2 resultados para Texte et images
em Universidade do Minho
Resumo:
The deep brine pools of the Red Sea comprise extreme, inhospitable habitats yet house microbial communities that potentially may fuel adjacent fauna. We here describe a novel bivalve from a deep-sea (1525 m) brine pool in the Red Sea, where conditions of high salinity, lowered pH, partial anoxia and high temperatures are prevalent. Remotely operated vehicle (ROV) footage showed that the bivalves were present in a narrow (20 cm) band along the rim of the brine pool, suggesting that it is not only tolerant of such extreme conditions but is also limited to them. The bivalve is a member of the Corbulidae and named Apachecorbula muriatica gen. et sp. nov. The shell is atypical of the family in being modioliform and thin. The semi-infaunal habit is seen in ROV images and reflected in the anatomy by the lack of siphons. The ctenidia are large and typical of a suspension feeding bivalve, but the absence of guard cilia and the greatly reduced labial palps suggest that it is non-selective as a response to low food availability. It is proposed that the low body mass observed is a consequence of the extreme habitat and low food availability. It is postulated that the observed morphology of Apachecorbula is a result of paedomorphosis driven by the effects of the extreme environment on growth but is in part mitigated by the absence of high predation pressures.
Resumo:
La carte postale est un kaléidoscope de vues, d’ornements et de couleurs, qui consacre un tout petit espace au message. C’est à la photographie et aux procédés de reproduction photomécaniques que revient le mérite d’avoir industrialisé la production de la carte postale. Et ce sont les clichés de villes, avec leurs monuments et leurs paysages, qui confèrent à la carte postale son statut de moyen de communication de masse et qui lui concèdent une affinité avec l’industrie du tourisme. La carte postale s’est ainsi emparée de l’ambition photographique de reproduire le monde, s’alliant aux « besoins de l’exploration, des expéditions et des relevés topographiques » du médium photographique à ses débuts. Ayant comme point de départ la carte postale, notre objectif est de montrer les conséquences culturelles de la révolution optique, commencée au milieu du XIXe siècle, avec l’invention de l’appareil photo, et consumée dans la seconde moitié du XXe siècle, avec l’apparition de l’ordinateur. En effet, depuis l’apparition de l’appareil photographique et des cartes postales jusqu’au flux de pixels de Google Images et aux images satellite de Google Earth, un entrelacement de territoire, puissance et technique a été mis en oeuvre, la terre devenant, en conséquence, de plus en plus auscultée par les appareils de vision, ce qui impacte sur la perception de l’espace. Nous espérons pouvoir montrer avec cette étude que la lettre traditionnelle est à l’email ce que la carte postale est au post que l’on publie dans un blog ou dans des réseaux comme Facebook et Twitter. À notre sens, les cartes postales correspondent à l’ouverture maximale du système postal moderne, qui d’universel devient dépendant et partie intégrante des réseaux télématiques d’envoi. Par elles sont annoncés, en effet, la vitesse de transmission de l’information, la brièveté de la parole et l’hégémonie de la dimension imagétique du message, et pour finir, l’embarras provoqué par la fusion de l’espace public avec l’espace privé.