2 resultados para Théorie de la connaissance
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Resumo:
Le présent essai soutient, un peu le long d'une ligne simmelienne, que la théorie démocratique peut produire des théories pratiques et universelles, comme celles développées en physique théorique. Le raisonnement qui sous-tend cet essai est de montrer que la théorie de la «démocratie de base" peut-être vrai par le faite si on la comparer à la Relative Spécifique d’Einstein portant spécifiquement sur les paramètres de symétrie, l'unification, la simplicité et l'utilité. Ces paramètres sont ce qui fait qu’une théorie en physique comme ont la rencontre s’adapte non seulement aux connaissances actuelles, mais aussi de produire des chemins vers l'essai (application). Comme la théorie de la «démocratie de base » peut satisfaire ces mêmes paramètres, il pourrait trancher le débat relatif à la définition de la démocratie. Ceci sera d'abord soutenu pour discuter de ce qui est la théorie de la «démocratie de base» et pourquoi cela diffère des travaux précédents, en deuxième lieu, en expliquant les paramètres choisis (comme pour quoi ceux-ci et pas à d'autres confirment ou échouent les théories) et, troisièmement, en comparant comment la relativité et la théorie de la «démocratie de base » peut correspondre aux paramètres.
Resumo:
Aux confluences historiques et conceptuelles de la modernité, de la technologie, et de l’« humain », les textes de notre corpus négocient et interrogent de façon critique les possibilités matérielles et symboliques de la prothèse, ses aspects phénoménologiques et spéculatifs : du côté subjectiviste et conceptualiste avec une philosophie de la conscience, avec Merleau-Ponty ; et de l’autre avec les épistémologues du corps et historiens de la connaissance Canguilhem et Foucault. Le trope prometteur de la prothèse impacte sur les formations discursives et non-discursives concernant la reconstruction des corps, là où la technologie devient le corrélat de l’identité. La technologie s’humanise au contact de l’homme, et, en révélant une hybridité supérieure, elle phagocyte l’humain du même coup. Ce travail de sociologie des sciences (Latour, 1989), ou encore d’anthropologie des sciences (Hakken, 2001) ou d’anthropologie bioculturelle (Andrieu, 1993; Andrieu, 2006; Andrieu, 2007a) se propose en tant qu’exemple de la contribution potentielle que l’anthropologie biologique et culturelle peut rendre à la médecine reconstructrice et que la médecine reconstructrice peut rendre à la plastique de l’homme ; l’anthropologie biologique nous concerne dans la transformation biologique du corps humain, par l’outil de la technologie, tant dans son histoire de la reconstruction mécanique et plastique, que dans son projet d’augmentation bionique. Nous établirons une continuité archéologique, d’une terminologie foucaldienne, entre les deux pratiques. Nous questionnons les postulats au sujet des relations nature/culture, biologie/contexte social, et nous présentons une approche définitionnelle de la technologie, pierre angulaire de notre travail théorique. Le trope de la technologie, en tant qu’outil adaptatif de la culture au service de la nature, opère un glissement sémantique en se plaçant au service d’une biologie à améliorer. Une des clés de notre recherche sur l’augmentation des fonctions et de l’esthétique du corps humain réside dans la redéfinition même de ces relations ; et dans l’impact de l’interpénétration entre réalité et imaginaire dans la construction de l’objet scientifique, dans la transformation du corps humain. Afin de cerner les enjeux du discours au sujet de l’« autoévolution » des corps, les théories évolutionnistes sont abordées, bien que ne représentant pas notre spécialité. Dans le cadre de l’autoévolution, et de l’augmentation bionique de l’homme, la somation culturelle du corps s’exerce par l’usage des biotechnologies, en rupture épistémologique de la pensée darwinienne, bien que l’acte d’hybridation évolutionnaire soit toujours inscrit dans un dessein de maximisation bionique/génétique du corps humain. Nous explorons les courants de la pensée cybernétique dans leurs actions de transformation biologique du corps humain, de la performativité des mutilations. Ainsi technologie et techniques apparaissent-elles indissociables de la science, et de son constructionnisme social.