2 resultados para Du Pont de Nemours, Pierre Samuel, 1739-1817.

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Aux confluences historiques et conceptuelles de la modernité, de la technologie, et de l’« humain », les textes de notre corpus négocient et interrogent de façon critique les possibilités matérielles et symboliques de la prothèse, ses aspects phénoménologiques et spéculatifs : du côté subjectiviste et conceptualiste avec une philosophie de la conscience, avec Merleau-Ponty ; et de l’autre avec les épistémologues du corps et historiens de la connaissance Canguilhem et Foucault. Le trope prometteur de la prothèse impacte sur les formations discursives et non-discursives concernant la reconstruction des corps, là où la technologie devient le corrélat de l’identité. La technologie s’humanise au contact de l’homme, et, en révélant une hybridité supérieure, elle phagocyte l’humain du même coup. Ce travail de sociologie des sciences (Latour, 1989), ou encore d’anthropologie des sciences (Hakken, 2001) ou d’anthropologie bioculturelle (Andrieu, 1993; Andrieu, 2006; Andrieu, 2007a) se propose en tant qu’exemple de la contribution potentielle que l’anthropologie biologique et culturelle peut rendre à la médecine reconstructrice et que la médecine reconstructrice peut rendre à la plastique de l’homme ; l’anthropologie biologique nous concerne dans la transformation biologique du corps humain, par l’outil de la technologie, tant dans son histoire de la reconstruction mécanique et plastique, que dans son projet d’augmentation bionique. Nous établirons une continuité archéologique, d’une terminologie foucaldienne, entre les deux pratiques. Nous questionnons les postulats au sujet des relations nature/culture, biologie/contexte social, et nous présentons une approche définitionnelle de la technologie, pierre angulaire de notre travail théorique. Le trope de la technologie, en tant qu’outil adaptatif de la culture au service de la nature, opère un glissement sémantique en se plaçant au service d’une biologie à améliorer. Une des clés de notre recherche sur l’augmentation des fonctions et de l’esthétique du corps humain réside dans la redéfinition même de ces relations ; et dans l’impact de l’interpénétration entre réalité et imaginaire dans la construction de l’objet scientifique, dans la transformation du corps humain. Afin de cerner les enjeux du discours au sujet de l’« autoévolution » des corps, les théories évolutionnistes sont abordées, bien que ne représentant pas notre spécialité. Dans le cadre de l’autoévolution, et de l’augmentation bionique de l’homme, la somation culturelle du corps s’exerce par l’usage des biotechnologies, en rupture épistémologique de la pensée darwinienne, bien que l’acte d’hybridation évolutionnaire soit toujours inscrit dans un dessein de maximisation bionique/génétique du corps humain. Nous explorons les courants de la pensée cybernétique dans leurs actions de transformation biologique du corps humain, de la performativité des mutilations. Ainsi technologie et techniques apparaissent-elles indissociables de la science, et de son constructionnisme social.

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What is the secret mesmerism that death possesses and under the operation of which a modern architect – strident, confident, resolute – becomes rueful, pessimistic, or melancholic?1 Five years before Le Corbusier’s death at sea in 1965, the architect reluctantly agreed to adopt the project for L’Église Saint-Pierre de Firminy in Firminy-Vert (1960–2006), following the death of its original architect, André Sive, from leukemia in 1958.2 Le Corbusier had already developed, in 1956, the plan for an enclave in the new “green” Firminy town, which included his youth and culture center and a stadium and swimming pool; the church and a “boîte à miracles” near the youth center were inserted into the plan in the ’60s. (Le Corbusier was also invited, in 1962, to produce another plan for three Unités d’Habitation outside Firminy-Vert.) The Saint-Pierre church should have been the zenith of the quartet (the largest urban concentration of works by Le Corbusier in Europe, and what the architect Henri Ciriani termed Le Corbusier’s “acropolis”3) but in the early course of the project, Le Corbusier would suffer the diocese’s serial objections to his vision for the church – not unlike the difficulties he experienced with Notre Dame du Haut at Ronchamp (1950–1954) and the resistance to his proposed monastery of Sainte-Marie de la Tourette (1957–1960). In 1964, the bishop of Saint-Étienne requested that Le Corbusier relocate the church to a new site, but Le Corbusier refused and the diocese subsequently withdrew from the project. (With neither the approval, funds, nor the participation of the bishop, by then the cardinal archbishop of Lyon, the first stone of the church was finally laid on the site in 1970.) Le Corbusier’s ambivalence toward the project, even prior to his quarrels with the bishop, reveals...