2 resultados para reasoning with different levels of abstraction
em Université de Montréal
Resumo:
Physician training has greatly benefitted from insights gained in understanding the manner in which experts search medical images for abnormalities. The aims of this study were to compare the search patterns of 30 fourth-year dental students and 15 certified oral and maxillofacial radiologists (OMRs) over panoramic images and to determine the most robust variables for future studies involving image visualization. Eye tracking was used to capture the eye movement patterns of both subject groups when examining 20 panoramic images classified as normal or abnormal. Abnormal images were further subclassified as having an obvious, intermediate, or subtle abnormality. The images were presented in random order to each participant, and data were collected on duration of the participants’ observations and total distance tracked, time to first eye fixation, and total duration and numbers of fixations on and off the area of interest (AOI). The results showed that the OMRs covered greater distances than the dental students (p<0.001) for normal images. For images of pathosis, the OMRs required less total time (p<0.001), made fewer eye fixations (p<0.01) with fewer saccades (p<0.001) than the students, and required less time before making the first fixation on the AOI (p<0.01). Furthermore, the OMRs covered less distance (p<0.001) than the dental students for obvious pathoses. For investigations of images of pathosis, time to first fixation is a robust parameter in predicting ability. For images with different levels of subtlety of pathoses, the number of fixations, total time spent, and numbers of revisits are important parameters to analyze when comparing observer groups with different levels of experience.
Resumo:
L’importance du rôle de l’infirmière dans le système de santé autant au niveau de l’accessibilité que la qualité et la sécurité des soins et services donnés à la population est reconnue. Pour être en mesure d’exercer pleinement ce rôle, les infirmières doivent être en mesure d’exercer à leur pleine étendue de pratique. Les infirmières œuvrant dans le domaine de la santé mentale n’y font pas exception. Or, les recherches démontrent que les infirmières ne parviennent pas à mettre en oeuvre l’ensemble des activités pour lesquelles elles détiennent la formation et l’expérience. Cette recherche vise à mesurer l’étendue de pratique effective des infirmières oeuvrant en santé mentale ainsi qu’à identifier l’influence du niveau de formation sur cette étendue de pratique. Cette étude prend appui sur le SCOP model de Déry et al. (2015) qui mentionne que certaines caractéristiques de l’environnement et individuelles, telles que le niveau de formation, peuvent influencer l’étendue effective de la pratique des infirmières. Le déploiement de cette étendue de pratique a le potentiel d’influencer à son tour la satisfaction professionnelle des infirmières (Déry et al., 2013), la qualité des soins aux patients ainsi que d’autres variables organisationnelles telles que l’accessibilité, les durées moyennes de séjours et les coûts. Un devis corrélationnel descriptif a été retenu pour cette étude. Un questionnaire de type Likert a été complété par les infirmières (n=80) d’un Institut universitaire en santé mentale du Québec. Des analyses de la variance ont été utilisées pour comparer les moyennes d’étendue de pratique selon les ni-veaux de formation. Les résultats démontrent un déploiement sous-optimal de l’étendue de la pratique des infirmières (4,24/6; E.T.= 0,63). Cette étendue de pratique est tout de même supérieure à l’étendue de pratique des infirmières d’autres milieux qui a été mesurée à l’aide du questionnaire de l’étendue de la pratique infirmière (QÉPI). Les analyses effectuées concernant l’influence du niveau de formation sur l’étendue de pratique n’ont révélées aucune différence significative entre les niveaux de formation F (3, 77) = 0,707, p = 0,551. Le niveau de formation des infirmières, la présence d’un biais de représentation, le manque de puissance statistique et certaines caractéristiques de l’emploi peuvent expliquer ces résultats. Les résultats de cette étude semblent constituer une recherche empirique initiale puisqu'il s’agit à ce jour de l’unique recherche à avoir mesuré l’étendue de pratique des infirmières œuvrant en santé mentale à l’aide du QÉPI et à avoir tenté de connaître l’influence que pouvait avoir le niveau de formation sur l’étendue de leur pratique.