8 resultados para Recepteur de tri vers le lysosome

em Archimer: Archive de l'Institut francais de recherche pour l'exploitation de la mer


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En Guyane française , le vivaneau rouge (Lutjanus purpureus) est capturé par 3 flottilles, les ligneurs vénézuéliens, les caseyeurs antillais et les chalutiers crevettiers guyanais. Pour les crevettiers, il s'agit d'une capture accessoire inévitable, mais qui ne semble pas sans conséquences, puisque, si l'on tient compte de l'effectif total de la flottille, c'est 1 million à 1.5 millions de juvéniles qui sont pêchés (et souvent rejetés à la mer) annuellement par les crevettiers. Pour les ligneurs vénézuéliens qui pêchent 1200 tonnes, les individus de petite taille sont devenus prépondérants dans leurs captures. Ainsi dans la gamme de taille 20-30cm (125-425 grammes), on est passé, entre 1990 et 1998, de 37 000 poissons débarqués (6% de la capture) à 616 500 poissons (56% de la capture). La taille moyenne du vivaneau rouge débarqué est passée de 45 à 35 cm et son poids moyen de 1600 grammes à 700 grammes. Pour les caseyeurs, seuls deux armements (un du Larivot, l'autre du Robert), nous ont fourni quelques renseignements sur les activités et les débarquements de leurs navires. Les premières observations montrent que la composition de leurs captures en vivaneaux rouges ressemble à celle des ligneurs avec une tendance vers les petites tailles. Cependant cette tendance n'est pas aussi systématique que veulent bien le dire les détracteurs de la nasse à poissons. Leurs débarquements sont composés en nombre, pour moitié, de "vivaneaux tête ronde" (Rhomboplites aurorubens). On notera également que les caseyeurs rentabilisent leurs captures accessoires de mérous sur le marché antillais, alors que les ligneurs les rapatrient vers le Venezuela. Il existe une troisième espèce de vivaneau, le vivaneau rayé, Lutjanus synagris, capturé surtout par les chalutiers.

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La conchyliculture, et principalement l’élevage de l’huître creuse, Crassostrea gigas, constitue la principale activité aquacole française. Cette activité repose, en grande partie, sur le recrutement naturel de l’espèce qui assure 60 à 70% des besoins en jeunes huîtres (naissain) : cette activité de collecte s’appelle le captage. Les deux principaux centres de captage en France sont les bassins d’Arcachon et de Marennes-Oléron. Or, depuis une dizaine d'années, sur le bassin d'Arcachon, le captage devient très variable: à des années de captage nul (par exemple 2002, 2005, 2007) ou faible (2009, 2010, 2011) succèdent des années excellentes voire pléthoriques (2003, 2006, 2008, 2012, 2014). A Marennes-Oléron, cette variabilité existe, mais s’avère beaucoup moins marquée. En outre, à la faveur du lent réchauffement des eaux, le captage peut désormais se pratiquer de plus en plus vers le nord. Ainsi, la baie de Bourgneuf, mais aussi la rade de Brest sont devenues, depuis quelques années, des secteurs où un nombre croissant d’ostréiculteurs pratiquent le captage avec succès, mais avec, là aussi, des irrégularités dans le recrutement qu’il convient de comprendre. Enfin, depuis la crise des mortalités de 2008, il se développe aussi sur la lagune de Thau une volonté de pratiquer le captage. Afin de mieux comprendre les facteurs de variations du captage, l’Ifremer a mis en place, à la demande du Comité National de la Conchyliculture, un réseau national de suivi de la reproduction : le Réseau Velyger. Créé en 2008 sur financements européens et financé désormais par la Direction des Pêches Maritimes et de l’Aquaculture, ce réseau apporte, chaque année, sur les écosystèmes cités précédemment, une série d’indicateurs biologiques (maturation, fécondité, date de ponte, abondance et survie larvaire, intensité du recrutement, survie du naissain) dont l’analyse croisée avec des indicateurs hydrologiques et climatiques permet progressivement de mieux appréhender les causes de variabilité du recrutement de l’huître creuse en France, modèle biologique et espèce clé de la conchyliculture française. Ce rapport présente donc les résultats 2015 de ce réseau d’observation et fait appel, pour la partie hydro-climatique, à des données acquises par d’autres réseaux régionaux et nationaux. Il détaille et analyse par site toutes les caractéristiques du cycle de reproduction de l’huître creuse : maturation et fécondité des adultes, période de ponte, abondance et survie des larves, intensité du captage et mortalités précoces. Il fournit ensuite une interprétation et une synthèse des résultats 2015 à la lueur des résultats des années antérieures. Ainsi, pour l’année 2015, on retient les faits majeurs suivants : • Sur le plan hydro-climatique, cette année se caractérise par un hiver doux et un printemps dans les normales, suivis d’un été là aussi très proches des normales à quelques exceptions près : l’étang de Thau affiche tout au long de l’été des températures largement excédentaires. Compte tenu d’une pluviométrie là aussi proche des normales, les concentrations en phytoplancton sont restées à un niveau moyen de la rade de Brest aux pertuis charentais et plutôt déficitaires dans le bassin d’Arcachon et la lagune de Thau. • En termes de biologie, ces conditions hydro-climatiques se sont traduites, chez les populations d’huîtres adultes, par des indices de condition, proxy de la fécondité, généralement proches des moyennes, avec toujours l’existence d’un gradient nord-sud observé chaque année, corrélativement à la concentration en phytoplancton. En outre, l’absence d’excédent thermique au printemps et en début d’été n’a pas permis de ponte précoce (à l’exception de la lagune de Thau), elle a même été plutôt tardive surtout dans le bassin d’Arcachon. • Sur la façade atlantique, les températures de l’eau lors du développement larvaire des principales cohortes ont été plutôt basses (inférieures à 20°C en rade de Brest et inférieures à 21°C ailleurs) et donc la vitesse de croissance larvaire a été ralentie et la survie amoindrie. Les rendements larvaires ont été effectivement très bas (e.g. 0,002 % à Arcachon). In fine, il y a eu peu de larves grosses dans l’eau, ce qui s’est traduit par un captage faible à modéré. Une exception tout de même : dans la lagune de Thau, les températures caniculaires tout au long de l’été ont permis une concentration moyenne de larves ‘grosses’ modérée (80 larves/1,5m3). Cependant, les méthodes et les techniques de captage sont encore en cours d’optimisation sur ce secteur et cette année, malgré cette présence de larves grosses, le captage est resté faible (< 10 naissains par coupelle à l’automne). • En conséquence, l’année 2015, se caractérise par un captage globalement « faible à modéré » dans tous les secteurs s’échelonnant autour de 10 naissains/coupelle dans la lagune de Thau et en baie de Bourgneuf à plus de 200 naissains/coupelle dans les pertuis charentais. Enfin, à partir de l’ensemble des résultats acquis depuis 2008, ce rapport fournit en conclusion une série de recommandations à prendre en compte pour préserver le captage dans les années à venir.

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Ce recueil présente les résumés des campagnes océanographiques des organismes publics français qui se sont déroulées en 2006 sur les navires français ou en coopération sur d’autres navires. Les navires océanographiques français sont gérés par les organismes suivants : * CNRS/INSU (Centre National de la Recherche Scientifique / Institut National des Sciences de l’Univers), * IFREMER (Institut Français de Recherche pour l’Exploitation de la Mer), * IPEV (Institut Polaire Français – Paul Emile Victor), * IRD (Institut de Recherche et Développement, anciennement ORSTOM), * MARINE NATIONALE/SHOM (Service Hydrographique et Océanographique de la Marine Nationale). Enfin, des accords d’échange de temps navire existent avec plusieurs pays dont la Grande-Bretagne, l’Allemagne, les Etats-Unis et l’Espagne. Ils permettent de réaliser des campagnes sur des navires de ces pays. Les résumés (Cruise Summary Reports) des campagnes sont publiés annuellement dans ce recueil depuis l’année 1977, et archivés dans la base du SISMER « Campagnes Océanographiques Françaises ». Par ailleurs, dans le cadre du programme européen SeaDataNet (contrat n°026212, http://www.seadatanet.org ), ces résumés sont transmis au BSH/DOD (Centre national de données allemand) qui assure la diffusion internationale des CSR (Cruise Summary Report) européens, en particulier vers le CIEM. La collecte et la circulation internationale de ces résumés constituent une composante importante des échanges internationaux de données océanographiques. En retour, ils facilitent la constitution de jeux de données globaux accessibles à tous. C’est un devoir d’y contribuer, c’est aussi un intérêt pour tous.

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Ce recueil présente les résumés des campagnes océanographiques des organismes publics français qui se sont déroulées en 2005 sur les navires français ou en coopération sur d’autres navires. Les navires océanographiques français sont gérés par les organismes suivants : * CNRS/INSU (Centre National de la Recherche Scientifique / Institut National des Sciences de l’Univers) * IFREMER (Institut Français de Recherche pour l’Exploitation de la Mer) * IPEV (Institut Polaire Français – Paul Emile Victor) * IRD (Institut de Recherche et Développement, anciennement ORSTOM) * SHOM (Service Hydrographique et Océanographique de la Marine Nationale) Enfin, des accords d’échange de temps navire existent avec plusieurs pays dont la Grande-Bretagne, l’Allemagne, les Etats-Unis et l’Espagne qui permettent de réaliser des campagnes sur des navires de ces pays. Les résumés (Cruise Summary Reports) des campagnes sont publiés annuellement dans ce recueil depuis l’année 1977, et archivés dans la base du SISMER « Campagnes Océanographiques Françaises ». Par ailleurs, dans le cadre du programme européen SeaDataNet (contrat n°026212, http://www.seadatanet.org), ces résumés sont transmis au BSH/DOD (Centre national de données allemand) qui assure la diffusion internationale des CSR (Cruise Summary Report) européens, en particulier vers le CIEM.

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New high-resolution seismic data complemented with bedrock samples allowed us to propose a revised geological map of the Bay of Seine and to better define the control by the geological substrate on the morphogenesis and evolution of the Seine River during Pleistocene times. The new data confirm previous works. The Bay of Seine can be divided into two geological parts: a Mesozoic monocline domain occupying most of the bay and a syncline domain, mostly Tertiary, in the north, at the transition with the Central English Channel area. The highlighting of Eocene synsedimentary deformations, marked by sliding blocks in the syncline domain, is one of the most original inputs of this new study in the Bay of Seine that underlines the significant role of the substrate on the formation of the Seine paleo-valley. In the monocline domain, three terraces, pre-Saalian, Saalian and Weischelian in age respectively, constitute the infill of the paleovalley, preferentially incised into the middle to upper Jurassic marl-dominated formations, and bounded to the north by the seaward extension of the Oxfordian cuesta. The three terraces are preserved only along the northern bank of the paleovalley, evidencing a NE-to-SW migration of the successive valleys during the Pleistocene. We assume this displacement results from the tectonic tilt of the Paris Basin western margin. In the North, the paleo-Seine is incised into the axis of the tertiary syncline, and comprises three fill terraces that are assumed to have similar ages than those of the terraces. The fill terrace pattern is associated to the subsiding character of this northern domain of the Bay of Seine.

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The sedimentary architecture of basins and passive margins is determined by a complex interaction of parameters, including subsidence, eustasy, and sediment supply. A quantification of the post-rift (20 Ma-0 Ma) vertical movements of the Gulf of Lion (West Mediterranean) is proposed here based on the stratigraphic study of sedimentary paleomarkers using a large 3D grid of reflection seismic data, correlations with existing drillings, and refraction data. Post-rift subsidence was measured by the direct use of sedimentary geometries analysed in 3D and validated by numerical stratigraphic modelling. Three domains of subsidence were found: on the continental shelf and slope, subsidence corresponds to a seaward tilting with different amplitudes, whereas the deep basin subsides purely vertically. We show that these domains fit with the deeper crustal domains highlighted by previous geophysical data, and that post-break-up subsidence follows the initial hinge lines of the rifting phase. Subsidence rates are quantified on each domain for each stratigraphic interval. At a constant distance from the rotational hinge line, the Plio-Quaternary subsidence rate is constant on the shelf overall. Conversely, Miocene subsidence rates are very different on the eastern and western shelves. Stratigraphic simulations focused on the Messinian salinity crisis (MSC) were also performed. Their results are discussed together with our post-rift subsidence estimates in order to provide ideas and hypotheses for future detailed quantifications of Miocene subsidence, including isostatic readjustments linked to the MSC.

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The effect of fish farming on dissolved amino acid concentrations, bacterioplankton abundance and exoproteolytic activity was assessed in 3 experimental marine ponds. Different standing stocks of fish were introduced (semi-intensive pond: 250 g.m(-2); semi-extensive pond: 50 g.m(-2) control pond: 0). Sea bass farming increased dissolved combined amino acid (DCAA) concentrations only in the semi-intensive pond. Bacterial standing stock was unaffected by fish food supply. However, bacterial exoproteolytic activity was strongly stimulated by aquaculture intensification; the average maximal rate of dissolved protein hydrolysis (V-m) increased with intensity (control pond: 1 500 nM.h(-1); semi-extensive pond: 2 600 nM.h(-1) semi-intensive pond: 5 100 nM.h(-1)). DCAA fluxes through bacterial exoproteolytic activity ranged between 16 (semi-extensive) and 11% (semi-intensive) of the daily nitrogen input by fish food. Bacterial exoproteolytic activity allowed a substantial part of the increased supply of dissolved amino nitrogen to be incorporated into bacterial biomass, then available for transfer to higher trophic levels within the ponds. It also significantly decreased dissolved organic nitrogen export from the ponds to the surrounding environment.

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Ce document s’inscrit dans le cadre de la problématique des mortalités de moules bleues sur les côtes françaises depuis l’hiver 2014. Il a été conçu comme une contribution aux projets Morbleu (projet de recherche) et Mytilobs (observatoire national sur les traits de vie de la moule). D’un point de vu historique, depuis le début du 20ème siècle, le principale « ennemi » de la moule reste la météo et en particulier, les tempêtes. Une seule crise de mortalité, majeure, est survenue en 1960-61 dans le pertuis Breton. Elle résulte d’une interaction entre le parasite mytilicola intestinalis et des conditions drastiques d’élevage sur bouchots dans la baie de l’Aiguillon. L’évaluation des mortalités de moules est difficile du fait des pratiques d’élevage et des pertes qui en résultent. Lorsque la crise survient en 2014, l’investigation scientifique s’appuie à la fois sur des déclarations (professionnels), des constats (DDTMs), des saisines (Repamo) et des mesures (réseau Mytilobs). L’intensité des mortalités, variable selon les sites et les années (2014 et 2015) est comparée à un référentiel de mortalités issu d’un réseau régional de suivi des mortalités de moules en paniers (Remoula, 2000-2010). En février 2014, les mortalités surviennent dans le pertuis Breton et s’étendent en quelques mois vers le sud (pertuis d’Antioche) et vers le Nord (Côte de Noirmoutier et Baie de Bourgneuf). Les simulations hydrodynamiques montrent la connectivité spatio-temporelle entre le site d’émergence des mortalités et les sites touchés quelques semaines plus tard. Alors qu’il existe plusieurs génomes de Mytililus edulis et des populations hybrides (entre Mytililus edulis et Mytilus galloprovincialis) sur les cotes de la France, seul le génome Mytililus edulis de la cote atlantique semble au départ concerné par ces mortalités. La quasi simultanéité d’occurrence d’épisodes de mortalités de moules en Rade de Brest (en hiver 2014), et sur les gisements profonds de la cote Est du Cotentin (dès le printemps 2014) reste aujourd’hui une énigme scientifique. Lorsque les mortalités surviennent en 2014 et lors de leur reprise en 2015, les moules sont en période de reproduction. Ce rapport synthétise également des résultats acquis sur la reproduction de Mytilus edulis sur la cote atlantique (Arcachon et Pertuis Charentais).