2 resultados para Discours scientifique et universitaire

em Queensland University of Technology - ePrints Archive


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Domestic violence is currently undergoing a period of heightened visibility in Australia. This article uses social media to analyze public discussions about this violence with respect to a specific theoretical frame, which Adrian Howe has called the “Man” question: where and how are men visible or invisible in narratives about their violence against women? The article presents a qualitative study of the Twitter conversation surrounding a special episode of the Australian Broadcasting Corporation's television program Q&A, themed around family violence, which aired in February 2015. We found that the place of men in this conversation was contested. Some tweets privileged men's voices and concerns, as did the organization and production of the program. However, feminist voices were also highly visible via presenting facts, legitimating survivor voices, and recuperating anti-feminist memes to challenge hegemonic patriarchal discourses on men's violence against women. La violence conjugale connait actuellement une visibilité accrue en Australie. Les auteures du présent article utilisent les réseaux sociaux pour analyser les débats publics sur cette violence selon un cadre théorique précis, qu'Adrian Howe a appelé la question de « l'homme » : où et comment les hommes sont-ils visibles ou invisibles dans les récits de leur violence envers les femmes? L'article présente une étude qualitative d'une conversation sur Twitter au sujet d'un épisode axé sur la famille diffusé en février 2015 dans le cadre de l'émission Q & A, à la télévision nationale d'Australie. Nous avons remarqué que dans cette conversation la place des hommes était remise en question. Certains tweets privilégiaient les voix et les craintes des hommes, comme l'ont fait les organisateurs et les producteurs de l'émission. Cependant, il y avait une forte présence de voix féministes dans la présentation des faits, légitimant le point de vue des survivantes et relevant des éléments culturels antiféministes afin de défier les discours hégémoniques et patriarcaux sur la violence des hommes envers les femmes.

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Aux confluences historiques et conceptuelles de la modernité, de la technologie, et de l’« humain », les textes de notre corpus négocient et interrogent de façon critique les possibilités matérielles et symboliques de la prothèse, ses aspects phénoménologiques et spéculatifs : du côté subjectiviste et conceptualiste avec une philosophie de la conscience, avec Merleau-Ponty ; et de l’autre avec les épistémologues du corps et historiens de la connaissance Canguilhem et Foucault. Le trope prometteur de la prothèse impacte sur les formations discursives et non-discursives concernant la reconstruction des corps, là où la technologie devient le corrélat de l’identité. La technologie s’humanise au contact de l’homme, et, en révélant une hybridité supérieure, elle phagocyte l’humain du même coup. Ce travail de sociologie des sciences (Latour, 1989), ou encore d’anthropologie des sciences (Hakken, 2001) ou d’anthropologie bioculturelle (Andrieu, 1993; Andrieu, 2006; Andrieu, 2007a) se propose en tant qu’exemple de la contribution potentielle que l’anthropologie biologique et culturelle peut rendre à la médecine reconstructrice et que la médecine reconstructrice peut rendre à la plastique de l’homme ; l’anthropologie biologique nous concerne dans la transformation biologique du corps humain, par l’outil de la technologie, tant dans son histoire de la reconstruction mécanique et plastique, que dans son projet d’augmentation bionique. Nous établirons une continuité archéologique, d’une terminologie foucaldienne, entre les deux pratiques. Nous questionnons les postulats au sujet des relations nature/culture, biologie/contexte social, et nous présentons une approche définitionnelle de la technologie, pierre angulaire de notre travail théorique. Le trope de la technologie, en tant qu’outil adaptatif de la culture au service de la nature, opère un glissement sémantique en se plaçant au service d’une biologie à améliorer. Une des clés de notre recherche sur l’augmentation des fonctions et de l’esthétique du corps humain réside dans la redéfinition même de ces relations ; et dans l’impact de l’interpénétration entre réalité et imaginaire dans la construction de l’objet scientifique, dans la transformation du corps humain. Afin de cerner les enjeux du discours au sujet de l’« autoévolution » des corps, les théories évolutionnistes sont abordées, bien que ne représentant pas notre spécialité. Dans le cadre de l’autoévolution, et de l’augmentation bionique de l’homme, la somation culturelle du corps s’exerce par l’usage des biotechnologies, en rupture épistémologique de la pensée darwinienne, bien que l’acte d’hybridation évolutionnaire soit toujours inscrit dans un dessein de maximisation bionique/génétique du corps humain. Nous explorons les courants de la pensée cybernétique dans leurs actions de transformation biologique du corps humain, de la performativité des mutilations. Ainsi technologie et techniques apparaissent-elles indissociables de la science, et de son constructionnisme social.