2 resultados para conflit en milieu de travail

em Queensland University of Technology - ePrints Archive


Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

Cette présentation met en avant la Théorie des Littératies Multiples (TLM) et l’importance de lire, lire le monde et se lire, dans le but de se transformer en contexte plurilingue. La première partie de cette communication sera consacrée à la présentation des principes fondamentaux de la TLM. Il est vrai que la littératie valorisée par l’école est souvent celle qui est la plus prisée dans la recherche et l’enseignement. La TLM enlève la littératie scolaire de sa place privilégiée et l’insère dans un agencement de littératies au foyer, à l’école et dans la communauté. Les littératies, en tant que construit renvoient aux mots, aux gestes, aux attitudes, ou plus exactement, aux façons de parler, de lire, d’écrire et de valoriser les réalités de la vie. Elles sont une façon de devenir avec le monde. Les littératies constituent des textes au sens large (comme par exemple, la musique, l’art, la physique et les athématiques) qui peuvent être visuels,oraux, écrits, tactiles,olfactifs ou numériques. Elles se fusionnent aux contextes sociopolitiques, culturels, économiques, genrés et racialisés, qui de par leur caractère mobile et fluide transforment les littératies génératrices de locuteurs, de scripteurs, d’artistes, d’ava tars et de communautés. Les littératies prennent leur sens en contexte, dans le temps et l’espace où on se trouve De ce fait, leur actualisation n’est pas prédéterminée et est imprévisible. La TLM s’intéresse aux rôles joués par les littératies. Lire, lire le monde et se lire a pour fonction importante entre autres de transformer une vie, une communauté et une société. La deuxième partie de cette communication sera consacrée à un projet de recherche ayant pour objectif d’explorer la façon dont des enfants acquièrent simultanément deux ou plusieurs systèmes d’écriture. Des enfants âgés de 5 à 8 ans ont participé à des activités filmées en salle de classe, au foyer et dans leur quartier. Puis des entretiens ont été menés avec les enfants, leurs parents et leurs enseignants. Ce projet nous permet de mieux saisir ce que signifient en contexte plurilingue les littératies en tant que processus. Le projet s’intéresse à ce qu’implique lire, lire le monde et se lire à l’école, au foyer et dans la communauté. Dans une société pluraliste, nous sommes plus que jamais ensibilisés aux contextes particuliers dans lesquels lire, lire le monde et se lire s’actualisent, qu’il s’agisse d’un nouvel arrivant ou d’une personne vivant en milieu minoritaire.

Relevância:

30.00% 30.00%

Publicador:

Resumo:

Aux confluences historiques et conceptuelles de la modernité, de la technologie, et de l’« humain », les textes de notre corpus négocient et interrogent de façon critique les possibilités matérielles et symboliques de la prothèse, ses aspects phénoménologiques et spéculatifs : du côté subjectiviste et conceptualiste avec une philosophie de la conscience, avec Merleau-Ponty ; et de l’autre avec les épistémologues du corps et historiens de la connaissance Canguilhem et Foucault. Le trope prometteur de la prothèse impacte sur les formations discursives et non-discursives concernant la reconstruction des corps, là où la technologie devient le corrélat de l’identité. La technologie s’humanise au contact de l’homme, et, en révélant une hybridité supérieure, elle phagocyte l’humain du même coup. Ce travail de sociologie des sciences (Latour, 1989), ou encore d’anthropologie des sciences (Hakken, 2001) ou d’anthropologie bioculturelle (Andrieu, 1993; Andrieu, 2006; Andrieu, 2007a) se propose en tant qu’exemple de la contribution potentielle que l’anthropologie biologique et culturelle peut rendre à la médecine reconstructrice et que la médecine reconstructrice peut rendre à la plastique de l’homme ; l’anthropologie biologique nous concerne dans la transformation biologique du corps humain, par l’outil de la technologie, tant dans son histoire de la reconstruction mécanique et plastique, que dans son projet d’augmentation bionique. Nous établirons une continuité archéologique, d’une terminologie foucaldienne, entre les deux pratiques. Nous questionnons les postulats au sujet des relations nature/culture, biologie/contexte social, et nous présentons une approche définitionnelle de la technologie, pierre angulaire de notre travail théorique. Le trope de la technologie, en tant qu’outil adaptatif de la culture au service de la nature, opère un glissement sémantique en se plaçant au service d’une biologie à améliorer. Une des clés de notre recherche sur l’augmentation des fonctions et de l’esthétique du corps humain réside dans la redéfinition même de ces relations ; et dans l’impact de l’interpénétration entre réalité et imaginaire dans la construction de l’objet scientifique, dans la transformation du corps humain. Afin de cerner les enjeux du discours au sujet de l’« autoévolution » des corps, les théories évolutionnistes sont abordées, bien que ne représentant pas notre spécialité. Dans le cadre de l’autoévolution, et de l’augmentation bionique de l’homme, la somation culturelle du corps s’exerce par l’usage des biotechnologies, en rupture épistémologique de la pensée darwinienne, bien que l’acte d’hybridation évolutionnaire soit toujours inscrit dans un dessein de maximisation bionique/génétique du corps humain. Nous explorons les courants de la pensée cybernétique dans leurs actions de transformation biologique du corps humain, de la performativité des mutilations. Ainsi technologie et techniques apparaissent-elles indissociables de la science, et de son constructionnisme social.