2 resultados para Anas acuta

em Archimer: Archive de l'Institut francais de recherche pour l'exploitation de la mer


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Trois masses d’eau situées sur le littoral de l’île de la Réunion et de la Martinique présentent des fonctionnements et des caractéristiques atypiques, ce qui pose actuellement des difficultés dans le cadre de l’application de la DCE. Les deux masses d’eau réunionnaises, l’étang du Gol et l’étang de Saint-Paul, sont actuellement identifiées en tant que plans d’eau au titre de la DCE. La masse d’eau martiniquaise, l’étang des Salines, est quant à elle identifiée en tant que masse d’eau de transition. L’objectif de cette étude est d’apporter une expertise, sur la base des données disponibles et des échanges avec les experts locaux et nationaux, concernant : · la typologie des masses d’eau, · les paramètres chimiques, physico-chimiques et biologiques pertinents à suivre dans le cadre de la surveillance DCE, · des pistes de travail pour consolider des grilles de diagnostic sur les masses d’eau. Cette expertise s’appuie également sur les retours d’expériences et les études réalisées dans le cadre de la mise en oeuvre de la DCE sur les lagunes des bassins Rhône Méditerranée et Corse, dont la morphologie et le fonctionnement se rapprochent des trois masses d’eau étudiées. L’analyse des données et études fournies sur les étangs réunionnais du Gol et de Saint-Paul conduit à poser la question de la pertinence de leur maintien dans le référentiel des masses d’eau au titre de la DCE. Si le choix est cependant fait de conserver ces étangs en tant que masses d’eau DCE, leurs caractéristiques correspondraient à la typologie des eaux de transition et à la gamme de salinité oligohaline. Des recommandations sont formulées en termes d’études complémentaires visant à préciser le fonctionnement hydrologique de ces étangs et de priorisation des suivis de leur qualité physico-chimique et biologique, pour aboutir à une surveillance DCE pérenne. Les recommandations formulées à partir des données fournies sur l’étang martiniquais des Salines concernent l’évaluation des pressions anthropiques pesant sur cette masse d’eau, la priorisation des suivis de sa qualité chimique, physico-chimique et biologique dans le cadre de la surveillance DCE. Des pistes sont également données pour l’élaboration et la consolidation de grilles de diagnostic adaptées à cet étang.

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The marine dinoflagellate genus Dinophysis includes species that are the causative agents of diarrhetic shellfish poisoning (DSP). Recent findings indicate that some Dinophysis species are mixotrophic, i.e. capable of both autotrophic and heterotrophic nutrition. We investigated inorganic (and organic) carbon uptake by several species of Dinophysis in the Light and dark using the 'single-cell C-14 method', and compared uptake rates with those of photosynthetic Ceratium species and heterotrophic dinoflagellates in the genus Protoperidinium. Experiments were conducted with water from the Gullmar Fjord and from the Koster Strait (Swedish west coast). Nutrient-enriched phytoplankton from surface water samples were concentrated (20 to 70 mu m) and incubated at in situ temperature under artificial light conditions with high concentrations of inorganic C-14 (1 mu Ci ml(-1)). Individual cells of each desired species were manually isolated under a microscope and transferred to scintillation vials. C. tripes showed net C-14 uptake only during light periods, whereas both C. lineatum and C. furca showed C-14 uptake in the Light as well as uptake (and sometimes losses) in the dark. Dinophysis species had similar carbon fixation rates in Light compared to Ceratium species. For D. acuminata and D. norvegica, net carbon uptake occurred in both Light and dark periods. D. acuta showed a loss of carbon in the dark in one experiment, but in another, dark C uptake was significantly higher than uptake in Light. When exposed to Light, C. furca, D. norvegica and D. acuta had high specific carbon uptake rates. Growth rates for the different species were calculated from C-14 uptake by the cells during the first hours of incubation in light. D. acuminata and D. norvegica had similar maximum growth rates, 0.59 and 0.63 d(-1) (mu); the maximum growth rate of D. acuta was lower (0.41 d(-1)). The positive dark carbon uptake by Dinophysis may suggest a mixotrophic mode of nutrition. In one experiment, both D. norvegica and D. acuta showed a significantly higher carbon uptake in a dark bottle than in a Light bottle, which would be consistent with uptake of C-14-labeled organic matter by D. norvegica and D. acuta. Demonstration of direct uptake of dissolved and particulate organic matter would provide conclusive evidence of mixotrophy and this will require the development of new protocols for measuring organic matter uptake applicable to Dinophysis in the natural assemblages.