3 resultados para pensée néo-gramscienne

em Instituto Superior de Psicologia Aplicada - Lisboa


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Il y une opinion selon laquelle la pensée de Lacan pourrait être taxée de phallocentrisme. Certes, on peut reconnaître dans la théorie lacanienne des premières années une partie qu’on peut interpréter de cette façon, bien qu’un tel jugement soit peu fondé. Mais lorsque, dans ses dernières années, Lacan a insisté sur le caractère incomplet du Symbolique en donnant plus d’importance au Réel, on ne peut plus d’aucune manière considérer sa psychanalyse comme phallocentrique. A travers les recherches précédentes, l’auteur du présent article tend à croire de plus en plus que la féminité est une notion clé pour comprendre cet aspect théorique de la pensée de Lacan. C’est ce que le présent article veut affirmer plus formellement en se fondant sur les écrits lacaniens des dernières années et en particulier le Séminaire XX. L’exemple qui nous servira de support, c’est la figure de Médée qu’on pourrait qualifier de trop féminine.

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Dans un interview Susan Hiller a dit que «nous habitons tous dans le musée Freud» car «le musée Freud est un concept culturel auquel nous ne pouvons pas échapper» . Cette idée a été confirmée par Marina Warner dans sa préface au guide du musée Freud, quand elle a déclaré que «Sigmund Freud a formé l’idée de ce qu’est une personne au cours du vingtième siècle; nous ne nous reconnaîtrions pas sans lui» . Née Etats Unis en 1940, Hiller s’est installée à Londres en 1969 après avoir abandonnée ses études supérieures en anthropologie. Dans l’avant dire de son volume sur le mythe du primitivisme elle explique sa pensée: «Il y a longtemps, quand je faisais mes études supérieures en anthropologie, j’ai été si bousculée par des diapositives que je voyais en classe un jour sur l’art africain que j’ai pris la décision de devenir artiste» . A partir des années 1970, elle s’est orientée vers des pratiques surréalistes, en particulier l’écriture automatique . Ici je traiterai de son installation Au musée Freud, créée en 1994 pour le musée Freud à Londres, qui l’a invitée à présenter une installation pour le musée. Je l’examinerai par rapport à Freud, à sa collection, et au surréalisme par le biais d’André Breton et ses écrits sur l’objet.

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Depuis longtemps, deux thèmes reviennent avec insistance dans mes réflexions et doivent sans doute prendre racine dans la plus lointaine curiosité infantile: “comment naît-on à la vie psychique, d’où viennent les processus créateurs”. Il s’agit pour l’une et l’autre question d’aller fouiller dans les histoires, la mienne, celle de mes patients, celle aussi du patrimoine pour tenter d’affronter l’énigme des origines à jamais insaisissable. Je pense à certaines situations cliniques d’analyse avec des patients considérés comme états limites qui présentent parfois de grands bouleversements économiques, source d’ébranlement identitaire. Ils sont alors au plus près de ces questions existentielles et ils les traversent avec effroi sur le divan, en ma présence. Ces questions nous mènent avec difficultés au plus authentique de l’être et à la création dans une atmosphère de violence et de destruction. Je retrouve ces thèmes dans mes lectures, derrière le divan et je tente d’y percevoir les forces vives et impitoyables aux origines de la vie psychique et jusque dans l’économie des processus créateurs. Elles sont de nature autoconservatrice et pulsionnelle d’une violence excessive destructrice et constructrice. C’est ainsi que j’entends, je regarde, je sens se déployer sur différentes scènes du livre ou de la clinique, les accents incisifs de la cruauté qui suivent un mouvement de la confusion identitaire jusqu’aux variations chatoyantes de la bisexualité. Il y a dans cette trajectoire qui mène le sujet à l’altérité, tout le jeu des échanges et des lieux de passage, l’enjeu des espaces intimes et privés ou communs et partagés; il y a aussi des histoires de frontières et d’inquiétante étrangeté. Un fil rouge n’a cessé de relier ces espaces hétérogènes; il leur permet de coexister et de se mélanger pour que les processus de transmission s’y développent; c’est le champ du transitionnel (D. Winnicott). Cet espace est intermédiaire entre l’intérieur et l’extérieur, entre le familier et l’étranger, le Soi et l’autre, le présent et l’absent, le “déjà mort” et “le pas encore né”, l’entre-deux paradoxal soit ni l’un ni l’autre et les deux à la fois. C’est dans l’alchimie de cet espace incertain aux frontières poreuses, à l’intérieur du sujet, de la famille, sur une aire de jeu et au fil des pages, qu’opère la magie des processus identificatoires, de la construction de l’être tout au long de sa vie.