Le nombre d’Avogadro en prend pour son rhume : l’homéopathie en question.


Autoria(s): Larivée, Serge; Sénéchal, Carole; Brazier, J.-L.
Contribuinte(s)

FAS - École de psychoéducation

Data(s)

10/05/2016

31/12/1969

10/05/2016

01/06/2014

Resumo

Même si de plus en plus de psychoéducateurs utilisent des approches appuyées sur des données probantes, ils sont également confrontés dans leur pratique quotidienne à des approches dites alternatives dont la validité, dans la majorité des cas, reste à démontrer. Parmi celles-ci, l’homéopathie prétend traiter un ensemble de problèmes psychosociaux dont le TDAH, les troubles d’apprentissage, l’anxiété, la peur, etc. L’objectif de cet article est de considérer la pertinence de cette approche non seulement pour traiter les problèmes psychosociaux mais également l’ensemble des troubles qu’elle prétend soigner. Cet article comprend cinq parties. Dans la première, nous situons l’histoire de l’homéopathie dans le cadre de la chimie et de la pharmacologie modernes. La deuxième est consacrée à ce qu’il est convenu maintenant d’appeler « l’affaire de la mémoire de l’eau » que des homéopathes ont tenté de récupérer à leur profit pour justifier l’activité de leurs produits même lorsque la dilution de ceux-ci est telle qu’ils ne contiennent plus de molécule active. Au cours de la troisième partie, nous faisons état de la recherche concernant l’efficacité des traitements homéopathiques. Dans la quatrième partie, nous montrons brièvement que l’homéopathie vétérinaire n’est pas plus efficace que l’homéopathie appliquée aux humains. Dans la cinquième partie, nous soulevons quelques aspects éthiques en soulignant entre autres éléments que la prescription des produits homéopathiques et l’utilisation des « vaccins » de même nature ne sont pas sans conséquences.

Although there is an increasing body of psychoeducators who rely on evidence-based approaches, it is also common for them to employ alternative methods in the context of their daily practice. More often than not, the validity of these theories has yet to be established. Among the complementary approaches, homeopathy is one that could supposedly treat various psychosocial problems, including ADHD, learning disorders, anxiety, fear, etc. The objective of this article is to determine whether or not such an alternative therapy should be considered an appropriate course of treatment for psychosocial issues as well as all of the other disorders allegedly treated by homeopathy. This article is divided into five parts. Firstly, we discuss the historical background of homeopathy in the context of modern chemistry and pharmacology. The second part of this text is dedicated to what is nowadays referred to as ‘’water memory’’, a concept seized by homeopaths in an attempt to justify their claims regarding the efficiency of products lacking active molecules due to over-dilution. Thirdly, we outline the current state of research concerning the effectiveness of homeopathic treatments. In part four, we briefly demonstrate that veterinary homeopathy isn’t more efficient than homeopathy applied to humans. Finally, in part five, we ponder the ethical issues surrounding the prescription of homeopathic products and the use of vaccines of the same nature in consideration of their potential consequences.

Identificador

Larivée, S., Sénéchal, C., & Brazier, J.-L. (2014). Le nombre d'Avogadro en prend pour son rhume : l'homéopathie en question. Revue de psychoéducation, 43(2), 349-386.

1713-1782

http://hdl.handle.net/1866/13833

Idioma(s)

fr

Relação

Revue de psychoéducation;Vol. 43, no 2

Palavras-Chave #Homéopathie #Pseudosciences #Mémoire de l’eau #Médecine alternative et complémentaire #Éthique #Effet placebo #Homeopathy #Water memory #Alternative and complementary medicine #Ethic #Placebo effect
Tipo

Article