Profil d’activité physique des enfants et adolescents diabétiques de type 1


Autoria(s): Michaud, Isabelle
Contribuinte(s)

Mathieu, Marie-Eve

Data(s)

25/08/2016

31/12/1969

25/08/2016

09/05/2016

01/08/2015

Resumo

Les patients diabétiques de type 1 (DT1) ont avantage à avoir un bon contrôle glycémique pour réduire les effets négatifs à court et long terme d’un mauvais contrôle glycémique sur leur santé. Pour contrôler leur glycémie, ils doivent prendre de l’insuline, mais il est aussi recommandé qu’ils aient de bonnes habitudes de vie comme une nutrition appropriée et une pratique adéquate d’activité physique. Par contre, les patients DT1 ne suivent généralement pas les recommandations en activité physique et une partie du problème vient de leurs barrières personnelles à un style de vie actif, telle la peur des hypoglycémies. L’utilisation de la pompe comme traitement à l’insuline aide à mieux contrôler la glycémie, plus précisément l’hémoglobine glyquée, que les injections d’insuline, et le dispositif est de plus en plus prescrit chez les enfants et adolescents. Par contre, son impact sur la pratique des activités sédentaire et physique n’est pas encore bien connu. L’objectif de la présente étude est donc de révéler le profil d’activité physique complet, incluant les barrières à l’exercice et les habitudes de vie des parents, des enfants et adolescents DT1, selon leur type de traitement à l’insuline (pompe ou injections). L’étude a été conduite à la clinique d’endocrinologie du Centre hospitalier universitaire de Sainte-Justine (Montréal, Canada). Un questionnaire auto-administré a été complété par 188 patients DT1 âgés de 6 à 17 ans et un de leurs parents. Soixante pourcent des patients étaient des utilisateurs de la pompe à insuline. Il n’y avait pas de différence significative pour aucune des composantes du profil d’activité physique, des habitudes sédentaires et des barrières à l’exercice entre les patients DT1 utilisant les injections et ceux utilisant la pompe. La peur de faire des hypoglycémies était la barrière à l’activité physique principale pour les deux groupes de traitement. Les adolescents dont les parents pratiquaient une plus grande variété d’activités physiques faisaient plus d’activité physique d’intensité moyenne à élevée et passaient moins de temps devant les écrans. En conclusion, le type de traitement n’était pas associé à un style de vie plus sain chez les patients pédiatriques DT1, mais un profil d’activité physique parental varié était le facteur principal d’intérêt pour des habitudes de vie plus saines chez les adolescents DT1.

Patients with type 1 diabetes (T1D) must control their glycemia to reduce short and long term adverse effects of a bad glycemic control on their health. To control glycemia, they have to take insulin, but it is also recommended that they have good lifestyle habits like appropriate nutrition and adequate practice of physical activity. However, T1D patients fail to follow physical activity guidelines and part of the problem might come from their personal barriers to an active lifestyle, like the fear of hypoglycemia. The use of the pump as insulin treatment helps to better control glycemia, more precisely the glycated hemoglobin, than the insulin injections, and the device is more and more prescribed in children and adolescents. However, its impact on sedentary and physical activity patterns is still not well known. The objective of the current study is thus to reveal the complete activity profile, including exercise barriers and parental lifestyle, of children and adolescents with T1D according to their insulin treatment (pump vs. injections). The study has been conducted at the endocrinology clinic of the Sainte-Justine University Hospital Center (Montreal, Canada). A self-administered questionnaire has been completed by 188 T1D patients aged 6 to 17 years old and one of their parents. Sixty percent of patients were insulin pump users. The study reveals no significant differences in any components of the physical activity profile, sedentary habits and exercise barriers between T1D patients using injections and pump. Fear of hypoglycemia was the main physical activity barrier for both treatments groups. Adolescents whose parents had the most diverse physical activity practice were doing more moderate-to-vigorous physical activity and less screen time. In conclusion, the type of treatment was not associated to a healthier activity lifestyle in T1D pediatric patients, but a varied parental physical activity profile was the main factor of interest for healthier habits in T1D adolescents.

Identificador

http://hdl.handle.net/1866/14111

Idioma(s)

fr

Palavras-Chave #patients pédiatriques #parents #diabète de type 1 #habitudes de vie #traitement à l'insuline #barrières à l'exercice #pediatric patients #type 1 diabetes #lifestyle #insulin treatment #exercise barriers #Health Sciences - Pathology / Sciences de la santé - Pathologie (UMI : 0571)
Tipo

Thèse ou Mémoire numérique / Electronic Thesis or Dissertation