SUSCEPTIBILITY TO BRUCHIDS AMONG COMMON BEANS IN UGANDA

The bean bruchids, Acanthoscelides obtectus Say and Zabrotes subfasciatus Boheman (Coleoptera: Bruchidae), are cosmopolitan pests of stored dry common beans ( Phaseolus vulgaris L. ), causing damage through reduction of grain quality and seed germination. Biological resistance to these bruchids was definitively established in non-cultivated bean accessions, and has been introgressed into a range of drybean market classes. However, existing resistance to bruchids in Uganda’s common bean germplasm has not been systematically studied. In this study, 45 bean genotypes from the National Bean-Breeding Programme (25 genotypes) and agroecologically diverse bean growing areas in Uganda (20 genotypes), were evaluated for postharvest bruchid resistance. None of the evaluated bean genotypes expressed resistance to either bruchid species, with all the 45 bean genotypes supporting bruchid development, reproduction and feeding. All genotypes were severely damaged by bruchids feeding, resulting in significant (P<0.05) reduction of seed germination. Reduction in seed germination was related to the number of emergence holes and seed size; small bean seeds damaged by up to 2 bruchid emergence holes had a 7.1% reduction in germination, while large bean seeds with a similar number of emergence holes showed a 25% reduction in germination. Whereas this study further confirms bruchids as important storage pests of beans causing direct loss through consumption of the seed and indirect loss through viability deterioration, the resistance to bruchids in the evaluated range of Uganda’s dry bean germplasm is inadequate for direct exploitation in a breeding programme.

Les bruches du haricot, Acanthoscelides obtectus Say et Zabrotes subfasciatus Boheman (Coleoptera: Bruchidae), sont des ravageurs cosmopolites des haricots secs stockés ( Phaseolus vulgaris L. ), provoquant des dommages en réduisant la qualité des grains et le pouvoir germinatif des semences. La résistance biologique à ces bruches a été définitivement établie dans des lignées non cultivées de haricots et a été introgressée dans une gamme variée de haricots commercialisés. Cependant, la résistance actuelle aux bruches dans le matériel génétique des haricots communément répandus en Ouganda n’a pas été systématiquement étudiée. Dans la présente étude, 45 génotypes de haricots provenant du Programme national d’amélioration du haricot (25 génotypes) et de diverses zones agro-écologiques de culture de haricots en Ouganda (20 génotypes), ont été évalués pour leur résistance post-récolte aux bruches. Aucun des génotypes évalués n’a exprimé de la résistance aux deux espèces de bruches, et tous les 45 génotypes ont favorisé le développement des bruches, leur reproduction et leur alimentation. Tous les génotypes ont été gravement endommagés du fait de l’alimentation des bruches, ce qui a entraîné une réduction significative (P <0,05) de la germination des graines. La réduction du pouvoir germinatif était liée au nombre de trous causés sur les graines et à la taille des graines; les petites graines de haricot endommagées avec jusqu’à 2 trous ont montré une réduction de 7,1% de leur pouvoir germinatif, tandis que les grandes graines de haricots endommagées avec le même nombre de trous ont connu une réduction de 25% de pouvoir germinatif. Bien que cette étude confirme davantage que les bruches sont d’importants ravageurs en phase de stockage des haricots causant des pertes à la fois directe par la consommation de la graine et indirecte par la détérioration de la viabilité des semences, la résistance aux bruches dans la gamme étudiée du matériel génétique de haricots secs de l’Ouganda est insuffisante pour une exploitation directe dans un programme d’amélioration variétale.