2 resultados para Unités évolutives significatives
em Archimer: Archive de l'Institut francais de recherche pour l'exploitation de la mer
Resumo:
The quality of fish cultured using recycling units may differ from that of fish from outdoor farming units due to a range of deviating environmental determinants. This applies not only to flesh quality but also to morphological (processing) traits. This study evaluates processing yields of sibling fish cultured in two different farming units: (i) an outdoor pond aquaculture system with a flow-through regime (24.6 ± 0.2°C), and (ii) indoor tanks using a recirculation aquaculture system (RAS; 26.0 ± 1.0°C). Clear differences were observed in the most important processing traits, i.e. skinned trunk and fillet yields, which were both significantly higher (P < 0.01) in RAS fish due to significantly smaller (P < 0.05) head weight in fish of the flow-through system. Skin represented a significantly higher (P < 0.01) proportion of total weight in both RAS males and females. The most obvious difference was in the deposited fat weight, which was significantly higher (P < 0.01) in RAS fish. Visceral fat deposits were significantly higher (P < 0.01) in females and ventral and dorsal fat deposits higher (P > 0.05) in males.
Resumo:
Dans un contexte environnemental anthropisé, fragmenté et soumis à un changement climatique rapide, l’appréhension des processus d'adaptation locale des organismes marins par l'étude de zones de contact entre taxa proches constitue une approche privilégiée. Dans ces zones, des génotypes hybrides persistent malgré un état de maladaptation liée à des incompatibilités génétiques endogènes et/ou des barrières exogènes. L'histoire biogéographique complexe de la telline baltique Macoma balthica fait émerger quatre zones hybrides européennes, dont l'une, localisée autour de la Pointe Finistère (France), est le résultat d’un contact entre deux stocks génétiques ayant divergé en allopatrie. Ces divergences sont susceptibles de rompre la coadaptation entre génomes nucléaire et mitochondrial en raison de l'émergence d'incompatibilités mitonucléaires (MNIs). Ainsi, les sous-unités protéiques des cinq complexes de la chaine OXPHO sont codées à la fois par des gènes nucléaires et mitochondriaux, et une coévolution intergénomique étroite est requise pour maintenir la production énergétique cellulaire. De précédentes données de transcriptomique dévoilent de probables MNIs chez M. balthica au niveau des complexes respiratoires I et V, Afin d’apporter des éléments de compréhension aux mécanismes de maintien des zones hybrides dans un contexte de pression anthropique, le présent travail se propose de tester l'hypothèse de putatives MNIs dans cette zone de contact. Pour cela, (i) six mitogénomes correspondant à cinq lignées haplotypiques divergentes en Europe ont été séquencés et l'architecture génomique a été étudiée conjointement à une cartographie des mutations des 13 gènes mitochondriaux, (ii) le niveau de transcription de 5 gènes nucléaires et 8 gènes mitochondriaux (complexe I à V) des individus hybrides a été comparé à celui des lignées parentales après détermination du statut d'hybridation de chaque individu (six populations françaises). A défaut d'apporter des éléments de réponses concrets quant à l'existence de MNIs chez M. balthica, et ses répercussions évolutives en terme de dépression d'hybridation, ce travail constitue un tremplin vers une étude approfondie de la zone hybride française en développant de nouveaux outils moléculaires, et de solides techniques expérimentales pour la conduite de futurs croisements artificiels.