1 resultado para la Mort de Dieu
em Universidad Politécnica de Madrid
Resumo:
Jusqu'à sa mort, en novembre 1975, le Général Franco fut, tel que le proclamaient ses pièces de monnaie, le « Caudillo d'Espagne par la grâce de Dieu » et, selon ses apologistes, il était responsable uniquement devant Dieu et l'Histoire. Bien que durant les dernières années de sa vie, sa participation directe dans les décisions politiques courantes fut assez réduite, il est pourtant certain qu'aucune décision importante ne pouvait être prise sans son consentement. Jusqu'au tout dernier moment, il conserva, grâce à la dénommée « Constitution franquiste », le pouvoir de nommer et de destituer les ministres, pouvoir qu'il utilisa toujours à sa guise. De telles prémisses conduisent à considérer logique l'utilisation du sport au service d'une idée politique. On assista alors à une tentative de mise sur pied du modèle de l'Allemagne nazie, mais il fallait tenir compte du fait que Franco n'avait jamais été disposé à construire un état totalitaire ayant un seul et unique parti, à l'image du modèle italien ou allemand. Après l'échec des puissances de l'Axe, Franco vit très clairement la nécessité d'abandonner le côté fasciste de son régime. Et, en ce qui concerne tout particulièrement le sport, Franco ne fut jamais disposé à dépenser la moindre somme d'argent dans ce domaine, comme l'avaient pourtant fait Hitler ou Mussolini.