4 resultados para INFANTILE HYPOPHOSPHATASIA

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Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.

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Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.

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Jusqu’à son suicide dans la nuit du 12 au 13 mars 1990, à l’âge de 86 ans, Bruno Bettelheim a marqué l’histoire de la psychologie. Dix-sept ouvrages, dont quatre écrits en collaboration, constituent, pour l’essentiel, sa contribution originale au traitement de l’autisme infantile : une thérapie de milieu, entièrement fondée sur les travaux de Freud. Certains n’hésitent pas, d’ailleurs, à le considérer comme un pionnier de l’histoire de la psychanalyse. Après sa mort, cependant, les langues se délient. D’anciens pensionnaires de l’école orthogénique de Chicago racontent que Bettelheim les battait, témoignages corroborés par d’anciens membres du personnel. Des proches collaborateurs ont même affirmé que Bettelheim mentait tout le temps, mensonges qui ont contribué à créer « le mythe Bettelheim », bien décrit dans l’ouvrage de Pollak (1997/2003), Bruno Bettelheim ou la fabrication d’un mythe. L’objectif de ce texte n’est pas d’aborder l’ensemble des reproches adressés à Bettelheim et à son oeuvre, mais d’examiner les failles de son fameux ouvrage Psychanalyse des contes de fées (Bettelheim, 1976). Salué par deux prix en 1977 (National Book Critics Circle Award et National Book Award), Psychanalyse des contes de fées reste, sans conteste, le plus grand succès populaire de tous ses ouvrages, tant aux États-Unis d’Amérique que dans les pays francophones. En 1995, la New York Public Library plaçait l’ouvrage parmi les 159 « livres du siècle », en dépit des quelques critiques dévastatrices parues dès sa sortie (Arthur, 1978 ; Blos, 1978 ; Heisig, 1977 ; Lurie, 1976 ; Zipes, 1979), dont une accusation de plagiat, laquelle accusation réapparaîtra après sa mort (Dundes, 1991b ; Pollak, 1997/2003). Nous présenterons, d’abord, le point de vue de Bettelheim, quant aux bienfaits, pour les enfants, de s’entendre raconter, par un adulte, les contes de fées. Nous verrons alors, à notre grande surprise, que la valeur qu’il leur accorde, en utilisant une grille psychanalytique, est non seulement largement exagérée, mais contraire aux données empiriques et historiques. Le recours de Bettelheim à la notion du complexe d’OEdipe, largement commentée dans son ouvrage, servira d’exemple. Nous discuterons brièvement, ensuite, du silence de Bettelheim sur les auteurs qui ont écrit sur le sujet et de l’accusation de plagiat portée contre lui.

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La thérapie antirétrovirale prévient la transmission mère-enfant du VIH dans plus de 98% des cas lorsqu’administrée pendant la grossesse, le travail et au nouveau-né. L’accessibilité à la thérapie antirétrovirale dans près de 70% des 1,5 millions cas de grossesses VIH+ dans le monde mène à la naissance de plus d’un million d’enfants exposés non infectés chaque année. Le nombre d’enfants exposés non infectés est à la hausse ainsi que les préoccupations concernant leur santé. En effet, plusieurs groupes ont signalé une augmentation de la morbidité et de la mortalité chez les enfants exposés non infectés. L’analyse des données rétrospectives de 705 enfants exposés non infectés de la cohorte mère-enfant du CMIS a révélé qu’à 2 mois d’âge, les enfants nés de mères ayant une charge virale supérieure à 1,000 copies d’ARN / ml avaient une fréquence de lymphocytes B significativement plus élevés par rapport aux enfants exposés non infectés nés de mères ayant une charge virale indétectable. L’objectif de cette étude est de caractériser ces anomalies. Les lymphocytes, provenant du sang de cordon ombilical et de sang veineux obtenu à 6 et 12 mois d’âge, ont été phénotypés par cytométrie en flux à l’aide des marqueurs CD3 / CD10 / CD14 / CD16 / CD19 / CD20 / CD21 / CD27 / IgM pour les lymphocytes B et CD4 / CD8 / CD3 / CCR7 / CD45RA pour les lymphocytes T. De plus, afin d’étudier les capacités fonctionnelles des lymphocytes B CD19+, la réponse antigène-spécifique au vaccin antitétanique a été mesurée par marquage avec des tétramères fluorescents de fragment C du toxoïde tétanique. Nos travaux ont mis en évidence des différences statistiquement significatives entre les enfants exposés non-infectés (ENI) nés de mères avec une charge virale détectable comparativement à ceux nés de mères avec une charge virale indétectable. À la naissance, les enfants ENI nés de mères avec une charge virale détectable avaient significativement moins de lymphocytes B totaux, plus de lymphocytes B mémoires classiques, activés, plasmablastes et lymphocytes T CD8+ mémoires centrales. À 6 mois, ils avaient significativement plus de lymphocytes B naïfs et significativement moins de lymphocytes T CD8+ effecteurs mémoires. À 12 mois d’âge, ils avaient significativement plus de lymphocytes B et T CD8+ totaux; significativement moins de lymphocytes T CD4+ totaux et leurs lymphocytes T affichaient un profil significativement plus activé (plus de cellules mémoires). L’analyse de la réponse antigène-spécifique a révélé une fréquence plus élevé de lymphocytes B mémoires IgM+ suggérant que les enfants nés de mères avec une virémie détectable ont plus de mal à établir une mémoire immunitaire efficace face au vaccin antitétanique. Nos données suggèrent qu’il y a exposition durant le premier trimestre de grossesse à la virémie maternelle et que cette exposition impacte le système immunitaire en développement du fœtus. Les mécanismes sous-jacents causant ces anomalies doivent encore être élucidés et l’épuisement du compartiment T à la naissance et à 6 mois reste à être investigué. Dans un pays industrialisé où l’accès aux soins est facilité, ces anomalies ont des conséquences modérées mais dans des pays à faible et moyen revenu, les conséquences peuvent être beaucoup plus tragiques voir fatales.