6 resultados para Socio-political education
em Université de Montréal
Resumo:
Nous proposons une discussion sur la diversité des outils et arrangements institutionnels qui sont mobilisés pour mettre en oeuvre les politiques d’accountability. Nous présentons d’abord les dimensions communes de ces politiques mais aussi la diversité des formes qu’elles revêtent dans divers contextes. Nous discutons ensuite les typologies existantes de ces politiques et leurs limites avant de développer notre proposition de typologie évolutive des politiques et instruments d’accountability dans une troisième section. L’analyse de l’évolution des outils mobilisés par les pouvoirs publics nous permet ainsi de cerner ce qui fait la nouveauté des « nouvelles » politiques d’accountability, et d'en dégager les significations et les enjeux socio-politiques actuels.
Resumo:
Centrée essentiellement autour de la parole épiscopale congolaise, la présente recherche porte sur les articulations de la religion et du politique dans une perspective limitée au catholicisme en RDC. En prenant pour base empirique la ville de Kinshasa, elle thématise les effets des dynamiques religieuses sur les fermentations sociales et les changements politiques dans un contexte d’autoritarisme. Celui-ci est, dans ce travail, problématisé comme le fait conjoint de l’institution étatique et de l’organisation religieuse catholique. Le choix de cette approche relationnelle basée sur les interactions entre religion et politique, permet d’inscrire ce travail dans le champ d’études des sciences des religions. L’approche retenue s’appuie également sur les avancées de la sociologie politique et éclaire la régulation religieuse du politique, rarement étudiée par les sciences humaines. Cette recherche s’inscrit donc à l’intersection entre l’histoire, la sociologie, les sciences politiques, l’anthropologie, l’analyse du discours, la philosophie et la théologie. Sa thèse centrale est organisée autour d’une question principale : comment la religion participe-t-elle à la régulation du politique dans le contexte d’autoritarisme caractéristique de la RDC ? La réponse à cette question croise l’approche fonctionnelle de la religion et l’analyse des déclarations institutionnelles de l’épiscopat congolais. Elle esquisse les relations entre, d’une part, contextes et événements sociopolitiques et d’autre part, discours et pratiques religieuses. Elle construit la scène religieuse à partir de la trajectoire sociopolitique, économique et culturelle de la RDC entre 1990 et 2015, sous les Présidents J.-D. Mobutu, L.-D. Kabila et J. Kabila. Elle étudie l'offre normative de sens de leurs éminences J.-A. Malula, F. Etsou et L. Monsengwo. L’analyse de la rhétorique de l’épiscopat sur les élections vérifie la plausibilité sociale et l’efficience politique de la parole épiscopale congolaise. Elle se ressource dans la pragmatique de la communication telle que mise en œuvre dans l’analyse argumentative du discours de R. Amossy et dans celle du discours politique de P. Charaudeau. En mettant la focale sur l’objet linguistique « vérité des urnes », la recherche pose au niveau normatif, juridique et éthique, le problème de l’institutionnalisation d’un État de droit en RDC. Les élaborations sur ce dernier niveau s’articulent autour de l’inscription de l’éthique dans l’agir politique. L’examen des modes conventionnels d’action des chrétiens (élections de 2006 et 2011) et non conventionnels (marche des chrétiens de 1992 et 2012) conduit à éclairer les modes de reproduction ou de contestation de l’autoritarisme étatique par l’organisation religieuse. Il permet de promouvoir une démocratie des valeurs et d’action adossée à la parrhêsia. L’introduction de l’aléthique dans la vie publique donne à voir la parole épiscopale congolaise comme un discours ethopoïétique. C’est sur ce point précis que les élaborations de M. Foucault sur la parrhêsia aident à thématiser la capacité de la religion à informer et à influencer la démocratisation de la RDC. De là, la requête formulée pour un nouveau système d’action institutionnelle de l’organisation religieuse, susceptible de promouvoir le courage de la vérité en situation autoritaire. Cette innovation permet de tenir ensemble les valeurs démocratiques et les valeurs de l’Évangile, en les corrélant à la cohérence axiologique, à la probité morale et à l’intégrité existentielle des protagonistes de la démocratisation de la RDC.
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Le corps demeure un sujet d'études en vogue de nos jours. Une multitude d'articles et d'ouvrages abordent la représentation du corps au cinéma. Notre étude se concentre précisément sur le corps du héros du film d'action américain pendant la période classique des années 80. Il sera ainsi question de la musculature hyperbolique d’Arnold Schwarzenegger et de Sylvester Stallone. L'hypothèse de notre recherche est que la mise en scène du physique de l’acteur dans le film d’action demeure représentative de la conception héroïque de son époque. Premièrement, nous explorons la construction héroïque spécifique au film d'action classique. Nous posons que cette figure de héros américain évoque une glorification de la corporalité qui renvoie à la conception mythologique du héros occidental, celle-ci relative à notre imaginaire collectif. Une attention particulière sur la performance de Stallone dans son rôle de John Rambo servira pour appuyer notre réflexion. Deuxièmement, une analyse de la représentation du corps de Schwarzenegger dans ses premiers rôles nous permettra de vérifier à quel point le physique de cet acteur correspond à un nouveau paradigme, un nouveau modèle corporel pour incarner une figure héroïque au cinéma. Troisièmement, nous considérons le contexte socio-politique américain pendant les années 80 afin de constater l'influence de la société dans la construction d'une figure héroïque au cinéma. Une étude de la figure héroïque « reaganienne » sera développée en fonction de la comparaison de ces deux stars. Nous pourrons appréhender comment la représentation du corps dans le film d'action américain peut contribuer à la construction sociale du corps dans notre société occidentale contemporaine.
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Traditionally political knowledge was regarded as an important potential outcome for civic education efforts. Most of the currently available research, however, tends to focus on non-cognitive goals, despite the fact that studies repeatedly have shown that political knowledge is an important resource for enlightened and engaged citizenship. In this article, we investigate whether civic education contributes to political knowledge levels. The analysis is based on the Belgian Political Panel Survey, a two year panel study among 2,988 Belgian late adolescents. The analysis shows that experiences with group projects at school contribute significantly to political knowledge levels two years later on. Furthermore, we can observe an interaction effect as those who are already most knowledgeable about politics, gain most from these group projects. Classes about politics, on the other hand, did not have an effect on knowledge levels. In the discussion, it is argued that civic education can have strong cognitive effects, but that these effects are not always related to classical civic education efforts.
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It is generally assumed that civic education efforts will have a positive effect on the political attitudes and behaviors of adolescents and young adults. There is less agreement, however, on the most effective forms of civic education. In the present study, we distinguish between formal civic education, an open classroom climate and active learning strategies, and we explore their effect on political interest, efficacy, trust and participation. To analyze these effects, we rely on the results of a two-year panel study among late adolescents in Belgium. The results indicate that formal civic education (classroom instruction) and active learning strategies (school council membership and, to a lesser extent, group projects) are effective in shaping political attitudes and behavior. An open classroom climate, on the other hand, has an effect on political trust. We conclude that there is no reason to privilege specific forms of civic education, as each form contributes to different relevant political attitudes and behaviors.
Resumo:
Party identification traditionally is seen as an important linkage mechanism, connecting voters to the party system. Previous analyses have suggested that the level of party identity is in decline in Germany, and in this article, we first expand previous observations with more recent data. These suggest that the erosion of party identity continues up to the present time. An age-period-cohort analysis of the panel data of the SOEP panel suggests that period effects are significantly negative. Furthermore, it can be observed that throughout the 1992-2009 observation period, education level and political interest have become more important determinants of party identity. Contrary to some of the literature, therefore, it can be shown that the loss of party identity is concentrated among groups with lower levels of political sophistication, indicating that the socio-economic profile of the group with a sense of party identification has become more distinct compared to the population as a whole. In the discussion, we investigate the theoretical and democratic consequences of this trend.