11 resultados para rhétorique
em Université de Montréal
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Lobjectif principal de ce mmoire de matrise sera dexaminer en dtails les arguments que Gorgias avance dans le Trait sur le non-tre pour supporter sa thse de limpossibilit de la connaissance. Ces arguments sont au nombre de trois : a) rien nest; b) Si quelque chose est, cest inconnaissable; c) Si cest connaissable, cest indmontrable aux autres. En plus de sattaquer la thse parmnidienne de la correspondance entre le penser (noein) et ltre (einai), ces arguments viennent justifier lart rhétorique. En effet, sans la connaissance qui nous permettrait de dpartager le vrai du faux, ltre humain na plus rien dautre que ses intrts personnels et les moyens rhétoriques de les faire triompher. Dans un tel contexte, la rhétorique devient, proprement parler, la seule science vritablement lgitime.
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Le rcit de la Pentecte (Actes des Aptres 2) prsente au lecteur un lment particulier qui se retrouve rarement dans le canon biblique : les langues comme de feu . Seuls les passages dIsae 5,24 et Actes 2,3 utilisent cette expression; pourtant, leurs contextes diffrent largement. Nous trouvons certains commentaires rabbiniques et fragments de rouleaux de la Mer Morte qui emploient cette mme expression, et la littrature grco-romaine utilise une image similaire o un feu divin se pose sur la tte de certains personnages. Puisque la fonction de cet lment diffre dun ouvrage littraire un autre, comment devons-nous interprter les langues de feu dans le rcit de la Pentecte? Les commentaires bibliques qui examinent cet lment proposent diffrentes hypothses sur la symbolique des langues de feu. Afin de rpondre cette problmatique, nous commencerons notre tude avec une prsentation sur ltat de la question et des approches synchroniques utilises. Nous prsenterons ensuite lanalyse structurelle du rcit de la Pentecte afin de percevoir la place que notre expression occupe dans cette pricope. Au chapitre trois, nous ferons une analyse grammaticale de notre segment afin de voir la fonction grammaticale de lexpression, et prsenter une recension des ouvrages hbraques et grco-romains qui utilisent cette expression ou une image similaire. Enfin, lanalyse philologique des termes et sera labore et compare lutilisation retrouve dans le livre des Actes des Aptres. Subsquemment, nous serons en mesure de porter un regard critique sur quelques interprtations proposes afin de percevoir que la mise en rseau structurel du membre , avec les termes rptitifs et synonymiques du rcit, nous orientent percevoir laccomplissement de la promesse du Saint-Esprit, qui son tour habilite le croyant raliser la mission donne : la proclamation du message christologique toutes les ethnies.
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Thse numrise par la Direction des bibliothques de l'Universit de Montral.
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Thse numrise par la Direction des bibliothques de l'Universit de Montral.
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Thse numrise par la Direction des bibliothques de l'Universit de Montral.
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Thse numrise par la Direction des bibliothques de l'Universit de Montral.
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Thse numrise par la Direction des bibliothques de l'Universit de Montral.
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Mmoire numris par la Direction des bibliothques de l'Universit de Montral.
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Centre essentiellement autour de la parole piscopale congolaise, la prsente recherche porte sur les articulations de la religion et du politique dans une perspective limite au catholicisme en RDC. En prenant pour base empirique la ville de Kinshasa, elle thmatise les effets des dynamiques religieuses sur les fermentations sociales et les changements politiques dans un contexte dautoritarisme. Celui-ci est, dans ce travail, problmatis comme le fait conjoint de linstitution tatique et de lorganisation religieuse catholique. Le choix de cette approche relationnelle base sur les interactions entre religion et politique, permet dinscrire ce travail dans le champ dtudes des sciences des religions. Lapproche retenue sappuie galement sur les avances de la sociologie politique et claire la rgulation religieuse du politique, rarement tudie par les sciences humaines. Cette recherche sinscrit donc lintersection entre lhistoire, la sociologie, les sciences politiques, lanthropologie, lanalyse du discours, la philosophie et la thologie. Sa thse centrale est organise autour dune question principale : comment la religion participe-t-elle la rgulation du politique dans le contexte dautoritarisme caractristique de la RDC ? La rponse cette question croise lapproche fonctionnelle de la religion et lanalyse des dclarations institutionnelles de lpiscopat congolais. Elle esquisse les relations entre, dune part, contextes et vnements sociopolitiques et dautre part, discours et pratiques religieuses. Elle construit la scne religieuse partir de la trajectoire sociopolitique, conomique et culturelle de la RDC entre 1990 et 2015, sous les Prsidents J.-D. Mobutu, L.-D. Kabila et J. Kabila. Elle tudie l'offre normative de sens de leurs minences J.-A. Malula, F. Etsou et L. Monsengwo. Lanalyse de la rhétorique de lpiscopat sur les lections vrifie la plausibilit sociale et lefficience politique de la parole piscopale congolaise. Elle se ressource dans la pragmatique de la communication telle que mise en uvre dans lanalyse argumentative du discours de R. Amossy et dans celle du discours politique de P. Charaudeau. En mettant la focale sur lobjet linguistique vrit des urnes , la recherche pose au niveau normatif, juridique et thique, le problme de linstitutionnalisation dun tat de droit en RDC. Les laborations sur ce dernier niveau sarticulent autour de linscription de lthique dans lagir politique. Lexamen des modes conventionnels daction des chrtiens (lections de 2006 et 2011) et non conventionnels (marche des chrtiens de 1992 et 2012) conduit clairer les modes de reproduction ou de contestation de lautoritarisme tatique par lorganisation religieuse. Il permet de promouvoir une dmocratie des valeurs et daction adosse la parrhsia. Lintroduction de lalthique dans la vie publique donne voir la parole piscopale congolaise comme un discours ethopotique. Cest sur ce point prcis que les laborations de M. Foucault sur la parrhsia aident thmatiser la capacit de la religion informer et influencer la dmocratisation de la RDC. De l, la requte formule pour un nouveau systme daction institutionnelle de lorganisation religieuse, susceptible de promouvoir le courage de la vrit en situation autoritaire. Cette innovation permet de tenir ensemble les valeurs dmocratiques et les valeurs de lvangile, en les corrlant la cohrence axiologique, la probit morale et lintgrit existentielle des protagonistes de la dmocratisation de la RDC.
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Si la thologie lucanienne de la rsurrection a largement t tudie dans le livre des Actes des Aptres, Jsus na jamais t considr comme personnage principal, linverse des aptres, de lEsprit saint ou mme de Dieu. Pourtant, le premier verset des Actes laisse entendre que Jsus va continuer de faire et denseigner ce quil avait commenc dans lvangile, mme si, peu de temps aprs louverture du rcit, il quitte la scne. Pour chercher comprendre ce paradoxe, une analyse approfondie de la mise en rcit du personnage Jsus dans les Actes tait ncessaire. Le premier chapitre de cette thse introduit le sujet, ltat de la question et deux approches mthodologiques empruntes aux experts de la caractrisation narrative. Au chapitre deux, aprs avoir introduit la difficult didentification du personnage qui se trouve derrire le titre Seigneur des Actes, le cadre pistmologique dElizabeth Struthers Malbon permet dobserver le comment en classant toutes les pricopes qui participent la rhétorique de la caractrisation christologique en cinq catgories : (1) la christologie reprsente qui montre ce que Jsus fait, (2) la christologie dtourne qui permet dentendre ce que Jsus dit en rponse aux autres personnages, (3) la christologie projete qui laisse entendre ce que les autres personnages ou le narrateur disent Jsus et son sujet, (4) la christologie rflchie qui montre ce que les autres personnages font en refltant ce que Jsus a dit et (5) la christologie reflte qui montre ce que les autres personnages font en refltant ce que Jsus a fait. Ensuite, avec le chapitre trois, lapproche de John Darr donne comprendre le pourquoi de la caractrisation par lobservation de quatre activits cognitives du lecteur : (1) lanticipation et la rtrospection, (2) la recherche de cohrence, (3) lidentification et/ou limplication et (4) la dfamiliarisation. Enfin, au chapitre quatre, les rsultats des deux mthodes sont compars pour proposer une solution au cas de louverture paradoxale des Actes. Dabord les diffrentes observations de la thse montrent que le personnage Jsus nest pas si absent du rcit; puis la rhétorique narrative de la caractrisation conduit le lecteur comprendre que cest essentiellement au travers des personnages du rcit que Jsus est prsent en actes et en paroles.
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Lobjectif de ce travail tait dapporter une rflexion sur les influences du colonialisme europen aux XVII-XVIIIe sicles. Ayant dj rdig mon mmoire de fin de matrise sur la Corinthe archaque et ses colonies, jai souhait approfondir la question, en choisissant de situer la problmatique dans un contexte historiographique plus large, dans le temps comme dans lespace. Plusieurs auteurs se sont intresss aux rceptions de lAntiquit des priodes spcifiques (Grell et Alexandre le Grand en France, Richard et les influences antiques de la Rvolution amricaine,). Cependant, aucune analyse sur le long terme navait encore t fournie, pas davantage quune rflexion de fonds sur la place de lAntiquit dans la manire de penser les colonies en Europe moderne. Cet tat de fait, de mme que la relative raret des sources modernes traitant des colonies grecques, mont oblig largir au maximum le champ de recherche, en y incluant des auteurs qui, sils ne se proccuprent pas de colonisation, recoururent nanmoins au prcdent grec pour illustrer des problmatiques de leur temps. Toutefois, il est possible de constater quel point les rpertoires historiographiques concernant la Grce antique et ses colonisations se sont dvelopps dans le courant de ces deux sicles qui virent lapoge et la chute des premiers empires coloniaux europens en Amrique du nord. Si la comparaison lHistoire grecque ne relevait souvent que du Topos et de la propagande (comme dans le cas de la comparaison du Grand Cond ou de Louis XIV Alexandre le Grand), son utilisation dans le cadre de controverses plus large chelle outrepassait aussi le seul lieu commun pour sinscrire dans un discours rhétorique plus approfondi. Le choix de la colonisation grecque comme modle de comparaison simposait dautant plus logiquement que les divers auteurs, depuis les premiers colons jusquaux pres fondateurs amricains, insistaient sur les mrites conomiques des colonies europennes. Dautres rgimes, comme lempire espagnol au XVIe sicle ou lempire britannique au XIXe sicle, ont davantage recouru une terminologie dinspiration romaine. En effet, leur politique se fondait plus sur lide dune extension imprialiste de ltat que sur une vision commerciale du colonialisme. Larticle de Krishan Kumar demeure lun des plus importants sur la question. La rception de lHistoire des colonies grecques aux Temps modernes fut avant tout le fruit dune tentative de dfinition du colonialisme comme phnomne global, et dune volont de situer les nations europennes dans un contexte remontant aux origines de lOccident. lheure o lEurope amorait sa domination sur la totalit de la plante, et o la course la colonisation sacclrait, la majorit des auteurs sabritaient derrire limage de thalassocraties antiques qui, si elles ne dnotaient pas un pouvoir politique centralis, nen contriburent pas moins imposer la culture fondatrice de la pense occidentale tout le bassin mditerranen. Quant aux guerres qui poussrent les puissances antiques les unes contre les autres, elles ne faisaient quaugurer des conflits large chelle que furent les guerres franco-britanniques du XVIIIe sicle.
