquence d'apprentissage élaborés.
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1986, année où se sont tenus, au Québec, les "États généraux sur la qualité de l'éducation". Parmi les questions soumises au débat, y figuraient encore les thèmes de l'enfance en difficulté, de l'échec et abandon scolaires, de l'inadaptation à l'école. Le problème n'est ni récent, ni unique. En effet, depuis 1909, où en France est adoptée une loi qui prévoit la mise en place de classes spécialisées pour les "écoliers anormaux" (Pinell et Zafiropoulos, 1978) jusqu'à ce jour, voici un domaine de l'éducation qui est objet de questionnements pour nombre de chercheurs, dans plusieurs pays. C'est dans cette foulée, et sous l'angle de l'adaptation scolaire perçue par le prisme de la motivation que s'inscrit cette recherche. Participant aux travaux en cours de Ruel et Lefebvre, ayant comme objet d'investigation les perceptions affectivo-cognitives que l'élève du primaire a de lui-même, de sa famille et de l'école, en tant que sources de motivation à l'adaptation et à l'apprentissage scolaires (Ruel, 1984), nous nous attacherons plus particulièrement à étudier et à analyser les deuxièmes et troisièmes volets de cette recherche, à savoir les perceptions de l'environnement familial (Ayse Diren) et de l'environnement école (Michel Fisch). Engagés et impliqués dans la même équipe de recherche, nous présentons dans nos mémoires respectifs, un certain nombre de parties qui ont été discutées et élaborées conjointement. […]
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1986, année où se sont tenus, au Québec, les "États généraux sur la qualité de l'éducation". Parmi les questions soumises au débat, y figuraient encore les thèmes de l'enfance en difficulté, de l'échec et abandon scolaires, de l'inadaptation à l'école. Le problème n'est ni récent, ni unique. En effet, depuis 1909, où en France est adoptée une loi qui prévoit la mise en place de classes spécialisées pour les "écoliers anormaux" (Pinell et Zafiropoulos, 1978) jusqu'à ce jour, voici un domaine de l'éducation qui est objet de questionnements pour nombre de chercheurs, dans plusieurs pays. C'est dans cette foulée, et sous l'angle de l'adaptation scolaire perçue par le prisme de la motivation que s'inscrit cette recherche. Participant aux travaux en cours de Ruel et Lefebvre, ayant comme objet d'investigation les perceptions affectivo-cognitives que l'élève du primaire a de lui-même, de sa famille et de l'école, en tant que sources de motivation à l'adaptation et à l'apprentissage scolaires (Ruel, 1984), nous nous attacherons plus particulièrement à étudier et à analyser les deuxièmes et troisièmes volets de cette recherche, à savoir les perceptions de l'environnement familial (Ayse Diren) et de l'environnement école (Michel Fisch). Engagés et impliqués dans la même équipe de recherche, nous présentons dans nos mémoires respectifs, un certain nombre de parties qui ont été discutées et élaborées conjointement. […]
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[...]L'objectif précis de la présente recherche est d'observer si une caractéristique du développement psychologique des individus - la différenciation psychologique - exerce une influence sur les préférences interpersonnelles que se manifestent entre eux des élèves dans le cadre de quelques-unes de leurs activités sociales sur les lieux de leur institution d'enseignement. Il s'agit plus particulièrement de vérifier si la différenciation psychologique constitue une caractéristique individuelle associée au statut sociométrique - établi selon un critère de popularité - d'élèves québécois francophones, de niveau secondaire IV, observés en situation de travail en équipe lors d'une classe de français et lors d'une classe de physique. Une autre situation qui est considérée dans la présente recherche concerne les relations sociales entre des élèves à la cafétéria, à l'heure du repas. Dans toutes ces situations d'interaction sociale, nous nous intéressons donc à étudier le rôle particulier d'une caractéristique individuelle susceptible d'influencer la désirabilité sociale de l’individu. L'idée de considérer la variable qu'est la différenciation psychologique comme étant particulièrement importante dans cette recherche découle de deux raisons principales. La première de ces raisons se rapporte au fait que la théorie qui est rattachée à cette variable, la théorie de la différenciation psychologique, a déjà suscité l'intérêt d'un grand nombre de recherches dans les domaines de l'étude de la personnalité et des comportements interpersonnels et qu'il existe aussi à ce sujet quelques travaux sur l'étude de l'attirance interpersonnelle dans des classes d'élèves. Pour cette raison, nous pouvons tenter ici de pousser plus loin la démarche entreprise par d'autres chercheurs. La seconde raison concerne le fait qu'il s'agit d'une variable psychologique dont la relation a déjà été étudiée en regard de quelques matières d'enseignement scolaire et aussi en regard de la mesure de l'intelligence. Des recherches effectuées dans le domaine scolaire révèlent par exemple que la mesure de la différenciation psychologique peut servir à estimer quel sera le rendement académique des élèves quant aux matières d'enseignement faisant appel à des habiletés d'analyse et de raisonnement mathématique. [...]
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Cette recherche tente d'explorer et de décrire les pratiques de planification à caractère interdisciplinaire chez des enseignantes et des enseignants du primaire. Quatre enseignantes et enseignants du premier cycle de la Commission scolaire catholique de Sherbrooke ont planifié devant nous. L'analyse, qui s'apparente à une étude de cas, révèle diverses informations en regard du processus de formalisation de la planification observé, des objets sur lesquels porte la planification à caractère interdisciplinaire et de l'opérationnalisation de l'interdisciplinarité. Les résultats sont discutés selon ces trois angles d'étude.
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Ce rapport est en accord avec de nombreux travaux sur l'enseignement des sciences qui insistent sur l'importance de partir des connaissances de l'enfant. Le projet d'apprentissage des sciences au primaire qui est le plus élaboré et qui part des idées des enfants est néo-zélandais (Harlen, 1988). Dans ce projet, les guides du maître ont été réalisés après une période de recherche sur les problèmes de l'enseignement et de l'apprentissage des sciences dans les classes primaires. Les impératifs mis de l'avant par ce projet étaient de préparer des activités en classe correspondant davantage au questionnement de l'enfant; de permettre à l'enfant de poser ses propres questions et de mener ses propres recherches; enfin, de ne pas laisser l'enfant seul pour tirer des conclusions et de ne pas l'obliger à accepter des conclusions non rattachées à son expérience personnelle. L'enseignement des sciences doit parvenir à éveiller l'élève, à le rendre plus mûr affectivement et intellectuellement en développant son esprit critique. Cet enseignement doit amener un savoir réinvestissable dans la vie quotidienne, car c'est cette absence de culture scientifique, qui aggrave le sentiment d'impuissance, que l'enfant éprouve une fois adulte devant la situation du monde qui l'environne et qui limite ses capacités d'assimilation et d'adaptation (Astolfi et al. 1978). Cet enseignement doit aussi faire naître chez l'élève le désir d'explorer, d'expérimenter et de laisser libre cours à sa créativité personnelle par le développement d'attitudes. Ces considérations générales nous ont conduit à élaborer (figure 1) dans un premier chapitre une problématique où nous tracerons les grandes lignes des problèmes posés par notre sujet de recherche et la méthodologie retenue. L'apprentissage pose des difficultés tant au niveau de l'élève que de l'enseignant et du savoir. Nous tenterons de cerner ces difficultés et de les expliquer dans un second chapitre. Un troisième chapitre nous amènera à développer brièvement deux approches de la créativité et à définir celle que nous choisissons et pourquoi. Une fois les problèmes circonscris par rapport à la réalité existant dans l'apprentissage scolaire, le dernier chapitre traitera de notre modèle théorique d'intervention didactique où la créativité intervient au niveau de l'objet d'apprentissage, de l'élève et de l'enseignant.
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Cette étude consiste à examiner la relation entre la participation des enseignants à la prise de décision et leur niveau de satisfaction au travail. Dans cette perspective, notre recherche s'est fixée quatre objectifs. Le premier objectif consiste à déterminer s'il existe une différence importante entre le niveau de participation actuel chez les enseignants et le niveau qu'ils désirent obtenir. Le deuxième objectif est de déterminer le niveau de satisfaction au travail chez ces enseignants. Le troisième objectif est de déterminer le niveau d'importance que les enseignants accordent aux items de décision. Finalement, la présente recherche consiste à déterminer s'il existe une relation entre, d'une part, la différence de participation, l'importance des décisions et, d'autre part, le niveau de satisfaction. L'étude a été entreprise sur un échantillon de 190 enseignants formateurs du secondaire algérien. 133 questionnaires nous ont été retournés. 110 questionnaires, soit 57.8% ont été jugés valables et constituent la base de données. Trois instruments ont été retenus pour les fins de cette recherche. Le premier instrument est le questionnaire d'informations générales sur l'enseignant. Le deuxième est le questionnaire de la participation des enseignants à la prise de décision. Le troisième est le questionnaire de la satisfaction au travail. Les deux derniers instruments répondent aux critères de validité de contenu et de fidélité requis pour ce genre de recherche. Les données ont été traitées sur système informatisé: micro-ordinateur de type STAT-PACK. Elles ont été interprétées à l'aide de statistiques descriptives: sous la forme de distribution de fréquences, de pourcentages et de moyennes. Les résultats sont les suivants: il existe une différence importante entre le niveau de participation actuelle perçue par les enseignants et leur niveau de participation souhaitée. Un survol rapide des résultats nous indique que la majorité des enseignants perçoivent avoir un niveau de participation très inférieur au niveau qu'ils désirent obtenir. Les résultats du deuxième objectif indiquent que la majorité des enseignants sont satisfaits de leur travail "d'une manière générale". Cependant, ces enseignants n'hésitent pas à se dire insatisfaits de certaines dimensions de leur travail. Le troisième objectif démontre que les enseignants accordent beaucoup d'importance aux décisions techniques (telle que l'organisation de l 'enseignement), et peu d'importance aux décisions administratives (telles que l'élaboration de l’emploi du temps, les réunions avec la direction de l’école...). Finalement, le quatrième objectif nous indique que les enseignants qui rapportent un état d'absence de participation, particulièrement dans les décisions qu'ils perçoivent importantes, sont très insatisfaits. La mesure de la satisfaction se réfère ici aux aspects suivants: administration-supervision, avenir scolaire, aspects financiers et relations avec la communauté.
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L'objectif de cette étude est d'évaluer les liens entre les variables familiales et les élèves fortement à risque de décrochage scolaire. Deux types de variables familiales sont abordés dans ce mémoire, il s'agit des variables reliées aux pratiques éducatives et des variables environnementales. L'échantillon est composé de 42 élèves présentant de graves difficultés d'apprentissage. Ces élèves proviennent du programme I.S.P.M.T. (Insertion sociale et professionnelle au marché du travail) de l'école secondaire St-Jérôme de la région des Laurentides. Les sujets ont été évalués avec le Questionnaire de renseignements généraux et le Family Environment Scale (Moos & Moos, 1981). Durant l'année scolaire, 25 de ces sujets ont décroché et 17 ont persévéré. Ainsi, une comparaison entre les élèves persévérants et les décrocheurs fut effectuée. Tout d'abord, le test du khi-deux (Pearson) fut utilisé afin d'évaluer le lien entre certaines variables (niveau socio-économique de la famille et élèves persévérants et décrocheurs). Auprès de l'échantillon, les résultats indiquent qu'il n'y a pas de différence significative au niveau socio-économique de la famille dans le fait de poursuivre ou non ses études. Par la suite, le test non-paramétrique de Mann-Whitney nous a permis de vérifier si nos deux groupes (élèves persévérants et décrocheurs) différaient l'un de l'autre sur les trois dimensions du Family Environment Scale (Moos & Moos, 1981). Certains résultats obtenus aux différentes sous-échelles de ce questionnaire sont significatifs. De façon générale, les résultats indiquent que les élèves persévérants ont un degré d'engagement, d'aide et de support entre les membres de leur famille supérieur à celui des familles des décrocheurs. Pour l'ensemble du questionnaire, les rangs moyens obtenus par les élèves persévérants sont supérieurs à ceux des décrocheurs. En comparaison au milieu familial des élèves décrocheurs, les résultats suggèrent que le milieu familial des élèves persévérants est caractérisé par de meilleures relations parents-enfant, entraînant ainsi un climat de vie familiale recherché.
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Les objectifs de ce mémoire sont, d'une part, de vérifier la perception du soutien social face au réseau des pairs et face à la famille chez les élèves en difficultés d'apprentissage et les décrocheurs au secondaire. D'autre part, cette étude cherche à vérifier les différences entre les filles et les garçons. Un échantillon de 115 adolescentes et adolescents provenant de la polyvalente St-Jérôme de la région des Laurentides sont les sujets à l'étude (45 filles et 70 garçons). Parmi ceux-ci, on dénombre trois groupes. Tout d'abord, on retrouve les élèves faisant partie d'un groupe d'insertion sociale et professionnelle au marché du travail et présentant un retard scolaire d'au moins deux ans (groupe I. S. P. M. T.) (n=37). Un deuxième groupe est constitué d'élèves ayant doublé une année et présentant un retard scolaire d'une année (groupe des doubleurs) (n=32). Enfin, un dernier groupe comprend des élèves fréquentant le secondaire trois et faisant partie du cheminement régulier (groupe régulier) (n=46). Les sujets ont été évalués avec le Questionnaire de perception du soutien social face au réseau des pairs et face à la famille (traduction du Perceived Social Support From Friends and From Family (PSS-Fr, PSS-Fa) (Procidano & Heller, 1983). Une analyse de la variance (ANOVA) révèle un effet principal au niveau du groupe. L'analyse post-hoc (Tuckey A-LSD) indique que les élèves du groupe des doubleurs (difficultés légères d'apprentissage) présentent une perception du soutien social significativement plus élevée face au réseau des pairs que les élèves du groupe I. S. P. M. T. (difficultés graves d'apprentissage) (F = 3,558, p < ,05). Toutefois, le groupe I. S. P. M. T. ne se distingue pas du groupe régulier. L'interprétation des résultats permet de considérer les variables troubles du comportement et habiletés sociales pouvant jouer un rôle déterminant auprès du groupe des doubleurs. L'effet d'interaction de l'ANOVA (Sexe X Décrochage) infirme la deuxième hypothèse. À titre exploratoire, nous avons introduit, dans le cadre des analyses, la variable groupe. L'effet d'interaction à trois dimensions de l'ANOVA (Sexe X Groupe X Décrochage) indique que les décrocheuses du groupe I. S. P. M. T. présentent, d'une façon significative, la perception du soutien social face au réseau des pairs la plus élevée (F = 5,936, p < ,01). Afin d'expliquer ce résultat, l'interprétation permet de mettre en lumière les différences concernant les relations interpersonnelles et le rôle du réseau des pairs chez les filles et les garçons. Enfin, les décrocheurs présentent une perception du soutien social face à la famille significativement plus faible que les décrocheuses (F = 10,784, p < ,001). Ce résultat amène un aspect nouveau dans la compréhension de la problématique du décrochage scolaire par l'entremise, une fois de plus, des différences entre les filles et les garçons en ce qui a trait à la famille.
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Le travail représente encore de nos jours une réalité importante dans la vie de la plupart des individus et l'un des buts du système scolaire est la préparation à la vie active. Dès les premières années de scolarisation, l'enfant réagit d'une certaine façon au travail d'écolier et se fait une idée de lui comme travailleur. Quand nous voyons de jeunes écoliers vivre des situations d'échec et perdre très tôt l'intérêt face au travail scolaire, nous nous demandons si l'école primaire joue un rôle suffisant afin de favoriser une perception positive de soi et du travail qui nous semble primordiale pour réussir comme travailleur. De même, quand nous constatons que plusieurs adolescents quittent l'école sans une solide formation de base pourtant reconnue de plus en plus nécessaire dans une société en changement rapide et que les choix d'activités comme les orientations de carrière continuent d'être largement influencés par les stéréotypes sexuels et autres, nous pouvons croire que l'école n'intervient pas assez tôt pour maximiser les chances de chaque individu de mener une carrière satisfaisante. L'inquiétude face à l'avenir des jeunes a été clairement exprimée lors des derniers États généraux sur la qualité de l'éducation au Québec. Les participants y ont réclamé une meilleure préparation à la vie de travail en mettant d'abord l'accent sur la formation de base que l'on trouve particulièrement déficiente au niveau primaire. On peut aussi croire avec Bertrand (1986) que la société d'information vers laquelle nous nous acheminons exigera une meilleure connaissance de la langue maternelle écrite nécessaire pour la maîtrise des instruments de communication. [...]
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C'est au début du siècle que la médecine, la psychiatrie et la psychologie commencent à s'intéresser à l'éducation des enfants déficients. Les travaux de Binet et Simon publiés entre 1900 et 1910, de même que ceux de Spearman (1927), contribuent à établir une mesure de l'intelligence tandis que Montessori (1900) met sur pied une pédagogie pour l'enfant déficient. Plus récemment certains organismes se sont préoccupés du problème de la déficience mentale. L'Organisation des Nations Unies adoptait, le 20 décembre 1971, la déclaration des droits généraux et particuliers des déficients mentaux. Cette déclaration, rapportée à l'Appendice A, mentionne que le déficient mental doit, dans la mesure du possible, jouir des mêmes droits que toute autre personne. Plus près de nous, le Ministère de l'Éducation forme en 1976 le Comité Provincial de l'Enfance Exceptionnelle (COPEX) et lui donne comme mandat de faire le bilan du système d'éducation de l'enfant en difficulté d'adaptation et d'apprentissage. Ce rapport souligne le droit de l'enfant à l'éducation en ces termes : « L'enfant en difficulté d'adaptation et d'apprentis sage mérite le respect, l'attention et l'assistance qui correspond à ses aspirations, à ses besoins généraux et spécifiques. Les droits et libertés reconnus à la personne humaine, et en particulier à l'enfant, doivent également s'appliquer à l'égard de l'enfant en difficulté » (p. 550). C'est dans cet esprit que certaines commissions scolaires ont offert des services spécialisés à cette clientèle. Présentement, nous retrouvons dans les classes d'adaptation scolaire, de plus en plus d'enfants déficients dont l'âge de développement mental dépasse à peine 24 mois. Pour certains enfants, cette déficience intellectuelle est associée à un deuxième handicap d'ordre physique (I.M.C., maladie organique, épilepsie, etc.) ou d'une déviation grave d'apprentissage (problèmes de langage, de lecture, etc...).[…]
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L'éducation des enfants prend une large part des préoccupations de notre société québécoise. Assumée presqu'entièrement par les parents jusqu'à l’entrée de l'enfant à l’école, il existe, par la suite, des controverses au sujet du partage de sa responsabilité. Les parents demeurent les premiers éducateurs de l'enfant mais le cadre scolaire offre d'autres possibilités pour compléter sa formation. Jusqu'où les parents peuvent-ils pénétrer le milieu scolaire? et, où s'arrêtent les droits des professionnels de l'école? La discussion est toujours ouverte et depuis longtemps. La participation des parents, dans les politiques éducatives de l'état, comporte un débat actuellement en force. Les recherches dans ce domaine sont relativement récentes. Comme le note Sara L. Lightfoot (1978), les sociologues se sont attardés à l'étude de l’organisation, de la formation des systèmes sociaux et très peu aux relations de l'un à l'autre système. En éducation, ajoute-t-elle, quand des auteurs se penchent sur la liaison entre la famille et l’école, ils ont tendance à se concentrer sur les dissonances et les problèmes qui se dégagent de leurs relations. C'est ce que nous avons constaté lors de notre revue de littérature et plusieurs des recherches citées sont de cet ordre. Mais, d'autres chercheurs axent leurs recherches sur une tangente positive; la participation des parents devient un apport possible au développement académique et social de l'enfant. Ils étudient ce problème sous plusieurs aspects et, malgré certaines prises de positions distinctes les unes des autres tous affirment qu'il est profitable et même nécessaire à l’enfant que ses parents s'intéressent à son vécu scolaire. [...]
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Depuis quelques années le chômage des jeunes est devenu un sujet d'actualité et un phénomène qui prend de l'ampleur dans nos sociétés bouleversées par les mutations démographiques, économiques et techniques. La préparation à la vie active des jeunes est de ce fait une préoccupation qui fait maintenant l'objet de nombreux débats et de recherches de solutions tant au niveau national qu'international. Des organismes tels que la Communauté Européenne, l'Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE), le Conseil de l'Europe ainsi que les gouvernements de plusieurs pays dont le Canada (et le Québec) en font état. Il est question, entre autres, de la qualité de l'éducation en vue d'une meilleure préparation des jeunes au monde du travail. L’OCDE (1983), dans une étude portant sur l'enseignement obligatoire face à l'évolution de la société, note que les adolescents ne sont pas bien préparés à leur sortie de l’école et qu'ils éprouvent des difficultés à répondre aux exigences minimales des employeurs. Selon cette étude, le marché du travail aurait tendance à éliminer "...ceux qui n’ont pas atteint les normes exigées et qui doivent ainsi quitter le système (scolaire) sans aucune qualification formelle ni compétences monnayables sur le marché" (p. 93). Le Conseil de l'Europe (1983) abonde dans le même sens. […]
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Au Québec, plusieurs documents du Ministère de l'éducation soulignent l'importance de fournir aux jeunes du secondaire une meilleure information scolaire et professionnelle. Le récent document produit par le Ministère de l'éducation (1982a) intitulé La formation professionnelle des .jeunes, mentionne que "les élèves devraient bénéficier d'une meilleure préparation à la vie active par l'acquisition de connaissances utiles à l'intégration professionnelle, comme des connaissances sur les caractéristiques de la main-d'oeuvre, etc." (p. 32). Cette affirmation est née de plusieurs critiques formulées depuis la réforme scolaire des années '60 à l'effet que l'école publique ne préparait pas suffisamment les jeunes au marché du travail. De plus, le Ministère de l'éducation a rendu obligatoire un nouveau programme d'information scolaire et professionnelle pour tous les élèves du secondaire. Ce programme s'est implanté graduellement, en commençant par les élèves de secondaire I, depuis septembre 1983. Ce programme "vise à habiliter l'élève à faire des choix éclairés d'éducation et de formation professionnelle, choix congruents par rapport à lui-même et réalistes par rapport au marché du travail" (1981a, p. 14). Son contenu dénote un souci de rendre plus significatifs les expériences et les apprentissages des élèves de façon à faciliter leurs choix scolaires et professionnels. […]