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Les participes présents apparaissent, entre autres, dans des constructions à prédication seconde détachées : (1) Intervenant hier soir à Ankara, […], Vladimir Poutine s’est risqué à […]. (Le Figaro 7.12.2004 : 4) Même si les gérondifs, formes adverbiales du verbe (« converbes », cf. Haspelmath & König 1995), n’ont pas d’incidence nominale, contrairement aux participes présents, formes adjectivales du verbe, et ne sont donc pas toujours comptés parmi les constructions à prédication seconde (p.ex. Neveu 1998), les deux ont des emplois assez proches : dans des énoncés du type (2a-b), le participe adjoint peut être paraphrasé par un gérondif, même si son statut fonctionnel n’est pas le même (Halmøy, 2003 : 156-157) : (2a) Arrivant à Paris, Emile a proposé à Léa de [...]. (2b) En arrivant à Paris, Emile a proposé à Léa de[...]. (Halmøy, 2003 : 157) Le finnois ne connaît ni ce genre de constructions détachés ni de forme appelée ‘gérondif’, et les deux participes présents finnois (actif et passif) ne correspondent jamais à un participe présent détaché français : en plus de subordonnées, on trouve à leur place le deuxième infinitif, soit à l’inessif, soit à l’instructif, formes nominales qu’on trouve également dans la traduction des gérondifs : (3a) […] ? me demanda-t-elle sèchement en me montrant l’une des lignes incriminées. (Nothomb, p. 62) […] : hän kysyi minulta kuivakkaasti näyttäen erästä Unajin moittimaa riviä. (Suni, p. 4) (3b) L’espace d’un instant, il sourit, croyant que […] je m’étais trompée de commodités. (Nothomb, p. 138-139) Hetken hän hymyili luullen, että minä […] olin erehtynyt mukavuuslaitoksesta. (Suni, p. 94) : Dans cette communication, nous examinerons quatre traductions littéraires en nous demandant dans quels cas et de quelle manière la différence entre le participe et le gérondif a éventuellement été prise en considération.