8 resultados para violences domestiques

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Cette recherche constitue un essai de théorie critique féministe matérialiste et radicale. Elle poursuit principalement un objectif de dénonciation de la structure actuelle du droit du logement. à partir dâun cadre conceptuel fondé sur le féminisme matérialiste et radical, elle souhaite faire ressortir le point de vue de la classe des femmes dans lâhabitation. Le droit du logement est ici utilisé dans un sens large, puisquâil se réfère à la fois au logement comme phénomène juridique, mais aussi sociologique. à lâintérieur de la discipline juridique, il renvoie à lâensemble des législations actuellement en vigueur au Québec en ce qui concerne la vie à domicile. Notre étude se concentre sur deux modes dâoccupation des lieux, à travers le droit de propriété et le système locatif. Le droit au logement fait lâobjet dâune reconnaissance internationale dans les textes portant sur les droits humains. Il est reconnu comme le « droit à un logement suffisant ». Au Canada et au Québec, il ne fait pas lâobjet dâune reconnaissance explicite, malgré les engagements pris sur la scène internationale. Un portrait statistique, appuyé sur le critère du sexe, permet de mettre en évidence quâil existe des écarts entre les hommes et les femmes en ce qui concerne la mise en application du droit du logement. Les femmes accèdent plus difficilement à un logement; elles y effectuent la majorité du travail domestique, de service et de « care » et elles sont les principales victimes des violences commises à domicile. Dans le système dâhabitation, lâexpérience des femmes se comprend comme une appropriation à la fois privée et collective par la classe des hommes, telle que réfléchie par Colette Guillaumin, qui se concentre autour de la division sexuelle du travail et des violences sexuées. Le droit du logement, dans sa forme actuelle, repose sur lâappropriation de la force de travail des femmes et de leur corps. Ces deux critères permettent de construire une grille dâanalyse féministe matérialiste et radicale pour analyser la structure du droit du logement, tel que conçu en droit civil. Cette analyse féministe permet également de situer le droit étatique comme une pratique patriarcale. Cette dernière contribue à assurer le maintien du système dâhabitation, qui est assimilable à un système hégémonique, au sens développé par Gramsci. Cette étude réfléchit sur le droit du logement dans le climat politique néolibéral. Le néolibéralisme est développé comme une idéologie qui impose une rationalité marchande à lâensemble des politiques étatiques. à partir dâune méthode décrite comme métathéorique externe radicalement réflexive, puisquâelle propose lâimportation dâoutils conceptuels étrangers à la discipline du droit moderne, nous réfléchissons de manière radicale la construction du droit civil et des institutions qui encadrent le droit du logement. La collecte des données sâeffectue à partir de la recherche documentaire. Quatre institutions du droit civil seront examinées dans le détail, soit le sujet du droit, la dichotomie privé/public, la médiation du droit du logement par les biens immeubles, à travers le rapport contractuel et le droit de propriété, et finalement les notaires. Lâanalyse féministe du sujet du droit insiste sur un paradoxe. Dâune part, lâuniversalité présumée de ce sujet, laquelle permet de poser lâégalité et la liberté pour toutes les personnes juridiques. Or, plutôt que dâêtre neutre sexuellement comme le prétend le droit positif, nous démontrons comment ce sujet est constamment un membre de la classe des hommes. Dâautre part, nous analysons comment le droit reconnaît le sexe de ses sujets, mais surtout comment cette sexualité est construite sur lâidéologie naturaliste. Ce modèle de sujet masculin est fondamental dans la construction du droit du logement. Lâétude féministe de la dichotomie privé/public en fait ressortir le caractère situé. En effet, si par essence aucun domaine ou enjeu nâest en soit privé ou public, le processus de qualification, lui, est un acte de pouvoir. Nous verrons comment le droit civil crée des zones de droit privé, comprises comme des zones de non-droit pour les femmes. La qualification de privé dévalue également le travail accompli par cette classe de sexe. Le droit du logement est pourtant centré sur le rapport contractuel et sur le droit de propriété. Il importe alors dâexaminer la nature du consentement donné par les femmes comme groupe social dans les contrats de vente et de location. Ces contrats ne prennent pas en compte lâexpérience des femmes dans leur formation. Les catégories qui y sont attachées, telles que vendeur.e ou locataire, représentent le point de vue de la classe des hommes. Bien que la popularité de la copropriété auprès de la classe des femmes semble porteuse dâun vent de changement, nous analysons comment le discours dominant qui lâentoure instrumentalise certaines revendications féministes, tout en laissant dans lâombre la question du travail domestique et des violences sexuées. Finalement, nous nous intéressons aux notaires en les repensant comme des intellectuel.les organiques, tels que conçu.es par Gramsci, pour la classe des hommes. Cette fonction dâintellectuel.les permet de mettre en lumière comment chaque transaction immobilière favorise la reproduction des intérêts patriarcaux, remettant ainsi en question la nature des devoirs de conseil et dâimpartialité du notariat. à la lumière de cette analyse, le Code civil du Québec est qualifié dans une perspective féministe matérialiste et radicale pour devenir un système qui institutionnalise lâappropriation des femmes par lâentremise du droit du logement. Ce travail de recherche permet dâenvisager certaines pistes de réflexion pour des rénovations potentielles des pratiques juridiques entourant le droit du logement, notamment la pratique notariale, tournées vers des objectifs féministes de justice sociale.

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Si la religion grecque a fait lâobjet de nombreuses études, les informations concernant les rites domestiques se font plus discrètes. Nous avons donc tenté de présenter les traces archéologiques de ses cultes domestiques en nous concentrant sur un élément bien précis, les autels. Nous vous proposons donc dans ce mémoire de présenter un catalogue raisonné des autels domestiques de la Grèce antique. Celui-ci répertorie 140 autels domestiques, quâils soient de types fixes (construits) ou portatifs (arulae). Une analyse quantitative et qualitative des informations colligées dans le catalogue fait suite à ce dernier. Nous pouvons tirer quelques conclusions partielles suite à lâanalyse de notre catalogue. Il est possible dâaffirmer quâil existe beaucoup plus dâautels portatifs que dâautels fixes. Les arulae nâont pour la plupart pas été trouvés in situ, contrairement aux autels construits. La grande majorité des autels se trouvent dans la cour de la demeure ou contre un mur extérieur de la maison. Les autels portatifs, eux se retrouvent aussi dans diverses pièces de la maison, dont la pastas. La majorité des autels portatifs sont faits de terre-cuite, alors que les fixes sont tous faits de différentes pierres. Peu importe le type, la majorité des autels sont rectangulaires plutôt que circulaires. Très peu dâautels sont dédiés spécifiquement à un dieu et ceux attribués à Zeus Herkeios le sont seulement par leur position dans la cour de la demeure et non à cause dâun décor ou dâobjets affiliés. Les autels autant portatifs que fixes peuvent porter un décor, allant dâune simple moulure à un riche décor rappelant les grands autels monumentaux des sanctuaires. Certains sont par contre nus et ont même des faces non travaillées. Nous détaillons dans la dernière section le cas de Zeus Ktésios et Zeus Kataibatès, comme nous possédons beaucoup dâinformations pertinentes sur ces deux divinités et nous pouvons donc nous attarder sur leur culte. Il est par contre difficile de recréer des rites domestiques complets. Pour ce faire, il faudrait avoir accès aux catalogues complets des artéfacts retrouvés sur chaque site. Nous pourrions ainsi créer des assemblages et mettre en liens ces objets et les autels et tenter dâinterpréter et de reconstituer ces différents rites domestiques.

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Cette étude vise à comprendre le phénomène de la violence physique vécue par les éducateurs oeuvrant dans dix Centres Jeunesse (CJ) du Québec. Pour ce faire, un sondage de victimisation a été administré à 586 éducateurs en internat. En premier lieu, la prévalence de cette problématique sera établie. Par la suite, les facteurs individuels et environnementaux prédisposant aux agressions physiques seront identifiés. Des éducateurs sondés, 53,9 % rapportent avoir été victimes de violence physique au cours de la dernière année. Sur le plan individuel, être affecté par les manifestations agressives des clients et la fréquence des violences psychologiques subies augmentent les risques de victimisation physique. Quant au contexte, lââge de la clientèle et le motif de lâintervention (basé sur la loi justifiant le placement) auprès de lâenfant ou de lâadolescent influencent lâoccurrence des actes violents dirigés contre les éducateurs. Nos analyses montrent également que les violences physiques dont sont victimes les éducateurs affectent autant lâindividu que lâinstitution. Lâidentification de facteurs permettant de prédire les risques de victimisation pourrait notamment servir à orienter les programmes de prévention de la violence dans les CJ, mais aussi à cibler les éducateurs les plus à risque afin de leur fournir un soutien adapté.

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Le travail domestique est une des formes dâemploi les plus anciennes au monde. Au Brésil, ce type de service tire son origine de lâesclavage, technique dâexploitation économique qui a marqué lâhistoire du pays durant environ 400 (quatre cents) ans. Encore au XXIème siècle, le travail domestique est sous-évalué et peine à être reconnu comme un vrai travail. La législation nationale a progressé au point de reconnaitre aux employés de maison les mêmes droits dont jouissent les autres salariés (amendement constitutionnel, 2013). Le droit international du travail joue un rôle crucial dans lâencadrement de la situation des travailleuses domestiques au monde. La Convention concernant le travail décent pour les travailleurs et travailleuses domestiques (n° 189) et la Recommandation n° 201 lâaccompagnant de lâOrganisation internationale du travail (OIT) occupent une place importante dans la promotion du travail décent aux travailleurs domestiques. Malgré lâexistence de normes â nationales et internationales â importantes, la problématique de la condition de travail et de vie des travailleuses domestiques au Brésil va au-delà de la législation, impliquant la notion culturelle de dévalorisation du travail domestique, cette même conception qui associe le travail à domicile à lâesclavage.

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La notion de chez-soi est porteuse dâun imaginaire foisonnant et génère un grand intérêt dans notre culture et société. Bien quâelle soit une considération importante pour la plupart dâentre nous, lâarchitecte occupe une position privilégiée qui lui permette dâagir sur le chez-soi de manière significative et tangible. La présente recherche explore le concept du chez-soi tel quâétudié par les architectes et non-architectes de manière à comprendre son impact sur la création du lieu et sur la construction des environnements domestiques en Amérique du nord. Un regard porté sur les connotations entre espace et lieu, à travers la temporalité, les comportements et les perspectives sociales, supporte lâépistémologie du chez-soi comme un élément important des théories et pratiques de design contemporain. Le démantèlement hypothétique dâun espace en ses composantes suppose que les dispositifs architecturaux peuvent être modelés de manière à ce quâils opèrent un transfert depuis la maison, en tant quâélément physique, vers le domaine psychologique du chez-soi. Afin dâélargir la maniabilité des éléments constitutifs du bâtiment et de son environnement, six thèmes sont appliqués à trois champs de données. Les six thèmes, qui incluent lâentre-deux, la limite, la voie, le nÅud, le détail et la représentation, illustrent des moments architecturaux déterminants, potentiellement présents à lâintérieur et à lâextérieur du projet domestique et qui transforment les comportements physiques et psychiques. Depuis la pratique normalisée du logement social et abordable au Canada, une analyse de photographies de maisons abordables existantes, du discours critique sur cette typologie et de projets de recherche-création conduits par des étudiants en architecture, révèle le caractère opérationnel de la notion de chez-soi et consolide les valeurs de communauté et de frontière. Lâobjectif premier de la recherche est dâavancer la production de connaissances en architecture par lâexploration de la notion de chez­soi dans lâenseignement, la recherche et le design. Lâapproche fonctionnaliste vis-à-vis le < penser > en design, place lâusager au centre de lâenvironnement domestique, soutient la proposition que le chez­soi donne sens et utilité au logement, et renforce la responsabilité éthique de lâarchitecte à faire de cette notion une partie intégrante de la réalité quotidienne.

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Les manifestations de crise, en Côte d'Ivoire, ont été extrêmement violentes. Au cours des quinze dernières années, plus de 400 personnes sont mortes, tuées dans des affrontements avec les forces de sécurités ou des contre-manifestants. Malgré la gravité du problème, peu dâétudes scientifiques y sont consacrées et les rares analyses et enquêtes existantes portent, de façon unilatérale, sur lâidentité et la responsabilité pénale des auteurs et commanditaires putatifs de cette violence. La présente étude sâélève contre le moralisme inhérent à ces approches pour aborder la question sous lâangle de lâinteraction : cette thèse a pour objectif de comprendre les processus et logiques qui sous-tendent lâusage de la violence au cours des manifestations. Le cadre théorique utilisé dans cette étude qualitative est lâinteractionnisme symbolique. Le matériel dâanalyse est composé dâentrevues et de divers documents. Trente-trois (33) entrevues semi-dirigées ont été réalisées avec des policiers et des manifestants, cooptés selon la technique de la boule de neige, entre le 3 janvier et le 15 mai 2013, à Abidjan. Les rapports dâenquête, de lâONG Human Rights Watch, sur les manifestations de crise, les manuels de formation de la police et divers autres matériaux périphériques ont également été consultés. Les données ont été analysées suivant les principes et techniques de la théorisation ancrée (Paillée, 1994). Trois principaux résultats ont été obtenus. Premièrement, le système ivoirien de maintien de l'ordre est conçu selon le modèle dâune « police du prince ». Les forces de sécurité dans leur ensemble y occupent une fonction subalterne dâexécutant. Elles sont placées sous autorité politique avec pour mandat la défense inconditionnelle des institutions. Le style standard de gestion des foules, qui en découle, est légaliste et répressif, correspondant au style dâescalade de la force (McPhail, Schweingruber, & Carthy, 1998). Cette « police du prince » dispose toutefois de marges de manÅuvre sur le terrain, qui lui permettent de moduler son style en fonction de la conception quâelle se fait de lâattitude des manifestants : paternaliste avec les foules dites calmes, elle devient répressive ou déviante avec les foules quâelle définit comme étant hostiles. Deuxièmement, à rebours dâune conception victimaire de la foule, la violence est une transaction situationnelle dynamique entre forces de sécurité et manifestants. La violence suit un processus ascendant dont les séquences et les règles dâenchainement sont décrites. Ainsi, le premier niveau auquel sâarrête la majorité des manifestations est celui dâune force non létale bilatérale dans lequel les deux acteurs, protestataires et policiers, ont recours à des armes non incapacitantes, où les cailloux des premiers répondent au gaz lacrymogène des seconds. Le deuxième niveau correspond à la létalité unilatérale : la police ouvre le feu lorsque les manifestants se rapprochent de trop près. Le troisième et dernier niveau est atteint lorsque les manifestants utilisent à leur tour des armes à feu, la létalité est alors bilatérale. Troisièmement, enfin, le concept de « lâindignité républicaine » rend compte de la logique de la violence dans les manifestations. La violence se déclenche et sâintensifie lorsquâune des parties, manifestants ou policiers, interprète lâacte posé par lâadversaire comme étant en rupture avec le rôle attendu du statut quâil revendique dans la manifestation. Cet acte jugé indigne a pour conséquence de le priver de la déférence rattachée à son statut et de justifier à son encontre lâusage de la force. Ces actes dâindignités, du point de vue des policiers, sont symbolisés par la figure du manifestant hostile. Pour les manifestants, lâindignité des forces de sécurité se reconnait par des actes qui les assimilent à une milice privée. Le degré dâindignité perçu de lâacte explique le niveau dâallocation de la violence.

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La rédaction de ce mémoire a été possible grâce à la bourse dâétudes supérieures du Canada (BESC M), Joseph-Armand-Bombardier du Centre de Recherche en Sciences Humaines (CRSH) du gouvernement du Canada, 2015.

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Considérant la « nouveauté » du phénomène de dénonciation auprès des policiers et lâutilisation croissante du concept social de « crime motivé par la haine », peu dâétudes ont été réalisées au Canada sur lâincidence de ces crimes pour les personnes comme pour la société. Cette recherche exploratoire a comme objectif de comprendre la façon dont ce type de crime se distingue des autres manifestations de conflits ou dâincidents et de comprendre les impacts de ce type de victimisation pour les homosexuels en particulier. Plus spécifiquement, ce mémoire vise à approfondir la compréhension du stigmate homosexuel et son impact sur la reportabilité des événements de victimisation criminelle aux autorités judiciaires. Pour ce faire, cinq intervenants communautaires, deux policiers, un avocat et quatre victimes considérant avoir vécu des événements de violence homophobe ont été interviewés. Cet échantillon diversifié a permis de mieux comprendre le phénomène de sous-déclaration des incidents de violences homophobes de la part des victimes et dâobtenir une vue dâensemble des perceptions des acteurs clés qui peuvent être confrontés au phénomène. Lâanalyse des entretiens suggère dâimportantes lacunes sur le plan de la formation des divers intervenants qui entrainent des difficultés à reconnaître une violence homophobe. Les intervenants confient ne pas se sentir pas suffisamment outillés pour intervenir auprès dâune victime de violence homophobe, nâestiment pas tous posséder les compétences et une compréhension suffisante des réalités des minorités sexuelles, de l'homophobie et de l'hétérosexisme, en somme, lâensemble des savoirs ultimement nécessaires à une assistance et un accompagnement efficaces pour la déclaration aux autorités dâune telle violence vécue par les victimes. Du côté des victimes de violence(s) homophobe(s), il ressort que la discrimination basée sur lâorientation sexuelle est encore prégnante dans leurs interactions quotidiennes. De leur point de vue, la banalisation et lâimpunité de certains comportements homophobes par les instances judiciaires viennent renforcer lâidée chez les victimes et la société dâune forme dâinfériorité de lâorientation homosexuelle. Lâapposition dâune étiquette homosexuelle paraît ainsi avoir de multiples conséquences psychologiques et sociales sur les victimes, notamment sur leur développement identitaire et sexuel. Lâintégration des stigmates homosexuels et lâautostigmatisation, qui les poussent à se déprécier, voire à déprécier lâensemble de la communauté homosexuelle, surgissent de leur perception de la présence de forts stéréotypes homosexuels, dâune société majoritairement hétérosexiste et de lâopérationnalisation sociale dâune distanciation entre le « nous » hétérosexuel et le « eux » homosexuel. Par leur marginalisation, leur mise en infériorité historique, lâambiguïté du concept de « crimes motivés par la haine », la noncompréhension de la violence et des répercussions quâont les intervenants communautaires et judiciaires de la situation et partant, dans bien des cas, de la prise en charge inadéquate qui en découle pour les victimes des violences homophobes, il est possible de comprendre les appréhensions mentales que les victimes entretiennent ainsi que leur réticence à solliciter de lâaide et encore plus à rapporter la victimisation vécue aux autorités judiciaires.