Les confidences de Zéro Legel, ou la poésie à bas bruit de Gilbert Langevin
Data(s) |
14/09/2016
14/09/2016
1997
|
---|---|
Resumo |
L'une des particularités de l'univers de Gilbert Langevin consiste dans la création d'un double énigmatique, Zéro Legel (et de tout un cortège d'alias), qui accompagnera son oeuvre poétique de ses commencements jusqu'à la toute fin. Non sans raison, ces Écrits de Zéro Legel — fragments, aphorismes, proses diverses — ont souvent suscité un certain malaise chez les lecteurs de Langevin. Cette étude examine la première réception de ces textes inclassables et iconoclastes, et tente de réévaluer leur portée à partir des enjeux textuels mais aussi philosophiques qui y étaient engagés pour le poète. Relus dans cette perspective, l'investissement onomastique, les jeux de mots et autres détournements de maximes et de lieux communs pratiqués de manière extensive par Langevin témoignent surtout exemplairement de son rapport à la langue, les rapports troubles entre nom et identité de Zéro Legel relevant dès lors de la même opération qui pousse le poète à constamment s'affronter, à travers proverbes et aphorismes, à la loi de la langue. |
Identificador |
MICHAUD, Ginette, « Les confidences de Zéro Legel, ou la poésie à bas bruit de Gilbert Langevin », Voix et Images, vol. 22, no 3, 1997, p. 495‑519. 0318-9201 http://www.erudit.org/revue/vi/1989/v14/n3/200800ar.html?vue=resume |
Idioma(s) |
fr |
Relação |
Voix et images;vol. 22, no 3 |
Palavras-Chave | #Langevin, Gilbert #Poésie québécoise #Poésie #Onomastique #Jeu de mots #Langage et littérature #Réception de la littérature |
Tipo |
Article |