Deux formes de naturalisme antique : la nature comme fondement d’éthiques contradictoires


Autoria(s): Chevarie-Cossette, Simon-Pierre
Data(s)

11/03/2016

11/03/2016

2013

Resumo

Les éthiques de Calliclès et de Diogène de Sinope sont brièvement mises en parallèle. Elles sont radicalement contradictoires sur les questions du contrôle des désirs et de la relation avec autrui : la première est hédoniste et prône la domination ; la seconde défend à la fois une ascèse anti-hédoniste et une éthique de l’adaptation. Or, ces deux discours normatifs se ressemblent en ce qu’ils font tous deux appel à la nature pour fonder leurs thèses. De surcroît, Diogène et Calliclès défendent de véritables naturalismes au sens où leur recours à la nature n’est pas uniquement rhétorique, mais bien justificatif. Cela se manifeste, d’une part, par l’anticonventionnalisme des deux penseurs et, d’autre part, par l’inscription en faux de ces positions contre la vision antinaturaliste de Socrate. C’est dire que l’entreprise naturaliste antique fait face à de sérieux problèmes.

Identificador

Chevarie-Cossette, S.-P. (2013). Deux formes de naturalisme antique : la nature comme fondement d’éthiques contradictoires. Dans É. Litalien et al. (dir.), "Peut-on tirer une éthique de l'observation de la nature?". Montréal, Québec : Les Cahiers d'Ithaque.

http://revueithaque.org/fichiers/cahiers/Litalien.pdf

http://hdl.handle.net/1866/13293

Idioma(s)

fr

Relação

Les Cahiers d'Ithaque; 2013.

Direitos

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Tipo

Article