4 resultados para Psychopathological Symptoms
em Université de Montréal
Resumo:
Cette thèse a pour objectif l’investigation du circuit des récompenses, sur les plans comportementaux et neuronaux, chez des adolescents à risque parental élevé de dépression majeure et de trouble bipolaire, en comparaison à des jeunes à risque parental peu élevé. Plus précisément, le but est d’identifier des marqueurs comportementaux et neuronaux du risque de développer une dépression majeure ou un trouble bipolaire, afin d’être en mesure de détecter et de prévenir ces troubles le plus tôt possible pour éviter, ou du moins retarder, leur émergence. Pour ce faire, nous avons réalisé deux études, présentées ici dans deux articles empiriques. Dans le premier article, le fonctionnement comportemental et neuronal du circuit des récompenses a été investigué au moyen d’une tâche d’anticipation et d’obtention de gains et de pertes monétaires, chez des adolescents à risque parental de dépression majeure (i.e., jeunes asymptomatiques dont un des parents souffre de dépression majeure), des adolescents à risque parental de trouble bipolaire (i.e., jeunes asymptomatiques dont un des parents souffre de trouble bipolaire) et des adolescents contrôles (i.e., jeunes asymptomatiques dont les deux parents sont en bonne santé mentale). Au niveau comportemental, les résultats ont révélé une meilleure performance chez les jeunes à risque de dépression majeure lorsqu’ils devaient éviter d’obtenir des pertes monétaires de magnitude variée (0,20$, 1$ ou 5$), ainsi qu’une meilleure performance chez les jeunes à risque de trouble bipolaire sur les essais impliquant d’éviter des pertes monétaires de magnitude nulle (0$). Au niveau neuronal, les jeunes à risque de dépression majeure démontraient une diminution de l’activation du cortex préfrontal dorsolatéral lors de l’anticipation de potentielles pertes monétaires de magnitude variée, tandis que les jeunes à risque de trouble bipolaire démontraient une diminution de l’activation du cortex préfrontal dorsolatéral lors de l’anticipation de potentielles pertes monétaires de magnitude nulle. De plus, les jeunes à risque de dépression majeure tendaient à démontrer une augmentation de l’activité du cortex orbitofrontal durant l’évitement réussi de pertes monétaires, tandis que les jeunes à risque de trouble bipolaire tendaient à démontrer une augmentation de l’activité du cortex orbitofrontal lors de l’obtention de pertes monétaires. Dans le deuxième article, l’intégrité structurelle des régions fronto-limbiques a été investiguée, au moyen de mesures du volume, de l’épaisseur corticale et de la superficie corticale. Les résultats ont mis en évidence, chez les jeunes à risque de trouble bipolaire, un volume plus élevé du cortex préfrontal dorsolatéral, par rapport aux jeunes à risque de dépression majeure et contrôles. De plus, les jeunes à risque de trouble bipolaire présentaient un volume plus élevé du cortex cingulaire postérieur, en comparaison aux jeunes à risque de dépression majeure. Enfin, une diminution de l’épaisseur corticale du cortex orbitofrontal et du gyrus frontal moyen a été observée chez les adolescents à risque de trouble bipolaire, en comparaison au groupe contrôle. L’ensemble de ces résultats démontre ainsi l’existence de particularités comportementales et d’altérations neuronales sur les plans fonctionnel et structurel, chez des jeunes à risque élevé de troubles de l’humeur, et ce, avant même l’émergence des premiers symptômes thymiques. Plus particulièrement, ces caractéristiques pourraient constituer des marqueurs du risque de développer un trouble de l’humeur. Par conséquent, ces marqueurs pourraient aider à mieux identifier les jeunes qui sont le plus à risque de développer un trouble de l’humeur, et ainsi permettre la mise en place précoce de stratégies préventives adaptées, afin d’éviter des trajectoires développementales psychopathologiques.
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Background Research has raised significant concern regarding the affective consequences of synthetic drug use. However, little evidence from well-controlled longitudinal studies exists on these consequences. The aim of this study was to determine whether use of meth/amphetamine (speed) and 63,4- methylenedioxymethamphetamine (MDMA, ecstasy) is independently predictive of subsequent depressive symptoms in adolescents. Methods A sample of 3880 adolescents from secondary schools in disadvantaged areas of Quebec, Canada, were followed over time (2003e2008). Logistic regression was used to test the association between meth/ amphetamine and MDMA use in grade 10 (ages 15e16 years) and elevated depressive symptoms on an abridged Center for Epidemiologic Studies-Depression scale in grade 11, controlling for pre-existing individual and contextual characteristics. Results After adjustment, both MDMA use (OR 1.7, 95% CI 1.1 to 2.6) and meth/amphetamine use (OR 1.6, 95% CI 1.1 to 2.3) in grade 10 significantly increased the odds of elevated depressive symptoms in grade 11. These relationships did not vary by gender or pre-existing depressive symptoms. Increased risk was particularly observed in concurrent usage (OR 1.9, 95% CI 1.2 to 2.9). Conclusions Adolescent use of meth/amphetamine and MDMA (particularly concurrent use) is independently associated with subsequent depressive symptoms. Further enquiry must determine whether these associations reflect drug-induced neurotoxicity and whether adolescence is a period of increased vulnerability to the hazards of synthetic drug exposure.
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Objective: Adolescent depressive symptoms are associated with difficult family relationships. Family systems and interpersonal theories of depression suggest that this association could reflect a circular process in which symptoms and family functioning affect each other over time. Few longitudinal studies have tested this hypothesis, and the results of these studies have been equivocal. In this study, we examine reciprocal prospective associations in early adolescence between depressive symptoms and 2 important aspects of parent–child relationships: communication and conflict. Methods: Participants were 3862 students who annually filled out self-reports. Path analysis was used to examine prospective associations between depressive symptoms and perceived communication and conflict with parents from the age of 12 to 13 and 14 to 15 years. Independence of these associations was assessed by controlling for family context (parental separation and family socioeconomic status) and adolescent behaviour problems (delinquent behaviours and substance use). Sex differences were evaluated with multiple group analysis. Results: Reciprocal prospective associations were found between depressive symptoms and perceived conflict with parents, but not between depressive symptoms and communication with parents. Depressive symptoms were found to predict poorer communication with parents over time, but communication was not predictive of lower depressive symptoms in subsequent years. All paths were sex-invariant and independent from family context and behaviour problems. Conclusion: This study highlights the importance of considering the potential impact of adolescent symptomatology on parent–child relationships and suggests that reciprocity may characterize the association between depressive symptoms and negative aspects of parent–child relationships. The role of adolescent perceptions in the interplay between depressive symptoms and family relationships remains to be clarified.
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Purpose: Increasing evidence suggests the existence of heterogeneity in the development of depressive symptoms during adolescence, but little remains known regarding the implications of this heterogeneity for the development of commonly co-occurring problems. In this study, we derived trajectories of depressive symptoms in adolescents and examined the codevelopment of multiple behavioral and academic problems in these trajectories. Methods: Participants were 6,910 students from secondary schools primarily located in disadvantaged areas of Quebec (Canada) who were assessed annually from the age 12 to 16 years. Trajectories were identified using growth mixture modeling. The course of behavioral (delinquency, substance use) and academic adjustment (school liking, academic achievement) in trajectories was examined by deriving latent growth curves for each covariate conditional on trajectory membership. Results: We identified five trajectories of stable-low (68.1%), increasing (12.1%), decreasing (8.7%), transient (8.7%), and stable-high (2.4%) depressive symptoms. Examination of conditional latent growth curves revealed that the course of behavioral and academic problems closely mirrored the course of depressive symptoms in each trajectory. Conclusions: This pattern of results suggests that the course of depressive symptoms and other adjustment problems over time is likely to involve an important contribution of shared underlying developmental process(es).