2 resultados para Terrorism -- Southeast Asia
em Université de Montréal
Resumo:
Ce cahier est basé sur la réflexion autobiographique de deux chercheuses ayant effectué des recherches qualitatives et ethnographiques, de 2008 à 2014, en Asie centrale et du Sud-‐Est. Les expériences sur le terrain constituent des moyens de comparaisons dans le présent document. En mettant l’accent sur le positionnement sur le terrain, l’étude montre que, d’abord, il est essentiel de détenir une poste intermédiaire et de parler une langue locale afin de garantir un accès et de mener des activités de recherche sur le terrain. Deuxièmement, différentes régions prédéterminent des contextes culturels et politiques ponctuels qui, à leur tour, façonneraient la recherche en sciences sociales. Troisièmement, le fait d’être une femme présente à la fois des avantages et des inconvénients. Enfin, en termes de méthodologie, les stages et les entrevues se sont avérés des méthodes fiables pour la collecte des données empiriques sur les régions ci-‐dessus mentionnées, sans pour autant permettre de bâtir la confiance.
Resumo:
Le Myanmar traverse un processus de libéralisation politique qui a été entamé par le haut. Le régime militaire a tenu des élections générales en 2010, lesquelles ont placé au pouvoir un nouveau gouvernement composé à la fois de civils et de militaires. Depuis, la majorité des sanctions imposées par plusieurs États occidentaux au Myanmar ont été levées, et on observe une diversification des relations internationales du pays. Imbriqué à la sphère d’influence chinoise depuis quelques années, celui-ci rétablit des contacts diplomatiques et économiques avec l’Occident. Peu de chercheurs ont tenté d’expliquer les causes de cette transition politique, et le lien entre libéralisation politique et diversification des relations internationales n’a pas encore été expliqué. Ce mémoire propose de le faire en utilisant un modèle théorique issu de deux types de littérature, celle sur la culture stratégique et celle sur les transitions politiques. Il suggère que la libéralisation politique du Myanmar s’explique par les luttes d’influences au sein du régime entre deux sous-cultures stratégiques, les hardliners et les softliners. L’application des normes favorisées par les hardliners ayant échoué dans l’atteinte des objectifs stratégiques du régime, les softliners ont pu imposer leurs propres préférences normatives. Il propose également que la libéralisation politique était une étape nécessaire pour que le gouvernement birman puisse diversifier ses relations internationales.