5 resultados para Blanchard
em Archimer: Archive de l'Institut francais de recherche pour l'exploitation de la mer
Resumo:
Fluxes of nutrients (NH sub(4) super(+), NO sub(3) super(-), PO sub(4) super(3-) and Si(OH) sub(4)) were studied on an intertidal mudflat in Marennes-Oleron Bay, France, at two different seasons and at different times of the emersion period. Fluxes through the sediment-water interface were both calculated from vertical profiles of nutrient concentration in pore-water (diffusive fluxes, JD) and measured in light and dark benthic mini-chambers (measured fluxes, J sub(0)). Results indicate that ammonia was mainly released in summer while nitrate was mainly taken up in late winter. This uptake from the overlying water was probably due to the coupling of nitrification-denitrification within the sediment. The J sub(0) /J sub(D) ratio further indicates that bioturbation likely enhanced ammonia release in summer. Concerning phosphate, the comparison of diffusive and measured fluxes suggests that PO sub(4) super(3-) could be assimilated by the biofilm in winter while it was released in summer at a high rate due to both bioturbation and desorption because of the relative summer anoxic conditions. Silica was always released by the sediment, but at a higher rate in summer. Statistically significant differences in measured fluxes were detected in dark chambers at different times of low tide, thus suggesting a short-term variability of fluxes. Microphytobenthos preferred ammonia to nitrate, but assimilated nitrate when ammonia was not available. It also turned out that benthic cells could be limited in nitrogen during low tide in late winter. In summer, ammonia was not limiting and microphytobenthic activity significantly decreased the measured flux of NH sub(4) super(+) in the middle of low tide when its photosynthetic capacity was highest.
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Les activités de la petite pêche et de la pêche côtière en Guyane ne sont pas encore assez bien organisées pour permettre un suivi rigoureux. On sait surtout qu'il s'agit d'une activité en baisse et le déclin amorcé au début des années 80 n'a fait que se confirmer dans les années récentes. Alors que le nombre de bateaux pratiquant de façon régulière la petite pêche avoisinait les 150 en 1985, en 1998, la flottille était réduite à 65 unités. Un chiffre fera mieux comprendre cette évolution: dans les années 80, il y a eu jusqu'à 12 tapouilles à Cayenne, alors qu'à la fin 1998, il en restait 4. On peut espérer qu'en 1999, 2 tapouilles supplémentaires et les 3 navires expérimentaux construits par la Région Guyane viendront s'ajouter à cette flottille et permettront d'améliorer le suivi des captures et de l'effort. La perspective du Marché d'Intérêt Régional abritant une criée stimulera le passage des captures sous la halle à marée et favorisera la tenue de statistiques de débarquements. L'activité de cette flottille est difficile à cerner, car seules les tapouilles dont les captures sont importantes en raison de la durée de leurs sorties peuvent donner lieu à des statistiques sinon précises du moins régulières dans le temps. Quelques doris et canots créoles sont également dans ce cas et ont permis des comparaisons inter flottilles. Pendant la période sèche, d'août à novembre, tous les bateaux sont actifs. Pendant la saison des pluies, de décembre à juillet, en raison de la houle, les tapouilles réduisent leurs sorties et la plupart des pirogues de mer et des canots créoles opèrent dans les estuaires.
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This paper applies a stochastic viability approach to a tropical small-scale fishery, offering a theoretical and empirical example of ecosystem-based fishery management approach that accounts for food security. The model integrates multi-species, multi-fleet and uncertainty as well as profitability, food production, and demographic growth. It is calibrated over the period 2006–2010 using monthly catch and effort data from the French Guiana's coastal fishery, involving thirteen species and four fleets. Using projections at the horizon 2040, different management strategies and scenarios are compared from a viability viewpoint, thus accounting for biodiversity preservation, fleet profitability and food security. The analysis shows that under certain conditions, viable options can be identified which allow fishing intensity and production to be increased to respond to food security requirements but with minimum impacts on the marine resources.
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Resuspension of the top few sediment layers of tidal mud flats is known to enhance planktonic biomass of microbiota (benthic diatoms and bacteria). This process is mainly controlled by tidal shear stress and cohesiveness of mud, and is also influenced by bioturbation activities. Laboratory experiments in a race track flume were performed to test the interactive effects of these factors on both the critical entrainment and resuspension kinetics of microbiota from silt-clay sediments from the Marennes-Oleron Bay, France. The marine snail Hydrobia ulvae was used to mimic surface bioturbation activities. As expected, the kinetics of microbial resuspension versus shear stress were largely controlled by the cohesiveness of silt-clay sediments. However, our results indicate that the effect of surface tracking by H. ulvae on microbial resuspension was clearly dependent on the interaction between sediment cohesiveness and shear velocity. Evidence was also found that microphytobenthos and bacteria are not simultaneously resuspended from silt-clay bioturbated sediments. This supports the theory that diatoms within the easily eroded mucus matrix behave actively and bacteria adhering to fine silt particles eroded at higher critical shear velocities behave passively.
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Les actions de recherche synthétisées dans ce document ont été menées en partenariat avec des halieutes, écologues marins, statisticiens, modélisateurs et économistes ; partenaires au sein de l’Ifremer, d’organismes de recherche - IRD, CNRS, Institut National de Recherche Halieutique du Maroc - , et d’Enseignement Supérieur - Université de Bretagne Occidentale, Université du Littoral Côte d’Opale, Ecole Nationale d’Ingénieur de Brest, Université des Antilles et de la Guyane. Ces actions ont permis de consolider une communauté pluri-disciplinaire nationale pour aborder les questions de l’analyse intégrée et de la modélisation à l’échelle écosystémique de la durabilité écologique et économique de l’exploitation des ressources halieutiques dans un contexte climatique changeant. Elles ont permis par ailleurs une première application formelle significative au sein de l’Ifremer, de l’approche écosystémique des pêches en contexte tropical (Guyane) et la formalisation du concept de "Biodiversité Halieutique". Les méthodes d’analyse utilisées ont en premier lieu été développées pour le cas du plateau continental du Golfe de Gascogne. Ces méthodes ont ensuite été étendues et appliquées à d’autres plateaux continentaux dont les caractéristiques étaient très différentes en termes climatique, de fonctionnement physique, bio-géographique, d’exploitation halieutique, économique et de gestion de la pêche : au Maroc dans la zone sous influence d’un up-welling, et en Guyane sous l’influence de l’estuaire de l’Amazone. Des actions lancées en 2009 et en 2010, reprennent ces méthodes pour des cas d’application à un autre plateau continental, dans la région tropicale du nord de l’Australie, et pour des cas en zones littorales, en Guyane et aux îles Salomon. Les principaux résultats obtenus sont i) l’identification de changements dans la structure des peuplements de poissons de fond : l’analyse de l’évolution temporelle des caractéristiques des peuplements de fond notamment en terme de taille individuelle, de niveau trophique, d’affinité thermique des espèces (origine biogéographique) a montré l’existence d’effets conjoints de la pêche (sur-exploitation et effets écosystémiques) et des changements climatiques, en région tempérée comme en région tropicale ; ii) l’identification de changements dans la structure en espèce des débarquements des pêcheries à l’échelle des dernières décennies, ainsi que la diminution de leur valeur économique totale, à la fois conséquence des changements dans les peuplements mais conséquence aussi des changements intervenus dans les marchés internationaux des produits de la mer ; iii) Le poids des différents facteurs (pêche, climat, marchés…) est variable selon les cas d’étude, mais ceux qui sont décrits ici sont ceux, communs aux différents systèmes, qui semblent prépondérants ; iv) l’adaptation de modèles existants ainsi que le développement de nouveaux modèles maintenant opérationnels, depuis des échelles permettant une utilisation en terme d’expertise et de recommandation de gestion des pêcheries à court terme, jusqu’à des échelles permettant des projections exploratoires à long terme visant à comprendre les effets conjoints du climat, de la pêche et des marchés.