3 resultados para deepwater fishery
em Archimer: Archive de l'Institut francais de recherche pour l'exploitation de la mer
Resumo:
L'usage de la ligne à main mécanisée (moulinet électrique) s'est développé à La Réunion au cours des années 2000. Ce métier s’est développé à la suite d’une campagne de prospection des ressources halieutiques profondes (200-700m), menée conjointement par le CRPMEM et l’Ifremer en 2000. L’objectif de cette campagne par pêche au moulinet électrique visait à identifier de nouvelles ressources démersales à des fins de diversification pour la petite pêche artisanale côtière professionnelle réunionnaise. Ainsi, les premiers résultats de cette étude avaient mis en évidence l'existence de nouvelles espèces et des stocks encore peu exploités à l’époque. Leur exploitation par la pêche professionnelle mais aussi par la pêche plaisancière s’est dès lors développée rapidement, sans aucun contrôle. En l’absence de cadre juridique et de mesures de gestion appropriés, la baisse rapide des rendements et les conflits pour l’accès à ces ressources profondes limitées et réputées sensibles à l’exploitation avaient motivé un précédent projet d'étude pour caractériser l’état de ces ressources (ANCRE-DMX, nommé DMX1, Ifremer 2011). Ce premier diagnostic réalisé à peine 10 ans après le début de l’exploitation des principales espèces avait mis en évidence des premiers signes d’une exploitation non soutenable des ressources dans l'ouest et le nord de La Réunion. Il avait été alors préconisé de lever des lacunes importantes concernant la biologie et l’écologie des espèces, d’évaluer l’état de ces stocks et enfin, de définir des indicateurs biologiques et halieutiques permettant de suivre l’évolution de ces différents stocks. En effet, les stocks de poissons démersaux profonds sont connus pour leur vulnérabilité (croissance lente, maturité sexuelle tardive, recrutement aléatoire…), et ce d’autant plus que leurs habitats sont particulièrement restreints à La Réunion. Le présent projet DMX2 a donc eu pour principal objectif d’établir, à partir d’une approche « indicateur », les bases des connaissances halieutiques, biologiques et écologiques manquantes sur les 6 principales espèces ciblées par la pêcherie à la ligne mécanisée. Le plan d’échantillonnage mis en place a couvert des profondeurs comprises entre 80 et 700 mètres, intégrant pour la première fois les zones de transition plus côtières. La période d’échantillonnage s’est déroulée sur un cycle annuel complet, soit d’avril 2014 à mai 2015, avec le concours de 10 pêcheurs professionnels répartis tout autour de l’île. Ainsi, 143 marées ont permis d’échantillonner 3984 individus et plus de 60 espèces différentes. Pour les principales espèces retenues, le suivi des captures en mer et les prélèvements biologiques réalisés ont permis d’appréhender leur rendement, leur structure démographique, leurs relations biométriques, l’étude de leur croissance, leur cycle de reproduction, leur taille de première maturité, la composition relative de leur alimentation ainsi que la variabilité de leur condition corporelle selon les saisons et en fonction des secteurs géographiques de l’île. Pour certaines espèces, les paramètres biologiques et écologiques obtenus n’avaient jamais été étudiés à ce jour. A partir des indicateurs populationnels et bio-écologiques retenus dans le projet, il a été possible d’évaluer l’état de santé des principaux stocks exploités et de les confronter à la situation et à l’évolution de la pêcherie ciblant ces espèces. Sur la base d’une approche de précaution, les diagnostics rendus sont variables selon l’état de santé de chacun des stocks et de leur sensibilité à l’exploitation. L’approche « indicateur » développée dans le cadre de ce projet a été appliquée aux données historiques disponibles. Ces indicateurs seront désormais proposés dans le cadre des suivis qui devront être mis en place dans la définition d’un plan de gestion des ressources démersales profondes à La Réunion. La définition du plan de gestion devra être discutée et validée auprès des différents usagers pêcheurs ainsi que des gestionnaires scientifiques, professionnels et administratifs.
Resumo:
The explosion of the Deepwater Horizon (DWH) oil platform resulted in large amounts of crude oil and dispersant Corexit 9500A® released into the Gulf of Mexico and coincided with the spawning season of the oyster, Crassostrea virginica. The effects of exposing gametes and embryos of C. virginica to dispersant alone (Corexit), mechanically (HEWAF) and chemically dispersed (CEWAF) DWH oil were evaluated. Fertilization success and the morphological development, growth, and survival of larvae were assessed. Gamete exposure reduced fertilization (HEWAF: EC201 h = 1650 μg tPAH50 L− 1; CEWAF: EC201 h = 19.4 μg tPAH50 L− 1; Corexit: EC201 h = 6.9 mg L− 1). CEWAF and Corexit showed a similar toxicity on early life stages at equivalent nominal concentrations. Oysters exposed from gametes to CEWAF and Corexit experienced more deleterious effects than oysters exposed from embryos. Results suggest the presence of oil and dispersant during oyster spawning season may interfere with larval development and subsequent recruitment.
Resumo:
Fisheries management must address multiple, often conflicting objectives in a highly uncertain context. In particular, while the bio-economic performance of trawl fisheries is subject to high levels of biological and economic uncertainty, the impact of trawling on broader biodiversity is also a major concern for their management. The purpose of this study is to propose an analytical framework to formally assess the trade-offs associated with balancing biological, economic and non-target species conservation objectives. We use the Australian Northern Prawn Fishery (NPF), which is one of the most valuable federally managed commercial fisheries in Australia, as a case study. We develop a stochastic co-viability assessment of the fishery under multiple management objectives. Results show that, due to the variability in the interactions between the fishery and the ecosystem, current management strategies are characterized by biological and economic risks. Results highlight the trade-offs between respecting biological, economic and non-target species conservation constraints at each point in time with a high probability and maximizing the net present value of the fishery.