19 resultados para Mytilus edulis.
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Le réseau national Mytilobs est implanté dans les principales régions mytilicoles du littoral atlantique : Normandie, Bretagne Nord, Bretagne Sud, Pays de Loire et Poitou-Charentes. Les sites d’Agon (Ouest Cotentin), du Vivier (baie du Mont Saint-Michel), de Pont Mahé (baie de Vilaine), de l’Aiguillon et des Roulières (pertuis Breton), d’Yves et de Boyard (pertuis d’Antioche) représentent l'élevage sur bouchot du Nord au Sud. Le site Filière (pertuis Breton) représente l’élevage sur corde, en pleine eau. La mise à l’eau des cheptels sur l’ensemble des sites du réseau, en septembre 2014, s’est faite à partir d’un même lot de moules calibrées (25,54 +/- 0,7mm), captées sur corde dans la baie d’Yves. Les prélèvements trimestriels de la campagne 2015 (septembre 2014 - décembre 2015) sont renforcés par un suivi mensuel entre octobre et juillet. Les mesures de biométrie et les comptages de mortalité sont effectués à chaque sortie. Les points Roulières et Boyard renforcent l’expertise du « phénomène mortalité » apparu en 2014. Des prélèvements histologiques (n=1300) et en cryologie (n=1200) ont renforcé un travail de collaboration établi avec le projet Morbleu. La campagne Mytilobs 2015 est marquée par la forte croissance en longueur des moules durant l’automne 2014. Par contre, la croissance des moules sur Filière est exceptionnellement faible au cours des printemps et automne 2015 avec respectivement -60% et -53% (références réseau REMOULA 2000-2010). Ces faibles performances sur Filière peuvent être reliées aux deux pics de mortalité des printemps et automne 2015 sur ce site. L’évolution du poids sec au travers l’indice scientifique de Walne et Mann révèle une ponte importante sur le site Filière en juin 2015, mais également sur Pont Mahé et le Vivier. Les indices de qualité requis pour la commercialisation des moules sont atteints en juin (STG) dans les principales régions de France suivi par Mytilobs et en juillet sur le Vivier (Label Rouge baie du Mont Saint Michel). Le suivi environnemental indique que les apports des fleuves n’ont pas le caractère exceptionnel de l’hiver 2014, mais la salinité confirme la typologie des sites : euryhalins (Baie de Vilaine, pertuis charentais) et océaniques (Agon et Vivier). En fin d’hiver, la température enregistre un retard de 3 semaines pour atteindre 10°C, température référence au-dessous de laquelle les mortalités (2014 et 2015) ne sont pas apparues. Comme au cours de la campagne Mytilobs 2014, deux familles d’algues phytoplanctoniques : les Diatomophyceae et les Dinophyceae représentent près de 99% de l’effectif dénombré. Parmi les 5 saisons étudiées, les automnes 2014 et 2015 sont les périodes de l’année où les concentrations algales disponibles sont environ 10 fois plus faibles que durant les autres périodes. Un référentiel sur les mortalités de la moule bleue a été établi à partir des données de mortalité du réseau REMOULA (2000-2010). Entre 0% et 22%, les mortalités sont classées comme « habituelles » ; entre 22% et 34% elles deviennent « inhabituelles » ; supérieures à 34%, elles sont dites « exceptionnelles ». Seules les mortalités de moules sur les sites Filière (51%) et Roulières (38%) du pertuis Breton sont classées comme « exceptionnelles » en 2015. En 2014 les mortalités de la plupart des sites mytilicoles des pertuis charentais étaient « exceptionnelles ». Les mortalités sont « inhabituelles » sur les sites de Boyard (23%) et d’Aiguillon (22%) et « habituelles » sur Agon (corrigé de la prédation par les perceurs) (20%), Pont Mahé (18%), Yves (14%), Le Vivier (9%). En 2015, des analyses histologiques ont été réalisées entre février et juillet pour : l’étude de maturation sexuelle, la recherche de parasites et l’identification de granulomes inflammatoires sur des sites contrastés en mortalités (Filière, Roulières, Yves, Pont Mahé et Vivier). Outre l’absence de Marteilia refringens, la présence de Mytilicola intestinalis est confirmée sur tous les sites notamment Yves (50%) et Le Vivier (70%). L’étude des stades de maturation des moules sur les différents sites du réseau montre que la maturation sexuelle a bien lieu entre mars et juin 2015. En 2015 les mortalités les plus fortes apparaissent sur Filière et Roulières en avril et en mai alors que les moules sont en gamétogénèse active, avant la période de ponte principale. Une observation centrée sur la période février-juillet a mis en évidence la présence de granulomes inflammatoires. Dans le cas des pertuis charentais (Filière et Roulières) cette présence concorde avec le phénomène de mortalités « exceptionnelles » de moules pour lequel des bactéries pathogènes du groupe Splendidus semblent bien impliquées.
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Dans le cadre de la surveillance des rejets non actifs de l’usine AREVA NC, les concentrations de différents éléments et substances chimiques sont suivies dans des moules (Mytilus Edulis) sur les points Goury et Moulinets. Ce rapport présente les résultats pour l’année 2015. Les variations saisonnières sont présentées pour chaque paramètre surveillé. Les teneurs mesurées sont comparées aux données nationales et régionales du Réseau d’Observation de la contamination chimique (ROCCH).
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Ce document s’inscrit dans le cadre de la problématique des mortalités de moules bleues sur les côtes françaises depuis l’hiver 2014. Il a été conçu comme une contribution aux projets Morbleu (projet de recherche) et Mytilobs (observatoire national sur les traits de vie de la moule). D’un point de vu historique, depuis le début du 20ème siècle, le principale « ennemi » de la moule reste la météo et en particulier, les tempêtes. Une seule crise de mortalité, majeure, est survenue en 1960-61 dans le pertuis Breton. Elle résulte d’une interaction entre le parasite mytilicola intestinalis et des conditions drastiques d’élevage sur bouchots dans la baie de l’Aiguillon. L’évaluation des mortalités de moules est difficile du fait des pratiques d’élevage et des pertes qui en résultent. Lorsque la crise survient en 2014, l’investigation scientifique s’appuie à la fois sur des déclarations (professionnels), des constats (DDTMs), des saisines (Repamo) et des mesures (réseau Mytilobs). L’intensité des mortalités, variable selon les sites et les années (2014 et 2015) est comparée à un référentiel de mortalités issu d’un réseau régional de suivi des mortalités de moules en paniers (Remoula, 2000-2010). En février 2014, les mortalités surviennent dans le pertuis Breton et s’étendent en quelques mois vers le sud (pertuis d’Antioche) et vers le Nord (Côte de Noirmoutier et Baie de Bourgneuf). Les simulations hydrodynamiques montrent la connectivité spatio-temporelle entre le site d’émergence des mortalités et les sites touchés quelques semaines plus tard. Alors qu’il existe plusieurs génomes de Mytililus edulis et des populations hybrides (entre Mytililus edulis et Mytilus galloprovincialis) sur les cotes de la France, seul le génome Mytililus edulis de la cote atlantique semble au départ concerné par ces mortalités. La quasi simultanéité d’occurrence d’épisodes de mortalités de moules en Rade de Brest (en hiver 2014), et sur les gisements profonds de la cote Est du Cotentin (dès le printemps 2014) reste aujourd’hui une énigme scientifique. Lorsque les mortalités surviennent en 2014 et lors de leur reprise en 2015, les moules sont en période de reproduction. Ce rapport synthétise également des résultats acquis sur la reproduction de Mytilus edulis sur la cote atlantique (Arcachon et Pertuis Charentais).
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A spatially explicit coupled hydrodynamic-biogeochemical model was developed to study a coastal ecosystem under the combined effects of mussel aquaculture, nutrient loading and climate change. The model was applied to St Peter's Bay (SPB), Prince Edward Island, Eastern Canada. Approximately 40 % of the SPB area is dedicated to mussel (Mytilus edulis) longline culture. Results indicate that the two main food sources for mussels, phytoplankton and organic detritus, are most depleted in the central part of the embayment. Results also suggest that the system is near its ultimate capacity, a state where the energy cycle is restricted to nitrogen-phytoplankton-detritus-mussels with few resources left to be transferred to higher trophic levels. Annually, mussel meat harvesting extracts nitrogen (N) resources equivalent to 42 % of river inputs or 46.5 % of the net phytoplankton primary production. Under such extractive pressure, the phytoplankton biomass is being curtailed to 1980's levels when aquaculture was not yet developed and N loading was half the present level. Current mussel stocks also decrease bay-scale sedimentation rates by 14 %. Finally, a climate change scenario (year 2050) predicted a 30 % increase in mussel production, largely driven by more efficient utilization of the phytoplankton spring bloom. However, the predicted elevated summer temperatures (> 25 A degrees C) may also have deleterious physiological effects on mussels and possibly increase summer mortality levels. In conclusion, cultivated bivalves may play an important role in remediating the negative impacts of land-derived nutrient loading. Climate change may lead to increases in production and ecological carrying capacity as long as the cultivated species can tolerate warmer summer conditions.
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1.This report presents the results of a field study conducted in the ECASA test site nOS in the Pertuis Breton, France. The site is located on the Atlantic West coasts. It is open to the bay of Biscay, but is slightly protected against westerly winds. The bay has been exploited by intertidal mussels culture for centuries. 2. Within the bay, mussels (Mytilus edulis) are cultivated either by the traditional pole technique, around the bay or on longlines in the centre of the bay. The area occupied by these longline s represents 250 ha, and the resulting annual production is 1 000 tonnes of mussels. The average depth at mid tide is of 13.8 m. The sediment is sandy, with a small fraction of mud. 3. The site is subject to several regular monitoring through the local implementation of national networks aiming at protecting the environment and marine resources, on pollutants (RNO), microbiological quality of the waters (REMI), phytoplanktonic toxic species (REPHY) and growth and mortality of molluscs (REMORA). Benthic macrofauna was studied in 1976. 4. Five sampling sations were chosen along a line, starting under the longlines, and at distances of 50, 100, 200, and 400 metres from the area cultivated. A reference station was chosen in a different direction at 2300 metres of the cultivated area. Sampling methods are described in the text. _Sediments were sampled for different analyses: grain size, content in organic matter, total organic carbon and nitrogen, and phytic pigments (chlorophyll a and phaeopigments). Redox were measured in cores. The macrofauna living into the sediment was also sampled. The water column was sampled for physical (temperature, transparency) and chemical parametres, including oxygen content, salinity, organic matter, dissolved nitrogen forms, phosphates and silicates. Results from benthic macrofauna surveys indicate that there were no significant differences between the different stations and the reference station, all being classified as slightly disturbed. The bay is submitted to freshwater runoffs from two adjacent rivers. 7. The sediment is slightly modified by the culture of bivalves. Total organic carbon, total nitrogen, Eh values and pheopigments were significantly higher under the trestles than in any other stations. Other stations often did not differ from the reference station. 8. The effects of shellfish culture on the water column were. However, it was observed a small decrease of the food available to the molluscs near the rearing 9. The DEB model was able to describe and predict adequately the growth of oysters, both in the Baie des Veys and in the Loch Creran. The parametres for its use in other environment are given, but a tuning of one parametre should be performed with the help of authors. 10. Among the indicators and models for use in are as of intertidal bivalve culture, it is recommended to use the sediment quality index, TOC (Total Organic Carbon), redox and pheopigments, in surficial sediment, AMBI for the macrofauna, chlorophyll a contents and nitrogen forms in the water column, and models describing the carrying capacity, filtration rate of molluscs, and a DEB model to predict the growth of molluscs.
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Depuis 1992, la surveillance de la santé des mollusques marins du littoral français est assurée par le réseau de Pathologie des Mollusques (Repamo). Ses activités s’inscrivent dans le cadre de la Directive Européenne 2006/88/CE. Depuis son évaluation par la plateforme nationale d’épidémiosurveillance en santé animale en 2012, l’objectif de surveillance est la détection précoce des infections dues à des organismes pathogènes exotiques et émergents affectant les mollusques marins sauvages et d’élevage. L’année 2015 est la première année de transition pour laquelle un début d’évolution des modalités de surveillance de la santé des mollusques marins animées par l’Ifremer a été amorcé. Un dispositif hybride de surveillance a été mis en place, s’appuyant sur l’existant et intégrant des débuts d’évolution. La surveillance événementielle a constitué l’activité principale du dispositif en 2015 et s’est appuyée sur des réseaux existants : (1) la surveillance des mortalités observées sur des animaux sentinelles déployés sur les sites ateliers des réseaux Ifremer RESCO 2 (12 sites) pour l’huître creuse Crassostrea gigas et MYTILOBS 2 (8 sites) pour la moule bleue Mytilus edulis. Pour l’huître creuse Crassostrea gigas, la mortalité cumulée moyenne était de 50,3% (écart-type 10,9%) pour le naissain standardisé Ifremer (NSI), de 11,0% (écart-type 9,1%) pour les huîtres de 18 mois et de 7,3% (écart-type 5,6%) pour les huîtres de 30 mois. Les mortalités ont été observées principalement entre le début du mois de mai et la mi-juillet. Lors de ces épisodes de mortalité, des prélèvements d’animaux ont été réalisés en vue d’analyses diagnostiques : 7 prélèvements pour le NSI, 2 pour les huîtres de 18 mois et 1 pour les huîtres de 30 mois. Aucun agent réglementé n’a été détecté dans les échantillons d’huîtres creuses prélevés et analysés. Le virus OsHV-1 a été détecté dans les 7 échantillons analysés de NSI, dans 2 échantillons analysés d’huîtres de 18 mois et dans 1 échantillon analysé d’huîtres de 30 mois. La bactérie Vibrio aestuarianus a été détectée dans 5 échantillons analysés de NSI, dans 1 échantillon d’huîtres de 18 mois et dans 1’échantillon d’huîtres de 30 mois. Pour la moule bleue Mytilus edulis, des mortalités cumulées variant de 9% sur le site du Vivier à 51% sur le site des filières du Pertuis Breton ont été estimées. Les mortalités ont été observées au printemps sur des moules âgées d’une année et en automne sur des moules plus jeunes. Lors de ces épisodes de mortalités, des prélèvements d’animaux ont été réalisés en vue d’analyses diagnostiques : 2 prélèvements pour les moules d’une année et 1 pour les jeunes moules. Ces prélèvements ont eu lieu dans le Pertuis Breton. Aucun agent réglementé n’a été détecté dans les échantillons de moules prélevés et analysés. Des bactéries du groupe Splendidus ont été détectées dans les 3 échantillons de moules analysés. (2) la surveillance s’appuyant sur les déclarations de mortalités de mollusques par les conchyliculteurs et pêcheurs à pied professionnels auprès des Directions départementales des territoires et de la mer (DDTM). Cette modalité s’applique aux huîtres creuses et aux moules bleues lorsqu’il n’existe pas de site atelier RESCO 2 ou MYTILOBS 2 dans la zone où des mortalités sont déclarées par les conchyliculteurs ou pêcheurs à pied. Le réseau REPAMO 2 a réalisé 22 interventions, dont 15 pour les moules Mytilus edulis, 4 pour les coques Cerastoderma edule, 2 pour les palourdes Ruditapes sp. et 1pour les coquilles saint Jacques Pecten maximus. La recherche d’agents infectieux dans ces espèces de mollusques prélevés lors de hausse de mortalité a permis de mettre en évidence les parasites réglementés Perkinsus olseni dans 1 lot de palourdes, et Marteilia refringens dans 4 lots de moules, ainsi que le virus OsHV-1 dans 1 lot de palourdes et 1 lot de coques, la bactérie Vibrio aestuarianus dans 3 lots de coques, et des bactéries du groupe Splendidus dans 3 lots de coques et dans 13 lots de moules. L’année 2015 a également permis la démonstration sur un site atelier d’un exercice de surveillance programmée, ciblée et fondée sur les risques d’introduction et d’installation d’un organisme pathogène exotique. Elle a concerné le parasite Mikrocytos mackini de l’huître creuse Crassostrea gigas, sur un site atelier de la Charente-Maritime, suivi par le réseau RESCO 2. Le parasite Mikrocytos mackini n’a pas été détecté. En revanche, le parasite Marteilia refringens a été détecté dans ¾ des prélèvements d’huîtres réalisés. Dans le cadre du soutien scientifique et technique de l’évolution de la surveillance événementielle, l’année 2015 a également permis de poursuivre la démarche relative aux développements méthodologiques en lien avec la surveillance événementielle des mortalités de mollusques marins. Une étude de faisabilité de la recherche prospective de regroupements spatio-temporels d’événements de mortalités d’huîtres creuses a été préparée en collaboration avec tous les acteurs de la santé des mollusques marins en Normandie. Un outil de collecte et d’analyse des données de signalements des mortalités, automatisé, simple d’utilisation et flexible, a été élaboré.
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Depuis 2014, des surmortalités anormales affectent les cheptels mytilicoles tant adultes que juvéniles avec des mortalités massives pouvant atteindre 100% (Béchemin et al. 2015). Les objectifs généraux de ce projet sont d’identifier des facteurs potentiellement corrélés avec les mortalités de moules observées dans les Pertuis Charentais: facteurs environnementaux biotiques, abiotiques et hydrodynamiques) et facteurs intrinsèques aux animaux (traits d'histoire de vie, qualité cytogénétique et physiologie). Après une introduction bibliographique complète, différentes questions sont ici abordées. 1. Historique des mortalités 2014-2015 ? Grâce { différentes sources d’information nous avons pu retracer les évènements de mortalités de 2014 et 2015 et valider l’échantillonnage réalisé en 2015 dans Morbleu (au niveau temporel et spatial). 2. Les mortalités 2014 et 2015 sont-elles exceptionnelles ? Existe-t-il un lien avec les fluctuations environnementales ? Pour cela, nous avons porté un regard rétrospectif sur 15 années de données acquises dans les réseaux portés par Ifremer afin de définir un niveau de mortalité « anormale » et d’explorer de potentiels liens avec les fluctuations environnementales. Nous avons pu observer que (1) les épisodes de mortalités de 2014 et 2015 peuvent être qualifiés d’exceptionnels, (2) ils sont survenus dans des conditions climatiques plutôt chaudes et pluvieuses associées à des indices de diversité phytoplanctoniques bas (nombre de taxons et équilibre quantitatif entre ces taxons). 3. Dans quelles conditions les mortalités de moules sont-elles survenues en 2015 ? Nous présentons ici dispositif mis en place sur nos 4 sites ateliers (Filière, Boyard, Eperon et Loix) et l’ensemble des échantillons et mesures collectées (environnement abiotique ou biotique, ou connectivité hydrodynamique des masses d’eaux). Cette action de recherche a nécessité 16 campagnes et aboutit à la bancarisation de 805 échantillons, certains prévelés au cours des mortalités observées sur les animaux déployés. Les mortalités observées en 2015 sont survenues dans un contexte environnemental abiotique différent de celui observé en 2014 (absence de dessalure comparable à celles observées en 2014, différence dans la contribution relative des fleuves aux masses d’eau). Néanmoins, les conditions hydrodynamiques et la connectivité entre les sites du Pertuis Breton et les côtes vendéennes sont quant à elle comparables entre ces 2 années. 4. Quelle(s) ont été la(les) espèce(s) ou population(s) de moules affectée(s) ? Différentes espèces et populations étant présentes sur les côtes française, nous avons cherché à préciser les ascendances génétiques sur des animaux moribonds et vivants prélevés (MORBLEU et mortalité déclarées MYTILOBS-2). Pour 99% d’entre eux, les animaux analysés ont pu être affiliés au fond génétique M. edulis européen du Golf de Gascogne. Toutefois la présence d’ascendance trossulus sur certains individus est à considérer. Avec les marqueurs utilisés, aucune différence génétique entre les animaux moribonds et survivants n’a pas être observée, les mortalités touchant certains hybrides edulis/galloprovincialis en proportion identique à celle de M. edulis. 5. Quelle était la qualité cytogénétique des animaux en 2015 ? Pourrait-il exister un lien avec les mortalités observées ? Nous avons échantillonné des animaux prélevés sur 7 sites mytilicoles avant et après la mortalité de l’année 2015. Les analyses de la qualité cytogénétique de ces animaux est toujours en cours. 6. Ces animaux étaient-ils dans des conditions physiologiques particulières ? des échantillons de moules vivantes, collectés avant, après et au cours des mortalités, sur des sites impactés et peu/pas impactés ont été analysés par une approche transcriptomique à haut débit (RNA-seq). L’échantillonnage 2015 ayant été tardif dans l’année (prélèvements jusqu’en juillet 2015), la réalisation de l’approche transcriptomique a été retardée. Le traitement des données de séquençage est encore en cours d’analyse. Ainsi cette année nous a permis (1) de confronter les données environnementales à 15 années de mesures, (2) de mettre en place un dispositif et d’échantillonner au cours d’un épisode de mortalité, (3) de préciser le fond génétique des animaux affectés. Cependant les prélèvements ayant été tardifs, de nombreuses analyses sont encore en cours de traitement.
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The Water Framework Directive (WFD) establishes Environmental Quality Standards (EQS) in marine water for 34 priority substances. Among these substances, 25 are hydrophobic and bioaccumulable (2 metals and 23 organic compounds). For these 25 substances, monitoring in water matrix is not appropriate and an alternative matrix should be developed. Bivalve mollusks, particularly mussels (Mytilus edulis, Mytilus galloprovincialis), are used by Ifremer as a quantitative biological indicator since 1979 in France, to assess the marine water quality. This study has been carried out in order to determine thresholds in mussels at least as protective as EQS in marine water laid down by the WFD. Three steps are defined: - Provide an overview of knowledges about the relations between the concentrations of contaminants in the marine water and mussels through bioaccumulation factor (BAF) and bioconcentration factor (BCF). This allows to examine how a BCF or a BAF can be determined: BCF can be determined experimentally (according to US EPA or ASTM standards), or by Quantitative Activity-Structure Relationship models (QSAR): four equations can be used for mussels. BAF can be determined by field experiment; but none standards exists. It could be determined by using QSAR but this method is considered as invalid for mussels, or by using existing model: Dynamic Budget Model, but this is complex to use. - Collect concentrations data in marine water (Cwater) in bibliography for those 25 substances; and compare them with concentration in mussels (Cmussels) obtained through French monitoring network of chemicals contaminants (ROCCH) and biological integrator network RINBIO. According to available data, this leads to determine the BAF or the BCF (Cmussels /Cwater) with field data. - Compare BAF and BCF values (when available) obtained with various methods for these substances: BCF (stemming from the bibliography, using experimental process), BCF calculated by QSAR and BAF determined using field data. This study points out that experimental BCF data are available for 3 substances (Chlorpyrifos, HCH, Pentachlorobenzene). BCF by QSAR can be calculated for 20 substances. The use of field data allows to evaluate 4 BAF for organic compounds and 2 BAF for metals. Using these BAF or BCF value, thresholds in shellfish can be determined as an alternative to EQS in marine water.
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The protozoan parasite Marteilia refringens has been partly responsible for the severe decrease in the production of the European flat oyster Ostrea edulis Linnaeus in France since the 1970s. The calanoid copepod Paracartia grani Sars was recently found to be a host for M refringens in French shallow-water oyster ponds ('claires'). This study reconsidered M refringens transmission dynamics in the light of this finding, taking into account not only oyster infection dynamics and environmental factors but also data concerning the copepod host. P. grani population dynamics in the claire under study revealed that this species is the dominant planktonic copepod in this confined ecosystem. During winter, M refringens overwintered in O. edulis, with P. grani existing only as resting eggs in the sediment. The increase in temperature in spring controlled and synchronized both the release of M refringens sporangia in the oyster feces, and the hatching of the benthic resting eggs of the copepod. Infection of oysters by M refringens was limited to June, July and August, coinciding with (1) the highest temperature recorded in the claire, and (2) the highest abundance of P. grani. PCR detection of M refringens in P. grani during the summer period was linked to the release of parasite sporangia by the oyster. Our results are supported by previous results on the effective transmission of this parasite from the oyster to the copepod.
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Apoptosis is a fundamental feature in the development of many organisms and tissue systems. It is also a mechanism of host defense against environmental stress factors or pathogens by contributing to the elimination of infected cells. Hemocytes play a key role in defense mechanisms in invertebrates and previous studies have shown that physical or chemical stress can increase apoptosis in hemocytes in mollusks. However this phenomenon has rarely been investigated in bivalves especially in the flat oyster Ostrea edulis. The apoptotic response of hemocytes from flat oysters, O. edulis, was investigated after exposure to UV and dexamethasone, two agents known to induce apoptosis in vertebrates. Flow cytometry and microscopy were combined to demonstrate that apoptosis occurs in flat oyster hemocytes. Investigated parameters like intracytoplasmic calcium activity, mitochondrial membrane potential and phosphatidyl-serine externalization were significantly modulated in cells exposed to UV whereas dexamethasone only induced an increase of DNA fragmentation. Morphological changes were also observed on UV-treated cells using fluorescence microscopy and transmission electron microscopy. Our results confirm the apoptotic effect of UV on hemocytes of O. edulis and suggest that apoptosis is an important mechanism developed by the flat oyster against stress factors.
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The flat oyster Ostrea edulis is native to Europe and populations have been severely depleted by the parasite Bonamia ostreae since the 1980s. Additional genetic markers are required to improve population genetics study and linkage map development for selection for B. ostrea-resistance in this species. Here, we characterized 27 novel microsatellite loci for O. edulis. Number of alleles per locus ranged from 6 to 25 and observed heterozygosity between 0.375 and 1. Null alleles were suggested at a few loci but most loci were in Hardy-Weinberg agreement enabling their reliable use in further population and mapping genetics approaches.
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From 1972, oysters and mussels culture was introduced into a little lagoon of Languedoc, the lake of the Prévost. The principal geographic and hydrologic features of this lake are laid out . Then, the mussels growing (Mytilus galloprovincialis) from June 1973 to April 1974 is described.
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In 1973 the" Institut des Peches Maritimes (Centre de Sete) "prospected the Mediterranean coasts to obtain information about the possibilities of collecting flat oyster (Ostrea edulis) spat. Plastic collectors were submerged at 20 stations in the Golfe du Lion. In spite of some lose of equipment, observations have allowed to see that spat densities were excellent (5.5 to 9.4 per dm2 of collector) in most areas.
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Two oyster species are currently present along the French coasts : the indigenous European flat oyster (Ostrea edulis), and the Pacific cupped oyster (Crassostrea gigas), that has been introduced from Japan since the beginning of the 70ies. The flat oyster successively suffered from two protozoan diseases during the 60ies and its production decreased from 20 000 tons/year by that time to 1 500 tons/year nowadays. Consequently, the oyster production is principally (99%) based upon the Pacific oyster species with approximately 150 000 tons/year among which 90% are grown from the natural spat. However, the hatchery production of this species is developing and was estimated to 400 to 800 millions spat in 2002. Moreover, strengthened relationships between IFREMER and the 5 commercial hatcheries, that all joined the SYSAAF (Union of the French poultry, shellfish and fish farming selectors), allow to plan for new genetic breeding programs. At the end of the 80ies, IFREMER initiated a genetic breeding program for the resistance of the European flat oyster to the bonamiosis, and obtained strains more tolerant to this disease. After two generations of massal selection, molecular markers had identified a reduced genetic basis in this program. It was then reoriented to an intra-familial selection. However, we were confronted to a zootechnic problem to manage such a scheme and we compromised by an intra-cohorts of families selection scheme managed using molecular markers. The program has now reached the transfer level with experimentation at a professional scale. Concerning the Pacific cupped oyster, and in parallel with the obtaining and the study of polyploids, performance of different Asian cupped oyster strains were compared to the one introduced in France thirty years ago and currently suffering from summer mortalities. The local strain exhibited better performance, certainly based upon a good local adaptation. In other respects, although early growth is a relevant criteria for selection for growth to commercial stage, it is not to be privileged in the context of an oyster producing region with a limited food availability. Contrary, the spat summer mortality became a priority for numerous teams (genetic, physiology, pathology, ecology,...) joined in the MOREST program. The first results showed important survival differences between fullsib and halsib families. They indicate a genetic determinism to this character "survival" and promote for its selection.
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The present study identifies quantitative trait loci (QTLs) in response to an experimental infection with the parasite responsible for bonamiosis, Bonamia ostreae, in two segregating families of the European flat oyster, Ostrea edulis. We first constructed a genetic-linkage map for each studied family and improved the existing genetic-linkage map for the European flat oyster with a set of SNP markers. This latter map now combines the best accuracy and the best estimate of the genome coverage available for an oyster species. Secondly, by comparing the QTLs detected in this study with those previously published for O. edulis in similar experimental conditions, we identified several potential QTLs that were identical between the different families, and also new specific QTLs. We also detected, within the confidence interval of several QTL regions, some previously predicted candidate genes differentially expressed during an infection with B. ostreae, providing new candidate genome regions which should now be studied more specifically.