2 resultados para Marché du crédit

em Archimer: Archive de l'Institut francais de recherche pour l'exploitation de la mer


Relevância:

30.00% 30.00%

Publicador:

Resumo:

Les activités de la petite pêche et de la pêche côtière en Guyane ne sont pas encore assez bien organisées pour permettre un suivi rigoureux. On sait surtout qu'il s'agit d'une activité en baisse et le déclin amorcé au début des années 80 n'a fait que se confirmer dans les années récentes. Alors que le nombre de bateaux pratiquant de façon régulière la petite pêche avoisinait les 150 en 1985, en 1998, la flottille était réduite à 65 unités. Un chiffre fera mieux comprendre cette évolution: dans les années 80, il y a eu jusqu'à 12 tapouilles à Cayenne, alors qu'à la fin 1998, il en restait 4. On peut espérer qu'en 1999, 2 tapouilles supplémentaires et les 3 navires expérimentaux construits par la Région Guyane viendront s'ajouter à cette flottille et permettront d'améliorer le suivi des captures et de l'effort. La perspective du Marché d'Intérêt Régional abritant une criée stimulera le passage des captures sous la halle à marée et favorisera la tenue de statistiques de débarquements. L'activité de cette flottille est difficile à cerner, car seules les tapouilles dont les captures sont importantes en raison de la durée de leurs sorties peuvent donner lieu à des statistiques sinon précises du moins régulières dans le temps. Quelques doris et canots créoles sont également dans ce cas et ont permis des comparaisons inter flottilles. Pendant la période sèche, d'août à novembre, tous les bateaux sont actifs. Pendant la saison des pluies, de décembre à juillet, en raison de la houle, les tapouilles réduisent leurs sorties et la plupart des pirogues de mer et des canots créoles opèrent dans les estuaires.

Relevância:

30.00% 30.00%

Publicador:

Resumo:

En Guyane française , le vivaneau rouge (Lutjanus purpureus) est capturé par 3 flottilles, les ligneurs vénézuéliens, les caseyeurs antillais et les chalutiers crevettiers guyanais. Pour les crevettiers, il s'agit d'une capture accessoire inévitable, mais qui ne semble pas sans conséquences, puisque, si l'on tient compte de l'effectif total de la flottille, c'est 1 million à 1.5 millions de juvéniles qui sont pêchés (et souvent rejetés à la mer) annuellement par les crevettiers. Pour les ligneurs vénézuéliens qui pêchent 1200 tonnes, les individus de petite taille sont devenus prépondérants dans leurs captures. Ainsi dans la gamme de taille 20-30cm (125-425 grammes), on est passé, entre 1990 et 1998, de 37 000 poissons débarqués (6% de la capture) à 616 500 poissons (56% de la capture). La taille moyenne du vivaneau rouge débarqué est passée de 45 à 35 cm et son poids moyen de 1600 grammes à 700 grammes. Pour les caseyeurs, seuls deux armements (un du Larivot, l'autre du Robert), nous ont fourni quelques renseignements sur les activités et les débarquements de leurs navires. Les premières observations montrent que la composition de leurs captures en vivaneaux rouges ressemble à celle des ligneurs avec une tendance vers les petites tailles. Cependant cette tendance n'est pas aussi systématique que veulent bien le dire les détracteurs de la nasse à poissons. Leurs débarquements sont composés en nombre, pour moitié, de "vivaneaux tête ronde" (Rhomboplites aurorubens). On notera également que les caseyeurs rentabilisent leurs captures accessoires de mérous sur le marché antillais, alors que les ligneurs les rapatrient vers le Venezuela. Il existe une troisième espèce de vivaneau, le vivaneau rayé, Lutjanus synagris, capturé surtout par les chalutiers.