Écrire en prison. Le cas Sade
Data(s) |
04/05/2016
04/05/2016
2006
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Resumo |
Conférence présentée au colloque « La rhétorique épistolaire sous l’Ancien Régime » (University of Manitoba, Winnipeg, Manitoba, Canada), 4 avril 2003. Texte de 2006 destiné aux actes du colloque.Ces actes, qui devaient être publiés sous la direction de Claude La Charité, n’ont pas paru. Pourquoi alors s’intéresser à la lettre de prison à la fin de l’Ancien Régime? Plutôt que de postuler qu’il y a bel et bien là un sous-genre spécifique, il s’agira en fait d’inverser la perspective et de partir de quelques lettres de prison, en l’occurrence celles du marquis de Sade, pour réfléchir à ce que c’est qu’une lettre à l’âge classique (on aurait aussi pu prendre comme point de départ la récurrence de la correspondance carcérale dans les albums de Tintin, mais la chronologie aurait par trop été bousculée). À titre d’hypothèse, on postulera que la poétique épistolaire comporte cinq éléments : le rapport à l’absence, la gestion du temps, l’autoreprésentation, la publicité épistolaire, le dialogisme. Dans quelques correspondances classiques, l’importance de la triangularité est également à signaler. La réflexion sur la lettre de prison qu’on lira ci-dessous servira à vérifier cette hypothèse, notamment en matière d’autoreprésentation, de publicité et de triangularité. |
Identificador |
MELANÇON, Benoît, « Écrire en prison. Le cas Sade », dans Claude La Charité (dir.), La rhétorique épistolaire sous l’Ancien Régime français. De la théorie aux pratiques, Québec et Paris, Presses de l’Université Laval et L’Harmattan, coll. «La République des lettres», série «Symposium», accepté, manuscrit de 24 p. |
Idioma(s) |
fr |
Publicador |
Presses de l'Université Laval et L'Harmattan |
Palavras-Chave | #Correspondance #Épistolarité #Lettre #Siècle des Lumières #Sade #XVIIIe siècle #18e siècle #Dix-huitième siècle #Littérature carcérale |
Tipo |
Communication, présentation / Paper, Presentation |