2 resultados para CLINICIAN
em Université de Montréal
Resumo:
OBJECTIVES: To report on the responsiveness testing and clinical utility of the 12-item Geriatric Self-Efficacy Index for Urinary Incontinence (GSE-UI). DESIGN: Prospective cohort study. SETTING: Six urinary incontinence (UI) outpatient clinics in Quebec, Canada. PARTICIPANTS: Community-dwelling incontinent adults aged 65 and older. MEASUREMENTS: The abridged 12-item GSE-UI, measuring older adults' level of confidence for preventing urine loss, was administered to all new consecutive incontinent patients 1 week before their initial clinic visit, at baseline, and 3 months posttreatment. At follow-up, a positive rating of improvement in UI was ascertained from patients and their physicians using the Patient's and Clinician's Global Impression of Improvement scales, respectively. Responsiveness of the GSE-UI was calculated using Guyatt's change index. Its clinical utility was determined using receiver operating curves. RESULTS: Eighty-nine of 228 eligible patients (39.0%) participated (mean age 72.6+5.8, range 65–90). At 3-month follow-up, 22.5% of patients were very much better, and 41.6% were a little or much better. Guyatt's change index was 2.6 for patients who changed by a clinically meaningful amount and 1.5 for patients having experienced any level of improvement. An improvement of 14 points on the 12-item GSE-UI had a sensitivity of 75.1% and a specificity of 78.2% for detecting clinically meaningful changes in UI status. Mean GSE-UI scores varied according to improvement status (P<.001) and correlated with changes in quality-of-life scores (r=0.7, P<.001) and reductions in UI episodes (r=0.4, P=.004). CONCLUSION: The GSE-UI is responsive and clinically useful.
Resumo:
Au cours du siècle dernier, des améliorations au niveau des conditions de vie ainsi que des avancées importantes dans les sciences biomédicales ont permis de repousser les frontières de la vie. Jusqu’au début du XXe Siècle, la mort était un processus relativement bref, survenant à la suite de maladies infectieuses et avait lieu à la maison. À présent, elle survient plutôt après une longue bataille contre des maladies incurables et des afflictions diverses liées à la vieillesse et a le plus souvent lieu à l’hôpital. Pour comprendre la souffrance du malade d’aujourd’hui et l’aborder, il faut comprendre ce qu’engendre comme ressenti ce nouveau contexte de fin de vie autant pour le patient que pour le clinicien qui en prend soin. Cette thèse se veut ainsi une étude exploratoire et critique des enjeux psychologiques relatifs à cette mort contemporaine avec un intérêt premier pour l’optimisation du soulagement de la souffrance existentielle du patient dans ce contexte. D’abord, je m’intéresserai à la souffrance du patient. À travers un examen critique des écrits, une définition précise et opérationnelle, comportant des critères distinctifs, de ce qu’est la souffrance existentielle en fin de vie sera proposée. Je poserai ainsi l’hypothèse que la souffrance peut être définie comme une forme de construction de l’esprit s’articulant autour de trois concepts : intégrité, altérité et temporalité. D’abord, intégrité au sens où initialement l’individu malade se sent menacé dans sa personne (relation à soi). Ensuite, altérité au sens où la perception de ses conditions extérieures a un impact sur la détresse ressentie (relation à l’Autre). Et finalement, temporalité au sens où l’individu souffrant de façon existentielle semble bien souvent piégé dans un espace-temps particulier (relation au temps). Ensuite, je m’intéresserai à la souffrance du soignant. Dans le contexte d’une condition terminale, il arrive que des interventions lourdes (p. ex. : sédation palliative profonde, interventions invasives) soient discutées et même proposées par un soignant. Je ferai ressortir diverses sources de souffrance propres au soignant et générées par son contact avec le patient (exemples de sources de souffrance : idéal malmené, valeurs personnelles, sentiment d’impuissance, réactions de transfert et de contre-transfert, identification au patient, angoisse de mort). Ensuite, je mettrai en lumière comment ces dites sources de souffrance peuvent constituer des barrières à l’approche de la souffrance du patient, notamment par l’influence possible sur l’approche thérapeutique choisie. On constatera ainsi que la souffrance d’un soignant contribue par moment à mettre en place des mesures visant davantage à l’apaiser lui-même au détriment de son patient. En dernier lieu, j'élaborerai sur la façon dont la rencontre entre un soignant et un patient peut devenir un espace privilégié afin d'aborder la souffrance. J'émettrai certaines suggestions afin d'améliorer les soins de fin de vie par un accompagnement parvenant à mettre la technologie médicale au service de la compassion tout en maintenant la singularité de l'expérience du patient. Pour le soignant, ceci nécessitera une amélioration de sa formation, une prise de conscience de ses propres souffrances et une compréhension de ses limites à soulager l'Autre.