2 resultados para Deuxième moitié du XIIe siècle

em Repositório Científico da Universidade de Évora - Portugal


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Observant le corpus des grammaires de portugais langue étrangère, depuis la deuxième moitié du XVIIe siècle, nous constatons que Londres a été une capitale éditoriale du monde grammatical portugais et les Britanniques (étudiants et commerçants) un public cible privilégié. L’œuvre A Portuguez Grammar : or, Rules shewing the True and Perfect way to learn the said language (1662) – la première publication grammaticale connue de portugais langue étrangère – a été publiée à Londres, lors du mariage royal de l’infante portugaise Catherine de Bragance et Charles II d’Angleterre, afin de servir, selon son auteur, le militaire français Monsieur de la Molière : “a deux sortes de personne en Angleterre, aux gens de commerce (…) & aux gens de Cour” (“to two sorts of Persons in England : to people of Traffique and Commerce (…) And to Persons of the Court”). La production et la circulation de grammaires de portugais comme langue étrangère écrites en anglais et publiées à Londres continuent pendant les XVIIIe et XIXe siècles ; ville où ont été commercialisées et exportées des œuvres grammaticales portugaises comme celles de J. Castro (1731), António Vieira (1786), Richard Woodhouse (1815), Luís Francisco Midosi (1832), Alfred Elwes (1876), Charles Henry Wall (1882). Notre propos dans cette étude est, d’abord, d’analyser ce mouvement grammatical luso-britannique, notamment un ensemble de grammaires de portugais produites dans l’espace anglophone. De plus, nous estimons contribuer à l’étude des anciennes grammaires de portugais comme langue étrangère dans le cadre de l’historiographie linguistique canonique, partant du fait que ces œuvres font partie de l’historie de la grammaire des vernaculaires européens.

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A la fin du XIXe siècle, les technologies modernes liées à l'électricité et à ses applications ont été introduites au Portugal sans réel décalage par rapport aux autres pays. Toutefois, jusqu’aux années 1910, malgré plusieurs réformes des instituts industriels et des écoles polytechniques, la formation en électrotechnique était restée insuffisante pour que les ingénieurs portugais puissent acquérir les compétences indispensables à l'installation et l'exploitation des technologies électriques. Même si, depuis la fin du siècle précédent, eu égard à l’importance croissante de l’électricité et de ses applications, on tentait de mettre en place des cours spécifiques. Aussi, pour pallier leurs manques, quelques ingénieurs portugais partaient-ils compléter leur formation dans les principales institutions européeennes comme l'Institut Montefiore, annexé à l'Université de Liège, l’Université de Grenoble ou l’Université de Nancy. C’est seulement en 1911 avec la création de l’Institut Supérieur Technique de Lisbonne et l’année suivante de la Faculté technique de Porto, que les cours de génie électrotechnique ont été introduits au Portugal. L’organisation de l’Institut Supérieur Technique fut confiée à Alfredo Bensaúde qui avait fait ses études supérieures en Allemagne. L’enseignement de l’ingénierie dans ce pays fut alors marqué par le principe : « less theory and more pratice ». On cherchait à former des élèves pour les orienter vers l’industrie Après la première Guerre mondiale, on a pu prendre la mesure de la place des ingénieurs électriciens dans l’économie et la société portugaise avec l’organisation de 4 congrès d’électricité entre 1923 et 1931. Au 1er congrès portugais d’ingénierie en 1931, les ingénieurs électriciens ont joué un rôle déterminant, manifestant ainsi l’importance de cette branche du génie dans la société au XIXe siècle.